mardi 23 février 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 22 AU 23 FEVRIER 2016 ET AGENDA ECONOMIQUE

Le pétrole de nouveau à la baisse en Asie

Singapour - Les cours de l'or noir étaient de nouveau orientés à la baisse en Asie au lendemain d'un fort rebond, les investisseurs doutant du résultat de discussions sur un gel de la production.

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril reculait de 41 cents à 32,98 dollars vers 03H00 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, cédait quant à lui 43 cents à 34,26 dollars.

Le WTI pour livraison en mars avait la veille gagné 1,84 dollar à 31,48 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le Brent avait pris 1,68 dollar à 34,69 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

Cette hausse est intervenue sur fond d'espoirs d'une réduction de la production américaine et d'un gel de la production de plusieurs autres grands pays producteurs destiné à stabiliser les cours.

La hausse d'hier n'était peut-être qu'une tentative de l'Opep de faire croire au marché que les producteurs de l'Opep et les autres prendront une décision, a déclaré Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures.

Mais sans action concrète, je continue de penser que ces prix ne devraient pas grimper, cela se traduit par une baisse.

Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a débuté lundi une visite d'une semaine dans le Golfe pour discuter des moyens de stabiliser les prix du pétrole, principale source de revenus de son pays, premier producteur de brut d'Afrique.

M. Buhari se rendait d'abord à Riyad, où il devait s'entretenir avec le roi Salmane et d'autres responsables, alors que, la semaine dernière, l'Arabie saoudite et la Russie, premiers producteurs de brut au monde, ont annoncé au terme d'une réunion avec le Qatar et le Venezuela, être prêts à geler leur production de pétrole aux niveaux de janvier si les autres grands producteurs font de même.

Le Koweït, les Emirats arabes unis et l'Irak ont soutenu cette mesure.

Le niveau élevé de l'offre, que ce soit aux Etats-Unis, dans l'Opep ou en Russie, a largement contribué à faire chuter les cours de deux tiers de leur valeur depuis la mi-2014 pour leur faire récemment atteindre leur plus bas niveau depuis 2003.


str/mba/jac/tll

INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP


(©AFP / 23 février 2016 05h15)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=678960 
Valeant recalcule ses comptes pour 2014 et 2015
Montréal (awp/afp) - Le groupe pharmaceutique canadien Valeant, qui a perdu 65% de sa valeur en Bourse en six mois, a annoncé lundi soir qu'il allait rectifier ses comptes 2014 et 2015 après avoir découvert des erreurs comptables.


L'entreprise établie à Montréal a précisé qu'un comité spécial de son conseil d'administration, mis sur pied en octobre pour éclaircir "les allégations" portant sur ses liens avec le distributeur américain de médicaments Philidor, avait mis au jour des erreurs, dont la correction va conduire à minorer le bénéfice par action pour 2014 de 10 cents et à augmenter celui pour 2015 à hauteur de 9 cents.


"L'entreprise a identifié de façon préliminaire que des ventes à Philidor réalisées en 2014, avant que Valeant investisse dans Philidor et pose une option pour l'acquérir, auraient dû être reconnues une fois les médicaments fournis aux patients plutôt qu'au moment de leur livraison à Philidor", explique un communiqué.


"L'entreprise pense qu'environ 58 millions de dollars de ventes jusqu'à présent comptabilisées au deuxième semestre 2014 n'auraient pas dû être reconnues au moment de la livraison des produits à Philidor", est-il précisé.


En conséquence de cette analyse, "l'entreprise prévoit de retarder la publication de ses comptes pour 2015", tout en précisant que des comptes non audités pour le quatrième trimestre 2015 seront publiés le 29 février.


Elle indique encore que le chiffre exact des corrections comptables n'est pas encore définitivement établi et pourrait encore varier.


Fin 2015, un courtier spécialisé sur les activités spéculatives, Citron Research, avait fait sensation en affirmant que Valeant comptabilisait dans ses ventes des médicaments non vendus, et seulement stockés par son associé Philidor.


Dès lundi après-midi le Wall Street Journal avait annoncé que Valeant devrait "probablement recalculer quelques-uns de ses précédents résultats financiers en raison de ce qui a été découvert lors d'une enquête interne" sur ces allégations.


