mercredi 25 novembre 2015

Sans surprise, les USA ne font rien et la Turquie se fait des amis à l’Est par Thomas Veillet

Je ne vais pas vous répéter encore une fois que les Américains partent fêter Thanksgiving aujourd’hui et que plus personne n’en a rien à faire du marché, donc ça ne vaut pas la peine d’en parler.
Aux USA, hier on pourra retenir que le GDP est sorti à 2.1%, en ligne avec les attentes et que les Américains sont en train de « perdre » confiance au sujet de l’emploi. Ce qui est étrange quand on voit les chiffres mirifiques qui ont été publiés le mois passé par nos amis du gouvernement US qui, on le sait, ne mentent jamais.
Pourtant, le Joe-American moyen se sent moyennement à l’aise avec le concept de la sécurité de l’emploi. Sentiment qui doit être encore pire dans le Dakota du Nord étant donné que le 120% des pétrolières installées là-bas sont en train de mettre les voiles et que le chômage devrait avoisiner celui de la banlieue de Bagdad après un mois de bombardements.
Hier l’indice de confiance du consommateur, qui était attendu à 99.5 a été publié à 90.4 – soit au plus bas depuis 14 mois.
Autrement LA nouvelle du jour que tout le monde aura commenté largement c’est la Turquie qui a descendu un avion russe qui était (semble-t-il) en train de survoler leur espace aérien à la recherche des terroristes qui ont attaqués Paris – ou si c’est n’est pas eux, c’est des cousins.
Ce qui est bien, c’est que les clowns de l’ISIS n’ont visiblement pas le matériel pour descendre les avions des la coalition alliée, alors la coalition alliée a décidé de s’en occuper elle-même et de descendre les avions des soi-disant « copains ».
Alors je ne veux pas polémiquer et ni savoir qui a raison et qui a tort, mais alors qu’actuellement le monde a le même ennemi commun – les gardiens de chèvres de l’armée islamique – on dirait qu’aucun des grands leaders du moment n’est capable de prendre le « lead ». Si l’on avait eu le team Obama-Hollande-Merkel-Cameron-Erdogan au pouvoir en 1944, il est plus que probable que l’on parlerait tous allemand à l’heure actuelle, et que l’on ne se demanderait pas si l’Union Européenne est d’accord ou pas de garder la Grèce ou de la virer, la Grèce serait allemande, comme tout le reste du continent et on appellerait ça : L’Empire (et pas celui de Starwars)…
Peut-être que pour régler le cas de l’EI / ISIS, on ferait bien de filer les commandes à Poutine et aux Chinois pendant trois mois, et je pense que d’ici le printemps prochain, tout devrait être réglé.
Bref, pour faire simple, les USA n’ont rien fait à cause de Thanksgiving et les Européens ont baissé à cause que la Turquie fait du tir aux pigeons sur les soldats d’oncle Vlad. L’indice russe a chuté de 3.1% – alors que les intervenants n’ont toujours pas compris que c’est pas sur la bourse que l’on a tiré, mais sur un avion de chasse. Pendant ce temps, le marché turc a plongé de 4.4% en sympathie. Ensuite, en Europe, pour montrer que l’on compatit à ce qui se passe, tout le monde a vendu les titres liés aux voyages, aux compagnies aériennes etc…
On notera aussi que le pétrole et les titres liés à lui ont bénéficié des tensions qui pèsent sur la région et que le secteur du luxe s’est fait taper dessus suite à un downgrade de Nomura.
Le baril est à 42.88$, l’or est à 1077$ – et le premier qui me parle de « valeur refuge », je le mords.
Ce matin l’Asie semble se moquer totalement de ce qui se passe et le discours de Poutine parlant de coup de poignard dans le dos de la part des supporters des terroristes, ne fait rien à personne. Le Nikkei est en baisse de 0.37%, le Hang Seng recule de 0.43% et la Chine monte de 0.25%.
paradiseLa plupart des nouvelles du jour concernent l’avion russe abattu et la problématique géopolitique et uniquement géopolitique qui revient sur le devant de la scène. On espère simplement que ça ne va pas nous gâcher notre rallye de fin d’année qui est, je le rappelle, un « coup sûr » selon les statistiques boursières de ces 12 dernières années.
