La
Bourse de Tokyo en hausse à la mi-séance
TOKYO, 18
novembre (Reuters) - La Bourse de Tokyo a touché un plus haut de trois mois
mercredi matin, portée par le renforcement du dollar par rapport au yen,
favorable aux exportateurs nippons.
L'indice
Nikkei gagnait à la mi-séance 0,79%, soit 155,10 points, à 19.785,73 points,
son plus haut niveau depuis le 20 août.
Le Topix,
plus large, progressait de 0,60% (9,45 points) à 1.595,56 points.
(Joshua
Hunt; Tangi Salaün pour le service français) )
Faibles
écarts à Wall Street en clôture
NEW YORK,
17 novembre (Reuters) - Wall
Street termine
sans grand changement mardi, ayant passé une bonne partie de la séance dans le
vert grâce à de solides résultats de sociétés du secteur de la distribution.
La Bourse
s'est ensuite retrouvée en territoire négatif en réaction à l'annulation ce
mardi d'une rencontre amicale de football entre l'Allemagne et les Pays-Bas,
en raison d'une menace d'attentat à la bombe évoquée par un responsable de la
police allemande.
L'indice
Dow Jones a gagné 5,88 points (0,03%) à 17.488,89 points. Le S&P-500 a cédé 2,76 points (0,13%) à 2.050,43.
Le Nasdaq Composite a gagné 1,4 point (0,03%) à 4.986,02.
(Ces
données sont susceptibles de varier encore légèrement).
France
: Macron veut aussi une réponse économique aux attentats
PARIS, 17
novembre (Reuters) - Emmanuel Macron a appelé mardi le patronat et les
organisations professionnelles à se mobiliser pour apporter une réponse
économique en parallèle à celle qu'appellent les impératifs de sécurité aux
attaques djihadistes de Paris et Saint-Denis.
"Les
événements appellent des réponses en termes de sécurité nationale sur le plan
intérieur et extérieur mais, en même temps, je pense qu'il ne faut pas nous
voiler la face et prendre en compte la nature intérieure du défi qui nous est
posé, et qui est également un défi économique et social", a dit le
ministre de l'Economie.
Emmanuel Macron, qui s'exprimait en marge
des premières assises des services, a réuni mardi mardi l'ensemble des
organisations patronales et des fédérations professionnelles pour leur demander
de se mobiliser.
"Il
est essentiel que nous puissions trouver les moyens de nous mobiliser, de
construire ce pacte économique qui doit accompagner ce pacte sécuritaire (..)
d'apporter une réponse à la hauteur des événements", a-t-il expliqué.
"Parce
dans les quartiers les plus difficiles, dans cette France qui souffre, il y a
aujourd'hui besoin d'avoir une réponse en termes d'investissements et
d'emplois, parce qu'il y aujourd'hui de l'anomie dans la société, parce que des
destins sont parfois brisés, parce qu'une place n'est pas donnée à certains,
c'est notre responsabilité collective d'apporter cette réponse".
Des
jeunes issus de l'immigration en France et en Belgique figurent au nombre des
auteurs des attentats qui ont fait 129 morts vendredi à Paris et Saint-Denis.
(Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse)
Avec
Total et l’euro, le Cac 40 signe sa plus forte hausse en un mois
La Bourse de Paris a reconquis le seuil des 4.900 points,
galvanisée par la perspective d’un nouvel assouplissement monétaire en zone
euro. Les valeurs pétrolières sont entourées malgré un repli du baril, tout
comme les valeurs dollar, alors que l’euro est à ses plus bas depuis avril.
Avec Total et l’euro, le Cac 40
signe sa plus forte hausse en un mois | Crédits photo : Caroline et Louis
Volant / Creative Commons
Quel envol ! Alors que les tensions politiques refont surface
dans le spectre des éléments surveillés par les investisseurs, la Bourse de
Paris s’est octroyé une hausse de 133 points, sa plus forte progression depuis
le 5 octobre. « Les
investisseurs ont été plus sensibles à l'idée que l'impact éventuellement
négatif sur l'économie des attentats perpétrés à Paris vendredi soir
renforcerait la probabilité d'une nouvelle action de la BCE », note
Christian Parisot, chef économiste d’Aurel BGC. Ils ont été aidés en ce sens
par Peter Praet, économiste en chef de la BCE, qui a confié à Bloomberg certaines
inquiétudes de la banque centrale. Selon lui, la BCE redoute que les
investisseurs et les consommateurs perdent confiance dans les estimations des
responsables monétaires pour ancrer les anticipations d’inflation, et ce, dans
une période de faiblesse économique. Il n’en fallait pas moins pour renforcer
les anticipations de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire en décembre,
envoyer du même coup l’euro sur des plus bas de sept mois, à 1,0644 dollar, et
permettre ainsi la hausse de nombreux poids lourds de la cote.
Le Cac 40 progresse
de 2,77% à la clôture, à 4.937,31 points dans un volume d’affaires de 3,51
milliards d’euros. Ailleurs en Europe, le Footsie londonien gagne 1,85%, le Daxde la Bourse de Francfort 2,30% et l’Euro
Stoxx 50 des
principales valeurs de la zone
euro 2,61%. A New
York, le Dow
Jones grappille
0,45%, le S&P 500 0,53%, et leNasdaq Composite 0,58%.
