lundi 8 février 2016

INFOS BOURSE DU WE ET DE LA NUIT DU 7 AU 8 FEVRIER 2016

La Bourse de Tokyo en légère baisse à la mi-séance

lundi 8 février 2016 03h42

TOKYO, 8 février (Reuters) - Les valeurs étaient en très légère baisse de 0,2% lundi à la mi-journée à la Bourse de Tokyo qui en cours de séance a atteint son plus bas depuis deux semaines.
L'indice Nikkei des valeurs vedettes affichait un recul de 29,01 points, à 16.790,58 points. Quant à l'indice Topix, plus large, il reculait de 0,2% à 1.366,22 points.
(Bureau de Tokyo; Eric Faye pour le service français)

BoJ: le comité monétaire divisé sur les taux négatifs, une mesure jugée extrême

Le pétrole mitigé en Asie


Tokyo - Les cours du pétrole étaient sans direction lundi en Asie, minés par les inquiétudes persistantes quant à l'excès d'offre qui ont pris le dessus sur des informations au sujet d'une réunion entre Saoudiens et Vénézuéliens.

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars gagnait quatre cents à 30,85 dollars, vers 03H00 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, perdait quant à lui sept cents, à 33,99 dollars.

Le brut vacille entre territoires négatif et positif depuis que l'Arabie saoudite a annoncé une réunion entre son ministre du pétrole Ali al-Naimi et son homologue vénézuélien dimanche consacrée à la stabilisation du marché.

La dégringolade des cours à des plus bas de 12 ans, sous l'effet de la surabondance de l'offre, de la morosité de la demande et d'un dollar fort, pèse sur les recettes de pays producteurs comme le Venezuela et le Nigeria pour qui le brut est primordial.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), au sein de laquelle Ryad est le moteur, se refuse à limiter la production pour conserver ses parts de marché face à la concurrence du pétrole de schiste américain.

Depuis le début de l'année, le WTI a perdu presque 20% et le Brent plus de 10%.

Il y a très peu de signes d'apaisement du côté de l'offre, a déclaré Michael McCarthy, analyste chez CMC Markets à Sydney, à l'agence financière Bloomberg News.

Les cours avaient terminé la semaine en baisse vendredi dans un marché résigné.

Le WTI a cédé 83 cents à 30,89 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le Brent a perdu 40 cents à 34,06 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).


dan/mtp/ev/tll

INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP


(©AFP / 08 février 2016 05h15

AVANT-PAPIER-Wall Street se tourne encore vers Yellen pour tenter de voir clair

lundi 8 février 2016 06h00

 (Répétition sans changement d'une dépêche passée dimanche)
* La présidente de la Fed devant le Congrès mercredi et jeudi
* Les chiffres de l'emploi relancent l'idée d'une hausse de taux
* Nouvelle semaine chargée en résultats
NEW YORK, 7 février (Reuters) - Les investisseurs vont une nouvelle fois se tourner cette semaine vers Janet Yellen dans l'espoir que la présidente de la Réserve fédérale américaine dissipe un peu le brouillard dans lequel ils évoluent depuis le début de l'année, et qui devrait valoir une nouvelle semaine agitée à Wall Street.
Au milieu de leurs multiples incertitudes -- de l'ampleur du ralentissement chinois à la chute du pétrole en passant par la faiblesse des résultats d'entreprises -- les investisseurs pensaient détenir un début de conviction: la Fed tardera à relever une nouvelle fois ses taux, voire attendra 2017, après son premier tour de vis monétaire depuis près de 10 ans en décembre.
Les chiffres de l'emploi du mois de janvier, publiés vendredi, sont venus ébranler cette hypothèse.
Si les créations d'emploi ont ralenti le mois dernier aux Etats-Unis, la hausse des salaires s'est accélérée, ravivant ainsi la perspective d'un redressement de l'inflation. Ce tableau du marché du travail a immédiatement nourri l'attente autour de l'audition semestrielle de Janet Yellen par le Congrès américain mercredi et jeudi.
"Ce sera l'une des auditions les plus attentivement suivies et décortiquées depuis un certain temps étant donné que le marché essaie de déterminer si mars reste une possibilité pour un nouveau relèvement des taux de la part de la Fed", écrivent les économistes de RBC Capital Markets.
Les chiffres des ventes au détail en janvier devraient ensuite témoigner vendredi de la solidité de la consommation aux Etats-Unis et illustrer le fait que les freins à l'activité proviennent essentiellement de l'extérieur.
Le département du Commerce devrait faire état d'un rebond de 0,1% des ventes au détail le mois dernier, après un recul de 0,1% en décembre, selon une étude Reuters. Hors automobile, essence, matériaux de construction et nourriture, soit l'indicateur se rapprochant le plus des dépenses de consommation prises en compte dans le calcul du produit intérieur brut (PIB), le rebond devrait être encore plus franc, de 0,4%, après une baisse de 0,3% le mois précédent.
TWITTER LAISSE PERPLEXE
Les résultats trimestriels de Coca-Cola mardi puis PepsiCo jeudi fourniront aussi un éclairage sur l'état de la consommation aux Etats-Unis.
Wall Street s'attend à une baisse du chiffre d'affaires et du bénéfice net de ces deux géants de la boisson non alcoolisée en raison notamment de la vigueur du dollar, qui pénalise leurs revenus à l'international, en particulier en Amérique latine et en Asie. Les investisseurs seront surtout attentifs à leurs efforts de diversification face aux changements d'habitudes de consommateurs soucieux de leur santé.
Parmi l'avalanche de résultats une nouvelle fois attendus dans le courant de la semaine, tels que ceux de Disney, Cisco, Viacom ou encore American International Group (AIG), ceux de Twitter seront particulièrement surveillés.
Depuis que son cofondateur Jack Dorsey a été nommé directeur général en juillet dernier, le site de microblogging a lancé de nouveaux services et produits et il devrait annoncer mercredi une hausse de son bénéfice du quatrième trimestre.
Analystes et investisseurs demeurent néanmoins perplexes et ils attendent d'en savoir plus sur la stratégie de l'entreprise à la suite des bouleversements intervenus en janvier au sein de sa direction, alors que la croissance du nombre de ses utilisateurs n'a jamais été aussi lente qu'en 2015.
Le titre a décroché de plus de 60% depuis un an et il a perdu quasiment un tiers de sa valeur depuis le début de l'année.
Le secteur des nouvelles technologies dans son ensemble suscite des inquiétudes. L'indice S&P regroupant les valeurs technologiques a reculé de 3,35% vendredi dans le sillage de LinkedIn, qui a plongé de 43,6% au lendemain de prévisions de chiffre d'affaires et de bénéfice inférieures aux estimations des analystes pour le trimestre en cours.
Le Nasdaq Composite, à forte pondération technologique, est ainsi tombé à son plus bas niveau de clôture depuis octobre 2014. Sur l'ensemble de la semaine dernière, il a perdu 5,44% tandis que le Dow Jones a cédé 1,59% et le Standard & Poor's-500 3,11%. (Bureau de New York; Bertrand Boucey pour le service français)

AGENDA ECONOMIQUE du lundi 8 février

lundi 8 février 2016 06h00

** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
   Marchés fermés en Chine 
 
 PARIS     - 08h30 Indicateur de conjoncture de la BdF 
             (1ère estimation du PIB du T1)
           - 12h00 Indicateurs avancés de l'OCDE / février
           - 14h50 Adjudication de BTF 
           - 07h30 Air France-KLM / trafic de janvier
 BRUXELLES - 10h30 Indice Sentix zone euro / février
 NEW DELHI - PIB / T4
  
      -----------------------------------------------------------------------   
  Les informations économiques et financières en français     
  LE POINT sur les marchés                                    
  La BOURSE DE PARIS                                          
  Les VALEURS DU JOUR à Paris                                 
  LE POINT sur les changements de recommandations à Paris     
  LE POINT sur la gestion d'actifs en France

 

Gestion-Les dégagements sur les fonds actions s'accélèrent

lundi 8 février 2016 06h00

 (Répétition sans changement d'une dépêche diffusée vendredi)
PARIS, 8 février (Reuters) - Les fonds actions ont enregistré une cinquième semaine consécutive de dégagements sur les sept jours au 3 février, sans pour autant que les rachats atteignent les niveaux signalant une récession imminente de l'économie mondiale ou l'entrée dans un marché durablement baissier, selon une étude hebdomadaire publiée vendredi par Bank of America-Merrill Lynch.
Les fonds investis sur les marchés émergents ont continué de subir des sorties nettes, à hauteur de 800 millions de dollars pour ceux dédiés aux actions, qui enregistrent ainsi une quatorzième semaine consécutive de rachats, et de 700 millions pour les fonds obligataires, qui ont subi des rachats sur 25 des 28 dernières semaines.
Les sorties nettes sur les fonds actions ont atteint 9,9 milliards de dollars sur la période, pour l'essentiel sur les fonds investis en actions américaines (-10,2 milliards), selon l'étude de BofA Merrill Lynch, qui reprend des données d'EPFR Global, une société de recherches spécialisée dans le suivi des flux de souscription des grandes sociétés de gestion internationales.
"Les dégagements sur les fonds actions jusqu'à présent correspondent à une 'saine correction' plutôt qu'à un environnement de récession ou de marché baissier", soulignent les analystes de BofA Merrill Lynch.
Les rachats intervenus au cours des cinq dernières semaines portent sur 34 milliards de dollars, un montant comparable à celui enregistré lors de la correction boursière enregistrée en août dernier (35 milliards) mais très inférieur à celui de 90 milliards enregistrée lors de celle liée aux tensions sur le plafond de la dette (fédérale américaine) en 2011 et à celui de 85 milliards de la grande crise financière de 2008, précisent-ils.
Les fonds dédiés aux actions européennes ont bénéficié d'entrées nettes à hauteur de 1,5 milliard de dollars et ont enregistré des souscriptions nettes sur 17 des 18 dernières semaines.
Les fonds investis en actions japonaises ont en revanche subi leurs premiers rachats nets en dix semaines, pour des montants toutefois très limités (200 millions).
Les flux hebdomadaires sur les fonds obligataires, toutes catégories confondues, sont quasi étales. Les fonds investis en obligations gouvernementales ont toutefois enregistré des entrées nettes à hauteur de 2,4 milliards alors que les fonds dédiés aux obligations d'entreprise en catégorie d'investissement et aux obligations à haut rendement subissaient des rachats à hauteur de 2,2 milliards et de 600 millions respectivement.
Les fonds dédiés aux métaux précieux ont connu une quatrième semaine de collecte nette, à 700 millions.
Souscriptions(+)/Rachats(-) nets par grandes catégories de fonds (en milliards de dollars):
Semaine au 03/02 2016
Actions -9,9 -34,08
Obligataires -0,02 +3,43
Monétaires -8,91 +6,97
Matières premières +0,94 +4,24 Sources : BAML, Global Investment Strategy, EPFR Global
(Marc Joanny, édité par Marc Angrand)

PSA versera des indemnités à l'Iran pour son départ en 2012

samedi 6 février 2016 13h21

DUBAI (Reuters) - PSA Peugeot Citroën versera des indemnités à l'Iran pour le départ brutal de PSA du marché iranien en 2012, dans le cadre du nouveau contrat signé entre Téhéran et le constructeur automobile français, a déclaré samedi le ministre iranien du Commerce et de l'Industrie, Mohammad Reza Nematzadeh.
Le groupe avait suspendu ses ventes en Iran début 2012 lors de l'extension au secteur automobile des sanctions internationales imposées à la République islamique en raison de ses activités nucléaires.
L'entrée en vigueur de l'accord de juillet 2015 encadrant le programme nucléaire iranien a abouti mi-janvier à la levée de ces sanctions et Peugeot a annoncé fin janvier la création d'une coentreprise avec le constructeur automobile Iran Khodro pour régulariser la production actuelle de ses voitures sur le sol iranien et préparer la fabrication locale de nouveaux véhicules.
"Le versement d'indemnités à l'Iran est inclus dans le nouveau contrat, mais le contenu de ce contrat reste confidentiel", a déclaré le ministre Mohammad Reza Nematzadeh, cité samedi par l'agence de presse Tasnim.
Un porte-parole de PSA n'a pas souhaité faire de commentaire sur les détails du contrat mais déclaré que l'accord avec l'Iran était "bon" et "équilibré".
Les "faucons" iraniens avaient critiqué le président Hassan Rohani pour avoir ouvert la voie à un contrat avec PSA, première marque en Iran avec une part de marché de l'ordre de 30% avant son départ en 2012, sans versement d'indemnités.
(Bozorgmehr Sharafedin, avec Gilles Guillaume à Paris; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

VW promet d'être généreux avec les automobilistes américains

dimanche 7 février 2016 15h24

FRANCFORT (Reuters) - Volkswagen se montrera généreux avec les quelque 600.000 propriétaires de véhicules diesels aux Etats-Unis concernés par la fraude aux émissions polluantes, promet le responsable du fonds d'indemnisation créé par le constructeur allemand.
Le groupe de Wolfsburg n'a toutefois pas encore décidé s'il proposera de l'argent, un rachat ou un échange de la voiture ou encore une réparation du véhicule, ajoute Kenneth Feinberg, cité par le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) dans son édition dominicale.
Kenneth Feinberg a par le passé dirigé les fonds d'indemnisation créés après les attentats du 11 septembre 2001, la marée noire provoquée par BP dans le golfe du Mexique et les accidents liés à des problèmes d'allumage sur des véhicules de General Motors. Volkswagen lui a demandé en décembre de créer et de gérer un fonds d'indemnisation après la mise au jour en septembre d'une fraude aux émissions polluantes des véhicules diesels du constructeur allemand aux Etats-Unis.
Le projet initial de Kenneth Feinberg était de rendre ce fonds opérationnel dans un délai de 60 à 90 jours mais ce calendrier risque de souffrir de retards, a-t-il dit à la FAZ. Près de cinq mois après les révélations sur la manipulation des tests, Volkswagen n'a toujours pas obtenu le feu vert des autorités américaines pour corriger le problème sur les véhicules en circulation.
"Mes mains sont liées tant que VW et les autorités n'ont pas surmonté leurs désaccords", déclare Kenneth Feinberg, qui se dit néanmoins optimiste sur la réponse des automobilistes aux futures propositions de Volkswagen.
"Regardez mes dossiers précédents: 97% des victimes du 11-Septembre ont accepté mon offre. Chez GM et BP, cela a là aussi été supérieur à 90%. Cela doit être mon objectif pour VW", dit-il, en affirmant que le constructeur lui a laissé toute latitude pour décider du niveau de l'indemnité.
"C'est purement une transaction commerciale, avec moins d'émotion. Je le constate aux courriels que je reçois de la part de propriétaires de véhicules, qui écrivent des choses comme: 'M. Feinberg, je sais que je n'ai pas perdu un proche, je veux simplement être traité équitablement.' Ils sont tous assez raisonnables", ajoute-t-il.
Kenneth Feinberg dit ne pas avoir encore décidé s'il examinera ou non les demandes d'indemnisation fondées sur une atteinte prétendue à la santé du requérant.
"Je suis enclin à ne pas l'accepter et à dire à ces gens qu'ils devraient poursuivre Volkswagen en justice s'ils le souhaitent."
Malgré le scandale, le fonds souverain de Norvège, le plus important au monde, a déclaré à la FAZ qu'il allait rester au capital de Volkswagen.
"VW est une entreprise importante en Allemagne, en Europe et dans le monde. C'est pourquoi nous allons conserver notre participation tant que le fonds et l'entreprise existeront", a dit Yngve Slyngstad, le patron du fonds norvégien.
(Arno Schütze; Bertrand Boucey pour le service français)

L'UE invitée à agir contre le dumping chinois sur l'acier

dimanche 7 février 2016 12h20

PARIS (Reuters) - Les ministres de sept pays européens, dont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, exhortent l'Union européenne à prendre des mesures destinées à protéger le secteur sidérurgique européen de la concurrence jugée déloyale de la Chine et de la Russie.
Dans une lettre datée de vendredi que Reuters a pu consulter, les cosignataires, parmi lesquels le Français Emmanuel Macron, s'inquiètent de l'état de cette industrie en Europe.
"(Elle) est confrontée à des pratiques commerciales déloyales récurrentes dans un contexte de forte concurrence internationale intensifiée par une situation de surcapacité internationale", peut-on lire dans ce courrier.
"L'Union européenne ne peut rester passive lorsque l'augmentation des pertes d'emplois et des fermetures d'aciéries montre qu'il existe un risque important et imminent d'effondrement du secteur européen de l'acier", lit-on également.
"Nous lançons conjointement un appel aux institutions européennes à utiliser tous les moyens disponibles et à agir fortement pour répondre à ce nouveau défi", écrivent encore les ministres.
Cette lettre est adressée à Jyrki Katainen, vice-président de la Commission européenne, et aux commissaires Elzbieta Bienkowska et Cecilia Malmström, respectivement chargées de l'Industrie et du Commerce, ainsi qu'au ministre de l'Industrie des Pays-Bas, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l'UE.
Parmi les signataires figurent, outre les ministres français, allemand et britannique, des représentants polonais, italien, belges et luxembourgeois.
"ANTIDUMPING"
Emmanuel Macron est à l'origine de cette démarche, dit-on au ministère français de l'Economie.
"Les ministres signataires ont voulu donner un signal de mobilisation à la Commission européenne et à leur collègue pour que les procédures européennes antidumping soient activées plus souvent et plus vite", précise-t-on à Bercy.
"L'idée du ministre était d'agir vite et de lancer à la fois un signal un peu ferme de mobilisation, mais aussi de jouer le jeu européen", ajoute-t-on.
La Commission européenne s'était déjà saisie de ce dossier, dans lequel la Chine et la Russie sont accusées de tirer les cours mondiaux vers le bas.
Récemment, Cecilia Malmström a adressé une lettre au ministre chinois du Commerce pour appeler Pékin à réduire ses surcapacités tout en annonçant l'ouverture, dans le courant du mois de février, de trois nouvelles enquêtes sur les importations d'acier en provenance de Chine.
La commissaire européenne a également exprimé son inquiétude face au bond d'environ 50% des exportations chinoises constaté en 2015 et à la chute des prix qui en a résulté, de moitié pour certains produits.
Mais les signataires attendent une réaction plus ferme de l'UE.
"En premier lieu, la Commission devrait recourir pleinement et de manière appropriée à la gamme complète des instruments de politique commerciale de l'UE pour lutter contre le commerce déloyal", lit-on dans la lettre du 5 février.
"Cela comprend l'adoption de mesures rapides et appropriées dans les cas antidumping en cours, tels que l'enquête sur les produits plats en acier laminé à froid originaires de Russie et de Chine", poursuivent les ministres.
Selon la Fédération européenne de l'acier (Eurofer), l'industrie sidérurgique a perdu 85.000 emplois depuis 2008.
(Simon Carraud, avec Sybille de La Hamaide, édité par Danielle Rouquié)

Les réserves de change de la Chine baissent encore

dimanche 7 février 2016 14h26

PEKIN (Reuters) - Les réserves de change de la Chine ont baissé en janvier pour un troisième mois consécutif, la banque centrale continuant de se décharger de dollars pour soutenir le yuan et limiter les sorties de capitaux.
Les réserves chinoises en devises se sont contractées le mois dernier de 99,5 milliards de dollars (89,16 milliards d'euros), à 3.230 milliards de dollars, leur plus bas niveau depuis mai 2012, montrent les données publiées par la Banque populaire de Chine (BPC).
Les économistes interrogés par Reuters pensaient qu'elles tomberaient un peu plus bas, à 3.200 milliards de dollars.
Il s'agit du deuxième plus fort recul mensuel après celui du mois de décembre, quand les réserves avaient fondu de 107,9 milliards de dollars.
La Chine conserve néanmoins les plus importantes réserves de change au monde même si elles ont chuté de quasiment 513 milliards de dollars en 2015.
La banque centrale chinoise a dévalué le yuan de manière inattendue en août. Depuis, les sorties de capitaux se sont accélérées, d'autant que le dollar s'est raffermi avec la hausse des taux aux Etats-Unis, et l'inquiétude s'est répandue à travers le monde sur l'ampleur du ralentissement de la deuxième économie mondiale et la capacité des autorités à maîtriser la situation.
Les réserves d'or de la Chine ont en revanche augmenté en janvier, à 63,57 milliards de dollars contre 60,19 milliards fin 2015, a ajouté la BPC.
La position de réserves de la Chine auprès du Fonds monétaire international (FMI) était à 3,76 milliards de dollars fin janvier, en baisse par rapport aux 4,55 milliards du mois précédent. Le pays détenait 10,27 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS) à la fin du mois dernier, contre 10,28 milliards en décembre.
(Meng Meng et le bureau de Pékin; Bertrand Boucey pour le service français)

L'Arabie saoudite et le Venezuela discutent du marché pétrolier

dimanche 7 février 2016 17h28

DUBAI (Reuters) - Le ministre saoudien du Pétrole a évoqué dimanche avec son homologue vénézuélien une éventuelle coopération entre les membres de l'Opep et les autres pays producteurs pour stabiliser le marché mondial du pétrole, rapporte l'agence de presse saoudienne SPA.
"Cela a été une réunion fructueuse et (qui s'est déroulée) dans une ambiance positive", a dit Ali al Naïmi, cité par SPA.
Les deux hommes ont discuté des entretiens menés par le ministre vénézuélien Eulogio Del Pino avec d'autres responsables au sujet d'une "coopération de ces pays pour stabiliser le marché international du pétrole", ajoute SPA. Ils sont convenus de l'importance de poursuivre ces consultations.
Eulogio Del Pino effectue actuellement une tournée auprès des pays producteurs de pétrole pour défendre le principe d'une action concertée afin de faire remonter les cours.
(Rania El Gamal; Bertrand Boucey pour le service français)

La Bourse de Chicago va être rachetée par un groupe chinois

samedi 6 février 2016 12h26

 (Reuters) - Le Chicago Stock Exchange, l'une des plus anciennes places boursières aux Etats-Unis, a annoncé vendredi son intention de se vendre à un groupe d'investisseurs emmené par la société chinoise Chongqinq Casin Enterprise Group.
Les deux parties n'ont pas dévoilé les termes de la transaction, qui devrait être finalisée au cours du second semestre.
Si les autorités de régulation approuvent l'opération, ce sera la première vente d'une place boursière américaine à un groupe chinois mais pas à une entreprise étrangère.
En 2007, une filiale de Deutsche Börse avait racheté l'International Securities Exchange.
Sous la houlette de son nouveau propriétaire, le Chicago Stock Exchange, également connu sous le sigle CHX, disposerait des fonds nécessaires pour réorganiser son programme de cotations, a déclaré John Kerin, directeur général de CHX, lors d'un entretien.
Le CHX, place boursière vieille de 134, cherche à obtenir l'autorisation de coter des entreprises américaines qui veulent avoir accès au marché des capitaux mais qui ne remplissent pas nécessairement les critères pour être cotées à Wall Street.
Casin Group, société non cotée en Bourse qui investit dans l'immobilier et des holdings financières, entend mettre en Bourse des sociétés chinoises aux Etats-Unis, a ajouté John Kerin.
Le CHX est un acteur de niche sur le marché actions américain, ne réalisant que 0,5% de toutes les transactions boursières du pays.
(John McCrank, Benoît Van Overstraeten pour le service français)

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