Chine/Indicateurs : La croissance dans les
services à un plus haut de trois mois
LA
CROISSANCE DANS LES SERVICES À UN PLUS HAUT
LE PMI/CAIXIN MANUFACTURIER REMONTE À 48,3 EN OCTOBRE
NOUVELLE CONTRACTION DU PMI MANUFACTURIER OFFICIEL
Pour retrouver les principaux indicateurs d'octobre: (Service économique)
PEKIN, 4
novembre (Reuters) - Principaux indicateurs économiques chinois publiés depuis
le début du mois:
* LA
CROISSANCE DANS LES SERVICES À UN PLUS HAUT
DE TROIS
MOIS
4
novembre - L'activité dans le secteur des services est remontée en octobre à
son plus haut niveau depuis trois mois, l'indice PMI Caixin/Markit
s'établissant à 52,0 contre 50,5 en septembre.
"Cela
montre que les politiques de relance ont commencé à avoir un effet tandis que
la structure économique s'améliorait continûment", a commenté He Fan, chef
économiste chez Caixin Insight Group. "L'économie a commencé à montrer de
nouveaux signes de stabilisation, réduisant la nécessité d'une relance
supplémentaire."
* LE
PMI/CAIXIN MANUFACTURIER REMONTE À 48,3 EN OCTOBRE
2
novembre - L'activité manufacturière en Chine s'est contractée en octobre pour
le huitième mois d'affilée mais à un rythme moindre, selon l'indice privé PMI
Caixin/Markit publié lundi.
L'indice,
qui s'était établi à 47,2 en septembre, remonte à 48,3. Il reste toujours en
deçà du seuil de 50, qui marque la bascule entre contraction et expansion, mais
atteint son meilleur niveau depuis le mois de juin.
Les
nouvelles commandes à l'exportation suggèrent en outre une amélioration de la
demande mondiale: le sous-indice se redresse à 50,7 quand il n'était encore que
de 44,6 en septembre. La consommation intérieure demeure en revanche morose.
*
NOUVELLE CONTRACTION DU PMI MANUFACTURIER OFFICIEL
1er
novembre - L'activité dans le secteur manufacturier en Chine s'est encore
contractée en octobre pour le troisième mois d'affilée, selon l'indice PMI
officiel publié dimanche.
Comme en
septembre, l'indice officiel des directeurs d'achat s'est établi à 49,8 alors
que des économistes interrogés par Reuters s'attendaient à une reprise
au-dessus des 50, le seuil qui marque la bascule entre contraction et reprise
de l'activité.
Dans le
secteur des services, l'enquête PMI montre une nouvelle dégradation à 53,1 en
octobre contre 53,4 le mois précédent.
Ces
statistiques tendent à confirmer les craintes d'une poursuite du ralentissement
chinois au quatrième trimestre. Au troisième trimestre, la croissance de la
deuxième économie mondiale est tombée à 6,9% et elle pourrait afficher sur
l'ensemble de cette année son plus bas niveau depuis un quart de siècle.
La Bourse de Tokyo en hausse à la mi-séance
TOKYO, 4
novembre (Reuters) - La Bourse de Tokyo est en nette hausse mercredi à la
mi-séance dans un marché porté par les gains à Wall
Street et le
succès de l'introduction en Bourse de la Poste japonaise.
L'indice
Nikkei gagne 2,42% à 19.134,92 points. Le Topix, plus large, prend 1,85% à
1.555,20 points.
L'offre
publique de vente (IPO) de Japan Post, plus large
privatisation menée au Japondepuis les années 1980, est un franc
succès.
L'action
principale Japan Post Holdings a ouvert à 1.631 yens contre un prix initial de
1.400 yens. Les actions Japan Post Bank et Japan Post Insurance, ses filiales
dans les secteurs de la banque et de l'assurance, suivent le même mouvement.
Le
gouvernement devrait retirer 1.400 milliards de yens (10,6 milliards d'euros)
de cette privatisation.
A
contre-courant, l'action Takata Corp perd 10,71% à la mi-séance.
Le
fournisseur d'airbags japonais s'est vu infliger une amende de 70 millions de
dollars par l'Agence américaine de la sécurité routière (NHTSA), qui l'a
également mis en demeure de cesser de fabriquer des déclencheurs d'airbags
contenant du nitrate d'ammonium sous peine d'une amende supplémentaire de 130
millions de dollars. (Joshua Hunt; Henri-Pierre André pour le service français)
USA : Le Dow Jones en hausse de 0,51%, le
Nasdaq prend 0,35%
NEW YORK,
3 novembre (Reuters) - La Bourse de New York a terminé en hausse mardi, portée
par la progression des valeurs de l'énergie.
Le Nasdaq
Composite a avancé de son côté de 17,75 points (+0,35%) à 5.144,90 points.
