Les
Bourses asiatiques dans le rouge, Hong Kong plonge de 4%
Hong Kong - La Bourse de Hong Kong a plongé de plus de 4% peu après son ouverture jeudi et la plupart des marchés asiatiques étaient dans le rouge en raison des craintes quant à l'économie mondiale.
Après trois jours de congés liés aux vacances du Nouvel An chinois, les investisseurs hongkongais ont fortement réagi à la chute des marchés mondiaux intervenue en début de semaine.
L'Index Hang Seng a plongé de 4,2% dans les premières minutes des échanges pour tomber à son plus bas niveau depuis juin 2012, avant de se reprendre légèrement.
La conjoncture internationale n'explique cependant pas tout, certains investisseurs s'inquiétant notamment de l'impact sur le tourisme des violentes émeutes survenues dans la nuit de lundi à mardi lors d'une tentative pour disperser des marchands ambulants dans l'ancienne colonie britannique.
La chute est inévitable car toutes les places ont baissé pendant cette période (de vacances) et, qu'il s'agisse des prix du pétrole ou des craintes de récession, les mêmes inquiétudes sont toujours présentes, a déclaré à Bloomberg News Steven Leung, analyste chez UOB Kay Hian.
L'image de la métropole de Hong Kong a été sérieusement écornée par les émeutes, a-t-il ajouté.
Le décrochage était également notoire sur d'autres places de la région. Séoul cédait 2,4%, Singapour 1,3% tandis que Wellington, Jakarta et Manille étaient aussi dans le rouge. Sydney rebondissait légèrement en raison d'achats à bons comptes.
Les Bourses de Tokyo, Shanghai et Taipei étaient fermées.
dan/jac
(©AFP / 11 février 2016 03h49)

Métaux
précieux: demande stable pour l'or en 2015, grâce au second semestre
Londres
(awp/afp) - La demande mondiale d'or est parvenue à se maintenir en 2015 au
même niveau que l'année précédente, le déclin enregistré au premier semestre
ayant été compensé au second par le regain d'intérêt des consommateurs et des
banques centrales pour le métal jaune, selon un rapport du Conseil mondial de
l'or (CMO) publié jeudi.
La demande annuelle d'or est ressortie à 4.212 tonnes en
2015, restant ainsi quasiment inchangée par rapport à 2014, où elle avait
atteint 4.226 tonnes.
D'octobre à novembre 2015, la demande mondiale d'or est en
revanche ressortie en hausse de 4% à 1.118 tonnes, contre 1.071 tonnes au
quatrième trimestre 2014, essentiellement grâce aux achats des banques
centrales.
Malgré un début d'année éprouvant, la demande d'or a en effet
rebondi dans la seconde partie de l'année grâce aux achats soutenus des banques
centrales et à la forte demande émanant des consommateurs chinois et indiens, a
noté le CMO, une fédération qui réunit les grands producteurs d'or de la
planète.
La Chine et l'Inde ont ainsi confirmé en 2015 leur écrasante
domination sur le marché mondial de l'or et représenté près de 45% de la
demande mondiale de métal jaune, à respectivement 985 tonnes et 849 tonnes, a
indiqué le CMO.
"Le premier semestre a sans aucun doute fait face à
certains vents contraires et le marché de l'or a eu plusieurs problèmes à
affronter", a expliqué à l'AFP John Mulligan, responsable des relations
avec les membres et les investisseurs pour le Conseil mondial de l'or.
Selon lui, le déclin de 6% sur un an qu'a connu la demande
d'or au premier semestre 2015 est surtout imputable à la résurgence des
inquiétudes entourant l'économie mondiale, alors que la Chine a montré de
nombreux signes de ralentissement et que les marchés boursiers ont traversé une
période de turbulences.
En outre, les attentes grandissantes autour d'une hausse des
taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), finalement décidée en décembre,
qui ont entraîné un regain d'appétit des investisseurs pour le risque, ainsi
que des facteurs plus locaux en Inde, ont également pesé sur la demande d'or.
Mais "le second semestre a vu une reprise vraiment
forte", a souligné M. Mulligan, ajoutant "que cette robustesse et
cette résistance (de la demande d'or) s'explique par le fait que l'or est un
marché vraiment divers et vraiment segmenté en secteurs qui réagissent
différemment en fonction de conditions différentes".
