#Bourse - #Wallstreet - #BOJ - #FED - #Japon - Investir.fr: Infos de la nuit du 18 au 19 Novembre 2015
La Bourse de Tokyo en forte hausse à la mi-séance
- Reuters
La Bourse de Tokyo en forte hausse à la mi-séance | Crédits photo : Reuters
TOKYO, 19 novembre (Reuters) - La Bourse de Tokyo était en forte progression jeudi à la mi-séance, portée par la hausse du dollar après la publication du compte rendu de la réunion d'octobre de la Réserve fédérale américaine qui conforte le scénario d'un tour de vis monétaire en décembre tout en rassurant sur le rythme des hausses de taux à venir.
Les investisseurs s'attendent aussi à ce que la réunion de politique monétaire de laBanque du Japon, plus tard dans la journée, confirme le rythme de la politique d'assouplissement actuelle.
L'indice Nikkei gagnait à la mi-séance 1,41%, soit 276,50 points, à 19.925,68 points. Le Topix, plus large, progressait de 1,24% (19,62 points) à 1.606,15 points.
A Wall Street, le Dow Jones a terminé mercredi en hausse de 1,42% après la publication des "minutes" de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed, qui ont confirmé son communiqué du 28 octobre ouvrant la porte à une hausse de taux le mois prochain, pour la première fois depuis près de 10 ans, tout en montrant que les banquiers centraux s'attendent à une diminution du potentiel à long terme de l'économie américaine, ce qui paraît exclure un cycle de resserrement agressif. (Joshua Hunt; Tangi Salaün pour le service français) www.jascapital.com
RPT Wall Street finit en forte hausse, rassurée sur les taux
- Reuters
Le Dow a gagné 1,42%, le S&P-500 1,62%, le Nasdaq 1,79% Les minutes de la Fed confortent les anticipations sur les taux Apple (+3,2%) tire le marché après une note positive de Goldman
RPT Wall Street finit en forte hausse, rassurée sur les taux | Crédits photo : Francois van Bast / Shutterstock.com
(Rpt sans changement de la dépêche diffusée mercredi soir)
par Sinead Carew
NEW YORK, 19 novembre (Reuters) - Wall Street a fini en nette hausse mercredi après la publication du compte rendu de la réunion d'octobre de la Réserve fédérale qui a ancré les anticipations d'un tour de vis monétaire en décembre tout en rassurant sur le rythme des hausses de taux à venir.
L'indice Dow Jones a gagné 247,66 points, soit 1,42%, à 17.737,16 points, avec ses 30 composantes en territoire positif. Le Standard & Poor's-500, plus large, a pris 33,14 points ou 1,62% à 2.083,58, non loin de son plus haut du jour à 2.085, et le Nasdaq Composite des valeurs de croissance s'est adjugé 89,19 points (1,79%) à 5.075,20, emmené par Apple qui a grimpé de plus de 3%.
Les "minutes" de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed confirment son communiqué du 28 octobre ouvrant la porte à une hausse de taux le mois prochain pour la première fois depuis près de 10 ans, mais elles révèlent aussi que les banquiers centraux s'attendent à une diminution du potentiel à long terme de l'économie américaine, ce qui paraît exclure un cycle de resserrement agressif.
Plusieurs responsables de la banque centrale avaient préparé le terrain auparavant en estimant que les marchés, depuis les annonces d'octobre, sont désormais prêts pour une rupture avec les taux zéro pratiqués depuis la crise financière.
"Je pense que le marché est maintenant à l'aise avec l'idée d'une hausse du taux des fed funds", confirme Alan Rechtschaffen, gérant chez UBS Wealth Management Americas à New York. "Il faut juste faire changer de cap ce porte-avions, sortir de cette économie zombie droguée aux taux bas et entamer enfin le processus de normalisation."
Pour Randy Frederick, responsable du trading chez Charles Schwab à Austin (Texas), le message de la Fed est "positif en ce qu'il montre qu'elle est davantage confiante dans l'économie à présent".
Une hausse de taux le 16 décembre, date de la prochaine annonce de la Fed, ne fait plus guère de doute pour les investisseurs mais des incertitudes demeuraient sur son ampleur et sur le calendrier des resserrements suivants.
Le compte rendu de la réunion monétaire des 27 et 28 octobre montre que plusieurs banquiers centraux ont dit penser que le taux d'intervention pourrait devoir rester bas compte tenu du moindre potentiel de croissance de l'économie, confortant ainsi le sentiment que le cycle de resserrement sera très graduel.
La publication des minutes a fait grimper le dollar à un nouveau plus haut de sept mois face à un panier de devises mais il s'est ensuite stabilisé. L'emprunt du Trésor à dix ans cédait de son côté 4/32 pour un rendement de 2,28%. APPLE BRILLE, SPRINT ET QUALCOMM SANCTIONNÉS
Les dix grands indices sectoriels S&P ont fini en hausse avec en tête le compartiment de la santé (+2,0%) emmené par des valeurs comme Allergan (+4,53%) ou Gilead (+3,44%).
Apple, la première capitalisation boursière mondiale, a apporté la plus forte contribution à la hausse du Dow, du S&P et du Nasdaq en gagnant 3,17% à 117,29 dollars. Goldman Sachs a ajouté le fabricant de l'iPhone à sa liste des valeurs spécialement recommandées à l'achat en considérant que le titre pouvait gagner jusqu'à 43% par rapport à ses niveaux actuels.
Aux semi-conducteurs, Fairchild Semiconductor a bondi de 8,50% à 19,40 dollars en réaction à une offre d'achat de 2,4 milliards de dollars de son concurrent On Semiconductor , lequel a cédé 7,91%.
Qualcomm, accusé de violation de brevet en Corée du Sud, a chuté de 9,40% contre la tendance, à 48,00 dollars.
Egalement sanctionné, l'opérateur de téléphonie mobile Sprint a décroché de 9,32% après l'annonce de promotions qui réduiront ses marges.
Dans la distribution, Target a rendu 4,29%. L'enseigne discount a publié des résultats trimestriels conformes aux attentes mais la croissance de ses ventes en ligne a ralenti à 20%, au lieu d'une prévision de +30%, et le groupe a reconnu que son objectif d'une hausse de 40% sur l'ensemble de l'exercice était désormais hors de portée.
Quelque 7,2 milliards d'actions ont changé de mains sur les différents marchés américains, à comparer à une moyenne de 7,3 milliards pour les 20 dernières séances, selon les données de Thomson Reuters. On a compté sur le NYSE 2.371 valeurs en hausse pour 697 baisses et, sur le Nasdaq, 1.936 hausses pour 920 baisses. (avec Chuck Mikolajczak à New York et Abhiram Nandakumar à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)
Wall Street finit en forte hausse, rassurée sur les taux
- Reuters
Le Dow a gagné 1,42%, le S&P-500 1,62%, le Nasdaq 1,79% Les minutes de la Fed confortent les anticipations sur les taux Apple (+3,2%) tire le marché après une note positive de Goldman
Wall Street finit en forte hausse, rassurée sur les taux | Crédits photo : kmichal / Shutterstock.com
(Actualisé avec volumes, dollar, Treasuries)
par Sinead Carew
NEW YORK, 18 novembre (Reuters) - Wall Street a fini en nette hausse mercredi après la publication du compte rendu de la réunion d'octobre de la Réserve fédérale qui a ancré les anticipations d'un tour de vis monétaire en décembre tout en rassurant sur le rythme des hausses de taux à venir.
L'indice Dow Jones a gagné 247,66 points, soit 1,42%, à 17.737,16 points, avec ses 30 composantes en territoire positif. Le Standard & Poor's-500, plus large, a pris 33,14 points ou 1,62% à 2.083,58, non loin de son plus haut du jour à 2.085, et le Nasdaq Composite des valeurs de croissance s'est adjugé 89,19 points (1,79%) à 5.075,20, emmené par Apple qui a grimpé de plus de 3%.
Les "minutes" de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed confirment son communiqué du 28 octobre ouvrant la porte à une hausse de taux le mois prochain pour la première fois depuis près de 10 ans, mais elles révèlent aussi que les banquiers centraux s'attendent à une diminution du potentiel à long terme de l'économie américaine, ce qui paraît exclure un cycle de resserrement agressif.
Plusieurs responsables de la banque centrale avaient préparé le terrain auparavant en estimant que les marchés, depuis les annonces d'octobre, sont désormais prêts pour une rupture avec les taux zéro pratiqués depuis la crise financière.
"Je pense que le marché est maintenant à l'aise avec l'idée d'une hausse du taux des fed funds", confirme Alan Rechtschaffen, gérant chez UBS Wealth Management Americas à New York. "Il faut juste faire changer de cap ce porte-avions, sortir de cette économie zombie droguée aux taux bas et entamer enfin le processus de normalisation."
