La Bourse de Tokyo en
légère baisse à la mi-séance
lundi
8 février 2016 03h42
TOKYO, 8 février
(Reuters) - Les valeurs étaient en très légère baisse de 0,2% lundi à la
mi-journée à la Bourse de Tokyo qui en cours de séance a atteint son plus bas
depuis deux semaines.
L'indice Nikkei des valeurs
vedettes affichait un recul de 29,01 points, à 16.790,58 points. Quant à
l'indice Topix, plus large, il reculait de 0,2% à 1.366,22 points.
(Bureau
de Tokyo; Eric Faye pour le service français)
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BoJ:
le comité monétaire divisé sur les taux négatifs, une mesure jugée extrême
Tokyo (awp/afp) - Des membres du comité
monétaire de la Banque du Japon (BoJ) avaient mis en garde contre l'adoption
des taux négatifs, une mesure exceptionnelle qui ne devrait être adoptée qu'en
"situation de crise", a révélé lundi le "résumé d'opinions"
de la réunion des 28-29 janvier.
On savait que la décision - qui consiste à pénaliser les banques plaçant leurs liquidités dans les coffres de la BoJ, dans l'espoir de stimuler le crédit, et donc l'activité économique - avait été adoptée à une courte majorité (par 5 voix contre 4), sous l'impulsion du gouverneur Haruhiko Kuroda, mais les arguments de chacun n'avaient pas encore été rendus publics.
"C'est le moment ou jamais d'agir pour maintenir la dynamique de l'économie japonaise", a argué un partisan d'un nouvel assouplissement, selon un document de six pages détaillant les avis des neuf membres de manière anonyme, qui précède la diffusion d'un compte-rendu plus détaillé en mars (les minutes).
Volatilité des marchés financiers, chute des prix du pétrole, ralentissement en Chine et autres pays émergents: plusieurs membres ont mis en avant les risques menaçant la reprise et l'inflation dans la troisième économie mondiale et souligné la nécessité de franchir le Rubicon avant qu'il ne soit trop tard.
"La Banque devrait renforcer sa politique (...) en mettant en place de nouvelles mesures pour rester crédible", a plaidé l'un d'entre eux.
"Les taux d'intérêt négatifs permettront à la BoJ de démontrer qu'elle est dotée d'une grande marge de manoeuvre pour assouplir sa politique via trois dimensions: quantitative, qualitative et les taux d'intérêt", peut-on lire. La BoJ peut en outre s'appuyer sur "les expériences menées dans certains pays européens", comme le Danemark ou la Suisse qui ont testé les taux négatifs avant d'être imités par la Banque centrale européenne (BCE) en juin 2014.
Mais d'autres ont émis des doutes sur une telle mesure, qui ne se justifierait à leurs yeux qu'"en situation de crise". "Je crains qu'elle donne l'impression aux marchés que la politique monétaire a atteint ses limites", a avancé un membre.
Plusieurs ont souligné l'impact des taux négatifs sur "la rentabilité des institutions financières", y voyant une source de "confusion et d'inquiétude" pour les banques et leurs clients. Au final, "les effets secondaires l'emportent sur les effets positifs", a estimé un opposant.
afp/al
(AWP / 08.02.2016 06h24)
On savait que la décision - qui consiste à pénaliser les banques plaçant leurs liquidités dans les coffres de la BoJ, dans l'espoir de stimuler le crédit, et donc l'activité économique - avait été adoptée à une courte majorité (par 5 voix contre 4), sous l'impulsion du gouverneur Haruhiko Kuroda, mais les arguments de chacun n'avaient pas encore été rendus publics.
"C'est le moment ou jamais d'agir pour maintenir la dynamique de l'économie japonaise", a argué un partisan d'un nouvel assouplissement, selon un document de six pages détaillant les avis des neuf membres de manière anonyme, qui précède la diffusion d'un compte-rendu plus détaillé en mars (les minutes).
Volatilité des marchés financiers, chute des prix du pétrole, ralentissement en Chine et autres pays émergents: plusieurs membres ont mis en avant les risques menaçant la reprise et l'inflation dans la troisième économie mondiale et souligné la nécessité de franchir le Rubicon avant qu'il ne soit trop tard.