Plein feux sur l’or noir
Les cours du pétrole ont bénéficié lundi des craintes de montée des
tensions géopolitiques au Moyen-Orient après les attentats de Paris. La France
a mené de nouveaux raids contre Daesh en Syrie dans la nuit de lundi à mardi,
et François
Hollande a appelé
à une grande coalition avec les Etats-Unis et la Russie pour éradiquer le groupe
Etat islamique. La tendance semble toutefois s’inverser alors que les traders
se focalisent à nouveau sur le niveau élevé des stocks sur le plan mondial.
Le baril de Brent de la mer du Nord cède 2% à 43,97
dollars, ce qui n’empêche pas, fait rare, la progression des valeurs
pétrolières.
Aux Etats-Unis,
les bons résultats trimestriels de Wal-Mart et Home
Depot dont les
titres s’octroient 4%, prennent le pas sur le recul du pétrole. Par ailleurs,
les prix à la consommation ont augmenté de 0,2% en octobre dans leur ensemble,
après deux mois de baisse d’affilée. « Je
ne pense pas que ce chiffre ait un impact direct sur le marché, mais il va dans
le sens des objectifs économiques de la Fed », a déclaré David
Lafferty, vice-président de Natixis AM, à CNBC. La hausse est d’également 0,2%
hors alimentation et énergie, comme prévu par les analystes. La production
industrielle a au contraire diminué de 0,2% le mois dernier, contre une hausse
de 0,1% escomptée par le consensus Bloomberg. Le taux d’utilisation des
capacités s’est quant à lui contracté de 0,2 point à 77,5%, comme prévu.
Enfin, la confiance des promoteurs constructeurs immobiliers s’est
effritée en novembre, l’indice de la National Association of Home Builders
(NAHB) reculant de à 62 points, après avoir touché un plus haut de 10 ans en
octobre à 65 points.
Les « valeurs dollar » favorisées, Total et Sanofi en
soutien
Les valeurs pétrolières restent entourées malgré le repli du Brent. Total gagne
3,75% à 46,455 euros, Technip 3%
à 48,845 et Vallourec 1,67% à 9,243.
Plus forte hausse de l’indice, Airbus Group avance de 4,27% à 66,17 euros. Le
titre bénéficie à la fois de la hausse du dollar et de la commande par le
britannique EasyJet de 36 A320 supplémentaires.
Zodiac Aerospace (+3,98% à 24,795 euros) et Safran (+2,82% à 68,22) profitent également
de la fermeté du billet vert et du regain d’intérêt pour les valeurs liées à
l’aéronautique et à la défense après les derniers raids aériens sur la Syrie. Thalesprend encore 3,56% à 70,11 euros,
tandis qu’à Londres, Rolls Royce s’apprécie de 4,44%.
En baisse en début de séance, Engie gagne 2,52% à 16,47 euros. L’autorité
nucléaire belge a autorisé le redémarrage de deux réacteurs exploités par
Electrabel, filiale du groupe français. Par ailleurs, le PDG de l’ex-GDF Suez a
demandé à des banques d’étudier des scénarios lui permettant de reprendre le
contrôle de Suez Environnement, rapporte La Lettre de L’Expansion. Suez Environnement avance de 4,32% à 17,88 euros.
Vincent
Branchet
Yellen
contre un modèle mathématique pour la politique de la Fed
Yellen contre un modèle
mathématique pour la politique de la Fed | Crédits photo : United State
government work
WASHINGTON,
17 novembre (Reuters) -Janet Yellen a dénoncé mardi un projet soumis au
Congrès des Etats-Unis qui obligerait la Réserve fédérale à
calquer automatiquement sa politique monétaire sur un modèle mathématique,
jugeant que cela "nuirait gravement à l'économie américaine".
Dans une
lettre adressée aux parlementaires américains, la présidente de la Fed écrit
que cette proposition, qui pourrait être soumise à un vote de la Chambre des
représentants à partir de jeudi, limiterait la capacité de réaction de la Fed
en cas de crise et remettrait en cause de son indépendance.
Cela
"conduirait probablement à une augmentation des craintes d'inflation et
des taux d'intérêt du marché, à un abaissement du statut du dollar sur les
marchés financiers internationaux et à une réduction de la stabilité économique
et financière", met en gardeJanet Yellen. (Jason Lange; Bertrand
Boucey pour le service français, édité par Marc Angrand)
Peut-être
une nouvelle amende de $100 mlns contre Barclays-FT
17
novembre (Reuters) - Barclays risque une nouvelle amende de 100 millions de
dollars aux Etats-Unis,
sanctionnant des pratiques sur le marché des changes, écrit le Financial Times,
citant des sources proches du dossier.
Le
département des services financiers de New York n'était pas joignable dans
l'immédiat. Barclays s'est refusé à tout commentaire.
Ce
département se penche plus particulièrement sur la pratique consistant à se
retirer de transactions au tout dernier moment si le marché évolue contre la
banque, pratique connue sous le nom de "dernier regard" (last look),
explique le quotidien financier. Le code de conduite de l'ACI Financial Markets
Association recommande aux banques de ne pas abuser de ce procédé.
La banque
britannique fait partie de six grandes banques qui, en mai dernier, se sont vu
infliger une amende globale de près de six milliards de dollars pour
manipulation des taux de change.
Cette
fois-ci l'amende pour Barclays serait bien inférieure à celle de mai en raison
d'un volume de transactions concernées plus faible, ajoute le FT.
(Parikshit
Mishra, Wilfrid Exbrayat pour le service français)
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