mardi 10 novembre 2015

Bourse - Chine/Indicateurs - Cameron - Wall Street - Cac 40 - investir.fr : infos de la nuit du 9 au 10 novembre 2015

La Bourse de Tokyo en baisse de près de 0,6% à la mi-séance

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La Bourse de Tokyo en baisse de près de 0,6% à la mi-séance | Crédits photo : ReutersLa Bourse de Tokyo en baisse de près de 0,6% à la mi-séance | Crédits photo : Reuters
TOKYO, 10 novembre (Reuters) - La Bourse de Tokyo était en baisse de près de 0,6% mardi à la mi-séance, sous le triple coup du recul de 1% de Wall Street la veille, de données macro-économiques chinoises inférieures aux attentes et d'un mouvement de prises de bénéfices.
L'indice Nikkei perdait 0,59%, soit 116,87 points, à 19.525,87 Le Topix, plus large, cédait 0,73, soit 11,66 points, à 1.579,31.
Lundi, le Nikkei avait bondi de près de 2%.
Les chiffres mensuels du commerce extérieur chinois publiés dimanche ont montré une baisse marquée des importations comme des exportations, qui s'est soldée par un excédent record.
Et des données publiées mardi ont montré que l'inflation a connu une nouvelle décélération en Chine en octobre, mois également caractérisé par une quarante-quatrième baisse d'affilée des prix à la production.
Lundi, l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a de nouveau abaissé ses prévisions de croissance mondiale 2015 et 2016 en soulignant la détérioration de la situation dans les pays émergents et celle du commerce mondial. (Joshua Hunt, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Chine/Indicateurs : Nouvelle décélération de l'inflation en octobre

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INFLATION DE 1,3% en octobre contre un consensus de 1,5%
NOUVEAU RECUL MARQUÉ DES IMPORTATIONS ET DES EXPORTATIONS
LA CROISSANCE DANS LES SERVICES À UN PLUS HAUT
LE PMI/CAIXIN MANUFACTURIER REMONTE À 48,3 EN OCTOBRE
NOUVELLE CONTRACTION DU PMI MANUFACTURIER OFFICIEL
Pour retrouver les principaux indicateurs d'octobre: (Service économique)

Chine/Indicateurs : Nouvelle contraction du PMI manufacturier officiel | Crédits photo : ShutterstockChine/Indicateurs : Nouvelle contraction du PMI manufacturier officiel | Crédits photo : Shutterstock
PEKIN, 10 novembre (Reuters) - Principaux indicateurs économiques chinois publiés depuis le début du mois:
10 novembre - La hausse des prix à la consommation a encore décéléré en octobre tandis que les prix à la production ont baissé pour le quarante-quatrième mois d'affilée, la chute des cours des matières premières et une demande atone accentuant les pression déflationnistes.
Le Bureau national des statistiques a précisé lundi qu'e l'indice des prix à la consommation avait progressé de 1,3% sur un an le mois dernier, contre une hausse de 1,6% en septembre. Les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé une inflation de 1,5%.
L'indice des prix à la production a reculé de 5,9% en octobre sur un an, comme en septembre, alors que le consensus avait été d'un repli de 5,8%.
* NOUVEAU RECUL MARQUÉ DES IMPORTATIONS ET DES EXPORTATIONS
8 novembre - Les chiffres du commerce extérieur chinois diffusés dimanche ont largement déçu les attentes des économistes, confortant l'idée que la Chine devra stimuler davantage la demande intérieure pour compenser la morosité de ses marchés d'exportation.
Selon les statistiques de l'administration générale des douanes, les exportations ont baissé en octobre de 6,9% par rapport à octobre 2014, diminuant pour le quatrième mois consécutif, tandis que les importations ont reculé de 18,8%. La balance commerciale affiche en conséquence un excédent record de 61,64 milliards de dollars.
Les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une baisse de 3,0% des exportations libellées en dollars, et d'un recul de 16,0% des importations. En septembre, les baisses avaient été respectivement de 3,7% et 20,4%.
La tendance ne va probablement pas s'inverser à court terme et le taux de change du yuan va subir des pressions à la baisse, d'autant plus que la Fed signale son intention de relever bientôt ses taux", observe Zhou Hao, économiste à Commerzbank China.
* LA CROISSANCE DANS LES SERVICES À UN PLUS HAUT
DE TROIS MOIS
4 novembre - L'activité dans le secteur des services est remontée en octobre à son plus haut niveau depuis trois mois, l'indice PMI Caixin/Markit s'établissant à 52,0 contre 50,5 en septembre.
"Cela montre que les politiques de relance ont commencé à avoir un effet tandis que la structure économique s'améliorait continûment", a commenté He Fan, chef économiste chez Caixin Insight Group. "L'économie a commencé à montrer de nouveaux signes de stabilisation, réduisant la nécessité d'une relance supplémentaire."
* LE PMI/CAIXIN MANUFACTURIER REMONTE À 48,3 EN OCTOBRE
2 novembre - L'activité manufacturière en Chine s'est contractée en octobre pour le huitième mois d'affilée mais à un rythme moindre, selon l'indice privé PMI Caixin/Markit publié lundi.
L'indice, qui s'était établi à 47,2 en septembre, remonte à 48,3. Il reste toujours en deçà du seuil de 50, qui marque la bascule entre contraction et expansion, mais atteint son meilleur niveau depuis le mois de juin.
Les nouvelles commandes à l'exportation suggèrent en outre une amélioration de la demande mondiale: le sous-indice se redresse à 50,7 quand il n'était encore que de 44,6 en septembre. La consommation intérieure demeure en revanche morose.
* NOUVELLE CONTRACTION DU PMI MANUFACTURIER OFFICIEL
1er novembre - L'activité dans le secteur manufacturier en Chine s'est encore contractée en octobre pour le troisième mois d'affilée, selon l'indice PMI officiel publié dimanche.
Comme en septembre, l'indice officiel des directeurs d'achat s'est établi à 49,8 alors que des économistes interrogés par Reuters s'attendaient à une reprise au-dessus des 50, le seuil qui marque la bascule entre contraction et reprise de l'activité.
Dans le secteur des services, l'enquête PMI montre une nouvelle dégradation à 53,1 en octobre contre 53,4 le mois précédent.
Ces statistiques tendent à confirmer les craintes d'une poursuite du ralentissement chinois au quatrième trimestre. Au troisième trimestre, la croissance de la deuxième économie mondiale est tombée à 6,9% et elle pourrait afficher sur l'ensemble de cette année son plus bas niveau depuis un quart de siècle.