"La Banque devrait renforcer sa politique (...) en mettant en place de nouvelles mesures pour rester crédible", a plaidé l'un d'entre eux.
"Les taux d'intérêt négatifs permettront à la BoJ de démontrer qu'elle est dotée d'une grande marge de manoeuvre pour assouplir sa politique via trois dimensions: quantitative, qualitative et les taux d'intérêt", peut-on lire. La BoJ peut en outre s'appuyer sur "les expériences menées dans certains pays européens", comme le Danemark ou la Suisse qui ont testé les taux négatifs avant d'être imités par la Banque centrale européenne (BCE) en juin 2014.
Mais d'autres ont émis des doutes sur une telle mesure, qui ne se justifierait à leurs yeux qu'"en situation de crise". "Je crains qu'elle donne l'impression aux marchés que la politique monétaire a atteint ses limites", a avancé un membre.
Plusieurs ont souligné l'impact des taux négatifs sur "la rentabilité des institutions financières", y voyant une source de "confusion et d'inquiétude" pour les banques et leurs clients. Au final, "les effets secondaires l'emportent sur les effets positifs", a estimé un opposant.
afp/al
(AWP / 08.02.2016 06h24)

Le
pétrole mitigé en Asie
Tokyo - Les cours du pétrole étaient sans
direction lundi en Asie, minés par les inquiétudes persistantes quant à l'excès
d'offre qui ont pris le dessus sur des informations au sujet d'une réunion
entre Saoudiens et Vénézuéliens.
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light
sweet crude (WTI) pour livraison en mars gagnait quatre cents à 30,85 dollars,
vers 03H00 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne
du brut, pour livraison en avril, perdait quant à lui sept cents, à 33,99
dollars.
Le brut vacille entre territoires négatif et positif depuis
que l'Arabie saoudite a annoncé une réunion entre son ministre du pétrole Ali
al-Naimi et son homologue vénézuélien dimanche consacrée à la stabilisation du
marché.
La dégringolade des cours à des plus bas de 12 ans, sous
l'effet de la surabondance de l'offre, de la morosité de la demande et d'un
dollar fort, pèse sur les recettes de pays producteurs comme le Venezuela et le
Nigeria pour qui le brut est primordial.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), au
sein de laquelle Ryad est le moteur, se refuse à limiter la production pour
conserver ses parts de marché face à la concurrence du pétrole de schiste
américain.
Depuis le début de l'année, le WTI a perdu presque 20% et le
Brent plus de 10%.
Il y a très peu de signes d'apaisement du côté de l'offre, a
déclaré Michael McCarthy, analyste chez CMC Markets à Sydney, à l'agence
financière Bloomberg News.
Les cours avaient terminé la semaine en baisse vendredi dans
un marché résigné.
Le WTI a cédé 83 cents à 30,89 dollars sur le New York
Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le Brent a perdu 40 cents à 34,06 dollars sur
l'Intercontinental Exchange (ICE).
dan/mtp/ev/tll
INTERCONTINENTALEXCHANGE
GROUP
(©AFP / 08 février 2016 05h15
AVANT-PAPIER-Wall Street
se tourne encore vers Yellen pour tenter de voir clair
lundi
8 février 2016 06h00
(Répétition sans
changement d'une dépêche passée dimanche)
* La présidente de la Fed
devant le Congrès mercredi et jeudi
* Les chiffres de l'emploi
relancent l'idée d'une hausse de taux
* Nouvelle semaine chargée
en résultats
NEW YORK, 7 février
(Reuters) - Les investisseurs vont une nouvelle fois se tourner cette semaine
vers Janet Yellen dans l'espoir que la présidente de la Réserve fédérale
américaine dissipe un peu le brouillard dans lequel ils évoluent depuis le
début de l'année, et qui devrait valoir une nouvelle semaine agitée à Wall
Street.
Au milieu de leurs
multiples incertitudes -- de l'ampleur du ralentissement chinois à la chute du
pétrole en passant par la faiblesse des résultats d'entreprises -- les
investisseurs pensaient détenir un début de conviction: la Fed tardera à
relever une nouvelle fois ses taux, voire attendra 2017, après son premier tour
de vis monétaire depuis près de 10 ans en décembre.
Les chiffres de l'emploi
du mois de janvier, publiés vendredi, sont venus ébranler cette hypothèse.
Si les créations d'emploi
ont ralenti le mois dernier aux Etats-Unis, la hausse des salaires s'est
accélérée, ravivant ainsi la perspective d'un redressement de l'inflation. Ce
tableau du marché du travail a immédiatement nourri l'attente autour de
l'audition semestrielle de Janet Yellen par le Congrès américain mercredi et
jeudi.
"Ce sera l'une des
auditions les plus attentivement suivies et décortiquées depuis un certain
temps étant donné que le marché essaie de déterminer si mars reste une
possibilité pour un nouveau relèvement des taux de la part de la Fed",
écrivent les économistes de RBC Capital Markets.
Les chiffres des ventes au
détail en janvier devraient ensuite témoigner vendredi de la solidité de la
consommation aux Etats-Unis et illustrer le fait que les freins à l'activité
proviennent essentiellement de l'extérieur.
Le département du Commerce
devrait faire état d'un rebond de 0,1% des ventes au détail le mois dernier,
après un recul de 0,1% en décembre, selon une étude Reuters. Hors automobile,
essence, matériaux de construction et nourriture, soit l'indicateur se
rapprochant le plus des dépenses de consommation prises en compte dans le
calcul du produit intérieur brut (PIB), le rebond devrait être encore plus
franc, de 0,4%, après une baisse de 0,3% le mois précédent.
TWITTER
LAISSE PERPLEXE
Les résultats trimestriels
de Coca-Cola mardi puis PepsiCo jeudi fourniront aussi un éclairage sur l'état
de la consommation aux Etats-Unis.
Wall Street s'attend à une
baisse du chiffre d'affaires et du bénéfice net de ces deux géants de la
boisson non alcoolisée en raison notamment de la vigueur du dollar, qui
pénalise leurs revenus à l'international, en particulier en Amérique latine et
en Asie. Les investisseurs seront surtout attentifs à leurs efforts de
diversification face aux changements d'habitudes de consommateurs soucieux de
leur santé.
Parmi l'avalanche de
résultats une nouvelle fois attendus dans le courant de la semaine, tels que ceux
de Disney, Cisco, Viacom ou encore American International Group (AIG), ceux de
Twitter seront particulièrement surveillés.
Depuis que son cofondateur
Jack Dorsey a été nommé directeur général en juillet dernier, le site de
microblogging a lancé de nouveaux services et produits et il devrait annoncer
mercredi une hausse de son bénéfice du quatrième trimestre.
Analystes et investisseurs
demeurent néanmoins perplexes et ils attendent d'en savoir plus sur la
stratégie de l'entreprise à la suite des bouleversements intervenus en janvier
au sein de sa direction, alors que la croissance du nombre de ses utilisateurs
n'a jamais été aussi lente qu'en 2015.
Le titre a décroché de
plus de 60% depuis un an et il a perdu quasiment un tiers de sa valeur depuis
le début de l'année.
Le secteur des nouvelles
technologies dans son ensemble suscite des inquiétudes. L'indice S&P
regroupant les valeurs technologiques a reculé de 3,35% vendredi dans le
sillage de LinkedIn, qui a plongé de 43,6% au lendemain de prévisions de chiffre
d'affaires et de bénéfice inférieures aux estimations des analystes pour le
trimestre en cours.
Le Nasdaq Composite, à
forte pondération technologique, est ainsi tombé à son plus bas niveau de
clôture depuis octobre 2014. Sur l'ensemble de la semaine dernière, il a perdu
5,44% tandis que le Dow Jones a cédé 1,59% et le Standard & Poor's-500
3,11%. (Bureau de New York; Bertrand Boucey pour le service français)
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AGENDA ECONOMIQUE du lundi 8 février
lundi
8 février 2016 06h00
** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
Marchés fermés en Chine
PARIS - 08h30 Indicateur de conjoncture de la BdF
(1ère estimation du PIB du T1)
- 12h00 Indicateurs avancés de l'OCDE / février
- 14h50 Adjudication de BTF
- 07h30 Air France-KLM / trafic de janvier
BRUXELLES - 10h30 Indice Sentix zone euro / février
NEW DELHI - PIB / T4
-----------------------------------------------------------------------
Les informations économiques et financières en français
LE POINT sur les marchés
La BOURSE DE PARIS
Les VALEURS DU JOUR à Paris
LE POINT sur les changements de recommandations à Paris
LE POINT sur la gestion d'actifs en France
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Gestion-Les dégagements
sur les fonds actions s'accélèrent
lundi
8 février 2016 06h00
(Répétition sans
changement d'une dépêche diffusée vendredi)
PARIS, 8 février (Reuters)
- Les fonds actions ont enregistré une cinquième semaine consécutive de dégagements
sur les sept jours au 3 février, sans pour autant que les rachats atteignent
les niveaux signalant une récession imminente de l'économie mondiale ou
l'entrée dans un marché durablement baissier, selon une étude hebdomadaire
publiée vendredi par Bank of America-Merrill Lynch.