Avant même la publication de l'article du quotidien new-yorkais, le groupe pharmaceutique avait dévissé en Bourse lundi, pour la seconde séance d'affilée, plombé par un rapport d'analyste apportant du crédit aux allégations de manipulation comptable entre Valeant et son distributeur.


Le titre de Valeant a chuté de 10,68% à 75,91 dollars lundi à Wall Street, après avoir déjà reculé de 9,7% vendredi.



afp/jh


(AWP / 23.02.2016 06h26)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=678971 
Rating: S&P abaisse la note de Total, BP et Statoil, plombés par les prix
New York (awp/afp) - L'agence de notation Standard and Poor's a abaissé lundi la note des compagnies pétrolières française Total, britannique BP et norvégienne Statoil en raison de l'impact de la baisse des prix du pétrole sur leurs résultats financiers.


Les notes de BP, de Statoil ASA et de Total ont été toutes trois abaissées d'un cran. La note de Total reçoit une perspective négative, ce qui veut dire qu'elle pourrait être de nouveau abaissée dans les 6 à 18 prochains mois alors que celles de BP et Statoil reçoivent pour leur part une perspective stable.


Les notes de Total et Statoil sont désormais de "A+/A-1" et celle de BP de "A-/A-2".


"A la suite de la publication des résultats financiers préliminaires, nous estimons que les profils actuels et à venir de la dette de ces groupes vont rester en-dessous de nos normes de notation pour les deux à trois années à venir alors que l'industrie s'ajuste à de nouveaux prix plus bas", estime l'agence.


Total a notamment annoncé une cure d'austérité le 11 février et ne prévoit plus désormais d'investir que 19 milliards de dollars en 2016, contre un objectif précédent de 20 à 21 milliards et 23 milliards investis en 2015, a-t-il indiqué dans un communiqué. Le montant sera ensuite de 17-19 milliards à partir de 2017. Le groupe français prévoit également de continuer de réduire ses coûts opérationnels ainsi que son budget d'exploration.


S&P a indiqué que son scénario pour les trois compagnies impliquait un prix du baril de Brent de 40 dollars pour le reste de 2016, de 45 dollars en 2017 puis de 50 dollars à partir de 2018, revenant au niveau de 2015 (52 dollars).



afp/jh


(AWP / 23.02.2016 06h22)