(Ces
données sont susceptibles de varier encore légèrement).
Moscovici-La Grèce montre des signes de
progrès, quelques réserves
ATHENES,
3 novembre (Reuters) - Le commissaire européen aux Affaires économiques a
déclaré mercredi que la Grèce montrait des signes de progrès en matière de
réformes, tout en ajoutant qu'il restait "trois ou quatre" problèmes
à régler dans les discussions avec Athènes.
Pierre
Moscovici, en visite en Grèce, n'a pas identifié ces problèmes,
mais il est de notoriété publique que la Grèce et ses créanciers s'opposent sur
le traitement les créances douteuses des banques et les moyens de trouver de
nouvelles ressources.
Les
représentants des institutions européennes et du Fonds monétaire internationaldevront se
prononcer sur la mise en oeuvre de ces réformes avant qu'Athènes puisse
recevoir une enveloppe de trois milliards d'euros, dans le cadre d'une première
tranche d'aide de 26 milliards d'euros de son nouveau plan de sauvetage, qui
représente 86 milliards d'euros au total.
Je peux
confirmer que trois ou quatre questions sont encore sur la table", a dit Pierre
Moscovici à l'issue
de négociations avec le ministre des Finances grec Euclid
Tsakalotos. "Nous sommes convaincu que dans l'esprit de
recherche d'un compromis, la réunion de l'Eurogroupe lundi
sera un succès", a-t-il ajouté, en référence à la réunion des ministres
des Finances de la zone qui décidera si la Grèce a respecté les conditions fixées.
Les
représentants des créanciers de la Grèce (Union
européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) ont entamé
mardi une visite de deux ou trois jours à Athènes pour s'informer du rythme des
réformes.
Le
Parlement grec a approuvé en octobre un ensemble hétéroclite de réformes censé
favoriser le déblocage de l'aide internationale promise au cours de l'été et
l'ouverture de négociations sur un allègement de la dette. (Renee Maltezou et
Lefteris Papadimas, Juliette Rouillon pour le service français)
La BCE réexaminera sa politique en décembre,
prête à agir-Draghi
Draghi dit
que la BCE est disposée à et capable d'agir si besoin
Le Conseil réexaminera sa politique monétaire en décembre
La BCE aura de nouvelles prévisions d'inflation de ses bureaux
L'inflation en zone euro est nettement inférieure à l'objectif
(Actualisé avec citations de Draghi sur rachat d'actifs, contexte)
FRANCFORT,
3 novembre (Reuters) - Les responsables de la politique monétaire de la Banque
centrale européenne (BCE) réexamineront, lors de leur réunion
du 3 décembre, le degré de soutien monétaire qu'ils ont mis en place et restent
disposés à agir et capables de le faire si nécessaire, a dit mardi le président
de la BCE, Mario
Draghi.
Les prix
à la consommation dans les 19 pays de la zone
euro ont
baissé de 0,1% en septembre, bien loin de l'objectif affiché par la BCE, à
savoir une inflation légèrement inférieure à 2%, ce qui a déclenché des appels
à un renforcement du programme de rachats d'actifs, actuellement de 60
milliards d'euros par mois.
Mario
Draghi a noté
mardi à Francfort la bonne résistance de la demande intérieure enzone
euro, tout en soulignant que les inquiétudes concernant les
perspectives de croissance sur les marchés émergents créaient "des risques
baissiers pour les perspectives de croissance et d'inflation".
"Dans
ce contexte le degré d'assouplissement de la politique monétaire devra être
réexaminé à la prochaine réunion de décembre du Conseil des gouverneurs",
a-t-il dit à l'ouverture des journées culturelles de la banque centrale à
Francfort.
"Le
Conseil des gouverneurs est disposé et capable d'agir en utilisant tous les
instruments disponibles dans le respect de son mandat si cela est nécessaire
pour maintenir un niveau de soutien monétaire approprié", a précisé le
président de la BCE.
Il a ajouté
que les rachats d'actifs fonctionnaient bien.
"Ces
achats d'actifs se déroulent sans heurts et continuent à avoir un impact
favorable sur les coûts et sur la disponibilité du crédit aux entreprises et
aux ménages."
A sa
réunion du 22 octobre, la BCE a laissé ses taux et son programme d'achats
d'actifs inchangés, mais Mario
Draghi avait
déjà promis que l'institution débattrait en décembre de l'opportunité de
renforcer son soutien.