- Net rebond au second semestre -
Le rebond des six derniers mois de l'année 2015 a été porté
en particulier par la forte demande d'or en tant qu'investissement, qui a
grimpé en 2015 de 8% à 878 tonnes, contre 815 tonnes en 2014.
Sur le seul quatrième trimestre, l'investissement dans le
métal jaune a bondi de 15% à 195 tonnes, contre 169 tonnes au quatrième trimestre
de l'année précédente.
"Nous avons vu un fort rebond sur le marché des
investissements, en particulier en Chine", où cette demande a connu une
hausse de 21% sur un an et de 25% sur le seul quatrième trimestre, a détaillé
John Mulligan.
La hausse de la demande d'or en tant qu'investissement a
également été conséquente en Europe, atteignant 12% sur un an à 219,3 tonnes,
ce qui fait de ce continent la plus importante source régionale de demande pour
les lingots et pièces d'or.
Selon le CMO, cette progression de la demande d'or en tant
qu'investissement est toutefois à relativiser dans la mesure où elle est
surtout due au fait que les flux d'ETF (fonds d'investissements adossés à des
stocks physiques d'or) ont été "moins négatifs" qu'auparavant, ce qui
a compensé la modeste croissance des achats de lingots et pièces d'or.
L'intérêt pour les bijoux en or a en revanche légèrement
décliné sur l'année, baissant de 3% à 2.415 tonnes, contre 2.481 tonnes en
2014, même si, estime le CMO, cet accès de faiblesse est surtout dû au
ralentissement enregistré au premier semestre, qui s'est ensuite largement
démenti sur les six derniers mois de l'année.
En Inde en particulier, sur le marché de la bijouterie,
"nous avons assisté à une très forte performance en 2015, qui a conduit
non à un record mais quasiment", a relevé M. Mulligan.
La demande annuelle de bijoux en or a atteint dans le pays
654,3 tonnes (+5%) en 2015, soit son niveau le plus élevé depuis 2010, tirée en
particulier par les achats réalisés en novembre et décembre pour les
célébrations de Diwali, la fête des lumières.
Enfin, la demande d'or des banques centrales est restée
solide en 2015, s'affichant en très légère hausse par rapport à 2014,
encouragée par un besoin de diversification plus poussée des réserves de
changes dans un contexte de chute des prix du pétrole et de confiance
chancelante dans l'économie mondiale.
Elle a en revanche bondi de 25% sur le seul quatrième
trimestre à 167 tonnes, contre 134 tonnes un an plus tôt.
afp/jh
(AWP / 11.02.2016 06h22)
Wall Street efface ses
gains en fin de séance
mercredi
10 février 2016 22h44
NEW YORK (Reuters) - La
Bourse de New York a effacé ses gains en fin de séance pour terminer sur une
note stable ou en légère baisse mercredi, alourdie par Walt Disney et le
secteur des ressources de base, à la suite de déclarations jugées pourtant
plutôt rassurantes de la présidente de la Réserve fédérale sur l'économie
américaine.
L'intervention de Janet
Yellen devant une commission de la Chambre des représentants a contribué à
apaiser les inquiétudes quant à la capacité de l'économie américaine à
supporter une hausse progressive des taux d'intérêt.
L'indice Dow Jones a perdu
99,64 points, soit 0,62%, à 15.914,74 points. Le S&P-500, plus large, a
fini sur une note stable, (-0,35 point, soit -0,02%, à 1.851,86 points). Le
Nasdaq Composite a avancé de son côté de 14,83 points (+0,35%) à 4.283,59 points.
La présidente de la Fed a
reconnu les risques que faisaient peser notamment le ralentissement de la
croissance chinoise, tout en annonçant que la banque centrale américaine
devrait poursuivre le resserrement graduel de sa politique.
Les inquiétudes sur la
croissance américaine et la rechute des cours du pétrole depuis que la Fed a
relevé ses taux en décembre, pour la première fois en près de 10 ans, ont
limité les anticipations de nouvelles hausses de taux cette année.
