lundi 22 février 2016

INFOS BOURSE DU WE ET DE LA NUIT DU 21 AU 22 FEVRIER 2016 ET AGENDA ECONOMIQUE DU 22 FEVRIER 2016

Le pétrole rebondit en Asie


Singapour - Les cours du pétrole repartaient à la hausse lundi en Asie, le baril repassant au dessus du seuil des 30 dollars dans un marché qui s'interroge sur d'éventuelles mesures de limitation de la production d'or noir.

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars prenait 50 cents à 30,14 dollars, vers 03H35 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, prenait quant à lui 43 cents à 33,44 dollars.

Le pétrole avait repris des couleurs la semaine dernière après l'annonce par l'Arabie saoudite et la Russie, les deux premiers producteurs de brut au monde, qu'ils étaient prêts à geler leur production à ses niveaux de janvier si les autres grands producteurs faisaient de même.

Mais les cours étaient nettement repartis à la baisse vendredi, le marché étant repris par ses doutes face à la surabondance de l'offre d'or noir.

Le niveau élevé de l'offre, que ce soit aux Etats-Unis, dans l'Opep ou en Russie, a largement contribué à faire chuter les cours de deux tiers de leur valeur depuis la mi-2014 pour leur faire récemment atteindre leur plus bas niveau depuis 2003.

L'annonce d'une nouvelle hausse des stocks américains de brut n'avait fait qu'ajouter aux inquiétudes.

Les cours vont rester sous pression, a prédit Sanjeev Gupta, analyste chez EY. Il y a peu d'éléments laissant croire à un soulagement sur le front de l'offre.

Les investisseurs vont à présent se tourner vers les perspectives pour la demande de brut dans les secteurs manufacturiers et des services aux Etats-Unis et en Europe, a-t-il ajouté.

Vendredi à la clôture, le WTI a cédé 1,13 dollar à 29,64 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), finissant à peu de chose près la semaine là où il l'avait commencée.

A Londres, le Brent a reculé de 1,27 dollar à 33,01 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) enregistrant une légère baisse hebdomadaire.


mba/cah/ev/jr

INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP


(©AFP / 22 février 2016 05h50)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=678648 

Wall Street à l'affût d'indications sur les taux de la Fed

dimanche 21 février 2016 17h30

par Rodrigo Campos
NEW YORK (Reuters) - Avec un agenda chargé en indicateurs économiques et en prises de parole de responsables de la Réserve fédérale, Wall Street sera cette semaine à l'affût d'indications sur la prochaine décision monétaire de la banque centrale, d'autant que les chiffres de l'inflation publiés vendredi ont surpris par leur vigueur.
Au tournant de 2016, les investisseurs attendaient trois ou quatre hausses de taux supplémentaires cette année après celle du 16 décembre, la première en près de dix ans. Mais les turbulences sur les marchés et la faiblesse persistante des prix les ont amenés à revoir leurs anticipations, certains pensant même que la Fed observera un statu quo toute l'année.
La statistique des prix à la consommation en janvier a de nouveau chamboulé les scénarios vendredi. Hors énergie et alimentation, l'indice des prix à la consommation (CPI) a atteint 2,2% en taux annualisé, un niveau sans précédent depuis quatre ans et demi et bien au-dessus de l'objectif de 2,0% de la Fed, même si cet indicateur n'est pas la mesure d'inflation que privilégie la banque centrale.
"Ces chiffres d'inflation ont assurément pris les marchés de court", souligne Joseph Lavorgna, économiste chez Deutsche Bank à New York. "Une semaine plus tôt, le marché ne situait plus qu'à 25% la possibilité d'une hausse de taux cette année et nous voilà revenus d'un coup à plus de 40%."
La statistique a fait monter le dollar comme les rendements des effets du Trésor, et l'euro/dollar est tombé à son plus bas niveau depuis le 3 février.
Les marchés actions sont également sensibles à la politique monétaire, d'autant que l'actualité des entreprises se réduit avec la saison des résultats du quatrième trimestre qui touche à sa fin. Des taux bas constituent généralement un facteur de soutien puisqu'ils renforcent l'attrait de valeurs qui offrent des dividendes élevés, comme dans les services aux collectivités. A l'inverse, un environnement de taux qui montent favorise le secteur bancaire.
La perspective de nouvelles hausses de taux explique en partie que Wall Street ait perdu jusqu'à 11% depuis le début de l'année. L'indice Standard & Poor's-500 reste encore en baisse de 6%, après avoir enregistré la semaine passée seulement son troisième gain hebdomadaire de l'année, même s'il a été le plus important jusqu'ici avec une hausse de 2,8%.
Les chiffres des prix à la consommation, venant s'ajouter à des indicateurs vigoureux sur l'emploi et les dépenses des ménages, pousseront forcément la Fed à envisager de nouveaux tours de vis, estime Jim Paulsen, responsable des investissements chez Wells Capital Management à Minneapolis.
"Les gens recommencent à remettre l'hypothèse d'un resserrement monétaire sur la table", commente-t-il.
BULLARD PARLE ENCORE
L'inflation mesurée par les dépenses de consommation des ménages (PCE), l'indicateur favori de la Fed pour la hausse des prix, sera publié vendredi et viendra ou non confirmer la tendance du CPI.
Le marché suivra de près également les indices des directeurs d'achat (PMI) dans l'industrie et les services, ainsi que deux indicateurs sur la confiance du consommateur.
Du côté de la Fed, une dizaine de prises de parole sont prévues à des conférences diverses, les plus attendues étant certainement celles du vice-président Stanley Fischer à Houston mardi soir puis de Dennis Lockhart, le président de la Fed d'Atlanta, dans sa ville jeudi.
Mercredi dernier, le président de la Fed de St. Louis, James Bullard, réputé être un "faucon" au comité de politique monétaire, a fait une volte-face remarquée en estimant qu'il ne serait pas judicieux d'augmenter à nouveau les taux d'intérêt au vu de inflation qui reste basse et de l'instabilité financière mondiale. Après la statistique du CPI, son intervention de mercredi prochain devant le club des Money Marketeers de l'Université de New York sera là aussi très attendue, d'autant qu'elle sera suivie de questions-réponses.
La prochaine réunion du comité de politique monétaire (Fomc) de la Fed est programmée pour les 15 et 16 mars, et sera suivie d'une conférence de presse de la présidente de l'institution, Janet Yellen.
Du côté des entreprises, une poignée seulement de résultats viendront animer la semaine, avec notamment Home Depot mardi et HP le lendemain. A ce stade, les résultats du S&P-500 sont en baisse de 3,7% au quatrième trimestre, avec en outre beaucoup de prévisions qui ont déçu pour cette année. De quoi renforcer les arguments de ceux qui plaident pour le maintien d'une politique monétaire prudente.
(Véronique Tison pour le service français)