Le
président de la BCE a jugé le mois dernier que le Conseil des gouverneurs des
19 pays de la zone
euro serait en
meilleur position pour prendre une décision une fois qu'il aurait les dernières
prévisions d'inflation de ses équipes, en décembre. (Paul Carrel, Juliette
Rouillon pour le service français)
Le pétrole termine en hausse de près de 4% à
New York
NEW YORK,
3 novembre (Reuters) - Les cours du pétrole ont terminé en hausse de près de 4%
mardi sur le marché new-yorkais Nymex, soutenus par l'envolée des cours de
l'essence et du diesel aux Etats-Unis,
qui est venue s'ajouter à la grève dans le secteur pétrolier au Brésil et à la
fermeture du terminal d'exportation du port libyen de Zueitina.
Les cours
de l'essence et du diesel ont pris 5 à 6% sur des anticipations de baisse des
stocks des produits raffinés.
Le
contrat décembre sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 1,76 dollar, soit 3,81%, à
47,90 dollars le baril.
Les deux
contrats avaient perdu autour de 1% lundi.
Trump accuse la Fed de maintenir les taux bas
pour aider Obama
NEW YORK,
3 novembre (Reuters) - Donald Trump a accusé mardi la Réserve fédérale
américaine d'obéir à une consigne du président démocrate Barack
Obama en
s'abstenant de relever ses taux d'intérêt.
Prié de
dire lors d'une conférence de presse si la Fed devrait relever ses taux,
qu'elle maintient à des niveaux historiquement bas depuis la crise financière
de 2008, Donald Trump, candidat à l'investiture républicaine pour l'élection
présidentielle de 2016 aux Etats-Unis,
a répondu qu'elle le devrait mais ne le ferait pas pour "des raisons
politiques".
"Elle
ne les relève pas parce qu'Obama lui a demandé de ne pas les relever", a
affirmé Donald Trump, alors que la Fed est officiellement indépendante du
pouvoir politique.
"A
mon avis, il veut finir son mandat parce que nous sommes dans une bulle et
quand ces taux seront relevés, beaucoup de choses désagréables se
produiront", a-t-il ajouté avant de s'en prendre à la présidente de la
Fed.
"A
mon avis, Janet Yellen est
fortement marquée politiquement et elle ne relève pas les taux pour une raison
très précise: parce qu'Obama lui a dit de ne pas le faire, parce qu'il veut
pouvoir jouer au golf dans un an et qu'il veut faire d'autres choses et qu'il
ne veut pas voir une autre bulle éclater durant sa présidence", a
poursuivi l'homme d'affaires.
Interrogée
sur ces déclarations, la Maison blanche a démenti que Barack
Obama ait
demandé à la Réserve fédérale de ne pas relever les taux. (Jonathan Allen;
Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)
La Fed veut couvrir les
"commodities" par plus de capital-FT
WASHINGTON,
3 novembre (Reuters) - La Réserve fédérale des Etats-Unis envisage
d'exiger des banques qui traitent des matières premières de constituer des
matelas de fonds propres comme couverture en cas d'incidents tels qu'une marée
noire ou l'explosion d'un gazoduc, écrit le Financial Times mardi.
Citant
des sources au fait du dossier, le quotidien financier ajoute que la Fed veut
par ce biais dissuader les banques d'entreprendre des opérations risquées
susceptibles de remettre en cause leur survie dans l'éventualité d'une
catastrophe. (Timothy Ahmann, Wilfrid Exbrayat pour le service français)
La BNS toujours déterminée à affaiblir le
franc suisse-Jordan
ZURICH, 3
novembre (Reuters) - Le franc suisse reste "significativement
surévalué" et la Banque nationale suisse (BNS)
s'appuiera sur des taux d'intérêt négatifs et sa volonté d'intervenir sur le
marché des changes afin de l'affaiblir, a réaffirmé mardi le président de la
banque centrale helvétique.
"Notre
politique monétaire actuelle est fondée sur deux piliers", a déclaré Thomas Jordan lors d'un
discours devant l'association du secteur financier suisse Genève Place
financière, selon la version écrite de son discours.
"Le
premier pilier est le taux d'intérêt négatif appliqué aux dépôts à vue à la
BNS. Le second pilier est notre volonté d'intervenir sur le marché des changes
selon les besoins."
Le franc
s'est envolé depuis que la BNS a abandonné en janvier son cours plancher de
1,20 franc suisse pour un euro, affectant l'économie suisse qui repose sur ses
exportations.
La devise
helvétique s'est depuis lentement affaiblie et l'euro s'échange autour de
1,0855 franc suisse vers 17h20 GMT.
Thomas Jordan a indiqué
à cette fondation financière que si la BNS allait continuer de recourir aux
taux négatifs et aux interventions sur le marché des changes pour affaiblir le
franc, cela ne serait pas toujours le cas.
"Les
taux d'intérêt négatifs sont également une réponse à la conjoncture
internationale actuelle et ne représentent pas un équilibre à long terme",
a-t-il dit. (John Miller; Myriam Rivet pour le service français, édité par
Wilfrid Exbrayat)
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