Pour Randy Frederick, responsable du trading chez Charles Schwab à Austin (Texas), le message de la Fed est "positif en ce qu'il montre qu'elle est davantage confiante dans l'économie à présent".
Une hausse de taux le 16 décembre, date de la prochaine annonce de la Fed, ne fait plus guère de doute pour les investisseurs mais des incertitudes demeuraient sur son ampleur et sur le calendrier des resserrements suivants.
Le compte rendu de la réunion monétaire des 27 et 28 octobre montre que plusieurs banquiers centraux ont dit penser que le taux d'intervention pourrait devoir rester bas compte tenu du moindre potentiel de croissance de l'économie, confortant ainsi le sentiment que le cycle de resserrement sera très graduel.
La publication des minutes a fait grimper le dollar à un nouveau plus haut de sept mois face à un panier de devises mais il s'est ensuite stabilisé. L'emprunt du Trésor à dix ans cédait de son côté 4/32 pour un rendement de 2,28%. APPLE BRILLE, SPRINT ET QUALCOMM SANCTIONNÉS
Les dix grands indices sectoriels S&P ont fini en hausse avec en tête le compartiment de la santé (+2,0%) emmené par des valeurs comme Allergan (+4,53%) ou Gilead (+3,44%).
Apple, la première capitalisation boursière mondiale, a apporté la plus forte contribution à la hausse du Dow, du S&P et du Nasdaq en gagnant 3,17% à 117,29 dollars. Goldman Sachs a ajouté le fabricant de l'iPhone à sa liste des valeurs spécialement recommandées à l'achat en considérant que le titre pouvait gagner jusqu'à 43% par rapport à ses niveaux actuels.
Aux semi-conducteurs, Fairchild Semiconductor a bondi de 8,50% à 19,40 dollars en réaction à une offre d'achat de 2,4 milliards de dollars de son concurrent On Semiconductor , lequel a cédé 7,91%.
Qualcomm, accusé de violation de brevet en Corée du Sud, a chuté de 9,40% contre la tendance, à 48,00 dollars.
Egalement sanctionné, l'opérateur de téléphonie mobile Sprint a décroché de 9,32% après l'annonce de promotions qui réduiront ses marges.
Dans la distribution, Target a rendu 4,29%. L'enseigne discount a publié des résultats trimestriels conformes aux attentes mais la croissance de ses ventes en ligne a ralenti à 20%, au lieu d'une prévision de +30%, et le groupe a reconnu que son objectif d'une hausse de 40% sur l'ensemble de l'exercice était désormais hors de portée.
Quelque 7,2 milliards d'actions ont changé de mains sur les différents marchés américains, à comparer à une moyenne de 7,3 milliards pour les 20 dernières séances, selon les données de Thomson Reuters. On a compté sur le NYSE 2.371 valeurs en hausse pour 697 baisses et, sur le Nasdaq, 1.936 hausses pour 920 baisses. (avec Chuck Mikolajczak à New York et Abhiram Nandakumar à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)
La Fed ancre les anticipations de hausse de taux en décembre
- Reuters
(Complété avec les cinq derniers §)
WASHINGTON, 18 novembre (Reuters) - Un noyau dur de responsables de la Réserve fédérale s'est rallié au scénario d'une hausse de taux en décembre lors de la réunion de politique monétaire d'octobre, mais les banquiers centraux ont aussi discuté du potentiel à long terme de l'économie américaine qui pourrait avoir baissé durablement, montre le compte rendu de la réunion publié mercredi.
Après un été marqué par des turbulences sur les marchés mondiaux parties de la Chine, la "plupart" des participants à la réunion des 27-28 octobre ont estimé que les conditions pour une hausse de taux "pourraient bien être remplies d'ici la prochaine réunion", lit-on dans le document.
La décision a été prise de faire une mention inhabituellement directe en ce sens dans le communiqué publié le 28 octobre afin de guider les anticipations des marchés qui pariaient jusque-là que la Fed attendrait 2016 pour commencer à relever ses taux, montrent encore les "minutes". Seuls quelques membres du comité de politique monétaire (Fomc) ont exprimé des craintes au sujet de cette formulation en estimant qu'elle engageait trop la banque centrale.
