Une avalanche de publications, dont six
sociétés du Cac 40
Ce jeudi, les
publications d’entreprises reviennent sur le devant de la scène avec notamment
les résultats et chiffre d’affaires de six sociétés du Cac 40. Plusieurs
indicateurs économiques sont également au programme du jour.
Les
investisseurs entameront la journée en prenant connaissance du compte rendu du
Conseil de politique monétaire de laBanque du Japon des 6 et
7 octobre. Retour en Europe où sont attendues, à 8 heures, les commandes
industrielles allemandes de septembre. A 10 heures, laBCE publiera
son bulletin mensuel. Les intervenants regarderont à 11 heures les ventes au
détail de septembre en zone
euro, tandis que la Commission européenne devrait
présenter ses prévisions économiques d’automne. En début d’après-midi,
direction le Royaume-Uni où les opérateurs scruteront le rapport trimestriel
sur l’inflation ainsi que la décision de politique monétaire et la publication
des « minutes » de la Banque d’Angleterre. Enfin, aux Etats-Unis,
deux statistiques sont prévues, à savoir les inscriptions hebdomadaires au chômage (attendues
en hausse de 2.000 à 262.000) et l’orientation des gains de productivité du
troisième trimestre.
Six sociétés
du Cac 40 en
vue
La séance
sera également animée par une série de publications d’entreprises françaises
avec six sociétés du Cac 40. Alstom, Crédit Agricole et Veolia Environnement comptent
dévoiler leurs copies trimestrielles avant Bourse, tandis queLegrand, Société Générale et EDF s’y
plieront durant la journée. Seul l’électricien fera le point sur son activité,
alors que les cinq autres dévoileront leurs résultats. D’autres sociétés, de
moindre importance, se plieront à l’exercice. Parmi elles, Ausy, Bonduelle,CGG, CNP Assurances, Euro Disney, Euronext, Europcar Groupe, Foncière des
Régions, Gameloft, Innate Pharma, Lanson-BCC, Le Noble Age, Maurel & Prom,
MPI,NRJ Group, Recyclex, TxCell, Viel &
Cie et Vilmorin & Cie.
A
l’international, il faut souligner l’annonce des résultats trimestriels des
allemands Adidas et Deutsche Telekom, des italiens Generali et
Telecom Italia ainsi que le constructeur japonais Toyota et Walt Disney.
Guillaume
Lillery
La Bourse de Tokyo en hausse à
la mi-séance, portée par Yellen
TOKYO, 5 novembre (Reuters) - La Bourse
de Tokyo est en hausse jeudi à la mi-séance dans un marché qui tire profit de
la hausse du dollar face au yen.
L'indice Nikkei gagne 1,03% à 19.122,42
points. Le Topix, plus large, prend 1,07% à 1.556,98 points.
La devise américaine a progressé face au
yen à la suite des déclarations de la présidente de la Fed, Janet Yellen,
qui a clairement laissé entendre mercredi que la banque centrale pourrait
entamer le mois prochain le relèvement de ses taux d'intérêt.
"En plus des bons résultats
annoncés par des entreprises, l'affaiblissement du yen a contribué à porter
l'humeur du marché", souligne Takuya Takahashi, de Daiwa Securities.
Japan Tobacco a également contribué à la
bonne tenue du Nikkei après avoir annoncé un relèvement de ses prévisions de
dividendes annuelles de 108 à 118 yens.
La Poste japonaise, dont la
privatisation a été bouclée mercredi avec l'introduction en
Bourse de sa holding de tête et de ses deux filiales dans
la banque et l'assurance, continue sa progression.
A la mi-séance, le titre Japan Post
Holdings gagne 4,77%, Japan Post Insurance s'envole de plus de 17% et Japan
Post Bank prend un peu moins de 7,4%.
A contre-courant, et comme la veille, le
fournisseur d'airbags japonais Takata continue de plonger. Après avoir perdu
13,4% mercredi, le titre cède encore 23% jeudi à la mi-séance.
L'entreprise, qui s'est vue infliger
mercredi une amende de 70 millions de dollars par l'Agence américaine de la
sécurité routière (NHTSA) , dévisse de nouveau sous l'effet cette fois de la
décision de Honda Motor de ne plus utiliser ses airbags sur ses voitures. (Ayai
Tomisawa; Henri-Pierre André pour le service français)
Wall Street finit en légère baisse après
l'audition de Yellen
NEW
YORK (Dow Jones)--Les valeurs américaines ont fini en légère baisse mercredi
après des propos de la présidente de la Réserve fédérale (Fed), Janet Yellen, qui a déclaré devant une
commission du Congrès qu'un relèvement des taux
directeurs de la
banque centrale était possible lors de la prochaine réunion du comité de
politique monétaire en décembre. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA)
a perdu 0,3%, à 17.868 points. Le S&P 500 a fléchi
de 0,4% à 2.102 points et le Nasdaq Composite a perdu 0,1% à 5.142 points. Sur
le front macoéronomique, les entreprises du secteur privé outre-Atlantique ont
créé 182.000 emplois nets le mois dernier, alors que les économistes tablaient
sur 180.000, selon le rapport publié mercredi par Automatic Data Processing et
Moody's Analytics. Le déficit commercial des Etats-Unis a par
ailleurs diminué de 15% en septembre par rapport au mois précédent, à 40,81
milliards de dollars en données corrigées des variations saisonnières. Les
économistes misaient sur un déficit commercial de 41 milliards de dollars.