Les fonds investis sur les
marchés émergents ont continué de subir des sorties nettes, à hauteur de 800
millions de dollars pour ceux dédiés aux actions, qui enregistrent ainsi une
quatorzième semaine consécutive de rachats, et de 700 millions pour les fonds
obligataires, qui ont subi des rachats sur 25 des 28 dernières semaines.
Les sorties nettes sur les
fonds actions ont atteint 9,9 milliards de dollars sur la période, pour
l'essentiel sur les fonds investis en actions américaines (-10,2 milliards),
selon l'étude de BofA Merrill Lynch, qui reprend des données d'EPFR Global, une
société de recherches spécialisée dans le suivi des flux de souscription des
grandes sociétés de gestion internationales.
"Les dégagements sur
les fonds actions jusqu'à présent correspondent à une 'saine correction' plutôt
qu'à un environnement de récession ou de marché baissier", soulignent les
analystes de BofA Merrill Lynch.
Les rachats intervenus au
cours des cinq dernières semaines portent sur 34 milliards de dollars, un
montant comparable à celui enregistré lors de la correction boursière
enregistrée en août dernier (35 milliards) mais très inférieur à celui de 90
milliards enregistrée lors de celle liée aux tensions sur le plafond de la
dette (fédérale américaine) en 2011 et à celui de 85 milliards de la grande
crise financière de 2008, précisent-ils.
Les fonds dédiés aux
actions européennes ont bénéficié d'entrées nettes à hauteur de 1,5 milliard de
dollars et ont enregistré des souscriptions nettes sur 17 des 18 dernières
semaines.
Les fonds investis en
actions japonaises ont en revanche subi leurs premiers rachats nets en dix
semaines, pour des montants toutefois très limités (200 millions).
Les flux hebdomadaires sur
les fonds obligataires, toutes catégories confondues, sont quasi étales. Les
fonds investis en obligations gouvernementales ont toutefois enregistré des
entrées nettes à hauteur de 2,4 milliards alors que les fonds dédiés aux
obligations d'entreprise en catégorie d'investissement et aux obligations à
haut rendement subissaient des rachats à hauteur de 2,2 milliards et de 600
millions respectivement.
Les fonds dédiés aux
métaux précieux ont connu une quatrième semaine de collecte nette, à 700
millions.
Souscriptions(+)/Rachats(-)
nets par grandes catégories de fonds (en milliards de dollars):
Semaine au 03/02 2016
Actions -9,9 -34,08
Obligataires -0,02 +3,43
Monétaires -8,91 +6,97
Matières premières +0,94
+4,24 Sources : BAML, Global Investment Strategy, EPFR Global
(Marc Joanny, édité par
Marc Angrand)
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PSA versera des
indemnités à l'Iran pour son départ en 2012
samedi
6 février 2016 13h21
DUBAI (Reuters) - PSA
Peugeot Citroën versera des indemnités à l'Iran pour le départ brutal de PSA du
marché iranien en 2012, dans le cadre du nouveau contrat signé entre Téhéran et
le constructeur automobile français, a déclaré samedi le ministre iranien du Commerce
et de l'Industrie, Mohammad Reza Nematzadeh.
Le groupe avait suspendu
ses ventes en Iran début 2012 lors de l'extension au secteur automobile des
sanctions internationales imposées à la République islamique en raison de ses
activités nucléaires.