"Le système financier américain semble avoir surmonté les turbulences sur les marchés financiers mondiaux sans aucun signe de stress systémique", lit-on dans le texte. "La plupart des participants ont jugé que les risques baissiers en lien avec les développements économiques et financiers à l'étranger avaient diminué et ont estimé que les risques pour les perspectives de l'activité économique et du marché du travail (aux Etats-Unis) étaient pratiquement équilibrés".
Malgré ces perspectives positives à court terme, la Fed s'est montrée plus prudente pour le potentiel sous-jacent de l'économie américaine alors qu'elle s'apprête à resserrer sa politique monétaire pour la première fois en 10 ans.
"Quelques" membres du Fomc ont ainsi jugé que les taux risquaient de devoir rester bas longtemps et qu'il faudrait dans ce cas réfléchir à d'autres moyens d'agir sur l'économie.
Les minutes ont été bien accueillies à Wall Street, où l'indice Dow Jones a accru ses gains pour finir en hausse de 1,42%. Le message de la Fed est "positif en ce qu'il montre qu'elle est davantage confiante dans l'économie à présent", déclarait ainsi Randy Frederick, responsable du trading chez Charles Schwab à Austin (Texas).
La publication du compte rendu a fait grimper le dollar à un nouveau plus haut de sept mois face à un panier de devises mais le billet vert s'est ensuite stabilisé. Depuis un mois, sa hausse dépasse les 6%.
Dans la journée, plusieurs banquiers centraux avaient exprimé leur confiance dans la capacité des marchés financiers à réagir dans le calme à un relèvement des taux d'intérêt.
Les marchés à terme intègrent désormais une probabilité de 72% d'une hausse des taux à l'issue de la réunion monétaire des 15 et 16 décembre.
Principaux extraits des minutes de la Fed (Howard Schneider et Jason Lange, Véronique Tison pour le service français)
Premier recul des exportations japonaises depuis plus d'un an
- Reuters
TOKYO, 19 novembre (Reuters) - Les exportations japonaises ont diminué de 2,1% en octobre, signant un premier recul en rythme annuel depuis août 2014, montrent les chiffres du ministère des Finances publiés jeudi.
Cette baisse est conforme au consensus des économistes interrogés par Reuters et fait suite à une hausse révisée de 0,5% en septembre.
Les exportations japonaises sont affectées par la faiblesse de la demande mondiale et en particulier chinoise.
Les importations ont également fortement reculé en octobre, de 13,4%, contre un consensus de -8,6%.
La balance commerciale a dégagé un excédent de 111,5 milliards de yens (843 millions d'euros), alors que les économistes l'attendaient en déficit de 292 milliards de yens. (Tetsushi Kajimoto; Tangi Salaün pour le service français) )
La Banque du Japon maintient sa politique monétaire inchangée
- Reuters
TOKYO, 19 novembre (Reuters) - La banque du Japon a maintenu le rythme de sa politique d'assouplissement inchangé jeudi à l'issue de sa réunion de politique monétaire, conservant l'espoir d'un redémarrage de l'économie malgré la faiblesse des investissements, de la production et des exportations.
La banque centrale continue de tabler sur une reprise modérée de l'économie, qui est retombée en récession au troisième trimestre.
La BoJ entend en conséquence poursuivre ses rachats d'actifs au rythme annuel de 80.000 milliards de yens (environ 600 milliards d'euros).
"L'économie japonaise devrait continuer à redémarrer de manière modérée", indique la banque centrale dans le communiqué annonçant sa décision, prise par 8 voix contre une.
Sa décision a suivi la publication d'une statistique montrant que les exportations ont reculé en octobre, pour la première fois en plus d'un an, accentuant les craintes sur la capacité de la troisième économie mondiale à sortir rapidement de la récession.
A la Bourse de Tokyo, l'indice Nikkei, qui gagnait 1,41% à la mi-séance, a effacé près de la moitié de ses gains après l'annonce de la décision de la BoJ.
(Leika Kihara; Tangi Salaün pour le service français) )
Le pétrole presque stable à New York après les stocks
New York - Les cours du pétrole ont fini la séance près de l'équilibre mercredi, les investisseurs hésitant à tester un nouveau plancher après des chiffres montrant une stabilisation des stocks et de la production de brut aux Etats-Unis. Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre, après un accès de faiblesse, a gagné juste 8 cents à 40,75 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). D'abord poussés à la baisse après la publication des statistiques hebdomadaires du ministère américain de l'Energie (DoE) montrant une nouvelle augmentation des stocks de brut, les cours se sont ensuite rapprochés de l'équilibre. www.jascapital.com
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