Cameron-Les demandes à l'UE ne sont pas "Mission impossible"

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LONDRES, 10 novembre (Reuters) - Le Premier ministre britannique, David Cameron, donnera mardi le coup d'envoi des discussions avec l'Union européenne sur la refonte des relations entre Londres et Bruxelles avec une déclaration assurant que ses exigences ne constituent pas une "mission impossible".
Le chef du gouvernement a jusqu'à présent fourni peu de précisions sur les changements qu'il souhaite voir mis en oeuvre mais il doit exposer ses objectifs dans une lettre au président du Conseil européen, Donald Tusk.
Il réclamera principalement des garanties d'équité pour les Etats de l'UE extérieurs à lazone euro, une amélioration de la concurrence, une exemption au principe d'une Union dite "toujours plus étroite" et des mesures contre les abus de la liberté de mouvement au sein de l'Union.
"Il y en a qui diront, ici et ailleurs dans l'UE, que nous nous lançons dans une mission impossible", dira David Cameron dans un discours à Londres, selon des extraits diffusés par ses services. "Je n'y crois pas un seul instant."
Le Premier ministre a déclaré qu'il préférerait rester au sein d'une Union réformée mais son discours devrait lui donner l'occasion de lancer un avertissement sans ambiguïté sur le fait qu'il pourrait soutenir la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union si ses partenaires n'accèdent pas à ses demandes.
La lettre à Donald Tusk doit ouvrir la voie à de premières discussions avant le Conseil des chefs d'Etat et de gouvernement prévu en décembre.
David Cameron a promis la tenue d'un référendum sur le maintien dans l'UE d'ici la fin 2017.
"L'Union européenne a déjà dans son histoire résolu des problèmes inextricables. Elle peut résoudre celui-ci", dira-t-il dans sa lettre.
Les sondages d'opinion au Royaume-Uni ont montré récemment un resserrement de l'écart entre le camp du "non" à l'UE et celui du "oui" au maintien, mais le "oui" reste majoritaire.
(Kylie MacLellan; Marc Angrand pour le service français)

USA : Wall Street finit en baisse de 1%

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USA : Wall Street finit en baisse de 1% | Crédits photo : Donald R. Swartz / Shutterstock.comUSA : Wall Street finit en baisse de 1% | Crédits photo : Donald R. Swartz / Shutterstock.com
NEW YORK, 9 novembre (Reuters) - La Bourse de New York a fini en nette baisse lundi, pénalisée par de nouvelles craintes d'un ralentissement de la croissance mondiale.
L'indice Dow Jones a cédé 178,71 points, soit 1,0%, à 17.731,62.
Le S&P-500, plus large, a perdu 20,53 points (-0,98%) à 2.078,67.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 51,82 points (-1,01%) à 5.095,30.
(Ces données sont susceptibles de varier encore légèrement).