L'entrée en vigueur de
l'accord de juillet 2015 encadrant le programme nucléaire iranien a abouti
mi-janvier à la levée de ces sanctions et Peugeot a annoncé fin janvier la
création d'une coentreprise avec le constructeur automobile Iran Khodro pour
régulariser la production actuelle de ses voitures sur le sol iranien et
préparer la fabrication locale de nouveaux véhicules.
"Le versement
d'indemnités à l'Iran est inclus dans le nouveau contrat, mais le contenu de ce
contrat reste confidentiel", a déclaré le ministre Mohammad Reza
Nematzadeh, cité samedi par l'agence de presse Tasnim.
Un porte-parole de PSA n'a
pas souhaité faire de commentaire sur les détails du contrat mais déclaré que
l'accord avec l'Iran était "bon" et "équilibré".
Les "faucons"
iraniens avaient critiqué le président Hassan Rohani pour avoir ouvert la voie
à un contrat avec PSA, première marque en Iran avec une part de marché de
l'ordre de 30% avant son départ en 2012, sans versement d'indemnités.
(Bozorgmehr
Sharafedin, avec Gilles Guillaume à Paris; Jean-Stéphane Brosse pour le service
français)
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VW promet d'être
généreux avec les automobilistes américains
dimanche
7 février 2016 15h24
FRANCFORT (Reuters) -
Volkswagen se montrera généreux avec les quelque 600.000 propriétaires de
véhicules diesels aux Etats-Unis concernés par la fraude aux émissions
polluantes, promet le responsable du fonds d'indemnisation créé par le
constructeur allemand.
Le groupe de Wolfsburg n'a
toutefois pas encore décidé s'il proposera de l'argent, un rachat ou un échange
de la voiture ou encore une réparation du véhicule, ajoute Kenneth Feinberg,
cité par le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) dans son édition
dominicale.
Kenneth Feinberg a par le
passé dirigé les fonds d'indemnisation créés après les attentats du 11
septembre 2001, la marée noire provoquée par BP dans le golfe du Mexique et les
accidents liés à des problèmes d'allumage sur des véhicules de General Motors.
Volkswagen lui a demandé en décembre de créer et de gérer un fonds
d'indemnisation après la mise au jour en septembre d'une fraude aux émissions
polluantes des véhicules diesels du constructeur allemand aux Etats-Unis.
Le projet initial de Kenneth
Feinberg était de rendre ce fonds opérationnel dans un délai de 60 à 90 jours
mais ce calendrier risque de souffrir de retards, a-t-il dit à la FAZ. Près de
cinq mois après les révélations sur la manipulation des tests, Volkswagen n'a
toujours pas obtenu le feu vert des autorités américaines pour corriger le
problème sur les véhicules en circulation.
"Mes mains sont liées
tant que VW et les autorités n'ont pas surmonté leurs désaccords", déclare
Kenneth Feinberg, qui se dit néanmoins optimiste sur la réponse des
automobilistes aux futures propositions de Volkswagen.
"Regardez mes
dossiers précédents: 97% des victimes du 11-Septembre ont accepté mon offre.
Chez GM et BP, cela a là aussi été supérieur à 90%. Cela doit être mon objectif
pour VW", dit-il, en affirmant que le constructeur lui a laissé toute
latitude pour décider du niveau de l'indemnité.
"C'est purement une
transaction commerciale, avec moins d'émotion. Je le constate aux courriels que
je reçois de la part de propriétaires de véhicules, qui écrivent des choses
comme: 'M. Feinberg, je sais que je n'ai pas perdu un proche, je veux
simplement être traité équitablement.' Ils sont tous assez raisonnables",
ajoute-t-il.
Kenneth Feinberg dit ne
pas avoir encore décidé s'il examinera ou non les demandes d'indemnisation
fondées sur une atteinte prétendue à la santé du requérant.
"Je suis enclin à ne
pas l'accepter et à dire à ces gens qu'ils devraient poursuivre Volkswagen en
justice s'ils le souhaitent."
Malgré le scandale, le
fonds souverain de Norvège, le plus important au monde, a déclaré à la FAZ
qu'il allait rester au capital de Volkswagen.
"VW est une
entreprise importante en Allemagne, en Europe et dans le monde. C'est pourquoi
nous allons conserver notre participation tant que le fonds et l'entreprise
existeront", a dit Yngve Slyngstad, le patron du fonds norvégien.