Consultations sur le prix du pétrole jusqu'au 1er mars

dimanche 21 février 2016 15h52

MOSCOU (Reuters) - Les consultations entre pays producteurs de pétrole sur l'accord de Doha prévoyant un gel de l'offre au niveau de janvier devraient être conclues d'ici le 1er mars, a déclaré le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak.
Le 16 février à Doha, la Russie, l'Arabie saoudite, le Qatar et le Venezuela se sont accordés pour geler leur production de brut mais à condition d'être suivis par d'autres grands exportateurs.
Si l'accord est appliqué par tous les grands producteurs, l'excédent d'offre sur le marché sera réduit d'au moins 1,3 million de barils par jour, a dit Alexandre Novak samedi lors d'une émission de la chaîne de télévision Vesti.
Il a ajouté, sans autre précision, avoir estimé "avec ses collègues" qu'un prix de 50 dollars le baril conviendrait aux consommateurs comme aux exportateurs à long terme. Le Brent de mer du Nord a fini à 33 dollars le baril vendredi, contre 115 avant le début de la chute des cours en juin 2014.
Alexandre Novak a encore indiqué que l'Iran, à qui l'accord a été présenté dès le lendemain de sa conclusion, avait affiché une position "relativement constructive" sans pour autant s'engager à l'appliquer.
Un haut responsable de la compagnie pétrolière iranienne NIOC, Mohsen Ghamsari, a annoncé samedi que l'Iran avait augmenté ses exportations pétrolières de 500.000 barils par jour (bpj) depuis la levée des sanctions internationales dont il faisait l'objet et le vice-ministre du Pétrole, Rokneddin Javadi, a affirmé que le pays avait l'intention d'accroître sa production de 700.000 barils bpj au total.
Le vice-ministre russe de l'Energie, Anatoli Ianovsky, a de son côté déclaré lors d'une conférence à Krasnoïarsk que l'accord de Doha serait appliqué sur la base du volontariat et qu'il ne pouvait y avoir de mécanisme de contrôle.
(Alexander Winning et Maria Kisseliova, avec Olessia Astakhova à Krasnoïarsk, Véronique Tison pour le service français)

La Chine remplace le chef de l'autorité de régulation boursière

samedi 20 février 2016 13h13

SHANGHAI (Reuters) - La Chine a limogé et remplacé le président de la Commission chinoise de contrôle boursier (CSRC), l'autorité boursière chinoise, mis en cause pour son action lors du krach des marchés de Shanghai et Shenzhen l'été dernier.
Xiao Gang, 57 ans, est remplacé par Liu Shiyu, 54 ans, ancien président de la Banque agricole de Chine (AgBank), et ancien gouverneur adjoint de la Banque populaire de Chine, la banque centrale chinoise.
L'action de la CSRC et de son patron a été suivie de près après la chute des marchés de Shanghai et Shenzhen, qui ont perdu l'été dernier jusqu'à 40% de leur valeur avant que les autorités n'interviennent.
Xiao Gang avait offert sa démission le mois dernier, selon des sources interrogées par Reuters, en prenant acte du fait qu'un dispositif dont il a été l'instigateur, un "coupe-circuit" censé prévenir un nouveau krach, aurait au contraire aggravé la chute des cours en début d'année.
Liu Shiyu a fait l'essentiel de sa carrière à la banque centrale chinoise, jusqu'à atteindre le poste de vice-gouverneur qu'il a occupé de 2006 à son départ fin 2014 pour la présidence d'AgBank.
(Adam Jourdan et David Lin, Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

Les créanciers d'Athènes étudieraient un allègement de la dette

samedi 20 février 2016 16h12

ATHÈNES (Reuters) - Les créanciers européens de la Grèce travaillent à l'élaboration d'un projet visant à alléger progressivement la dette de la Grèce en contrepartie de la mise en place de nouvelles réformes d'ici 2022, rapporte samedi l'hebdomadaire Agora.
Les taux d'intérêt pourraient diminuer et les maturités être allongées, dit Agora, et il pourrait ensuite être question de lier les remboursements de la Grèce à l'évolution de sa croissance.
Agora explique que le projet a été évoqué au niveau de la Commission européenne, du fonds de sauvetage européen, de la Banque centrale européenne et des principaux pays de la zone euro.
Jeudi, le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a mis en doute la volonté d'Athènes d'entreprendre les réformes promises en contrepartie de son sauvetage, notamment sur la question des retraites et sur celle de la fiscalité.
(Angeliki Koutantou, Nicolas Delame pour le service français)

VW prié de produire des voitures électriques aux Etats-Unis

dimanche 21 février 2016 14h48

FRANCFORT (Reuters) - Les autorités américaines font pression sur Volkswagen pour qu'il produise des véhicules électriques aux Etats-Unis en guise de réparation après le scandale de manipulation des tests d'émissions par le groupe allemand, rapporte le journal Welt am Sonntag.
L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) négocie actuellement avec VW sur les moyens de modifier les près de 600.000 véhicules diesel qui ont des émissions jusqu'à 40 fois supérieures aux limites autorisées.
Sans citer ses sources, le journal dominical allemand écrit que l'EPA demande à VW de produire des voitures électriques à son usine de Chattanooga, dans le Tennessee, et accessoirement de participer à la construction d'un réseau de stations de recharge pour véhicules électriques aux Etats-Unis.
VW propose déjà des véhicules électriques ou hybrides et l'article du Welt am Sonntag ne précise pas si l'EPA demande au constructeur d'en étendre la production ou de concevoir de nouveaux véhicules.
Cinq mois après le scandale qui a écorné son image et fait chuter son cours de Bourse, le premier constructeur automobile européen n'a toujours pas trouvé de solution technique pour ses voitures diesel mises en cause aux Etats-Unis et il fait l'objet d'un nombre croissant de plaintes en justice.
"Les discussions avec l'EPA se poursuivent et nous ne commentons pas le contenu ou l'état des négociations", a dit un porte-parole du groupe de Wolfsburg. L'EPA s'est refusé à toute déclaration de son côté.
Selon le Bild am Sonntag, VW présentera en avril son rapport définitif sur la crise à Jones Day, le cabinet d'avocats américain qu'il a choisi pour mener une enquête indépendante.
(Christoph Steitz, Andreas Cremer et David Shepardson, Véronique Tison pour le service français)

AGENDA ECONOMIQUE du lundi 22 février

lundi 22 février 2016 06h00


** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
 
 
 PARIS :
 - 09h00 Indices PMI flash manufacturier et services / février
 - 14h50 Adjudication de 5,6 milliards à 6,8 milliards d'euros 
         de BTF 
 - Ouverture des négociations de l'Unédic 
        
 TOKYO :    
 - Indice PMI Markit manufacturier flash / février
    
 BERLIN :   
 - 09h30 Indices PMI Markit flash / février
    
 LONDRES :  
 - 10h00 Indices PMI Markit flash zone euro / février
    
     
                    SOCIÉTÉS :
    
 PARIS :
 - Icade / résultats annuels (après Bourse)
    
 BARCELONE :
 - Mobile World Congress (jusqu'au 25 février)
         www.mobileworldcongress.com/
     
 LONDRES :  
 - HSBC / résultats annuels
 - BHP Billiton / résultats du S1    
    
 NEW YORK : 

 - Allergan / résultats du T4 (avant Bourse)
www.jascapital.com
Serge Poznanski

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