Wall Street repart à la hausse avec le pétrole

lundi 22 février 2016 23h19

par Noel Randewich
NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a conservé lundi son élan de la semaine passée, sa meilleure depuis le début de l'année, en profitant de la hausse des cours du pétrole et des autres matières premières.
United Technologies Corp (UTC) a été le principal moteur de la hausse du Dow Jones avec un gain de 4,69% à 92,37 dollars alors que, selon CNBC, le groupe présent dans l'aéronautique et le bâtiment a été contacté par son concurrent Honeywell en vue d'une fusion qui se traduirait par une prime offerte à ses actionnaires.
Le titre Honeywell a en revanche cédé 1,96% à 105,17 dollars après être dans un premier temps monté à un pic historique de 111,86 dollars.
L'indice Dow Jones, qui regroupe 30 des principales valeurs de la cote, a gagné 228,67 points, soit 1,39%, à 16.620,66 points. Le Standard & Poor's-500, plus large et principale référence de nombreux gérants, a pris 27,72 points (+1,45%) à 1.945,50 et le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a progressé de 66,18 points (+1,47%) à 4.570,61.
Wall Street avait observé une pause vendredi, ce qui ne l'avait pas empêché d'enregistrer sa meilleure performance hebdomadaire en 2016 après un début d'année particulièrement agité.
"Le fait que nous ayons tenu vendredi, puis que nous ayons laissé passer le week-end et maintenu la tendance et monté davantage, je pense que cela crée un sentiment d'optimisme et peut-être avons-nous franchi un cap", dit Jim Paulsen, responsable de l'investissement chez Wells Capital Management.
ALLERGAN SALUÉ POUR SES RÉSULTATS
Les 10 grands indices sectoriels du S&P-500 ont fini dans le vert, avec une mention pour le secteur de l'énergie (+2,23%).
Les cours du brut léger américain ont bondi de plus de 6% sur le Nymex, face à la perspective d'une contraction de la production issue du schiste aux Etats-Unis.
Les valeurs pétrolières parmi les plus durement touchées ces derniers temps par l'effondrement des cours se sont redressées, comme Chevron, en hausse de 2,68% à 88,82 dollars.
Quant aux autres matières premières, les investisseurs commencent à s'inquiéter d'éventuelles pénuries, ce qui a fait grimper les cours du zinc, du cuivre ou encore du nickel et permis à Freeport-McMoRan ou Alcoa de voir leurs titres s'envoler de 14,6% et 13,2%, respectivement. L'indice sectoriel des matériaux de base a gagné 1,87%.
Autre contributeur à la hausse du Dow Jones, United Health a pris 3,05% à 121,27 dollars. Comme ses concurrents de l'assurance santé, United Health a été porté par une proposition du gouvernement américain d'augmenter ses paiements aux assureurs-santé proposant le programme Medicare Advantage, dont bénéficient plus de 17 millions personnes âgées ou handicapées aux Etats-Unis
Allergan, en train d'être racheté par Pfizer, a grimpé de 3,65% à 285,82 dollars après avoir annoncé une hausse de 73,8% de son chiffre d'affaires trimestriel, grâce à la forte performance de ses produits tels que le Botox et les gouttes pour les yeux Restasis.
Contre la tendance, Sysco, premier distributeur américain de produits alimentaires, a abandonné 4,89% à 42,79 dollars, plus forte baisse du S&P-500, l'annonce du rachat de son homologue britannique Brakes Group à la société de capital-investissement Bain Capital Private Equity pour environ 3,1 milliards de dollars (2,78 milliards d'euros) n'ayant guère convaincu.
Sur le marché des changes, le dollar a profité de l'affaiblissement de la livre sterling, tombée à un plus bas de près de sept ans en cours de séance, et de l'euro, en recul de 0,9% face au billet vert, en raison des craintes liées à une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne.
Le dollar a repris 0,8% à un panier de devises de référence face auquel il a touché un plus haut de près de trois semaines en séance à 97,60.
La vigueur des marchés actions et des cours du pétrole a limité l'attrait des valeurs refuges et le rendement à 10 ans des bons du Trésor américain est remonté à 1,77% contre 1,75% vendredi soir.
(Bureau de New York; Bertrand Boucey pour le service français)

AGENDA ECONOMIQUE du mardi 23 février

mardi 23 février 2016 06h00

** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
    
    
 PARIS :
 - 08h45 Enquêtes de conjoncture de l'Insee / février
 - 08h45 Commercialisation de logements neufs / T4
 
 BERLIN :    
 - 08h00 PIB / T4 (détaillé)
 - 10h00 Indice Ifo du climat des affaires / février
    
 WASHINGTON :
 - 15h00 Indice des prix immobiliers S&P Case-Shiller / décembre
 - 16h00 Confiance du consommateur / février
 - 16h00 Reventes de logements / janvier
    
    
                 SOCIÉTÉS :
    
 PARIS :
 - 07h00 Thales / résultats annuels
 - 07h20 Danone / résultats annuels 
 - M6 / résultats annuels (après Bourse)
 - Worldline / résultats annuels 
    
 
 BARCELONE : 
 - Mobile World Congress (jusqu'à jeudi)
         bit.ly/1SAfnMh
        
 LONDRES :   
 - Standard Chartered / résultats annuels
 - InterContinental Hotels Group / résultats annuels
    
 ZURICH :    
 - Swiss Re / résultats du T4
    
 NEW YORK : 
 - Home Depot / résultats du T4 (avant Bourse)
 - Macy's / résultats du T4 (avant Bourse)