-Dan Strumpf et Christopher Whittall, The Wall Street
Journal (Version française Patrick Ramamonjisoa)
Dow Jones
Newswires
November
04, 2015 16:20 ET (21:20 GMT)
USA : Le Dow Jones perd 0,27%, le
Nasdaq cède 0,05%
NEW YORK,
4 novembre (Reuters) - La Bourse de New York a fini mercredi en baisse de
0,27%, l'indice Dow
Jonescédant 47,53 points à 17.870,62.
Le Nasdaq
Composite a reculé de son côté de 2,55 points (0,05%) à 5.142,58.
(Ces
données sont susceptibles de varier encore légèrement).
(Patrick
Vignal pour le service français)
Yellen juge possible une hausse des taux en
décembre
Une hausse des taux en
décembre reste possible, dit Yellen
La remontée devra être graduelle, ajoute-t-elle
Le dollar grimpe, Wall Street baisse
(RPT
mastic, §12)
par
Howard Schneider et Jason Lange
WASHINGTON,
4 novembre (Reuters) - La présidente de la Réserve fédérale américaine, Janet Yellen, a clairement laissé entendre
mercredi que la banque centrale pourrait entamer le mois prochain le relèvement
de ses taux d'intérêt, tout en évoquant une remontée lente afin de ne pas
compromettre la reprise économique.
"Ce
à quoi s'attend le comité (de politique monétaire, ndlr), c'est à ce que l'économie
continue de croître à un rythme suffisant pour permettre une poursuite de
l'amélioration du marché du travail et un retour de l'inflation à notre
objectif de 2% à moyen terme", a-t-elle déclaré lors d'une séance de
questions-réponses à l'occasion d'une audition au Congrès.
"Si
les données à venir soutiennent cette anticipation (..), décembre sera une
possibilité" pour relever les taux courts, a-t-elle ajouté.
L'économie
américaine "se porte bien", a-t-elle expliqué, mais la Fed entend
toujours adopter une approche graduelle une fois qu'elle aura engagé le
mouvement de hausse de ses taux.
"C'est
l'ensemble du processus qui importe", a-t-elle dit.
Ses
propos sont les premiers depuis la réunion de politique monétaire de la semaine
dernière, au terme de laquelle le Federal Open Market Committee (FOMC) a choisi de laisser les taux
inchangés tout en évoquant plus précisément qu'auparavant la possibilité d'un
relèvement en décembre.
Les
déclarations de Janet Yellen ont fait
monter les rendements des bons du Trésor américain et le dollar, qui a atteint
son plus haut niveau depuis trois mois face à l'euro à 1,0845.
Wall
Street, qui avait ouvert en légère hausse après des indicateurs
bien accueillis, s'est orientée à la baisse, les investisseurs voyant se
rapprocher la perspective d'un renchérissement du coût du crédit.
DES TAUX
NÉGATIFS PAS EXCLUS
Sur les
marchés à terme de taux d'intérêt, la probabilité estimée par le marché d'une
hausse de taux le mois prochain a parallèlement augmenté pour dépasser 60%.
Une
hausse des taux à l'issue du FOMC des 15 et
16 décembre serait la première auxEtats-Unis depuis
près de dix ans et marquerait la reconnaissance claire par la banque centrale
d'un retour à la normale de la situation économique aux Etats-Unis après la
crise financière et la récession qu'elle a provoquée.
Janet Yellen n'a pas
exclu non plus le recours à des taux d'intérêt négatifs dans l'hypothèse d'une
dégradation marquée de la situation économique.
"Théoriquement,
tout, y compris des taux d'intérêt négatifs, serait sur la table. Mais il nous
faudrait étudier attentivement comment ils fonctionneraient ici, dans le
contexte américain", a-t-elle dit.
Le
recours à des taux négatifs serait envisagé si la situation économique était
amenée à "se détériorer de manière significative", a-t-elle précisé,
ajoutant penser que des taux négatifs "auraient au moins des effets
favorables modestes sur la propension des banques à prêter"
(Véronique
Tison, Marc Angrand et Patrick Vignal pour le service français)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire