La Bourse de Tokyo en baisse de près de 0,6%
à la mi-séance
TOKYO, 10
novembre (Reuters) - La Bourse de Tokyo était en baisse de près de 0,6% mardi à
la mi-séance, sous le triple coup du recul de 1% de Wall
Street la
veille, de données macro-économiques chinoises inférieures aux attentes et d'un
mouvement de prises de bénéfices.
L'indice
Nikkei perdait 0,59%, soit 116,87 points, à 19.525,87 Le Topix, plus large,
cédait 0,73, soit 11,66 points, à 1.579,31.
Lundi, le
Nikkei avait bondi de près de 2%.
Les
chiffres mensuels du commerce extérieur chinois publiés dimanche ont montré une
baisse marquée des importations comme des exportations, qui s'est soldée par un
excédent record.
Et des
données publiées mardi ont montré que l'inflation a connu une nouvelle
décélération en Chine en octobre, mois également caractérisé par une
quarante-quatrième baisse d'affilée des prix à la production.
Lundi,
l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a de nouveau abaissé ses prévisions
de croissance mondiale 2015 et 2016 en soulignant la détérioration de la situation
dans les pays émergents et celle du commerce mondial. (Joshua Hunt, Benoit Van
Overstraeten pour le service français)
Chine/Indicateurs : Nouvelle décélération de
l'inflation en octobre
INFLATION DE 1,3% en
octobre contre un consensus de 1,5%
NOUVEAU RECUL MARQUÉ DES IMPORTATIONS ET DES EXPORTATIONS
LA CROISSANCE DANS LES SERVICES À UN PLUS HAUT
LE PMI/CAIXIN MANUFACTURIER REMONTE À 48,3 EN OCTOBRE
NOUVELLE CONTRACTION DU PMI MANUFACTURIER OFFICIEL
Pour retrouver les principaux indicateurs d'octobre: (Service économique)
PEKIN, 10
novembre (Reuters) - Principaux indicateurs économiques chinois publiés depuis
le début du mois:
10
novembre - La hausse des prix à la consommation a encore décéléré en octobre
tandis que les prix à la production ont baissé pour le quarante-quatrième mois
d'affilée, la chute des cours des matières premières et une demande atone
accentuant les pression déflationnistes.
Le Bureau
national des statistiques a précisé lundi qu'e l'indice des prix à la
consommation avait progressé de 1,3% sur un an le mois dernier, contre une
hausse de 1,6% en septembre. Les économistes interrogés par Reuters avaient
anticipé une inflation de 1,5%.
L'indice
des prix à la production a reculé de 5,9% en octobre sur un an, comme en
septembre, alors que le consensus avait été d'un repli de 5,8%.
* NOUVEAU
RECUL MARQUÉ DES IMPORTATIONS ET DES EXPORTATIONS
8
novembre - Les chiffres du commerce extérieur chinois diffusés dimanche ont
largement déçu les attentes des économistes, confortant l'idée que la Chine
devra stimuler davantage la demande intérieure pour compenser la morosité de
ses marchés d'exportation.
Selon les
statistiques de l'administration générale des douanes, les exportations ont
baissé en octobre de 6,9% par rapport à octobre 2014, diminuant pour le
quatrième mois consécutif, tandis que les importations ont reculé de 18,8%. La
balance commerciale affiche en conséquence un excédent record de 61,64
milliards de dollars.
Les
économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une baisse de 3,0%
des exportations libellées en dollars, et d'un recul de 16,0% des importations.
En septembre, les baisses avaient été respectivement de 3,7% et 20,4%.
La
tendance ne va probablement pas s'inverser à court terme et le taux de change
du yuan va subir des pressions à la baisse, d'autant plus que la Fed signale
son intention de relever bientôt ses taux", observe Zhou Hao, économiste à
Commerzbank China.
* LA
CROISSANCE DANS LES SERVICES À UN PLUS HAUT
DE TROIS
MOIS
4
novembre - L'activité dans le secteur des services est remontée en octobre à
son plus haut niveau depuis trois mois, l'indice PMI Caixin/Markit
s'établissant à 52,0 contre 50,5 en septembre.
"Cela
montre que les politiques de relance ont commencé à avoir un effet tandis que
la structure économique s'améliorait continûment", a commenté He Fan, chef
économiste chez Caixin Insight Group. "L'économie a commencé à montrer de
nouveaux signes de stabilisation, réduisant la nécessité d'une relance
supplémentaire."
