lundi 9 novembre 2015

Fed -Bourse - Wall Street - BCE- Grande-Bretagne - Grèce -investir.fr : Infos de la nuit du 8 au 9 novembre 2015

USA : Une hausse des taux de la Fed "a du sens" - Williams

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USA : Une hausse des taux de la Fed a du sens - Williams | Crédits photo : Federal Reserve Bank of San FranciscoUSA : Une hausse des taux de la Fed a du sens - Williams | Crédits photo : Federal Reserve Bank of San Francisco
TEMPE, Arizona, 8 novembre (Reuters) - Maintenant que les Etats-Unis sont proches d'une situation de plein emploi et que l'inflation va vraisemblablement vers un niveau plus proche des l'objectif de la Réserve fédérale, la "prochaine étape" serait de commencer à relever progressivement les taux d'intérêt, a déclaré John Williams, président de la Fed de San Francisco.
"Je pense que nous remplirons dans un avenir proche notre mandat de plein emploi et je suis de plus en plus confiant de voir l'inflation progressivement remonter vers notre objectif de 2%, selon le texte d'un discours qu'il doit prononcer dans l'Arizona.
"De ce fait, cela a du sens de commencer à s'éloigner progressivement des incoyables mesures de soutien mises en place (..)."
L'économie américaine a créé beaucoup plus d'emplois que prévu en octobre, selon des statistiques publiées vendredi par le département du Travail, qui ont renforcé l'hypothèse d'un relèvement des taux d'intérêt dès le mois prochain aux Etats-Unis.
Le taux de chômage, calculé sur la base d'une enquête distincte de celle servant à mesurer les créations de postes, s'établit à 5,0%, au plus bas depuis avril 2008, après 5,1% en septembre.
A la suite de ces données, 15 des 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT, les banques habilitées à traiter directement avec la Fed) interrogés ont déclaré s'attendre à une hausse de taux le mois prochain. Onze ont précisé que leur conviction dans ce sens s'était renforcée depuis un mois.
La Fed a abaissé ses taux à un niveau juste au-dessous de zéro en décembre 2008, en pleine crise financière, et n'a pas bougé depuis. (Ann Saphir, Benoît Van Overstraeten pour le service français)

La Bourse de Tokyo en hausse de plus de 2% à la mi-séance

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La Bourse de Tokyo en hausse de plus de 2% à la mi-séance | Crédits photo : ReutersLa Bourse de Tokyo en hausse de plus de 2% à la mi-séance | Crédits photo : Reuters
TOKYO, 9 novembre (Reuters) - La Bourse de Tokyo était en hausse de plus de 2% lundi à la mi-séance, portée par l'affaiblissement d'un yen face à un dollar porté par la perspective d'une hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine en décembre après les chiffres de l'emploi du mois d'octobre aux Etats-Unis.
L'indice Nikkei, qui vient d'enchaîner trois semaines de hausse consécutives, gagnait 2,14%, soit 412,79 points, à 19.678,39. Le Topix, plus large, gagnait 30,42 points, soit 1,95%, à 1.594,01.
L'indice regroupant les valeurs bancaires gagnait 3,75% et celui de l'assurance 4,74%.
Le titre Yamaha Motor avançait 3,37% après que le fabricant de véhicules et d'équipements a relevé ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice.
L'action Takata reprenait plus de 4% après plongé de près de 40% la semaine dernière à la suite de l'annonce par plusieurs constructeurs de ne plus se fournir auprès de l'équipementier pour leurs airbags
Contre la tendance, le titre Toshiba abandonnait 6,71% après que le conglomérat a annoncé samedi à la fois une perte d'exploitation sur le trimestre juillet-septembre ainsi que l'engagement de poursuites judiciaires contre cinq de ses anciens dirigeants, dont trois ex-directeurs généraux, auxquels il reproche des erreurs de gestion. (Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Wall Street espère beaucoup des distributeurs après l'emploi

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Wall Street espère beaucoup des distributeurs après lemploi | Crédits photo : Frontpage / Shutterstock.comWall Street espère beaucoup des distributeurs après lemploi | Crédits photo : Frontpage / Shutterstock.com
par Rodrigo Campos
NEW YORK, 8 novembre (Reuters) - A la Bourse de New York, les prochaines séances devraient être animées entre autres par les résultats de nombreuses enseignes de la grande distribution, ce qui pourrait permettre au secteur de la consommation de refaire son retard sur celui des hautes technologies, en vedette ces derniers mois.
Au sein des distributeurs, la capacité à imposer des hausses de prix tout en s'adaptant à l'augmentation des coûts salariaux sera primordiale, soulignent des analystes.
Plusieurs facteurs suggèrent que le compartiment devrait afficher des performances solides à l'orée de la saison cruciale des achats de fin d'année: les hausses de salaires ont rempli les poches des consommateurs, le mois d'octobre a été le meilleur en terme de créations d'emploi depuis décembre 2014 et les prix à la pompe restent bas.
"Le consommateur devrait aborder les derniers mois de l'année dans de bonnes conditions", estime Sean Lynch, co-responsable de la stratégie actions de Wells Fargo Investment Institute. "On pourrait assister à un petit rally d'ici la fin de l'année."
Parmi la quarantaine de sociétés du secteur de la distribution qui publieront leurs résultats d'ici vendredi figurent des enseignes comme Macy's, Kohl's, Nordstrom et J.C. Penney.
Les statistiques des ventes au détail d'octobre, attendues vendredi, devraient par ailleurs montrer une hausse de 0,3% des achats, après celle de 0,1% enregistrée en septembre.
A l'exception d'Amazon, qui figure parmi les meilleures performances de Wall Streetcette année, les valeurs liées à la consommation ont raté en partie le rally qui a débuté fin août. Le secteur des hautes technologies et celui de l'énergie ont le plus contribué à la progression de l'indice Standard & Poor's depuis.
Malgré cela, le compartiment des biens de consommation non contrainte affiche encore la meilleure performance sectorielle depuis le 1er janvier, avec un gain de près de 13%. Celui de la distribution, lui, a progressé de 27%.
La perspective d'une saison de fin d'année solide pourrait permettre au S&P-500 de battre son plus haut historique inscrit en mai à 2.134,72 points. L'indice phare new-yorkais a fini vendredi à 2.099,20, soit à 1,7% de ce pic.

PRESSION EN VUE SUR LES MARGES POUR CERTAINS DISTRIBUTEURS
La hausse des dernières semaines (+12,4% depuis le 25 août pour le S&P-500) "a été critiquée pour son caractère étroit", note Steve Chiavarone, gérant de Federated Investors.
Le rally "a désormais la capacité de se propager et on pourrait assister à une hausse des valeurs de consommation non contrainte", ajoute-t-il.
Mais si l'amélioration du pouvoir d'achat des Américains est avant tout un avantage pour les distributeurs, elle pourrait aussi pénaliser certains d'entre eux.
Longtemps stagnant, le salaire horaire aux Etats-Unis a enregistré en octobre une augmentation de 2,5% sur un an, la plus forte depuis juillet 2009. Ce chiffre va dans le sens d'autres statistiques récentes montrant une accélération de la hausse des coûts du travail au troisième trimestre.
Cette hausse des salaires pourrait peser sur les marges de certaines enseignes qui ont bénéficié pendant des années de l'abondance d'une main d'oeuvre très bon marché. Le mois dernier, le numéro un mondial de la grande distribution, Wal-Mart a déjà averti que la hausse de ses coûts salariaux était l'un des facteurs clés qui l'avaient conduit réduire sa prévision de bénéfice par action.
"On pourrait constater pendant un ou deux trimestres que la hausse des coûts salariaux grignote vraiment les profits de certains distributeurs", estime Jared Woodard, responsable de la stratégie dérivés actions de BGC Partners.
"Les plus vulnérables sont ceux dont les magasins ne vendent pas des produits à fortes marges, comme les marques de vêtements discount, T.J. Maxx, Ross Stores et d'autres, qui sont vraiment dépendants des volumes et ont besoin de beaucoup de personnel."
TJX Companies, maison mère de T.J. Maxx, et Ross Stores figurent parmi les distributeurs dont le chiffre d'affaires par salarié est le plus bas selon les données Thomson Reuters, à environ 150.000 et 160.000 dollars respectivement sur les 12 derniers mois.
Parmi les entreprises qui publieront au cours de la semaine à venir, J.C. Penney affiche un chiffre d'affaires par salarié encore plus faible à 110.000 dollars, contre un peu moins de 170.000 pour Macy's.
A titre de comparaison, Amazon a réalisé un peu plus de 650.000 dollars de ventes par salarié l'an dernier.
(Marc Angrand pour le service français)