"(Janet Yellen) a
vraiment adopté un ton mi-colombe et mi-faucon, et je pense qu'elle a apporté,
pour l'essentiel, ce dont le marché avait besoin. Elle a été suffisamment
accommodante pour signaler qu'une hausse de taux en mars était probablement
écartée, mais assez 'faucon' pour laisser l'impression que la Fed est
convaincue que la reprise économique se poursuivra", dit Kelly Bogdanov,
gérant chez RBC Wealth Management.
Les grands indices ont
toutefois terminé en retrait par rapport à leurs plus hauts du jour, tirés vers
le bas par les ressources de base (-0,97%), tandis que les secteurs
technologique et de la santé, qui avaient beaucoup souffert pendant la phase de
correction, ont été en tête des hausses.
L'indice des valeurs liées
à l'énergie a perdu 0,5% alors que les cours du pétrole évoluaient dans le
désordre, avec un nouveau repli du brut léger américain et un rebond du Brent.
Les valeurs technologiques
ont repris 0,36%, après trois séances de baisse d'affilée. Facebook a gagné
1,47%, Microsoft 0,87% et Alphabet 0,83%.
Walt Disney a pesé sur le
Dow Jones, avec un recul de 3,76%, après avoir déçu les investisseurs avec des
bénéfices en baisse pour ses réseaux câblés de télévision.
Time Warner a perdu 4,97%
après avoir annoncé un chiffre d'affaires inférieur aux attentes, pour la
première fois en quatre trimestres.
Tesla (-3,1%), Cisco
(-0,62%) et Twitter (+4,03%) publiaient leurs résultats après la clôture.
(Caroline
Valetkevitch, Juliette Rouillon pour le service français)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
Google fait un pas vers
le "droit à l'oubli" réclamé par l'UE
jeudi
11 février 2016 06h14
BRUXELLES, 11 février (Reuters) - Google commencera à
déréférencer les résultats des recherches faites sur tous ses sites si la
connexion à ces derniers se fait à partir d'un pays européen, espérant par-là
amadouer les autorités européennes, qui ont réclamé en 2014 un "droit à
l'oubli" complet, a dit une source proche de l'entreprise.
La Cour de justice de
l'Union européenne (CJUE) avait estimé en mai 2014 que toute personne pouvait
demander à des moteurs de recherche de supprimer des données inappropriées qui
apparaîtraient lors de recherches faites à partir de leur nom.
La Commission nationale de
l'informatique et des libertés (Cnil) française a menacé en septembre d'imposer
des amendes à Google si les résultats de recherche n'étaient pas déréférencés
sur toutes les versions de son site, y compris google.com.
Mais le géant
technologique américain estime pour sa part que ces déréférencements ne
devaient intervenir que sur ses sites européens, comme google.fr ou google.de,
soulignant que leur extension au niveau mondial freinerait la libre circulation
des données.
La source a précisé que
Google avait légèrement infléchi sa position en disant que l'entreprise
nettoierait les résultats des recherches sur tous ses sites en cas de recherche
menée à partir d'un pays d'où a émané une demande de droit à l'oubli.
Cela veut dire que si un
résident allemand demande à Google de déréférencer des liens apparaissant lors
de recherches faites en lien avec son nom, ces liens ne seront plus visibles
sur aucun des sites du groupe, y compris google.com, si la connexion au moteur
de recherche se fait à partir de l'Allemagne.
Depuis le jugement de la
CJUE, Google a reçu 386.038 demandes de "droit à l'oubli", a dit
l'entreprise, précisant avoir donné suite à quelque 42% du total. (Julia
Fioretti, Benoît Van Overstraeten pour le service français)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
Janet Yellen (Fed) veut
garder le cap malgré les risques
mercredi
10 février 2016 19h08
par Howard Schneider et Lindsay Dunsmuir
WASHINGTON (Reuters) -
L'économie des Etats-Unis devrait conserver une croissance modérée malgré
l'accroissement des risques pour permettre à la Réserve féderale de continuer à
resserrer graduellement sa politique monétaire, a déclaré mercredi la
présidente de la banque centrale américaine.