* LE
PMI/CAIXIN MANUFACTURIER REMONTE À 48,3 EN OCTOBRE
2
novembre - L'activité manufacturière en Chine s'est contractée en octobre pour
le huitième mois d'affilée mais à un rythme moindre, selon l'indice privé PMI
Caixin/Markit publié lundi.
L'indice,
qui s'était établi à 47,2 en septembre, remonte à 48,3. Il reste toujours en
deçà du seuil de 50, qui marque la bascule entre contraction et expansion, mais
atteint son meilleur niveau depuis le mois de juin.
Les
nouvelles commandes à l'exportation suggèrent en outre une amélioration de la
demande mondiale: le sous-indice se redresse à 50,7 quand il n'était encore que
de 44,6 en septembre. La consommation intérieure demeure en revanche morose.
*
NOUVELLE CONTRACTION DU PMI MANUFACTURIER OFFICIEL
1er
novembre - L'activité dans le secteur manufacturier en Chine s'est encore
contractée en octobre pour le troisième mois d'affilée, selon l'indice PMI
officiel publié dimanche.
Comme en
septembre, l'indice officiel des directeurs d'achat s'est établi à 49,8 alors
que des économistes interrogés par Reuters s'attendaient à une reprise
au-dessus des 50, le seuil qui marque la bascule entre contraction et reprise
de l'activité.
Dans le
secteur des services, l'enquête PMI montre une nouvelle dégradation à 53,1 en
octobre contre 53,4 le mois précédent.
Ces
statistiques tendent à confirmer les craintes d'une poursuite du ralentissement
chinois au quatrième trimestre. Au troisième trimestre, la croissance de la
deuxième économie mondiale est tombée à 6,9% et elle pourrait afficher sur
l'ensemble de cette année son plus bas niveau depuis un quart de siècle.
Cameron-Les demandes à l'UE ne sont pas
"Mission impossible"
LONDRES,
10 novembre (Reuters) - Le Premier ministre britannique, David Cameron, donnera mardi le coup
d'envoi des discussions avec l'Union
européenne sur la
refonte des relations entre Londres et Bruxelles avec une déclaration assurant
que ses exigences ne constituent pas une "mission impossible".
Le chef
du gouvernement a jusqu'à présent fourni peu de précisions sur les changements
qu'il souhaite voir mis en oeuvre mais il doit exposer ses objectifs dans une
lettre au président du Conseil européen, Donald Tusk.
Il
réclamera principalement des garanties d'équité pour les Etats de l'UE
extérieurs à lazone
euro, une amélioration de la concurrence, une exemption au
principe d'une Union dite "toujours plus étroite" et des mesures
contre les abus de la liberté de mouvement au sein de l'Union.
"Il
y en a qui diront, ici et ailleurs dans l'UE, que nous nous lançons dans une
mission impossible", dira David Cameron dans un
discours à Londres, selon des extraits diffusés par ses services. "Je n'y
crois pas un seul instant."
Le
Premier ministre a déclaré qu'il préférerait rester au sein d'une Union
réformée mais son discours devrait lui donner l'occasion de lancer un
avertissement sans ambiguïté sur le fait qu'il pourrait soutenir la sortie de
la Grande-Bretagne de
l'Union si ses partenaires n'accèdent pas à ses demandes.
La lettre
à Donald Tusk doit ouvrir la voie à de premières discussions avant le Conseil
des chefs d'Etat et de gouvernement prévu en décembre.
"L'Union
européenne a déjà
dans son histoire résolu des problèmes inextricables. Elle peut résoudre
celui-ci", dira-t-il dans sa lettre.
Les
sondages d'opinion au Royaume-Uni ont montré récemment un resserrement de
l'écart entre le camp du "non" à l'UE et celui du "oui" au
maintien, mais le "oui" reste majoritaire.
(Kylie
MacLellan; Marc Angrand pour le service français)
USA : Wall Street finit en baisse de 1%
NEW YORK,
9 novembre (Reuters) - La Bourse de New York a fini en nette baisse lundi,
pénalisée par de nouvelles craintes d'un ralentissement de la croissance
mondiale.
Le Nasdaq
Composite a reculé de son côté de 51,82 points (-1,01%) à 5.095,30.
(Ces
données sont susceptibles de varier encore légèrement).
