vendredi 19 février 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 18 AU 19 FEVRIER 2016

Le pétrole en baisse en Asie après les réserves américaines

Singapour - Les cours de l'or noir étaient orientés à la baisse vendredi en Asie en raison de l'augmentation des réserves américaines et du refus saoudien de réduire la production.

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars reculait de 29 cents à 30,48 dollars, vers 4H00 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, cédait quant à lui 30 cents à 33,98 dollars.

Les stocks de pétrole brut ont moins augmenté que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis mais ont atteint leur plus haut niveau depuis plus de 85 ans, selon les chiffres du département américain de l'Energie (DoE).

Une hausse des réserves américaines signale un recul de la demande de la première économie au monde.

Les cours de l'or noir ont perdu près de 70% depuis juin 2014, quand le baril se négociait plus de 100 dollars. La faute à une offre excédentaire, que ne parviennent plus à éponger des économies, notamment chinoise, où la consommation s'essouffle.

L'Arabie saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela ont décidé mardi de geler leur production à son niveau de janvier, conditionnant toutefois cette décision à une mesure similaire des autres grands pays producteurs.

Si les autres producteurs veulent limiter ou s'accordent à geler (...), cela peut avoir un impact sur le marché mais l'Arabie saoudite n'est pas prête à réduire sa production, a affirmé jeudi à l'AFP le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir.

Mercredi, le WTI avait bondi de 1,62 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), et le Brent de 2,32 dollars à 34,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) à la faveur de l'accord russo-saoudien.

Personne ne croit sérieusement que quelque chose d'utile sortira de ces discussions entre la Russie et l'Opep, a estimé Michael McCarthy, analyste chez CMC Markets.


str/mba/jac/myl

INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP


(©AFP / 19 février 2016 06h24)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=678056 

Allemagne/Indicateurs-Baisse de 0,7% des prix à la production en janvier

vendredi 19 février 2016 08h11


BERLIN/FRANCFORT, 19 février (Reuters) - Principaux indicateurs économiques allemands publiés depuis le début du mois:
* LA BAISSE DES PRIX À LA PRODUCTION S'ACCENTUE
19 février - Les prix à la production en Allemagne ont baissé de 0,7% en janvier, montrent les statistiques publiées vendredi par Destatis, l'institut national de la statistique, après un recul de 0,5% en décembre.
Sur un an, l'indice des prix à la production affiche une baisse de 2,4% en janvier contre -2,3% le mois précédent.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 0,3% seulement en janvier et de 2,0% en rythme annuel.
* L'INDICE ZEW RECULE À 1,0 EN FÉVRIER
16 février - Le moral des investisseurs en Allemagne s'est nettement dégradé en février, montrent mardi les résultats de l'enquête mensuelle de l'institut ZEW, dont l'indice s'est établi à 1,0 contre 10,2 le mois dernier.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une contraction encore plus forte et pensaient que l'indice serait nul ce mois-ci.
L'institut ZEW attribue cette dégradation au ralentissement économique mondial et aux incertitudes quant aux conséquences de la chute des cours du pétrole.
Le sous-indice mesurant les conditions actuelles affiche lui aussi un recul, à 52,3 après sa hausse inattendue à 59,7 en janvier. Les économistes interrogés par Reuters l'attendaient à 55,5 ce mois-ci.
L'enquête a été menée auprès de 214 analystes et investisseurs entre le 1er et le 15 février.
* CROISSANCE MODÉRÉE DU PIB AU T4 2015
12 février - Le produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne a enregistré au quatrième trimestre 2015 une croissance modérée, une hausse des investissements publics compensant la faible performance du commerce extérieur.
Le PIB de la première économie d'Europe a progressé de 0,3% sur les trois derniers mois de l'année dernière, conformément aux attentes et comme au trimestre précédent, ce qui porte le taux de croissance sur l'ensemble de l'année 2015 à 1,7%, a annoncé vendredi l'institut fédéral de la statistique (Destatis).
Sur un an, soit par rapport au même trimestre un an plus tôt, la croissance du PIB en première estimation s'affiche à +2,1%, soit légèrement inférieure au consensus de +2,3%.
Tableau de la statistique:
* INFLATION ANNUELLE DE 0,5% CONFIRMÉE EN ALLEMAGNE
12 février - La hausse annuelle des prix de détail a été confirmée à 0,5% en Allemagne en janvier, tout comme a été validée leur baisse de 0,8% d'un mois sur l'autre, suivant les statistiques publiées vendredi par l'Office fédéral de la statistique.
L'Office précise que les prix de détail harmonisées aux normes européennes seront publiés dans leur version définitive le 25 février, après la mise en place d'une nouvelle base statistique.
En première estimation, l'indice des prix IPCH affichait une hausse annuelle de 0,4%, la plus forte en huit mois, après +0,2% en décembre, et une contraction mensuelle de 1,0%.
* BAISSE DE 1,2% DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE EN DÉCEMBRE
9 février - La production industrielle allemande s'est contractée de 1,2% en décembre, sa plus forte baisse depuis août 2014, après un recul (révisé) de 0,1% en novembre, selon les chiffres du ministère de l'Economie publiés mardi.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,4%.
"La production industrielle a traversé une phase difficile à la fin de 2015", précise le ministère de l'Economie dans un communiqué, tout en ajoutant qu'une augmentation des commandes au quatrième trimestre ouvre la voie à une croissance de la production au début de cette année.
Tableau
* EXCÉDENT COMMERCIAL INFÉRIEUR AUX ATTENTES, À 18,8 MDS
9 février - Les exportations allemandes ont subi une baisse inattendue au mois de décembre, ce qui a réduit l'excédent commercial du pays, selon des données publiées mardi reflétant une fin d'année difficile pour la première économie européenne.
Les exportations, ajustées des variations saisonnières, ont diminué de 1,6% et les importations ont baissé exactement au même rythme, selon l'Office fédéral de la statistique, qui fait état d'un excédent commercial à 18,8 milliards d'euros en décembre après 20,5 milliards en novembre (révisé de 19,7 mds).
Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un excédent commercial de 20,2 milliards d'euros, avec une progression de 0,5% des exportations et une baisse nettement plus limitée, de 0,5%, des importations au mois de décembre.
En variation annuelle, les exportations ont augmenté de 3,2% et les importations de 3,5% pour le dernier mois de l'année.
Sur l'ensemble de 2015, l'excédent commercial a atteint un nouveau record à 247,8 milliards d'euros, contre 213,6 milliards en 2014, selon les chiffres de l'office fédéral.
Tableau
* COMMANDES À L'INDUSTRIE EN BAISSE DE 0,7% EN DÉCEMBRE
Les commandes à l'industrie ont baissé plus fortement que prévu en décembre, signe que la première économie européenne pourrait perdre de son dynamisme en ce début d'année 2016.
D'après les chiffres publiés par le ministère de l'Economie vendredi, ces commandes ont diminué de 0,7% sur un mois, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un repli plus limité, de 0,5%.
D'octobre à décembre, les commandes ont augmenté de 1,0%, avec une demande intérieure en hausse de 1,1% et une demande à l'exportation en progression de 1,0%.
"Les commandes à l'industrie se sont un peu reprises au quatrième trimestre", observe le ministère, ajoutant que la hausse de la demande en dehors de la zone euro tend à signaler une reprise progressive de l'économie mondiale.
"Toutefois, les attentes de l'industrie se sont récemment détériorées et laissent envisager une reprise assez modeste de la production industrielle."
Tableau
* LE TAUX DE CHÔMAGE À UN PLUS BAS RECORD DE 6,2%
2 février - Le chômage a reculé à un rythme plus soutenu que prévu en janvier, selon les données publiées mardi par l'Office fédéral du Travail qui soulignent la vigueur du marché de l'emploi dans la première économie européenne.
Le nombre total de personnes sans emploi, corrigé des variations saisonnières, a diminué de 20.000 le mois dernier, pour s'établir à 2,732 millions.
Cette évolution s'avère près de trois fois supérieure aux attentes, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 7.000.
Le taux de chômage est revenu à 6,2%, contre 6,3 en décembre, soit un nouveau plus bas record depuis la réunification en 1990.
Tableau (Service économique)

La Bourse de Tokyo cède 1,42% mais gagne 6,79% sur la semaine

vendredi 19 février 2016 07h48

TOKYO (Reuters) - La Bourse de Tokyo a fini en baisse de 1,42% vendredi dans des échanges peu nourris, la hausse du yen et la baisse du pétrole ayant freiné l'appétit des investisseurs pour le risque.
L'indice Nikkei a perdu 229,63 points à 15.967,17 et le Topix, plus large, a cédé 19,38 points (-1,48%) à 1.291,82.
Sur la semaine, le Nikkei a néanmoins regagné 6,79% après une chute de 11,1% la semaine précédente.
Seules 2,29 milliards d'actions ont changé de mains sur la journée, le volume le plus faible enregistré depuis la fin janvier.
Les prix du pétrole sont repartis à la baisse en réaction aux chiffres publiés jeudi sur les stocks de brut aux Etats-Unis, qui ont inscrit de nouveaux records.
La tendance a aussi souffert de la légère baisse de Wall Street, favorisé par les résultats jugés décevants de Wal-Mart.
Certains intervenants ont par ailleurs expliqué que des investisseurs avaient réduit leur exposition au marché avant la publication, ce vendredi, des chiffres des prix à la consommation aux Etats-Unis en janvier.
"La confiance dans l'économie américaine est tout aussi importante que les risques géopolitiques pour ce qui concerne l'aversion au risque et la baisse de Wal-Mart est importante car elle n'augure rien de bon pour la consommation aux Etats-Unis", explique ainsi Gavin Parry, de Parry International Trading.
Aux valeurs, l'éditeur de logiciels antivirus Trend Micro a chuté de 14,23%, au plus bas depuis un an, après avoir dit s'attendre à une baisse de la demande cette année.
Conséquence du repli du cours du baril, le groupe d'exploration pétrolière Inpex a abandonné 9,41%.
(Joshua Hunt; Marc Angrand pour le service français)

La BCE estime que les risques augmentent dans la zone euro

jeudi 18 février 2016 13h57

FRANCFORT (Reuters) - La reprise économique modeste de la zone euro progresse mais les risques augmentent et certains signes montrent que la baisse des prix de l'énergie pourrait se répercuter sur ceux d'autres biens et services, a déclaré jeudi la Banque centrale européenne (BCE).
De nouveaux risques pour la croissance liés principalement aux marchés émergents continuent de peser sur les perspectives de la région et la faiblesse de la croissance des salaires donne à penser que des effets de "second tour" de la baisse des cours du pétrole pourraient déjà être en train de se matérialiser, explique la BCE dans le compte-rendu de sa réunion de janvier.
L'institut d'émission a laissé ses taux d'intérêt inchangés à l'issue de cette réunion mais il a promis de réévaluer sa politique monétaire lors de celle du 10 mars, une déclaration interprétée comme ouvrant la voie à un nouvel assouplissement.
"Les risques baissiers ont de nouveau augmenté depuis le début de l'année sur fond d'incertitude accrue sur les perspectives de croissance des économies émergentes, de volatilité des marchés financiers et de risques géopolitiques", déclare la BCE dans son compte-rendu.
"Une croissance plus faible qu'attendu des salaires, conjuguée au recul des anticipations d'inflation, pourrait aussi suggérer des risques accrus d'effets de second tour."
(Balazs Koranyi; Marc Angrand pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Le Dow Jones perd 0,25% et le Nasdaq cède 1,03%

jeudi 18 février 2016 22h09

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en baisse jeudi, sous la pression de prises de bénéfice et après des résultats décevants du géant de la distribution Wal-Mart.
L'indice Dow Jones des 30 grandes valeurs a cédé 40,61 points, soit 0,25% à 16.413,22 et le Standard & Poor's 500, plus large, a perdu 9,01 points ou 0,47%, à 1.917,81.
Le Nasdaq Composite, à forte pondération technologique, a reculé de son côté de 46,53 points (1,03%) à 4.487,54.
(Ces données sont susceptibles de varier encore légèrement).