Enquête : Wall Street croit de plus en plus à une hausse de taux en décembre

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Enquête : Wall Street croit de plus en plus à une hausse de taux en décembre | Crédits photo : ShutterstockEnquête : Wall Street croit de plus en plus à une hausse de taux en décembre | Crédits photo : Shutterstock
6 novembre (Reuters) - Les principales banques de Wall Street sont de plus en plus nombreuses à penser que la Réserve fédérale entamera en décembre le relèvement de ses taux d'intérêt et la plupart d'entre elles ont vu leur conviction renforcée au cours du mois écoulé, montre vendredi une enquête de Reuters.
Le fait que la Fed ait explicitement évoqué, dans son dernier communiqué de politique monétaire, la possibilité d'une hausse de taux en décembre et les chiffres de l'emploi publiés vendredi ont ajouté à la crédibilité d'un resserrement lors de la prochaine réunion, les 15 et 16 décembre.
Quinze des 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT, les banques habilitées à traiter directement avec la Fed) interrogés ont déclaré s'attendre à une hausse de taux le mois prochain. Onze ont précisé que leur conviction dans ce sens s'était renforcée depuis un mois.
Mi-septembre, ils n'étaient que 12 sur 17 à tabler sur un relèvement avant la fin de l'année.
"La barre est vraiment trop haute pour dissuader la Fed de relever les taux en décembre", a commenté Derek Holt, économiste de Bank of Nova Scotia. Parmi les éléments susceptibles de remettre en cause le scénario désormais privilégié figurent selon lui de mauvais chiffres de l'emploi en novembre et le retour de "turbulences importantes sur les marchés liées à des risques internationaux".
La nouvelle enquête de Reuters a été réalisée après la publication vendredi des statistiques de l'emploi pour le mois d'octobre, nettement supérieures aux attentes.
"Le rapport sur l'emploi est très solide et s'ajoute à d'autres éléments (les ventes de voitures, l'activité dans les services, etc) montrant que l'activité sur le marché intérieur va rester solide et compenser la faiblesse internationale", explique Michael Gapen, responsable des études économiques chez Barclays, dans un courrier électronique.
Barclays pense que la Fed relèvera les taux en décembre et sa conviction sur ce point s'est "nettement renforcée" depuis un mois.
En moyenne, les banques estiment 80% la probabilité d'une hausse de taux le mois prochain.
La médiane des estimations du niveau du taux des "fed funds" à l'horizon de la fin 2016 ressort à 1,125%, contre 1,375% début septembre, Cette question ne figurait pas dans l'enquête Reuters d'octobre.
(Tariro Mzezewa; Marc Angrand pour le service français)

Grande-Bretagne : Le gouvernement va annoncer de nouvelles coupes budgétaires

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LONDRES, 9 novembre (Reuters) - Le ministre des Finances britannique George Osborne détaillera lundi une première série de coupes budgétaires dans le cadre d'une programme d'austérité de 37 milliards de livres (52 milliards d'euros) destiné à transformer le déficit du pays en surplus d'ici 2020.
George Osborne, vu comme un successeur probable du Premier ministre David Cameron, veut ainsi réaffirmer sa crébilité de bon gestionnaire de l'économie après avoir essuyé à la fin du mois dernier une défaite parlementaire au sujet de la baisse des dépenses de prestations sociales.
Il annoncera que les ministères des Transport, de l'Environnement, des Collectivités locales et des Finances verront leurs crédits de fonctionnement, hors investissements d'équipement, baisser en moyenne de 8% sur les quatre prochaines années.
L'économie britannique a renoué avec une croissance soutenue depuis quelques années mais George Osborne est accusé par l'opposition de freiner cette expansion en mettant l'accent sur les réductions des dépenses.
Dans un discours qu'il prononcera ce lundi, le ministre des Finances répondra à ses critiques, redisant que, selon lui, le budget de l'Etat britannique devait être excédentaire.
"Si notre pays ne réduit pas son déficit, ce déficit sera la ruine de notre pays", lit-on, selon le texte de son discours.
"C'est pourquoi, pour la sécurité économique de chaque famille en Grande-Bretagne, la pire chose que nous puissions faire en tant que pays est de perdre notre calme."
Les coupes seront confirmées lors d'un passage en revue des dépenses, prévu le 25 novembre, qui prévoit un total de 20 milliards de livres de baisses de dépenses gouvernementales d'ici 2020.
Visant un surplus de 10 milliards de livres d'ici 2020, George Osborne veut également économiser 12 milliards de livres sur les dépenses de prestations sociales et récupérer cinq milliards en réduisant l'évasion fiscale. (William James, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

La BCE ne durcira pas sa politique dans un avenir proche-Weidmann

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BERLIN, 8 novembre (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) ne voit aucune raison de resserrer sa politique monétaire, même si la Réserve fédérale relève ses taux d'intérêt, a déclaré Jens Weidmann, l'un des membres du Conseil des gouverneurs, dans un entretien publié dimanche.
"La politique monétaire de l'Eurosystème n'évolue pas dans le sillage de la Fed", a dit le président de la Bundesbank allemand au Tagesspiegel.
"Ce n'est que lorsque la reprise économique dans la zone euro aura fait des progrès supplémentaires et que la hausse des prix sera plus prononcée que le taux de base de la zone euro pourra être relevé."
"La Fed est sur la voie d'un resserrement de la politique monétaire; ce n'est pas le cas de la BCE dans un avenir prévisible", a ajouté Jens Weidmann. "Cela ne changera pas en décembre."
Le président de la BCE, Mario Draghi, a déclaré à plusieurs reprises ces dernières semaines que la banque centrale trancherait en décembre la question du besoin éventuel d'un renforcement de sa politique d'achats d'actifs sur les marchés, censée soutenir la reprise et la remontée des prix.
Interrogé sur la quasi-disparition de l'inflation dans la zone euro, Jens Weidmann a répondu qu'il s'agissait d'une conséquence de la faiblesse des prix de l'énergie, en parlant de "phénomène temporaire".
Si l'on exclut les éléments volatils, dont les prix de l'énergie, l'inflation est proche de 1%, a-t-il précisé.
(Caroline Copley; Marc Angrand pour le service français)

La Grèce et ses créanciers toujours en désaccord sur les banques

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La Grèce et ses créanciers toujours en désaccord sur les banquesLa Grèce et ses créanciers toujours en désaccord sur les banques
ATHENES, 8 novembre (Reuters) - La Grèce et ses bailleurs de fonds ne sont pas encore parvenus à un accord sur le traitement des créances douteuses des banques grecques, a-t-on appris dimanche de source gouvernementale, ce qui pourrait empêcher le versement rapide d'une nouvelle tranche d'aide financière.
Les discussions achoppent entre autres sur des prêts immobiliers aux particuliers, Athènes insistant pour trouver un compromis qui évite des saisies et l'expulsion de milliers de familles de leur logement.
"Il y a un fossé avec les bailleurs de fonds sur ce point et je ne pense pas que nous parvenions rapidement à un accord", a dit la source à Reuters.
Un compromis permettrait le déblocage de deux milliards d'euros d'aide dans le cadre de la première enveloppe de 26 milliards prévue par le plan d'aide conclu en juillet, qui représente un total de 86 milliards.
Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent lundi à Bruxelles pour faire le point de l'évolution des discussions avec Athènes.
Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, et Jean-Claude Juncker, le président de laCommission européenne, se sont entretenus par téléphone dimanche pour évoquer le problème des créances douteuses des banques.
Le président français, François Hollande, et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont également évoqué le sujet lors d'un entretien téléphonique, a dit une autre source gouvernementale.
La source a ajouté qu'Athènes s'en tiendrait à sa position.
"Cet entretien est le premier pas vers une résolution du problème au niveau politique", a-t-elle dit.
"Nous utiliserons tout le temps (dont nous disposons) pour parvenir à un accord et les discussions se poursuivront lundi matin si nécessaire. "
Un appel à la grève générale a été lancé en grève pour jeudi, 12 novembre, pour protester contre les modalités de l'accord de juillet et les réformes qu'il implique, en matière de retraites notamment.

(Lefteris Papadimas; Marc Angrand pour le service français)

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