Par contre, vu que tout le monde se prépare à aller se goinfrer pendant 3 jours, les stratégistes de tout bords en profitent pour publier leurs prévisions et outlook en tout genres, histoire de montrer qu’ils ont quand même bossé depuis le début du mois.
Goldman Sachs ouvre donc les feux en disant que l’on ne va rien faire en 2016 – comme c’est excitant.
Par contre ils pensent que les sociétés qui ont de bons fondamentaux vont performer mieux que ceux qui ont des fondamentaux pourris – surtout dans un environnement de hausse des taux. Ils pensent aussi que les compagnies qui parviendront à améliorer leurs marges seront récompensées et ils pensent également qu’il faut acheter des sociétés qui ont des ventes avec une croissance supérieure à celle du GDP. Ces dernières devraient avoir les faveurs des investisseurs par opposition à celles qui ne vendent rien.
Ils nous également prévenu que l’eau ça mouille et que si vous sautez d’un immeuble de trente étages sans parachute, il est probable que ce soit la dernière fois que vous montiez sur un immeuble de trente étages.
Mais Goldman Sachs ne sont pas les seuls à distiller la vérité – qui, contrairement à ce que l’on pense, n’est pas ailleurs, mais se trouve quelque part dans les grands bureaux new-yorkais – il y a aussi Bank of America Merrill Lynch (qui n’ont d’ailleurs toujours pas trouvé une agence de pub pour leur trouver un nom plus court)….
Eux, (Bank of America Merrill Lynch), ils pensent que c’est trop simple d’envisager SEULEMENT l’année prochaine, alors ils ont décidé de nous annoncer qu’après de mois de recherches intensives, ils pensent qu’en 2025, le S&P500 vaudra 3’500. Là, ils bossent encore dessus, mais normalement, d’ici Noël, ils vont nous annoncer leur target pour l’année 2100. En revanche, pas un mot sur l’année prochaine, qui regarde encore le court terme de nos jours ???
Pour faire simple et je vous le dit franchement, il est temps que le marché prenne trois jours de congé, il en a vraiment besoin et moi aussi.
Par contre, si vous vous posez des questions sur les marchés émergents, je vous recommande d’aller lire l’article sur le sujet qui a été posté ce matin par nos partenaires d’Investir-Funds…black friday
Côté chiffres économiques, comme les ricains ne seront pas là demain et après-demain pas vraiment là, ils ont décidé de sortir à peu près toute la panoplie des chiffres économiques ce mercredi.
Aux USA ; nous aurons donc :
Nouvelles demandes d’hypothèques, Jobless Claims, Core PCE, Durable Goods, Personal Income, Personal Comsumption, Prix de l’immobilier, PMI des services, Bloomberg Confidence, Michigan Consumer Confidence, Nouvelles ventes de maisons, Inventaires pétroliers, nombres de forages en activité et le Dallas FED PCE.
Le pire c’est que tout le monde s’en fichera comme de leur premier ordre de bourse, puisqu’ils seront tous en train de courir pour choper l’avion qui les mènera à la dinde aux marrons et à la bouteille de Cabernet Californien.
On signalera tout de même que la Suisse publiera son indicateur de consommation, que la France publiera la Confiance du Consommateur, il y aura le PPI en Espagne, les commandes industrielles en Italie, ainsi que les Retail Sales.
Actuellement, les futures sont en hausse de 0.10%. L’Euro/$ est à 1.0655, le yen vaut 122.40, le Bitcoin, 317$, le rendement du 10 ans US est à 2.24% et l’Euro/Suisse s’échange à 1.0830 après avoir tenté, sans succès de passer sous les 1.08. Le dollar/suisse, quand à lui, il est à 1.0166.
Voilà. Que dire de plus. Rien.
Il me reste à vous souhaiter une très bonne journée et une très bonne de semaine, car si ça continue à être calme comme ça, je pars faire du ski ou simplement me vautrer dans un canapé en face d’un feu de cheminée et je vous reviendrai avec une chronique compilée lundi matin. En attendant que votre café soit à votre goût, que la BNS vous soutienne et que les marchés montent en évitant que les avions russes descendent. Amen.
Thomas Veillet
Investir.ch
« Si vous êtes prêt à devenir le plus radical des islamistes, et que vous êtes prêt à vous faire circoncire, je vous invite à Moscou. Je recommanderai qu’on fasse l’opération de telle manière que plus rien ne repousse »
Vladimir Poutine