Wall Street subit des prises de bénéfice en clôture

jeudi 18 février 2016 22h45

par Lewis Krauskopf
NEW YORK (Reuters) - Wall Street a fini en baisse jeudi, sous le coup de résultats décevants du géant de la distribution Wal-Mart et de prises de bénéfice après trois jours de hausse, une série qui ne s'était pas encore produite en 2016.
L'indice Dow Jones des 30 grandes valeurs a cédé 40,40 points, soit 0,25% à 16.413,43 et le Standard & Poor's 500, plus large, a perdu 8,99 points ou 0,47%, à 1.917,83.
Le Nasdaq Composite, à forte pondération technologique, a reculé de son côté de 46,53 points (1,03%) à 4.487,54.
Le S&P restait sur un gain de 5,3% en trois séances, sous l'impulsion des valeurs financières et de l'énergie, mais il accuse encore depuis le 1er janvier une baisse de 6,2% qui témoigne de la volatilité des marchés en ce début d'année.
Wal-Mart a décroché de 3,01% à 64,12 dollars après l'annonce d'un résultat trimestriel en baisse, accompagné de prévisions peu engageantes. Le titre a tiré à la baisse le Dow Jones et le secteur des valeurs de consommation.
IBM, en hausse de 5,04% à 132,45 dollars, a toutefois permis au Dow de limiter ses pertes. Le groupe de services informatiques a bénéficié d'un relèvement de recommandation de Morgan Stanley et de l'annonce d'une acquisition sur le marché porteur des données médicales.
"Les valeurs qui avaient le plus monté ces trois derniers jours, à savoir les financières, l'énergie et les biotechs, sont celles qui reculent le plus aujourd'hui. Cela fait sens et on peut donc résumer la situation à des prises de bénéfice", commente Aaron Jett, en charge de la recherche actions chez Bel Air Investment Advisors à Los Angeles.
Les cours du pétrole ont reflué par rapport à leurs plus hauts du jour après l'annonce d'un gonflement des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière et ils s'enfonçaient dans le rouge après la clôture du Nymex, le Brent de mer du Nord passant sous les 34 dollars.
Les indicateurs économiques du jour ont été plutôt positifs, avec les nouvelles inscriptions au chômage qui ont enregistré un recul inattendu la semaine dernière et l'indice d'activité de la Fed de Philadelphie revenu à son meilleur niveau en six mois, tout en restant sous zéro.
BOISE CASCADE PLONGE DE 29%
Huit des dix grands indices sectoriels S&P ont fini dans le rouge, à commencer par celui de l'énergie qui a lâché 0,93%. L'indice de la santé a cédé 0,69% et celui des financières 0,61%.
L'indice Nasdaq Biotech a chuté de 2,63%, tirant le Nasdaq Composite à la baisse de concert avec Apple qui a cédé 1,9%.
Le fabricant de puces Nvidia a bondi de 8,6% dollars après l'annonce d'un chiffre d'affaires trimestriel supérieur aux attentes. L'équipementier des réseaux Brocade Communications, recherché pour les mêmes raisons, s'est adjugé 13,5%, sa plus forte hausse depuis août 2013.
A la baisse, le laboratoire pharmaceutique Perrigo a perdu 10,2% et le câblo-opérateur Dish Network a cédé 6,3% en réaction à des résultats inférieurs. La sanction a été plus lourde encore pour le groupe papetier Boise Cascade, dont le titre s'est effondré de 29% à 13,89, après un plus bas record à 13,80.
Sur 419 entreprises du S&P-500 qui ont publié leurs trimestriels à ce stade, 68% ont fait mieux que prévu, en ligne avec la moyenne de 69% sur les quatre derniers trimestres.
(avec Abhiram Nandakumar à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)

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