Le Cac 40 enregistre sa plus forte baisse en
un mois et demi
La Bourse de Paris, qui
a gagné 1,8% la semaine passée, est repartie à la baisse ce lundi. Le Cac 40
perd 1,46% à 4.911,17 points. Pour l’indice parisien comme pour les marchés
américains, cette séance est la plus mauvaise depuis la fin septembre.
Une
nouvelle fois, la situation s’est décantée après l’ouverture de Wall
Street. Le Cac 40, qui jusque-là oscillait entre la
stabilité et une perte limitée de 0,4%, a rapidement accru ses pertes en même
temps que le Dow Jones et le S&P 500enregistraient leur plus forte
baisse depuis la fin septembre tandis que le dollar pondéré des échanges se
stabilise sur des plus hauts d’avril, à plus de 99. Charles Evans, le président
« colombe » de la Fed de Chicago a déclaré à l’agence MNI qu’il
n’était pas« prédisposé » à voter
contre une hausse des taux en décembre et, commentant l’appréciation du billet
vert, a jugé ce mouvement « normal » après les
bons chiffres de l’emploi publiés vendredi. Pour lui, cette appréciation est un « signe
de confiance » dans
l’économie américaine.
L’euro,
tombé à 1,0707 dollar vendredi, continue pour sa part d’évoluer sur des plus
bas de sept mois, avec un plancher de séance à 1,0720, alors que selon l’agence
Reuters, qui cite quatre membres du conseil des gouverneurs de la BCE, un consensus se dessinerait au sein
de la banque centrale pour que le taux des facilités de dépôt soit une nouvelle
fois abaissé en décembre, et emmené un peu plus loin en territoire négatif.
Actuellement à -0,2%, il pourrait être abaissé de 0,1 point voire plus, vu qu’ « il n’y
a pas de plancher » ou alors « il est
plus loin », a déclaré
à l’agence l’un des membres sous couvert de l’anonymat.
A la
cloche, après six séances de hausse d’affilée, le Cac 40 perd
1,46% à 4.911,17 points, dans un volume d’affaires de 3,2 milliards d’euros (1
milliard de moins que la moyenne de l’année), sa plus grosse contre-performance
depuis le 28 septembre également, en dépit de la dépréciation de l’euro. Le Dow
Jones, à 2,5% de son pic historique vendredi à la clôture, lâche 1,18%. Tout
proche de son record également, leS&P 500 abandonne
1,24% quand le Nasdaq 100, au plus haut depuis quinze ans la semaine dernière,
flanche de 1,5%.
La Chine
a publié ce week-end des chiffres du commerce extérieur qui confirment le
ralentissement de la deuxième économie mondiale. Les importations ont encore
chuté de 16% en octobre, soit plus que prévu par les économistes, et les
exportations ont reculé de 3,6%.
Du côté
des valeurs, le nouvel accès de faiblesse des cours du pétrole une heure
et demie avant la clôture des marchés d’actions européens, a provoqué la
volte-face deTotal (-0,68% à
45,92 euros après avoir gagné jusqu’à 1,5%).
Plus
grosse capitalisation française, Sanofi dévisse
encore de 3,18% à 84,14 euros. Le titre du groupe pharmaceutique poursuit sa
chute après celle de près de 7% de vendredi, consécutive au mauvais accueil
réservé au nouveau plan stratégique dévoilé par le nouveau directeur général
Olivier Brandicourt. Plusieurs cabinets d’analystes ont révisé leurs ambitions
à la baisse ce lundi. Société Générale abaisse
ainsi son objectif de cours à 115 euros, contre 117 précédemment, mais réitère
son conseil d’achat. Ce n’est pas le cas d’UBS, qui passe d’achat à « neutre ».
Bernstein revoit également son conseil, à « performance en ligne » contre «
surperformance » précédemment.
Renault, lanterne rouge du Cac 40, chute de 3,51% à 89,72 euros. Le
Premier ministre,Manuel Valls, a déclaré que l'Etat pouvait « baisser
sa part » dans le capital du constructeur automobile mais ne
souhaitait pas une fusion Renault-Nissan.
Enfin,
sur le SRD, Coface engrange
3,9% à 8,72 euros. JP Morgan relève son conseil de « neutre » à « surpondérer »
et son cours cible de 11 à 11,30 euros. Le titre a repris 15% en une semaine,
depuis la publication de ses comptes du troisième trimestre.
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