Air Liquide se solidifie dans le gaz Par Thomas Veillet · Le 25 novembre 2015

Air Liquide, leader mondial des gaz, des technologies et des services pour l’industrie et la santé, et Airgas, l’un des principaux fournisseurs de gaz industriels et de produits et de services associés aux Etats-Unis, ont annoncé la semaine dernière la signature d’un accord en vue de l’acquisition par Air Liquide d’Airgas.
Les actionnaires d’Airgas recevront une offre en cash de USD 143 par action pour toutes les actions d’Airgas. Cela représente une valeur d’entreprise totale de USD 13,4 md prenant en compte la dette existante d’Airgas et une prime de plus de 50% par rapport à la moyenne du cours de l’action Airgas sur un mois avant la transaction.
Cette acquisition est stratégique et renforce substantiellement la présence du groupe français aux Etats- Unis. Avec près de 28% de part de marché aux USA, le nouveau groupe est en passe de devenir le leader des gaz conditionnés aux USA.
Le rapprochement d’Air Liquide et d’Airgas associe deux activités très complémentaires en termes de production et de distribution des produits. Airgas est solidement implanté aux USA avec plus de 900 filiales, 6 plates-formes nationales de distribution, 300 stations de gaz, 19 entités de production (liquide CO2 et Acetylene) et plus de 1 mn de clients.
Air Liquide pourra s’appuyer sur l’offre de solutions commerciales d’Airgas, notamment ses plateformes de e-commerce et de ventes à distance. Le nouvel ensemble sera doté du réseau de distribution multicanal le plus développé aux Etats-Unis, et il proposera, grâce à un modèle d’intégration amont-aval, des produits attractifs et compétitifs. Nous sommes convaincus par cette acquisition, mais pas par le prix.
En effet, le prix de la transaction valorise à 13.5X L’EV/EBITDA d’Airgas, alors que Air Liquide se traite 11.4X avec un business moins cyclique et à plus hautes marges. Air Liquide a suffisamment mis sur la table pour satisfaire les actionnaires d’Airgas et éviter toutes contre-offres de la concurrence. Pour créer rapidement de la valeur pour les actionnaires du nouveau groupe, Air Liquide prévoit de réaliser plus de USD 300 mn de synergies (coûts et distribution) avant impôt dans les 2 à 3 années à venir.
Bien que cette acquisition est prometteuse, nous sommes d’avis qu’elle est trop chère et que la faiblesse du marché des gaz industriels ne permettra pas une amélioration de la profitabilité et des bénéfices à court terme. Nous recommandons d’être patient et d’acheter le titre sur des multiples plus raisonnables.
Marc Vifian

L’heure est à une redéfinition des marchés émergents


25.11.2015.

S’étant dédié à l’analyse de l’économie et des investissements des marchés émergents depuis plus de 20 ans en qualité de professeur et de gestionnaire de portefeuille, Peter Marber a assisté à la transformation considérable qu’a engendré la mondialisation. Dans cet entretien, le directeur des investissements marchés émergents chez Loomis, Sayles & Company nous livre son opinion quant au besoin de changer la classification de ces marchés.

Peter Marber, Directeur des investissements Marchés émergents
Loomis, Sayles & Company

Pour quelle raison appelez-vous à une redéfinition des marchés émergents ?

Cela fait des années que la question de savoir ce qui constitue un marché émergent me préoccupe. Depuis 1989, la Banque mondiale définit un marché émergent comme étant un pays dont le produit intérieur brut (PIB) par habitant est inférieur ou égal à 13 000 dollars US. Cependant, le PIB est simplement une mesure de la «richesse». Un pays dont le PIB par habitant s’élève à 12 999 dollars est très différent d’un autre où ce chiffre est de 1 500 dollars. D’où le besoin d’une nouvelle méthode pluridimensionnelle de classification des marchés émergents, qui devra prendre en compte différents indicateurs permettant d’établir un classement des pays selon leur degré de maturité socio-économique.




Pouvez-vous nous expliquer le fondement de votre analyse ?

J’ai commencé par me demander quelles étaient les dimensions qui, hormis le PIB, caractérisent le degré de maturité d’un pays. Existe-t-il des moyens plus objectifs d’analyser et de classifier les différents pays ? Leurs situations ne sont-elles pas plus nuancées que ne le suggèrent des descriptions grossières comme « avancés » et « émergents » ? Mon intuition était que c’était effectivement le cas, mais il me fallait définir un cadre objectif et plus vaste pour répondre à ces questions fondamentales. Ainsi, l’an dernier, j’ai commencé à étudier ces aspects à l’aide de la méthode de Ward, une approche quantitative qui permet d’établir des classifications en fonction de la « variance minimum » de certains facteurs – ce qui revient à regrouper des éléments dont les qualités sont les plus similaires d’un point de vue statistique.