Janet Yellen a souligné le
resserrement des conditions financières résultant de la chute des marchés
actions, les incertitudes concernant la Chine et la réévaluation du risque de
crédit comme des risques pour la première économie du monde mais elle a fait
part, malgré un environnement troublé, d'un optimisme relatif.
Il est peu probable que le
comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), qui a relevé ses taux pour la
première fois depuis près de dix ans en décembre, ait à envisager de les
baisser dans un avenir proche mais il ferait le nécessaire pour atteindre les
objectifs de la banque centrale en cas de besoin, a-t-elle dit.
"Je ne m'attends pas
à ce que le FOMC se trouve prochainement dans une situation où il serait
nécessaire de réduire les taux", a-t-elle dit lors d'une intervention
devant la commission des services financiers de la Chambre des représentants,
en évoquant entre autres la bonne santé du marché du travail.
La perspective de taux
négatifs est une hypothèse de travail mais pas l'option privilégiée, a ajouté
la présidente de la Fed, très prudente dans ses propos dans un contexte de
grande volatilité sur les marchés financiers.
Janet Yellen reconnaît les
risques que font peser le ralentissement global provoqué par la panne de la
croissance chinoise et la chute des cours des ressources de base sur les
conditions financières aux Etats-Unis.
"Ces développements,
s'ils persistent, pourraient peser sur les perspectives de l'activité
économique et sur le marché du travail", a-t-elle dit.
La présidente de la Fed a
notamment souligné les incertitudes résultant de la nouvelle orientation de la
politique chinoise en matière de changes et désigné le ralentissement de
l'économie chinoise comme l'une des principales causes de la volatilité qui
règne sur les marchés.
"Si un ou plusieurs
de ces risques baissiers devaient se matérialiser, l'activité à l'étranger et
la demande pour les exportations américaines pourraient s'affaiblir et les
marchés financiers pourraient se tendre davantage", a-t-elle dit.
LE
DÉBAT SUR LA HAUSSE DES TAUX RESTE OUVERT
Pour la présidente de la
Fed, la croissance américaine devrait cependant se maintenir.
Les revenus et les
dépenses des ménages continuent d'avancer et les investissements des
entreprises, hors secteur pétrolier, ont accéléré au second semestre 2015,
a-t-elle fait valoir.
"Les gains en cours
sur l'emploi et une accélération de la croissance des salaires devraient
soutenir la croissance des revenus réels et ainsi la dépense des ménages",
a-t-elle dit.
La Fed "espère
qu'avec des ajustements graduels de sa politique monétaire, l'activité
économique croîtra à un rythme modéré dans les années à venir et les
indicateurs du marché du travail continueront de se renforcer"",
a-t-elle ajouté.
Lorsqu'elle a relevé ses
taux d'intérêt en décembre, la Fed a défini comme objectif quatre nouvelles
hausses cette année.
Les investisseurs doutent
que la banque centrale puisse tenir ce rythme, en raison du faible niveau de
l'inflation et des risques cités par Janet Yellen.
"Il n'y a pas eu de
surprise majeure" dans les propos de la présidente de la Fed, analyse
Vassili Serebriakov, responsable de la stratégie de changes pour BNP Paribas à
New York. "Elle a reconnu les tensions présentes sur les marchés sans lancer
de signal d'alarme majeur".
La dernière sortie de la
présidente de la Fed laisse entièrement ouvert le débat sur le calendrier des
nouvelles hausses de taux, qui anime les marchés depuis le début de l'année.
"Yellen semble garder
confiance concernant les perspectives de l'économie américaine et s'attend
toujours à relever les taux", dit Joe Manimbo, analyste de marché chez
Western Union Business Solutions.
Le dollar a progressé,
notamment face à l'euro, après les propos de Janet Yellen, auxquels les marchés
actions ont réagi avec modération.
(Howard
Schneider et Lindsay Dunsmuir, Patrick Vignal pour le service français, édité
par Véronique Tison)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
Cisco
annonce 15 mrd USD de rachats d'actions après un T2 meilleur que prévu
San Francisco
(awp/afp) - L'équipementier américain en télécommunications Cisco a ravi ses
actionnaires mercredi avec des résultats trimestriels meilleurs que prévu,
montrant notamment un bond de 31% de son bénéfice net, et un nouveau programme
de rachats d'actions de 15 milliards de dollars.
