La Bourse de Tokyo en hausse de près de 0,4%
à la mi-séance
TOKYO, 6
novembre (Reuters) - La Bourse de Tokyo était en hausse de près de 0,4%
vendredi à la mi-séance, la faiblesse du yen permettant au Nikkei de se
maintenir au-dessus des 19.000 points et se diriger vers une troisième hausse
hebdomaire de suite.
Vers 3h40
GMT, l'indice Nikkei gagnait 0,36%, soit 68,30 points, à 19.184,71. A quelques
heures de la clôture les gains sur l'ensemble de la semaine sont de l'ordre de
0,65%, ce qui porte de quelque 10% l'avancée depuis le début de l'année.
L'indice
TOPIX, plus large, prend 2,70 points, soit 0,17%, 1.557,80.
L'équipementier
automobile Takata perd encore plus de 9% -- après avoir déjà plongé de 25,2%
jeudi et de 13,4% mercredi -- toujours sous le coup de l'annonce des
constructeus de ne plus se fournir auprès de lui pour leurs airbags. (Joshua
Hunt, Benoit Van Overstraeten pour le service français)
USA : Le Dow Jones cède 0,02%, le Nasdaq cède
0,25%
5
novembre (Reuters) - La Bourse de New York a fini sans tendance jeudi à la veille
des chiffres mensuels de l'emploi auxEtats-Unis,
le Dow
Jones cédant 3,28
points ou 0,02% à 17.864,30.
Le
Standard & Poor's-500, plus large, a abandonné 2,34 points, soit 0,11%, à
2.099,97 et le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 14,74 points (0,29%) à
5.127,74.
(Ces
données sont susceptibles de varier encore légèrement).
La Chine a déposé une demande d'adhésion à la
Berd
LONDRES,
5 novembre (Reuters) - La Banque européenne de reconstruction et de
développement (Berd) a annoncé jeudi avoir reçu une demande d'adhésion de la
Chine, sur laquelle se prononceront ses actionnaires en décembre.
Le
conseil d'administration va vraisemblablement recommander la semaine prochaine
aux actionnaires de se prononcer en faveur de l'entrée de la Chine, qui
prendrait ainsi une participation symbolique à tous points de vue, ont dit des
sources au fait du dossier.
"La
Chine a déposé une demande formelle d'adhésion à la Berd il y a quelques
jours", a déclaré Hans Peter Lankes, économiste en chef par intérim de la
Berd.
Le
conseil d'administration est dominé par les pays du G7.
En mai,
la Berd s'était dit disposée à coopérer sur des projets avec la Chine et sa
nouvelle Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (AIIB).
La Berd,
créée en 1991 pour soutenir les anciens Etats communistes d'Europe centrale
dans leur transition vers une économie de marché, a vu ces dernières années son
mandat élargi à certaines parties du bassin méditerranéen et de l'Asie
centrale, et elle exerce à présent ses activités dans plus de 30 pays.
L'institution
compte 64 pays actionnaires aux côtés de l'Union
européenne et de
la Banque européenne d'investissement.
Selon un
responsable de la Berd, la Chine a sondé la banque en août dernier et a déposé
sa demande officielle d'adhésion après la récente visite du président Xi
Jingping à Londres, où se trouve le siège de la banque.
"Pourquoi
cette demande ? C'est une question qu'il vous faudra poser aux autorités
chinoises", a-t-il dit. "Est-ce un lieu où l'Europe et la Chine et la
Berd peuvent travailler sur l'intégration et la connectivité de l'Europe et de
la Chine ? Oui, certainement."
La Chine,
en particulier, devrait s'intéresser aux activités de la Berd au Kazakhstan
voisin, où la banque s'apprête à investir un milliard d'euros dans les
prochaines années pour aider au projet de "route de la soie" cher à
Pékin. (Marc Jones, Véronique Tison pour le service français)
La Fed a réussi à modifier les anticipations
du marché-Lockhart
5
novembre (Reuters) - La Réserve fédérale cherchait, dans son dernier communiqué
de politique monétaire, à convaincre les investisseurs de la possibilité d'une
hausse de taux en décembre et elle y est manifestement parvenue, a déclaré
jeudi Dennis Lockhart, président de l'antenne d'Atlanta de la banque centrale.
"A
l'entame de cette réunion (d'octobre), j'estimais qu'un bon résultat serait que
les anticipations s'alignent avec l'opinion qu'un 'lift-off' à notre prochaine
réunion de décembre soit une possibilité, mais non une certitude", a-t-il
déclaré selon le texte d'un discours devant être lu à une conférence n Suisse.
"Je
suis satisfait de voir que cela a été accompli."
La
décision finale sur une première hausse de taux depuis dix ans - qualifiée de
"décollage" (lift-off) par les Américains - reste tributaire des
données économiques des prochaines semaines et aussi de la survenue éventuelle
de nouveaux risques, comme cela avait été le cas en août quand les turbulences
sur les marchés mondiaux ont amené la Fed à couper court aux anticipations de
resserrement à sa réunion de septembre, a souligné Dennis Lockhart.