La livre baisse après le ralliement de Boris Johnson au Brexit

lundi 22 février 2016 16h26

LONDRES (Reuters) - La livre sterling recule de 2% face au dollar lundi, en route pour sa plus mauvaise séance depuis 2010, au lendemain de l'annonce par Boris Johnson, le très populaire maire de Londres, qu'il ferait campagne pour une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne lors du référendum du 23 juin.
La décision de Boris Johnson, rival du Premier ministre David Cameron au sein du Parti conservateur, augmente le risque de Brexit et accroît aussi les divisions au sein du parti au pouvoir.
Le sterling a reculé jusqu'à 1,4115 dollar en milieu de journée, à son plus bas niveau depuis un mois, et cède aussi du terrain face à l'euro dans la crainte de voir le Royaume-Uni quitter le bloc qu'il avait rejoint en 1973.
Le coût pour se couvrir contre une forte baisse de la devise a atteint son plus haut niveau depuis quatre ans, tout comme la volatilité implicite de la parité sterling/dollar à six mois.
"Le camp du 'out' cherchait une figure de proue populaire et Boris vient de lui apporter cet élan", commente Alvin Tan, stratège de la Société générale à Londres. "Il y a une inquiétude réelle que la Grande-Bretagne vote en faveur d'une sortie et l'incertitude va aller en augmentant à l'approche du référendum", ajoute-t-il.
Jacob Nell, analyste chez Morgan Stanley, estime quant à lui que la livre pourrait tomber jusqu'à 1,30 dollar à la fin 2016 dans l'éventualité d'un Brexit.
Boris Johnson a estimé dimanche que l'accord que venait d'obtenir David Cameron au Conseil européen ne modifiait pas fondamentalement les relations entre la Grande-Bretagne et l'UE.
"Je me battrai pour le vote en faveur d'une sortie (...) parce que je souhaite un meilleur accord pour les habitants de notre pays, afin qu'ils aient plus d'argent et reprennent leur destinée en main", a-t-il dit, invoquant la défense de la démocratie et de la souveraineté nationale.
(Guy Faulconbridge, Véronique Tison pour le service français, avec Eric Faye)

Les Bourses europénnes terminent en nette hausse

lundi 22 février 2016 18h12

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé lundi franchement dans le vert, un rebond des ressources de base l'emportant sur les craintes d'un Brexit et les inquiétudes persistantes pour la santé de l'économie mondiale.
À Paris, l'indice CAC 40 affiche un gain de 1,79% (75,66) à 4.298,70 points. À Francfort, le Dax gagne 1,98% et, à Londres, le FTSE prend 1,47%.
L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 progresse de 1,62% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 2,19%.
Les cours du brut prennent autour de 5% après l'annonce d'une baisse des forages aux Etats-Unis et la prévision par l'Agence internationale de l'énergie d'une baisse de la production américaine de pétrole de schiste.
Le prix des métaux industriels comme le cuivre et le zinc grimpent également, les investisseurs s'inquiétant d'éventuelles pénuries.
Dans ce contexte, les valeurs minières ont porté la tendance, avec notamment un bond de 11,82% pour Glencore, plus forte hausse de l'Eurofirst 300.
A la hausse également, Telecom Italia a pris 5,55% après l'annonce que son principal actionnaire, le français Vivendi (+1,72%), a porté sa participation dans l'opérateur à 22,8%.
La publication d'indicateurs d'activité montrant un net ralentissement de la croissance en Europe a encore renforcé chez les investisseurs la conviction que la Banque centrale européenne (BCE) prendrait de nouvelles mesures de soutien à l'économie dès sa prochaine réunion en mars.
Sur le marché des changes, la livre sterling accuse sa plus forte baisse depuis 11 mois face au dollar, à 1,4145 (-1,8%), au lendemain de l'annonce par Boris Johnson, le très populaire maire de Londres, qu'il ferait campagne pour une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne lors du référendum du 23 juin prochain.
La Bourse de New York est orientée nettement à la hausse à l'heure de la clôture en Europe.
"On voit le pétrole rebondir et certains interprètent cela comme un drapeau vert signalant le retour au risque à court terme", analyse James Abate (Centre Funds). "Pour moi, la tendance à moyen et long termes reste au repli du marché actions", poursuit-il. "De notre point de vue, il ne s'agit pas là d'un retour vers un marché haussier".
Sur le marché obligataire, les rendements des dettes portugaise et italienne, récemment dans le collimateur du marché, ont baissé plus vite que ceux de leurs homologues de la zone euro après que la BCE eut fait savoir vendredi qu'elle prendrait soin de protéger les banques de la zone euro si elle devait décider d'assouplir davantage sa politique monétaire.
(Patrick Vignal pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

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