(Arno
Schütze; Bertrand Boucey pour le service français)
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L'UE invitée à agir
contre le dumping chinois sur l'acier
dimanche
7 février 2016 12h20
PARIS (Reuters) - Les
ministres de sept pays européens, dont la France, l'Allemagne et le
Royaume-Uni, exhortent l'Union européenne à prendre des mesures destinées à
protéger le secteur sidérurgique européen de la concurrence jugée déloyale de
la Chine et de la Russie.
Dans une lettre datée de
vendredi que Reuters a pu consulter, les cosignataires, parmi lesquels le
Français Emmanuel Macron, s'inquiètent de l'état de cette industrie en Europe.
"(Elle) est
confrontée à des pratiques commerciales déloyales récurrentes dans un contexte
de forte concurrence internationale intensifiée par une situation de
surcapacité internationale", peut-on lire dans ce courrier.
"L'Union européenne
ne peut rester passive lorsque l'augmentation des pertes d'emplois et des
fermetures d'aciéries montre qu'il existe un risque important et imminent
d'effondrement du secteur européen de l'acier", lit-on également.
"Nous lançons
conjointement un appel aux institutions européennes à utiliser tous les moyens
disponibles et à agir fortement pour répondre à ce nouveau défi", écrivent
encore les ministres.
Cette lettre est adressée
à Jyrki Katainen, vice-président de la Commission européenne, et aux
commissaires Elzbieta Bienkowska et Cecilia Malmström, respectivement chargées
de l'Industrie et du Commerce, ainsi qu'au ministre de l'Industrie des
Pays-Bas, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l'UE.
Parmi les signataires
figurent, outre les ministres français, allemand et britannique, des
représentants polonais, italien, belges et luxembourgeois.
"ANTIDUMPING"
Emmanuel Macron est à
l'origine de cette démarche, dit-on au ministère français de l'Economie.
"Les ministres
signataires ont voulu donner un signal de mobilisation à la Commission
européenne et à leur collègue pour que les procédures européennes antidumping
soient activées plus souvent et plus vite", précise-t-on à Bercy.
"L'idée du ministre
était d'agir vite et de lancer à la fois un signal un peu ferme de
mobilisation, mais aussi de jouer le jeu européen", ajoute-t-on.
La Commission européenne
s'était déjà saisie de ce dossier, dans lequel la Chine et la Russie sont
accusées de tirer les cours mondiaux vers le bas.
Récemment, Cecilia
Malmström a adressé une lettre au ministre chinois du Commerce pour appeler
Pékin à réduire ses surcapacités tout en annonçant l'ouverture, dans le courant
du mois de février, de trois nouvelles enquêtes sur les importations d'acier en
provenance de Chine.
La commissaire européenne
a également exprimé son inquiétude face au bond d'environ 50% des exportations
chinoises constaté en 2015 et à la chute des prix qui en a résulté, de moitié
pour certains produits.
Mais les signataires
attendent une réaction plus ferme de l'UE.
"En premier lieu, la
Commission devrait recourir pleinement et de manière appropriée à la gamme
complète des instruments de politique commerciale de l'UE pour lutter contre le
commerce déloyal", lit-on dans la lettre du 5 février.
"Cela comprend
l'adoption de mesures rapides et appropriées dans les cas antidumping en cours,
tels que l'enquête sur les produits plats en acier laminé à froid originaires
de Russie et de Chine", poursuivent les ministres.
Selon la Fédération
européenne de l'acier (Eurofer), l'industrie sidérurgique a perdu 85.000
emplois depuis 2008.
(Simon
Carraud, avec Sybille de La Hamaide, édité par Danielle Rouquié)
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Les réserves de change
de la Chine baissent encore
dimanche
7 février 2016 14h26
PEKIN (Reuters) - Les
réserves de change de la Chine ont baissé en janvier pour un troisième mois
consécutif, la banque centrale continuant de se décharger de dollars pour
soutenir le yuan et limiter les sorties de capitaux.
Les réserves chinoises en
devises se sont contractées le mois dernier de 99,5 milliards de dollars (89,16
milliards d'euros), à 3.230 milliards de dollars, leur plus bas niveau depuis
mai 2012, montrent les données publiées par la Banque populaire de Chine (BPC).