L'action du groupe s'envolait de 8,13% à 24,26 dollars vers 22H00 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street.
Au deuxième trimestre de son exercice décalé (octobre-décembre), le bénéfice net de Cisco a atteint 3,1 milliards de dollars et son bénéfice par action, la référence à Wall Street, a dépassé de 3 cents la prévision moyenne des analystes à 57 cents.
Le chiffre d'affaires est resté stable à 11,9 milliards de dollars, mais il est lui aussi supérieur aux attentes des analystes.
Le patron Chuck Robbins s'est félicité dans le communiqué d'avoir "extrêmement bien géré l'activité dans un environnement macroéconomique difficile".
"Nous sommes très confiants dans la solidité de notre activité", a assuré pour sa part la directrice financière, Kelly Kramer.
Cisco a en conséquence décidé d'augmenter son dividende et son conseil d'administration a autorisé une enveloppe supplémentaire de 15 milliards de dollars pour des rachats d'actions, sans fixer de date d'expiration. Ajouté aux résidus d'autorisations précédentes, cela porte à 16,9 milliards de dollars le montant disponible pour des rachats d'actions.
afp/rp
(AWP / 11.02.2016 06h23)
L'action du groupe s'envolait de 8,13% à 24,26 dollars vers 22H00 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street.
Au deuxième trimestre de son exercice décalé (octobre-décembre), le bénéfice net de Cisco a atteint 3,1 milliards de dollars et son bénéfice par action, la référence à Wall Street, a dépassé de 3 cents la prévision moyenne des analystes à 57 cents.
Le chiffre d'affaires est resté stable à 11,9 milliards de dollars, mais il est lui aussi supérieur aux attentes des analystes.
Le patron Chuck Robbins s'est félicité dans le communiqué d'avoir "extrêmement bien géré l'activité dans un environnement macroéconomique difficile".
"Nous sommes très confiants dans la solidité de notre activité", a assuré pour sa part la directrice financière, Kelly Kramer.
Cisco a en conséquence décidé d'augmenter son dividende et son conseil d'administration a autorisé une enveloppe supplémentaire de 15 milliards de dollars pour des rachats d'actions, sans fixer de date d'expiration. Ajouté aux résidus d'autorisations précédentes, cela porte à 16,9 milliards de dollars le montant disponible pour des rachats d'actions.
afp/rp
(AWP / 11.02.2016 06h23)

L'industrie européenne
en panne, de mauvais augure pour le PIB
mercredi
10 février 2016 18h47
par Andy Bruce et Gavin Jones
LONDRES/ROME (Reuters) - Les
quatre premières économies européennes ont subi en décembre une baisse plus
sévère que prévu de leur production industrielle, un nouveau signe d'inquiétude
pour l'économie mondiale qui peine à maintenir son rythme de croissance.
Après la baisse inattendue
annoncée en Allemagne mardi, la France, le Royaume-Uni et l'Italie ont à leur
tour fait état mercredi d'une production industrielle en berne, suscitant des
interrogations sur l'ampleur de la reprise sur le Vieux Continent en 2016.
Les chiffres font monter
la pression sur la Banque centrale européenne (BCE) pour qu'elle adopte de
nouvelles mesures de relance monétaire lors de sa réunion le mois prochain.
La semaine dernière, la
Banque d'Angleterre a revu à la baisse ses prévisions de croissance mais a dit
qu'elle s'attendait toujours à ce que la prochaine modification de ses taux
d'intérêt soit à la hausse plutôt qu'à la baisse.
La production industrielle
du Royaume-Uni a subi en décembre sa plus forte contraction mensuelle depuis
septembre 2012, en raison notamment du recul de l'extraction minière,
pétrolière et gazière et de la production manufacturière.
La production industrielle
de la France s'est, elle, contractée de 1,6%, bien plus que prévu, sous
l'impact d'une nouvelle baisse de la production d'énergie mais aussi de reculs
importants dans l'automobile ou les équipements électriques et électroniques.
L'activité manufacturière
est à la peine dans toute l'Europe face à une demande des pays émergents qui
s'affaisse, en Chine notamment.