Le Cac 40 enregistre sa plus forte baisse en un mois et demi

 - Investir.fr 0

La Bourse de Paris, qui a gagné 1,8% la semaine passée, est repartie à la baisse ce lundi. Le Cac 40 perd 1,46% à 4.911,17 points. Pour l’indice parisien comme pour les marchés américains, cette séance est la plus mauvaise depuis la fin septembre. 

Le Cac 40 enregistre sa plus forte baisse en un mois et demi | Crédits photo : ShutterstockLe Cac 40 enregistre sa plus forte baisse en un mois et demi | Crédits photo : Shutterstock
Une nouvelle fois, la situation s’est décantée après l’ouverture de Wall Street. Le Cac 40, qui jusque-là oscillait entre la stabilité et une perte limitée de 0,4%, a rapidement accru ses pertes en même temps que le Dow Jones et le S&P 500enregistraient leur plus forte baisse depuis la fin septembre tandis que le dollar pondéré des échanges se stabilise sur des plus hauts d’avril, à plus de 99. Charles Evans, le président « colombe » de la Fed de Chicago a déclaré à l’agence MNI qu’il n’était pas« prédisposé » à voter contre une hausse des taux en décembre et, commentant l’appréciation du billet vert, a jugé ce mouvement « normal » après les bons chiffres de l’emploi publiés vendredi. Pour lui, cette appréciation est un « signe de confiance » dans l’économie américaine.
L’euro, tombé à 1,0707 dollar vendredi, continue pour sa part d’évoluer sur des plus bas de sept mois, avec un plancher de séance à 1,0720, alors que selon l’agence Reuters, qui cite quatre membres du conseil des gouverneurs de la BCE, un consensus se dessinerait au sein de la banque centrale pour que le taux des facilités de dépôt soit une nouvelle fois abaissé en décembre, et emmené un peu plus loin en territoire négatif. Actuellement à -0,2%, il pourrait être abaissé de 0,1 point voire plus, vu qu’ « il n’y a pas de plancher » ou alors « il est plus loin », a déclaré à l’agence l’un des membres sous couvert de l’anonymat.
A la cloche, après six séances de hausse d’affilée, le Cac 40 perd 1,46% à 4.911,17 points, dans un volume d’affaires de 3,2 milliards d’euros (1 milliard de moins que la moyenne de l’année), sa plus grosse contre-performance depuis le 28 septembre également, en dépit de la dépréciation de l’euro. Le Dow Jones, à 2,5% de son pic historique vendredi à la clôture, lâche 1,18%. Tout proche de son record également, leS&P 500 abandonne 1,24% quand le Nasdaq 100, au plus haut depuis quinze ans la semaine dernière, flanche de 1,5%.
La Chine a publié ce week-end des chiffres du commerce extérieur qui confirment le ralentissement de la deuxième économie mondiale. Les importations ont encore chuté de 16% en octobre, soit plus que prévu par les économistes, et les exportations ont reculé de 3,6%.
Du côté des valeurs, le nouvel accès de faiblesse des cours du pétrole une heure et demie avant la clôture des marchés d’actions européens, a provoqué la volte-face deTotal (-0,68% à 45,92 euros après avoir gagné jusqu’à 1,5%).
Plus grosse capitalisation française, Sanofi dévisse encore de 3,18% à 84,14 euros. Le titre du groupe pharmaceutique poursuit sa chute après celle de près de 7% de vendredi, consécutive au mauvais accueil réservé au nouveau plan stratégique dévoilé par le nouveau directeur général Olivier Brandicourt. Plusieurs cabinets d’analystes ont révisé leurs ambitions à la baisse ce lundi. Société Générale abaisse ainsi son objectif de cours à 115 euros, contre 117 précédemment, mais réitère son conseil d’achat. Ce n’est pas le cas d’UBS, qui passe d’achat à « neutre ». Bernstein revoit également son conseil, à « performance en ligne » contre « surperformance » précédemment.
Renault, lanterne rouge du Cac 40, chute de 3,51% à 89,72 euros. Le Premier ministre,Manuel Valls, a déclaré que l'Etat pouvait « baisser sa part » dans le capital du constructeur automobile mais ne souhaitait pas une fusion Renault-Nissan.

Enfin, sur le SRD, Coface engrange 3,9% à 8,72 euros. JP Morgan relève son conseil de « neutre » à « surpondérer » et son cours cible de 11 à 11,30 euros. Le titre a repris 15% en une semaine, depuis la publication de ses comptes du troisième trimestre.

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