Les économistes interrogés
par Reuters pensaient qu'elles tomberaient un peu plus bas, à 3.200 milliards
de dollars.
Il s'agit du deuxième plus
fort recul mensuel après celui du mois de décembre, quand les réserves avaient
fondu de 107,9 milliards de dollars.
La Chine conserve néanmoins
les plus importantes réserves de change au monde même si elles ont chuté de
quasiment 513 milliards de dollars en 2015.
La banque centrale
chinoise a dévalué le yuan de manière inattendue en août. Depuis, les sorties
de capitaux se sont accélérées, d'autant que le dollar s'est raffermi avec la
hausse des taux aux Etats-Unis, et l'inquiétude s'est répandue à travers le
monde sur l'ampleur du ralentissement de la deuxième économie mondiale et la
capacité des autorités à maîtriser la situation.
Les réserves d'or de la
Chine ont en revanche augmenté en janvier, à 63,57 milliards de dollars contre
60,19 milliards fin 2015, a ajouté la BPC.
La position de réserves de
la Chine auprès du Fonds monétaire international (FMI) était à 3,76 milliards
de dollars fin janvier, en baisse par rapport aux 4,55 milliards du mois
précédent. Le pays détenait 10,27 milliards de dollars de droits de tirage
spéciaux (DTS) à la fin du mois dernier, contre 10,28 milliards en décembre.
(Meng
Meng et le bureau de Pékin; Bertrand Boucey pour le service français)
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L'Arabie saoudite et le
Venezuela discutent du marché pétrolier
dimanche
7 février 2016 17h28
DUBAI (Reuters) - Le
ministre saoudien du Pétrole a évoqué dimanche avec son homologue vénézuélien
une éventuelle coopération entre les membres de l'Opep et les autres pays
producteurs pour stabiliser le marché mondial du pétrole, rapporte l'agence de
presse saoudienne SPA.
"Cela a été une
réunion fructueuse et (qui s'est déroulée) dans une ambiance positive", a
dit Ali al Naïmi, cité par SPA.
Les deux hommes ont
discuté des entretiens menés par le ministre vénézuélien Eulogio Del Pino avec
d'autres responsables au sujet d'une "coopération de ces pays pour
stabiliser le marché international du pétrole", ajoute SPA. Ils sont
convenus de l'importance de poursuivre ces consultations.
Eulogio Del Pino effectue
actuellement une tournée auprès des pays producteurs de pétrole pour défendre
le principe d'une action concertée afin de faire remonter les cours.
(Rania
El Gamal; Bertrand Boucey pour le service français)
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La Bourse de Chicago va
être rachetée par un groupe chinois
samedi
6 février 2016 12h26
(Reuters) - Le
Chicago Stock Exchange, l'une des plus anciennes places boursières aux
Etats-Unis, a annoncé vendredi son intention de se vendre à un groupe
d'investisseurs emmené par la société chinoise Chongqinq Casin Enterprise Group.
Les deux parties n'ont pas
dévoilé les termes de la transaction, qui devrait être finalisée au cours du
second semestre.
Si les autorités de
régulation approuvent l'opération, ce sera la première vente d'une place
boursière américaine à un groupe chinois mais pas à une entreprise étrangère.
En 2007, une filiale de
Deutsche Börse avait racheté l'International Securities Exchange.
Sous la houlette de son
nouveau propriétaire, le Chicago Stock Exchange, également connu sous le sigle
CHX, disposerait des fonds nécessaires pour réorganiser son programme de
cotations, a déclaré John Kerin, directeur général de CHX, lors d'un entretien.
Le CHX, place boursière
vieille de 134, cherche à obtenir l'autorisation de coter des entreprises
américaines qui veulent avoir accès au marché des capitaux mais qui ne
remplissent pas nécessairement les critères pour être cotées à Wall Street.
Casin Group, société non
cotée en Bourse qui investit dans l'immobilier et des holdings financières,
entend mettre en Bourse des sociétés chinoises aux Etats-Unis, a ajouté John
Kerin.
Le CHX est un acteur de
niche sur le marché actions américain, ne réalisant que 0,5% de toutes les
transactions boursières du pays.
(John
McCrank, Benoît Van Overstraeten pour le service français)
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