A son
avis toutefois, les arguments en faveur d'un resserrement monétaire ne feront
que se renforcer d'ici la réunion de la mi-décembre.
"A
ce stade, mon analyse est que l'économie américaine est probablement dans une
phase de croissance supérieure au potentiel, avec une poursuite de
l'amélioration du marché du travail et une tendance inflationniste sous-jacente
qui ne s'éloigne pas de l'objectif (de 2% de la Fed) même si elle n'évolue pas
non plus rapidement dans cette direction", a-t-il dit. "Je pense que
les arguments en faveur d'un lift-off continueront de se renforcer."
Une fois
le mouvement enclenché, le rythme de hausse de taux sera certainement
"très graduel", a-t-il ajouté, faisant écho aux propos tenus la
veille par la présidente de la FedJanet Yellen. (Howard Schneider, Véronique
Tison pour le service français)
La Grèce passe une série de lois dans
l'espoir d'une tranche d'aide
ATHENES,
6 novembre (Reuters) - Le parlement grec a approuvé vendredi une série de lois
prescrites par les créanciers internationaux du pays, trois jours avant une
réunion des ministres des Finances de la zone
euro qui
déterminera notamment si Athènes est en droit de recevoir une nouvelle tranche
d'aide.
La Grèce
doit passer un ensemble de mesures de réforme pour passer le test d'une
première évaluation du respect des conditions attachées au versement du
troisième plan d'aide de 86 milliards d'euros, défini cet été.
Une
majorité des 300 élus du parlement grec a approuvé une loi qui améliore le
calcul des pensions, oblige la Grèce à respecter les règles européennes en
matière d'efficacité énergétique, lève les obstacles à la privatisation du plus
grand port du pays et supprime des rabais fiscaux pour les agriculteurs.
Le vote
de ce texte était une étape importante en vue du possible déblocage de deux
milliards d'euros d'aide, une sous-tranche d'un premier versement de 26
milliards d'euros.
Mais la
Grèce et ses créanciers n'ont toujours pas trouvé un terrain d'entente sur la
manière de régler efficacement le problème des créances toxiques des banques
grecques. (Renee Maltezou et Lefteris Papadimas, Benoit Van Overstraeten pour
le service français)
USA 2016-Christie et Huckabee pas invités au
quatrième débat républicain
WASHINGTON,
6 novembre (Reuters) - Le gouverneur du New Jersey Chris Christie et l'ancien
gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee n'ont pas été retenus pour le prochain
grand débat télévisé, programmé mardi, entre candidats à l'investiture
républicaine pour la présidentielle de 2016 aux Etats-Unis,
a annoncé jeudi la chaîne de télévision Fox Business.
Les deux
hommes avaient été invités aux trois précédents débats de ce type organisés à
la télévision. Mais ils n'ont pas rempli les critères de participation fixés
par la chaîne câblée, à savoir une moyenne d'au moins 2,5% d'intentions de vote
au vu des quatre derniers sondages.
Chris
Christie et Mike Huckabee rejoindront dont le gouverneur de Louisiane Bobby
Jindal et l'ancien sénateur de Pennsylvanie Rick Santorum dans le débat
"mineur", diffusé à une heure de moins grande écoute. Pour y
participer, il faut afficher une moyenne d'intentions de vote d'au moins 1%.
Deux
candidats républicains qui avaient précédemment participé à ces débats mineurs,
le sénateur de Caroline du Sud Lindsey Graham et l'ancien gouverneur de New
York George Pataki, partagent désormais le sort de l'ancien gouverneur de
Virginie Jim Gilmore, de n'être invités à aucun des deux débats faute d'avoir
marqué suffisamment de points dans les sondages.
Les huit
candidats choisis par Fox Business pour son débat principal sont l'homme
d'affaires Donald Trump, toujours en tête dans les sondages, le chirurgien à la
retraite Ben Carson, le sénateur de Floride Marco Rubio, le sénateur du Texas
Ted Cruz, l'ancien gouverneur de Floride Jeb Bush, l'ancienne directrice
générale de Hewlett-Packard Carly Fiorina, le gouverneur de l'Ohio John Kasich
et le sénateur du Kentucky Rand Paul.
Lors du
précédent "principal" débat républicain télévisé, il y avait 10
candidats sur le plateau.
"Peu
importe la scène, que l'on me donne une estrade et je serais là pour parler des
vrais problèmes", a déclaré Chris Christie dans un tweet.
De son
côté, Mike Huckabee, a déclaré que "ni les experts ni la presse allaient
décider de l'élection, mais les citoyens".
Le
prochain débat répulicain, prévu pour durer deux heures, sera diffusé mercredi
à 02h00 GMT, précédé de trois heures par le débat "mineur". (Peter
Cooney, Benoît Van Overstraeten pour le service français)
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