"En étendant ce cas,
on peut dire que les mauvais chiffres de la production industrielle se voient
dans le monde entier. Si on regarde les Etats-Unis, c'est aussi une certaine
tendance qui se dégage depuis quelques trimestres", observe Rob Carnell,
économiste en chef à ING.
"Il faut bien
constater que les pays auxquels nous vendons ne se portent pas si bien, et ces
pays sont les marchés émergents."
Les mauvais chiffres de
l'industrie font craindre que le produit intérieur brut de la zone euro au
quatrième trimestre, attendu vendredi, ne soit inférieur aux attentes. Les
économistes attendent en moyenne une croissance de 0,3%.
INQUIÉTUDES
POUR LE PIB
Le gouverneur de la Banque
de France, Francois Villeroy de Galhau, a souligné mercredi la solidité de la
demande intérieure française, qui n'est pas affectée par les turbulences du
marché, a-t-il dit.
En dépit de ces chiffres
peu encourageants, les marchés boursiers européens ont rebondi mercredi après
sept séances de baisse, en lien avec de moindres inquiétudes quant à la santé
des banques et une remontée du prix du pétrole.
Si la Grande-Bretagne
bénéficie depuis quelques années d'un taux de croissance parmi les plus élévés
au sein des économies avancées, elle dépend lourdement de son secteur des
services, ce qui compromet une reprise équilibrée.
Le secteur manufacturier
n'a pas contribué à la croissance britannique en 2015, et les derniers chiffres
n'augurent pas mieux pour 2016.
La production industrielle
britannique a subi en décembre une contraction de 1,1%, bien plus forte que le
repli de 0,1% qu'attendaient en moyenne les économistes, après déjà un recul de
0,8% en novembre.
La production française a
quant à elle baissé de 1,6%, alors que les estimations des économistes
s'échelonnaient entre -1,0% et +0,6%, tandis que celle de l'Italie a connu deux
mois consécutifs de baisse pour la première fois depuis 2014.
"L'un dans l'autre,
les chiffres d'aujourd'hui dénotent un trimestre décevant pour l'industrie de
la zone euro. En conséquence, nous avons révisé à la baisse notre prévision de
croissance pour la zone euro, à +0,2%", a dit Jack Allen, économiste pour
Capital Economics.
(Julie
Carriat pour le service français, édité par Véronique Tison)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
AGENDA ECONOMIQUE du
jeudi 11 février
jeudi
11 février 2016 06h00
** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
Marchés fermés au Japon et en Chine continentale
BRUXELLES :
- Réunion de l'Eurogroupe
STOCKHOLM :
- 09h30 Décision de politique monétaire
WASHINGTON :
- 14h30 Inscriptions au chômage / semaine au 6 février
- 16h00 Audition de Janet Yellen par la commission bancaire du Sénat
SOCIÉTÉS :
PARIS :
Avant Bourse :
- 07h00 Société générale / résultats annuels
- 07h00 Alcatel-Lucent / résultats annuels
- 07h00 Edenred / résultats annuels
- 07h30 Pernod Ricard / résultats du S1
- 07h30 Publicis Groupe / résultats annuels
- 07h30 Legrand / résultats annuels
- 07h30 Faurecia / résultats annuels
- 08h00 Total / résultats annuels
- 07h30 Rexel / résultats annuels et journée investisseurs
à partir de 10h30
Après Bourse :
- L'Oréal / résultats annuels
- Rubis / CA annuel
- Montupet / CA annuel
- SII / CA du T3
- Ubisoft / CA du T3
- Mr Bricolage / CA du T4
- Bricorama / CA du T4
Egalement :
- Assystem / CA annuel
- Lectra / résultats annuels
FRANCFORT :
- Metro / résultats du T1
HELSINKI :
- Nokia / résultats du T4
LONDRES :
- Rio Tinto / résultats annuels
MILAN :
- Telecom Italia / résultats annuels préliminaires
- Mediobanca / résultats annuels
ZURICH :
- Zurich Insurance Group / résultats du T4
NEW YORK :
- PepsiCo / résultats du T4 (avant Bourse)
- Thomson Reuters / résultats du T4
- American International Group / résultats du T4 (après Bourse)
Serge Poznanski
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire