lundi 16 novembre 2015

G20 - Wall Street - Chine - Paris- Bourse- investir.fr:infos de la nuit du 15 au 16 novembre 2015

Paris pèse sur la Bourse de Tokyo, qui baisse à mi-séance

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Paris pèse sur la Bourse de Tokyo, qui baisse à mi-séance | Crédits photo : ReutersParis pèse sur la Bourse de Tokyo, qui baisse à mi-séance | Crédits photo : Reuters

TOKYO, 16 novembre (Reuters) - La Bourse de Tokyo est orientée lundi nettement à la baisse à mi-séance, les attentats de vendredi à Paris limitant l'appétit des investisseurs pour le risque et pesant sur les valeurs exposées à l'exportation, les compagnies aériennes et le secteur du tourisme.
L'indice Nikkei perd 189,84 points, soit 0,97%, à 19.407,07 points vers 03H15 GMT. Le Topix, plus large, abandonne au même moment 0,82% à 1.572,80.
Le recul est toutefois limité par l'espoir des marchés de voir le Japon prendre des mesures supplémentaires pour stimuler son économie après l'annonce du retour du pays en récession.
Le produit intérieur brut (PIB) s'est contracté de 0,8% en rythme annualisé au troisième trimestre, montrent les données préliminaires publiées lundi par le gouvernement.
Le pays est donc à nouveau en récession puisque le PIB de l'archipel s'était déjà contracté au deuxième trimestre, de 0,7% en rythme annualisé, selon un chiffre révisé.
Aux valeurs, les compagnies aériennes ANA et Japan Airlines perdent respectivement 2,37% et 2,49%.
(Ayai Tomisawa; Patrick Vignal pour le service français)

Le président chinois vise une croissance d'environ 7% cette année

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PEKIN, 16 novembre (Reuters) - La Chine s'attend à une croissance de son produit intérieur brut d'environ 7% cette année, a déclaré Xi Jinping.
Le pays est capable de maintenir un croissance économique de moyenne à forte, a dit le président chinois dont les propos, tenus dimanche à l'occasion d'une réunion du G20en Turquie, sont rapportés sur le site du ministère chinois des Affaires étrangères.
Le ralentissement de la croissance chinoise entraîne depuis plusieurs mois des turbulences sur les places financières de la planète et soulève des craintes pour la croissance de l'économie mondiale.
Au troisième trimestre 2015, la croissance de la Chine est tombée sous les 7% en rythme annuel, pour la première fois depuis la crise financière mondiale.
Le PIB n'a progressé que de 6,9% selon le Bureau national de la statistique, chiffre toutefois légèrement supérieur aux prévisions de 50 économistes interrogés par Reuters, qui tablaient plutôt sur 6,8%.
Le Fonds monétaire international (FMI) s'attend à une croissance de 6,8% pour cette année en Chine et à une poursuite du ralentissement, à 6,3%, en 2016.
(Rédaction de Pékin; Patrick Vignal pour le service français)

Le Japon à nouveau en récession

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Le PIB recule de 0,8% au T3 en rythme annualisé
Deuxième trimestre de contraction pour l'économie
Le gouvernement voit venir une reprise modérée (Actualisé avec commentaires)

par Leika Kihara et Tetsushi Kajimoto
TOKYO, 16 novembre (Reuters) - Le Japon est retourné en récession au troisième trimestre en raison notamment de la réticence des entreprises à investir, ce qui pourrait contraindre les autorités à de nouvelles mesures de stimulation pour relancer une économie toujours fragile.
La plupart des analystes s'attendent à une croissance modeste pour le trimestre en cours, les entreprises hésitant toujours à puiser dans des bénéfices record pour augmenter les salaires.
Le produit intérieur brut (PIB) s'est contracté de 0,8% en rythme annualisé au troisième trimestre, montrent les données préliminaires publiées lundi par le gouvernement.
Le pays est donc à nouveau en récession puisque le PIB de l'archipel s'était déjà contracté au deuxième trimestre, de 0,7% en rythme annualisé, selon un chiffre révisé.
Le recul du PIB japonais au troisième trimestre est plus marqué que prévu. La prévision médiane des économistes interrogés par Reuters était de -0,2%, toujours en rythme annualisé.
D'un trimestre sur l'autre, la contraction du PIB japonais sur la période de juillet à septembre est de 0,2%, après -0,3% le trimestre précédent.
Ces chiffres sont un revers pour le Premier ministre Shinzo Abe et montrent les limites de son programme pour relancer la troisième économie, baptisé "Abenomics".
"PAS SI MAUVAIS"
"Il y a certains points faibles mais la tendance à une reprise modérée de l'économie japonaise se poursuit avec des chiffres d'affaires record pour les entreprises et une amélioration sur le front de l'emploi et des revenus", a déclaré le ministre de l'Economie, Akira Amari, dans un communiqué publié après les chiffres du PIB.
"Bien qu'il y ait des risques concernant notamment l'évolution de la conjoncture extérieure, nous nous attendons à voir l'économie se diriger vers une reprise modérée grâce aux mesures (de stimulation) que nous avons prises", a-t-il ajouté.
La consommation des ménages, qui contribue pour environ 60% au PIB, a augmenté de 0,5% d'un trimestre sur l'autre, soit un peu plus que la prévision médiane (+0,4%).
Les dépenses d'investissement ont en revanche reculé de 1,3%, soit davantage que la prévision médiane (-0,4%).
"Une important baisse des stocks est le principal facteur qui explique la contraction au troisième trimestre", a commenté Takeshi Minami, économique à l'institut de recherche Norinchukin. "La faiblesse des investissements est également un souci mais si l'on exclut ces facteurs, les chiffres du PIB ne sont pas si mauvais".
Le retour en récession était attendu par les responsables de la Banque du Japon, qui prédisent une croissance du PIB sur les trimestres à venir en se basant sur des chiffres montrant un frémissement de la consommation des ménages et de la production industrielle.
La banque centrale japonaise tient cette semaine une réunion de politique monétaire de laquelle les analystes n'attendent pas de nouvelles mesures d'assouplissement.
(Patrick Vignal pour le service français)