Mon idée était de regrouper une centaine de pays (aussi bien avancés qu’émergents) en dix catégories. Le groupe 10 serait constitué des pays obtenant les scores les plus élevés sur neuf critères spécifiques, dénotant les pays les plus matures susceptibles de mieux résister aux évolutions et aux chocs éventuels. Le groupe 1 serait à l’inverse constitué des pays obtenant les scores les plus faibles, dénotant un moindre degré de maturité et une plus grande vulnérabilité à un ensemble de risques. Les membres de chaque groupe ont été déterminés en attribuant une valeur numérique à chaque pays à l’aune des neuf critères distincts. Ainsi, un pays caractérisé par un PIB par habitant élevé obtiendra un meilleur score dans la catégorie relative à ce critère. Parmi les huit autres catégories, deux concernent la taille de la population et la compétitivité, trois portent sur les notations de crédit, la pénétration boursière et les taux de change, et trois ont trait à la santé, à l’éducation et au climat politique.

Afin d’offrir une perspective sur les changements intervenus durant une décennie majeure en ce qui concerne la mondialisation – les cinq ans antérieurs et postérieurs à la crise de 2008 – nous avons comparé fin 2003 et fin 2013.


Qu’a révélé votre analyse ?

En premier lieu, nous avons été très intéressés de constater que les scores numériques obtenus par cinq pays ne s’accordaient bien avec aucune des dix catégories en raison de spécificités hors normes à au moins un égard. Ces pays étaient les suivants :
  1. Les États-Unis, en raison de la taille et de la richesse de la population américaine
  2. La Chine, en raison de son énorme population
  3. L’Inde, en raison de sa forte population
  4. Hong Kong, en raison d’un haut niveau de richesse, d’un important développement financier et d’une petite population
  5. Le Qatar, du fait de la richesse et de la petite taille de sa population

En second lieu, la plupart des pays « émergents » ont progressé dans le classement durant la période analysée tandis que certaines économies « avancées » ont reculé. Les principaux gagnants incluent le Ghana, qui est passé du groupe 1 au groupe 5, tandis que les grands perdants concernent l’Islande, l’Irlande, l’Italie et l’Espagne qui, dans chaque cas, ont régressé du groupe 10 au groupe 8. Les deux grandes surprises sont issues du Moyen Orient, où le Koweït et les Émirats arabes unis ont reculé du groupe 8 au groupe 4.

Il convient également de noter la progression spectaculaire de la Chine qui bénéficie d’une note de crédit équivalente, voire supérieure à la plupart des économies avancées (AA- selon Standard & Poor’s), ainsi que du deuxième plus grand marché boursier du monde et d’une économie qui se classe au second rang derrière les ÉtatsUnis en termes nominaux. Ces caractéristiques – alliées au fait que l’économie chinoise est presque aussi importante que celles du reste des marchés émergents réunis – plaident en faveur du retrait de la Chine du groupe des marchés émergents et militent pour la création d’une catégorie distincte lui étant propre. Les États-Unis sont le seul pays que l’on pourrait un tant soit peu comparer à la Chine.

Globalement, une convergence commence à apparaître au niveau mondial dans laquelle aussi bien les économies mondiales développées que les « marchés émergents » tendent à se rapprocher d’une position intermédiaire.




Quelles leçons en tirer pour la suite ?

L’un des enseignements issus de cette étude est qu’il pourrait être intéressant de considérer le développement des pays comme un continuum dans lequel chaque stade en termes de progrès socio-économique n’est pas nécessairement très différent d’un pays à l’autre, bien que les extrêmes soient très éloignés. De fait, dans la mesure où bon nombre de pays « émergents » ont réduit de nombreux écarts socio-économiques, il est désormais difficile d’identifier la frontière entre « émergent » et « avancé ».

En tout état de cause, de nouvelles catégories sont nécessaires au-delà de ces deux classifications.


2015.11.25.Groupe pays 1-10
(cliquez l’image pour agrandir)


Qu’en conclure pour les investisseurs ?

D’une manière générale, les pays dits « émergents » sont désormais plus matures qu’ils ne l’étaient il y a dix ans et trop importants pour être délaissés par les investisseurs. De nos jours, ils contribuent à hauteur de plus de 50% à la production mondiale à parité de pouvoir d’achat ; la plupart d’entre eux bénéficient d’une notation de crédit «investment grade» et de marchés financiers qui connaissent une croissance accélérée.2


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8048 Zurich


DÉFINITIONS & INFORMATIONS

1  Source : analyse Loomis, Sayles & Company. Méthode de Ward dite de la variance minimum, 1963. 10 = pays les plus prospères à fin 2013 ; 1 = pays les moins prospères à fin 2013.
2  Source : analyse Loomis, Sayles & Company, au 17 août 2015.

Marché émergent désigne un pays dont l’économie progresse vers le statut d’économie avancée, au regard du certain degré de liquidité des marchés locaux de la dette et des actions et de l’existence d’une certaine forme de bourse et d’organisme de réglementation. D’une manière générale, les marchés émergents ne sont pas aussi efficients et n’appliquent pas les mêmes critères rigoureux que les économies avancées (comme les États-Unis, l’Europe et le Japon), mais disposent habituellement d’infrastructures financières physiques telles que des banques, une bourse et une monnaie unifiée.

La mondialisation désigne la tendance des fonds de placement et des entreprises à opérer au-delà de leurs marchés nationaux et à étendre leur activité au niveau mondial, ce qui accroît l’interconnexion entre les différents marchés. La mondialisation a eu pour effet de favoriser considérablement non seulement le commerce international, mais également les échanges culturels.

Notation de crédit « investment-grade » caractérise la qualité de crédit d’une entreprise. Pour être considérée comme un émetteur « investment-grade », l’entreprise considérée doit être notée au minimum BBB par Standard and Poor’s ou Moody’s.

Parité de pouvoir d’achat désigne le taux auquel il faudrait que la monnaie d’un pays soit convertie dans celle d’un autre pays pour pourvoir acheter la même quantité de biens et de services dans un pays comme dans l’autre.

La Banque mondiale est un organisme international dont la mission est de proposer des financements, des conseils et des analyses aux pays en développement afin de favoriser leur croissance économique.


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mardi 24 novembre 2015

#USD/CAD - #WTI - #DAX - #BUND - Analyses Techniques du 24 Novembre 2015 (2) FXCM

USD/CAD: Les 1.34$ sont atteints, l’heure de la consolidation a sonné.

(DailyFX.fr) – Le taux de change USD/CAD consolide actuellement après avoir testé les 1.3437$ et a failli rejoindre la zone de résistance à 1.3450$ qui constitue le dernier plus haut annuel touché lors de la séance de trading du 29 septembre 2015.
Cependant, nous notons que les cours évoluent toujours au sein d’une configuration graphique en biseau ascendant matérialisable en données journalières (D1), ce qui nous amène à adopter une stratégie défensive sur le taux de change.
Illustration des cours de l’USD/CAD en données journalières (D1):
USD/CAD: Les 1.34$ sont atteints, l'heure de la consolidation a sonné.
Graphique préparé par Sylvain Loganadin via Marketscope 2.0
Techniquement parlant, nous resterons neutres tant que les cours du taux de change USD/CAD resteront enfermés au sein de la configuration chartiste actuelle et attendront un repli éventuel pour envisager de mettre en place de nouvelles stratégies. La neutralité sera de mise.
Par Sylvain Loganadin, Analyste pour DailyFX.fr

WTI: Un rebond qui se poursuit sur fond de tensions géopolitiques.

(DailyFX.fr) – Les cours du light sweet crude (WTI) rebondissent en cette deuxième séance de trading de la semaine pour rejoindre à présent les 42.90$baril. Les opérateurs de marchés ont pris note de l’escalade des tensions géopolitiques entre la Russie et la Turquie.
Le discours de Vladimir Poutine a eu un impact direct sur le marché et le rebond se poursuit sans réellement inquiéter les vendeurs de long terme. Les fondamentaux de longs termes restent en effet intacts : Une offre qui excède la demande est toujours en place.
Illustration des cours du WTI en données journalières (D1):
WTI: Un rebond qui se poursuit sur fond de tensions géopolitiques.
Graphique préparé par Sylvain Loganadin via Marketscope 2.0
Techniquement parlant, nous continuerons d’attendre que les cours rejoignent la résistance à 44$/baril pour envisager de nouveaux scénarios.
Par Sylvain Loganadin, Analyste pour DailyFX.fr

DAX: Une consolidation salvatrice permettant de viser un retour à 10785 points.

(DailyFX.fr) – L’indice allemand DAX30 consolide en cette deuxième séance de trading de la semaine suite à l’escalade des tensions géopolitiques entre la Russie et la Turquie. A 17h08, le future DAX30 cède 1.71% et les cours se stabilisent actuellement autour de la zone de support située à 10922 points.
Cette consolidation fait suite à une série 8 semaines de hausse et un mouvement de consolidation peut effectivement permettre aux cours du DAX30 de rejoindre le bas du biseau ascendant journalier au sein duquel les cours évoluent.
Illustration des cours du DAX30 en données journalières (D1):
DAX: Une consolidation salvatrice permettant de viser un retour à 10785 points.
Graphique préparé par Sylvain Loganadin via Marketscope 2.0
Techniquement parlant, les cours du DAX30 pourraient rejoindre les 10785 points dans un premier temps. Le support à 10785 points constitue notre nouvel objectif à court terme et ne remet pas en cause la tendance haussière de moyen terme.
Par Sylvain Loganadin, Analyste pour DailyFX.fr

BUND : Le contrat obligataire souverain allemand soutenu par les tensions géopolitiques

(DailyFX.fr) – Le cours du BUND reste bien orienté sur fond d’une aversion au risque relative à court terme du fait des tensions géopolitiques.
BUND : Le contrat obligataire souverain allemand soutenu par les tensions géopolitiques
Le cours du BUND est très bien orienté depuis le début du mois de novembre et ce, pour une conjonction de deux raisons fondamentales. Tout d’abord, les anticipations quant à un renforcement significatif du programme de Quantitative Easing de la Banque Centrale Européenne (BCE) (un scénario qui devrait être annoncé le jeudi 3 décembre prochain) et d’autre part, une période d’aversion au risque à court terme sur le marché actions, avec des tensions géopolitiques qui profitent aux contrats obligataires souverains.
ANALYSE TECHNIQUE DU COURS DU BUND
Le cours du BUND est dans une tendance favorable et peut rejoindre la ligne de tendance présentée sur le graphique ci-dessous avec les tensions géopolitiques à court terme, les capitaux se déplaçant vers les actifs à l’aspect refuge.
BUND : Le contrat obligataire souverain allemand soutenu par les tensions géopolitiques
Graphique préparé par Vincent Ganne via Marketscope 2.0

#USD/CAD - #WTI - #DAX - #BUND - Analyses Techniques du 24 Novembre 2015 (2) FXCM

#AUDUSD - #GBPUSD - #CAC40 - #DOWJONES -#WTI - #USDCAD - #USDJPY : Analyses techniques du 23-24 Novembre 2015 (FXCM)

AUD/USD : Séance de consolidation avant le PIB américain

(DailyFX.fr) – Le taux de change AUD/USD clôture la séance de lundi en baisse
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Le cours de la paire AUDUSD clôture la séance de lundi en nette baisse à 0,71913$, sous l’effet du renforcement du dollar américain. Les spéculations sur un resserrement monétaire de la Réserve Fédérale avant la fin d’année reprennent de l’ampleur, et le billet vert repart à la hausse après avoir consolidé à la suite de la publication des Minutes de la Fed. Le dollar australien quant à lui est pénalisé par la baisse des métaux industriels à l’image du cuivre. Le taux de change risque cependant d’être fortement impacté par la publication cet après-midi du taux de croissance et des commandes de biens durables aux Etats-Unis au troisième trimestre.
Techniquement, le cours se replie dur le niveau à 0,7250$ et rebondit à l’approche du support à 0,7152$. Il teste actuellement le seuil à 0,72$. Un franchissement permettrait de viser dans les prochaines séances la résistance à 0,7282$. Dans le cas inverse, un retour sur le support à 0,7152$ serait envisageable.
Cours AUDUSD en unité de temps 4 heures en bougies japonaises
AUD/USD : Séance de consolidation avant le PIB américain
Graphique préparé par Yoav Nizardvia Marketscope 2.0
Yoav Nizard, Analyste Junior pour DailyFX.fr

CAC40 : Un range (4700/5000 pts) se met en place avant les grands rendez-vous "monétaires" du mois de décembre

(DailyFX.fr) – Le cours du CAC 40 s’est stabilisé au mois de novembre, sur fond d’une phase d’attente des grandes décisions de politique monétaire du mois de novembre.
CAC40 : Un range (4700/5000 pts) se met en place avant les grands rendez-vous "monétaires" du mois de décembre
Le cours du CAC 40 a démarré le quatrième trimestre avec un puissant rebond, un mouvement de reprise haussière qui s’est déployé sur l’ensemble des marchés actions de la Zone Euro. Initialement un rebond technique après la forte correction du troisième trimestre, la reprise s’est transformée en une tendance haussière portée par les résultats des entreprises au titre du troisième trimestre et la perspective de voir la Banque Centrale Européenne (BCE) maintenir et même renforcer son programme de Quantitative Easing (QE).
Après la vive reprise de l’indice CAC 40 entre 4300 points et 5000 points (la cible technique du mois de novembre), le marché est entré dans une période de range comprise entre 4700 points (ligne de cou de la formation de creux construite entre 4300 points et 4700 points) et 5000 points.
Cette phase de temporisation se développe en amont des grands évènements monétaires du mois de décembre, la décision monétaire de la BCE (jeudi 3 décembre) et la décision monétaire de la FED (mercredi 16 décembre). Si la BCE baisse ses taux et renforce son QE, si le marché interprète positivement le relèvement du taux d’intérêt des fed funds, alors la tendance haussière du CAC 40 pourra reprendre vers les sommets annuels à 5200 points.
ANALYSE TECHNIQUE DU COURS DU CAC 40
Le marché parisien construit donc un range entre 4700 points et 5000 points. La tendance reste haussière à moyen terme tant que le support à 4700 points est préservé.
CAC40 : Un range (4700/5000 pts) se met en place avant les grands rendez-vous "monétaires" du mois de décembre
Graphique préparé par Vincent Ganne via Marketscope 2.0
Par Vincent Ganne, directeur de DailyFX France, département recherche de FXCM

GBP/USD : Le taux de change se déprécie en amont de la publication du taux de croissance aux Etats-Unis

DailyFX.fr) –Le taux de change clôture la séance de lundi en baisse
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Alors que le dollar oriente le marché du Forex depuis le début de la semaine, la livre-sterling enchaine une troisième séance de baisse. La séance de lundi, au cours de laquelle aucune statistique majeure n’a été publiée, a permis d’entretenir les mouvements de fin de semaine. Le taux de change GBP/USD clôture en nette baisse à 1,51446$, fragilisé par un dollar haussier en amont d’une semaine très attendue sur le plan macro-économique. Cette après-midi seront publiées la deuxième estimation du taux de croissance au troisième trimestre ainsi que l’évolution de la consommation des ménages durant la même période aux Etats-Unis. Mardi en début de séance, le marché semble attentiste à ces publications, le dollar consolide et le cours du câble rebondit.
D’un point de vue technique, le cours casse un nouveau support à 1,5165$ et atteint le seuil à 1,5115$ sans parvenir à le franchir. Il rebondit sur ce niveau et un retour sur 1,5165$ est envisageable. Toutefois, unbreak-out pourrait permettre de viser le support à 1,5045$.
Taux de change GBP/USD en données journalières en bougies japonaises
GBP/USD : Le taux de change se déprécie en amont de la publication du taux de croissance aux Etats-Unis
Graphique préparé par Yoav Nizardvia Marketscope 2.0
Yoav Nizard, Analyste Junior pour DailyFX.fr

Dow Jones : Le marché actions américain dans un climat d’attentisme à la veille de la croissance aux Etats-Unis