Wall Street confrontée à une première baisse des résultats depuis le T3 2009

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Wall St confrontée à une première baisse des résultats depuis le T3 2009 | Crédits photo : Alex E. Proimos / Creative CommonsWall St confrontée à une première baisse des résultats depuis le T3 2009 | Crédits photo : Alex E. Proimos / Creative Commons

NEW YORK, 15 novembre (Reuters) - Les investisseurs vont être confrontés dans les semaines à venir à une possible première hausse des taux de la Réserve fédérale depuis près de 10 ans et à un éventuel premier recul des bénéfices des entreprises composant le S&P 500 depuis le troisième trimestre 2009.
Les attentats de vendredi soir à Paris, qui ont fait au moins 129 morts, pourraient entraîner lundi un bref repli des Bourses mondiales mais leur impact sur l'économie et les marchés financiers devrait être limité, estiment des analystes.
Avec plus de 90% des sociétés membres du S&P 500 qui ont publié leurs résultats du troisième trimestre, les bénéfices sont en moyenne en baisse de 0,9% sur la période. A moins d'une vive hausse des performances des entreprises qui doivent encore annoncer leurs chiffres, il s'agira d'une première contraction de ces bénéfices depuis la période juillet-septembre 2009.
Et, pour le quatrième trimestre, les analystes voient les bénéfices des composants duS&P 500 reculer de 2,4%, selon des données Thomson Reuters I/B/E/S. Ce qui, le cas échéant, se traduira par une "récession des résultats", une récession étant techniquement définie comme deux trimestres consécutifs de contraction.
En termes de chiffres d'affaires, le repli est encore plus marqué, avec une baisse estimée à 4,3% sur le troisième trimestre et un déclin vu à 2,7% pour celui en cours.
Parmi les entreprises qui doivent encore publier leurs résultats du troisième trimestre figurent, entre autres, Wal-Mart Stores, Home Depot, qui publieront tous deux leurs chiffres mardi, et Gap, qui annoncera ses données jeudi.
La semaine dernière, la Bourse de New York a accusé son plus fort repli hebdomadaire depuis août, avec un recul de 3,7% pour le Dow Jones, de 3,6% pour le S&P 500 et de 4,3% pour le Nasdaq Composite.
Depuis le début de l'année, le Dow est en baisse de 3,2% et le S&P 500 de 1,74% tandis que le Nasdaq progresse de 4,05% après respectivement +7,5%, +11,4% et +13,4% en 2014.

UNE HAUSSE DES TAUX NÉGATIVE POUR LES ACTIONS
Malgré la baisse du Dow Jones et du S&P 500 depuis le début de l'année, Wall Streetn'est pas si loin du record établi par le S&P en mai et connaît malgré tout une période faste depuis près de quatre ans.
Cette bonne tenue de la place boursière américaine s'explique surtout par la politique monétaire accommodante suivie par la Fed depuis décembre 2008, quand elle ramené ses taux à un niveau juste au-dessus de zéro, dont ils n'ont pas bougé depuis.
Plusieurs responsables de la Réserve fédérale américaine se sont employés en fin de semaine dernière à préparer le terrain à une hausse de taux en décembre, avec notamment William Dudley, un proche allié de la présidente Janet Yellen, qui pense que les conditions d'une normalisation de la politique monétaire seront "bientôt remplies".
"Une hausse des taux d'intérêt est toujours un facteur négatif pour les actions, c'est comme ça", a déclaré Joseph Zidle, chargé de la stratégie chez Richard Bernstein.
"Dans la plupart des cycles de hausses des taux, les résultats d'entreprise augmentent tellement que cela compense l le poids des taux d'intérêt."
Le recul des entreprises membres du S&P 500 au troisième trimestre et, vraisemblablement, au quatrième, s'explique surtout par une chute des bénéfices des entreprises pétrolières et gazières et par celles liées aux matières matières.
Les cours de ces dernières, sous le coup du ralentissement économique mondial, se traitent en effet à des creux de plusieurs années, ce qui handicape les performances des sociétés du secteur.
La Fed pourrait donc analyser la baisse des bénéfices des entreprises de la même manière que le bas niveau de l'inflation, comme un problème qui se résoudra de lui-même une fois que les distorsions dans les bases de comparaison seront lissées.
Cela n'empêchera pas les acteurs de marché d'être décontenancés, en cas de hausse des taux de la Fed lors de sa dernière réunion de la Fed les 15 et 16 décembre, par la divergence des cycles entre le marché et l'économie. (Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Le G20 utilisera tous les outils possibles pour soutenir l'économie

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Les dirigeants du G20 s'engagent à donner un donner un coup de pouce à la croissance mondiale
Le G20 promet de ne pas prendre de court les intervenants des marchés financiers avec des décisions de politique monétaire
Les dirigeants mondiaux d'accord pour lutter contre l'évasion fiscale
Ils s'engagent à coopérer dans la crise des réfugiés (Actualisé avec détails, contexte)
G20-Obama promet d'éradiquer l'EI, Tusk pour coopérer avec Moscou
LE POINT sur les attaques contre la France (Benoit Van Overstraeten pour le service français)

par David Dolan
BELEK, Turquie, 15 novembre (Reuters) - Les chefs d'Etat et de gouvernement du G20réunis pour deux jours en Turquie se sont engagés à utiliser tous les outils à leur disposition pour soutenir une croissance économique à la fois déséquilibrée et inférieure aux attentes, selon un projet de déclaration dont Reuters a pu prendre connaissance dimanche.
Les discussions d'ordre économique de cette instance ont cependant été réléguées au second plan par celles portant sur la lutte contre le terrorisme, dans la foulée des attentats survenus vendredi à Paris qui ont fait au moins 129 morts.
Dans un projet de communiqué séparé, les pays du G20 vont promettre de s'attaquer au financement du terrorisme, de coopérer plus efficacement dans l'échange de renseignements et de renforcer les contrôles aux frontières ainsi que dans le trafic aérien.
Afin de tenter les inquiétudes concernant la conjoncture économique mondiale déprimée, les dirigeants réunis à Belek, en Turquie, ont dit qu'ils s'en tenaient à leur objectif de doper le produit intérieur brut (PIB) total des pays du G20 de deux points de pourcentage supplémentaires d'ici 2018.
"La croissance économique mondiale est déséquilibrée et en-deçà de nos attentes, malgré les perspectives positives dans certaines pays de premier plan", est-il précisé dans le projet de communiqué, dont la version finale est attendue lundi.
"Une demande mondiale insuffisante et des problèmes continuent de peser sur la croissance actuelle et future."
La conjoncture mondiale offre un tableau contrasté avec d'un côté les Etats-Unis qui sont peut-être sur le point de relever leur taux d'intérêt pour la première fois depuis près de dix ans et, de l'autre, la possibilité de nouveaux assouplissements monétaires auJapon, dans la zone euro ou en Chine.
Le calendrier d'une première hausse des taux depuis 2006 aux Etats-Unis est depuis des mois une des principales sources de préoccupation des acteurs de marché et des pays émergents, ces derniers ayant vu leurs monnaies chuter par rapport au dollar dans l'anticipation du tour de vis monétaire américain.
Avec vraisemblablement la Réserve fédérale à l'esprit, les dirigeants du G20 insistent sur la nécessité de "calibrer avec soin" les décisions de politique monétaire et de les communiquer clairement.
RÉFORME FISCALE
Ces derniers se sont également mis d'accord, comme prévu, sur un ensemble de mesures destiné à lutter contre l'évasion fiscale des entreprises, même s'il est permis de s'interroger si les pays membres vont mettre en oeuvre les dispositifs retenus.
Le projet de réforme sur l'érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices (BEPS) a été élaboré par l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) dans la foulée de cas montrant comment de grandes multinationales telles que Starbucks et Google ont réussi à éviter de payer des impôts dans nombre de pays en tirant parti de failles juridiques ou en passant des accords fiscaux avec des Etats.
Le G20 a également souligné l'ampleur de la crise des réfugiés en Europe, appelant tous les Etats à contribuer à sa résolution, par la relocalisation de migrants et par tout autre forme d'aide humanitaire, tout en notant l'importance d'une solution politique dans ce dossier.
"Si et seulemet si les dirigeants du G20 s'engagent à augmenter de manière significative leur aide, à accueillir leur part de réfugiés et à faire en sorte que ces réfugiés puissent travailler pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles, ce serait un premier pas vers une résolution de cette crise mondiale", a déclaré un porte-parole de l'organisation non-gouvernementale Oxfam.

Sur la seule année 2015, un million de réfugiés sont attendus en Europe tandis que la Turquie a accueilli plus de deux millions de personnes fuyant les combats en Syrie. D'ici 2017, l'Europe anticipe l'arrivée de quelque trois millions de demandeurs d'asile.

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