(DailyFX.fr) – Wall Street début la semaine sur une note stable
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Wall Street clôture la séance de vendredi en hausse, le marché semble apprécier la publication du compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve Fédérale. En effet, la banque centrale indique dans ses Minutes que son probable resserrement monétaire se ferait de manière progressive et graduelle. De plus, sans publication d’indicateur macro-économique majeure, la bourse de New-York a maintenu son rebond en amont d’une semaine qui risque d’être volatile. L’indice Dow Jones gagne 0,51%, l’indice plus large S&P 500 avance de 0,38%, et l’indice technologique NASDAQ prend 0,62%. Cette hausse permet au Dow Jones de s’inscrire dans le vert depuis le début d’année 2015. Lundi, Wall Street est à l’équilibre à la veille de la publication de la deuxième estimation du taux de croissance du troisième trimestre aux Etats-Unis.
Techniquement, le cours de l’indice Dow Jones poursuit son rebond entamé à la suite d’une configuration technique sous la forme d’un avalement haussier, et atteint notre objectif à 17 810 points. Le cours teste ce niveau et la cible à 18 150 points reste envisageable à court terme.
Cours de l’indice Dow Jones en données journalières en bougies japonaises
Dow Jones : Le marché actions américain dans un climat d'attentisme à la veille de la croissance aux Etats-Unis
Graphique préparé par Yoav Nizardvia Marketscope 2.0
Yoav Nizard, Analyste Junior pour DailyFX.fr

WTI: Les déclarations de l’OPEP permettent au light sweet crude de gagner du terrain.

(DailyFX.fr) – Le ministre vénézuélien Eulogio Del Pino a déclaré que les cours du baril de brut pourraient rejoindre les 20$/baril si les pays membres de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ne changeaient pas leurs politiques de production afin de soutenir une stabilisation des prix sur le marché du pétrole. Le Venezuela opte pour un prix de 88$/baril afin de retrouver un équilibre perdu qui pénalise le pays en raison des nombreux investissements déjà réalisés.
Illustration des cours du WTI en données journalières (D1):
WTI: Les déclarations de l'OPEP permettent au light sweet crude de gagner du terrain.
Graphique préparé par Sylvain Loganadin via Marketscope 2.0
Techniquement parlant, un mouvement acheteur se dessine petit à petit sur le light sweet crude (WTI) et les cours pourraient rejoindre la résistance technique située à 44.034$/baril. Cependant, ces déclarations ne représentent qu’un instrument de spéculation pour l’instant et n’ont pas modifiés la production actuelle de WTI, ce qui préserve la tendance baissière de long terme actuelle sur le light sweet crude. Nous attendrons donc un meilleur prix afin de mettre en place une stratégie baissière sur cet actif.
Par Sylvain Loganadin, Analyste pour DailyFX.fr

USD/CAD: Stratégie haussière pour viser 1.34$ terminée, objectif atteint!

(DailyFX.fr) – Le taux de change USD/CAD a progressé en cette première séance de trading de la semaine du lundi 23 novembre 2015 et a atteint l’objectif à 1.34$ de notre stratégie haussière de moyen terme suite au récent appétit des opérateurs de marchés pour le billet vert (USD). Le dollar canadien (CAD) gagne du terrain suite à la remontée soudaine des cours du baril de brut après les déclarations de l’OPEP faites plus tôt lors de cette même séance, ce qui a contribué à la consolidation du taux de change USD/CAD.
Illustration des cours de l’USD/CAD en données journalières (D1):
USD/CAD: Stratégie haussière pour viser 1.34$ terminée, objectif atteint!
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Techniquement parlant, nous sommes dès à présent neutres sur le taux de change USD/CAD et attendrons un repli conséquent afin de détecter de nouvelles opportunités haussières afin de viser un franchissement des plus hauts annuels à 1.3456$ et viser 1.35$.
Par Sylvain Loganadin, Analyste pour DailyFX.fr
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USD/JPY: Le PIB américain sera capital pour le taux de change.

(DailyFX.fr) – Le taux de change USD/JPY consolide légèrement en cette nouvelle semaine de trading, mais nous ne notons pas d’accélération du mouvement vendeur sur le taux de change. Les opérateurs de marchés scruteront attentivement les statistiques du PIB américain publiées lors de la séance de trading du mardi 24 novembre 2015 attendues en progression pour le troisième trimestre autour de +2.1% contre +1.5% précédemment. De très bons chiffres pourraient permettre au taux de change de rallier de nouvelles résistances et d’atteindre notre objectif de moyen terme à 125 JPY.
Illustration des cours de l’USD/JPY en données journalières (D1):
USD/JPY: Le PIB américain sera capital pour le taux de change.
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Techniquement parlant, ce scénario haussier serait invalidé sur le court terme si le support à 122.20 JPY venait à être rompu.
Par Sylvain Loganadin, Analyste pour DailyFX.fr

#AUDUSD - #GBPUSD - #CAC40 - #DOWJONES -#WTI - #USDCAD - #USDJPY : Analyses techniques du 23-24 Novembre 2015 (FXCM)