Le pétrole repart à la baisse en Asie
Singapour - Les cours du pétrole poursuivaient leur recul mardi en Asie, tirés vers le bas par des données économiques chinoises décevantes et la prise de conscience qu'une entente entre producteurs pour limiter l'offre n'était guère réaliste.
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars cédait 50 cents à 31,12 dollars vers 03H20 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril reculait quant à lui de 45 cents, à 33,79 dollars.
La semaine dernière les cours avaient progressé à la suite de spéculations sur la possibilité d'un accord entre la Russie et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour imposer une baisse de la production qui permettrait de réduire les excédents d'offre.
Mais depuis, les investisseurs sont revenus sur cette idée et les dernières données sur l'activité manufacturière en Chine, premier consommateur d'énergie au monde, ont plombé les marchés.
La hausse des cours était basée sur des fondements peu solides, à savoir les espoirs que la Russie et l'Opep s'accorderaient pour réduire la production, a commenté le cabinet Capital Economics.
Nous doutons qu'il y ait jamais un accord concerté malgré la surabondance de l'offre. Parallèlement, les stocks de brut et de gasoil américains ont continué à s'accumuler au cours du mois écoulé. De fait, les stocks de brut américains sont à des niveaux record.
Depuis juin 2014, les cours ont perdu environ 70%.
Lundi à la clôture, le WTI a perdu 2 dollars à 31,62 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), cédant une grande partie des gains engrangés la semaine précédente.
A Londres, le Brent pour avril, dont c'était le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a perdu 1,75 dollar à 34,24 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
mba/ev/ggy
(©AFP / 02 février 2016 06h48)
Wall Street finit
quasiment étale, grâce aux high techs
lundi
1 février 2016 22h41
par Tanya Agrawal
NEW YORK (Reuters) - Wall
Street a terminé en étant pratiquement étale lundi, remontant dans les derniers
échanges grâce aux gains de valeurs high tech telles qu'Alphabet et Facebook.
Les actions américaines
avant cela avaient subi l'impact de cours du pétrole qui ont repris leur
glissade tandis que des indicateurs chinois médiocres ont contribué une fois de
plus à alimenter les craintes d'un ralentissement économique mondial.
L'activité dans le secteur
manufacturier chinois s'est encore contractée en janvier, ont montré l'indice
PMI officiel tout comme l'indice PMI Markit.
Le brut, qui a décroché de
plus de 70% depuis la mi-2014, a perdu dans les 4% après l'annonce de ces
statistiques chinoises. Et ce même si le ministre russe de l'Energie, Alexander
Novak, et son homologue vénézuélien, Eulogio Del Pino, ont discuté de
l'éventualité d'ouvrir des consultations entre l'Opep et les producteurs en
dehors de l'organisation dans un avenir proche, selon le ministère de l'Energie
russe.
Le marasme pétrolier a
donné un coup de blues à la Bourse en début d'année, au point que les traders
s'attendent à ce que la Réserve fédérale revoit à la baisse le nombre de
hausses des taux auxquelles elle pense procéder. Ils ne fixent qu'à 17% la
probabilité d'une nouvelle hausse des taux en mars.
Le fait que les dépenses
de consommation aient stagné en décembre et que l'activité manufacturière se
soit contractée pour le quatrième mois d'affilée en janvier aux Etats-Unis n'a
fait qu'ajouter à la prudence ambiante.
L'indice Dow Jones a perdu
17,12 points (0,1%) à 16.449,18. Le S&P-500, plus large, a cédé 0,86 point
(0,04%) à 1.939,38. Le Nasdaq Composite a pris 6,41 points (0,14%) à 4.620,37.
L'indice S&P, qui a connu son pire mois de janvier depuis 2009, est en
baisse de 5% depuis le début de l'année.
CHIFFRES
"PRÉOCCUPANTS"
"Les chiffres des
dépenses de consommation sont préoccupants", a dit Randy Frederick
(Charles Schwab). "On n'arrête pas de dire qu'il y a une demande de
consommation en réserve qui va finir par se manifester mais pour l'instant on
n'en voit pas grand-chose".
Les dépenses de
consommation, qui représentent plus des deux tiers de l'activité économique des
Etats-Unis, sont considérées comme un élément encourageant de l'économie
américaine, à la différence de l'export, dont la croissance est faible, tandis
que les entreprises s'efforcent de résorber leurs stocks d'invendus.
Ces indicateurs
s'inscrivent en droite ligne d'une croissance qui a été timide au quatrième
trimestre.
Pour sa part, la
"saison" des résultats bat son plein et les bénéfices des sociétés
sont attendus en baisse de 4,1%, suivant Thomson Reuters I/B/E/S.
Alphabet, société mère du
moteur de recherche Google qui a publié ses trimestriels après la clôture, a
annoncé un chiffre d'affaires meilleur que prévu, grâce à de solides ventes
publicitaires sur les matériels mobiles et sur YouTube, et est en passe
d'ouvrir la séance boursière de mardi en étant la première capitalisation
boursière américaine.
L'action a fini en hausse
de 1,24% à 770,77 dollars et progressait bien en après-Bourse.
Abbott Laboratories a
annoncé l'acquisition de son compatriote Alere pour 5,8 milliards de dollars
afin de se renforcer dans les produits de diagnostic et pénétrer de nouveaux
marchés. Abbott a gagné 1,6% et Alere a bondi de 45,5%.
Yahoo, qui publiera ses
trimestriels mardi, doit annoncer le même jour une compression des effectifs de
15%, croit savoir le Wall Street Journal. L'action Yahoo, en baisse de 12,6%
depuis le début de l'année et d'environ un tiers sur les douze derniers mois, finit
sur un modeste gain de 0,2%.
Toujours dans le
compartiment high tech, Facebook avance de 2,6%.
(Wilfrid
Exbrayat pour le service français)
© Thomson
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Yahoo va apparemment
réduire ses effectifs de 15%
lundi
1 février 2016 20h39
(Reuters)
- Yahoo annoncera mardi un plan de restructuration qui prévoit de réduire de
15% les effectifs du groupe internet, détruisant ainsi 1.600 emplois environ,
et l'arrêt de plusieurs activités, rapporte lundi le Wall Street Journal.
L'annonce serait faite par
la directrice générale Marissa Mayer après la publication des résultats
trimestriels, qui aura lieu elle après la clôture de Wall Street, précise le
quotidien en citant des sources au fait de la situation
Le groupe américain
comptait quelque 11.000 salariés au 30 juin, selon les données consultables sur
son site internet.
Yahoo a confirmé la
semaine dernière le projet de fermer ses bureaux en Argentine et au Mexique,
précisant qu'il s'agissait de bureaux de petite taille et essentiellement
commerciaux.
Yahoo a dit qu'il ne
pouvait faire aucun commentaire durant la période précédant immédiatement la
publication des résultats.
Le groupe est la cible
d'une campagne du fonds activiste Starboard Value qui, dans une lettre adressée
à la direction le mois dernier, a de nouveau mis la pression sur Marissa Mayer
et son équipe pour qu'elles redressent l'entreprise mise à mal par la
concurrence de Google (groupe Alphabet) et de Facebook.
Les efforts de l'équipe
dirigeante ont jusqu'ici tardé à porter leurs fruits. Le chiffre d'affaires de
Yahoo a légèrement baissé depuis le changement de direction à la mi-2012 et la
part de marché du groupe dans les recherches sur internet a stagné, sans
menacer la suprématie de Google, l'ancien employeur de Marissa Mayer.
L'action Yahoo, en baisse
de 12,6% depuis le début de l'année et d'environ un tiers sur les douze
derniers mois, a sensiblement réduit ses pertes durant la séance à Wall Street,
et était redevenue stable vers 20h30.
(Abhirup
Roy à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)
© Thomson
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Premier jour du mois en
baisse pour les Bourses européennes
lundi
1 février 2016 18h22
PARIS/LONDRES (Reuters) - Les
Bourses européennes ont terminé en baisse lundi au premier jour de février,
après leur rebond de la semaine dernière, affectées par une nouvelle
dégradation de l'activité manufacturière en Chine et la rechute des cours du
pétrole.
À Paris, l'indice CAC 40 a
fini en repli de 0,56% (24,69 points) à 4.392,33 points. Le Footsie britannique
a perdu 0,39% et le Dax allemand 0,41%. L'indice EuroStoxx 50 a reculé de 0,79%
et l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 de 0,36%.
A la clôture en Europe,
les indices américains cédaient environ 0,4%, affectés par la Chine mais aussi
par des statistiques décevantes de dépenses des ménages en décembre et un
quatrième mois consécutif de contraction de l'indice ISM de l'activité
manufacturière en janvier.
Les cours du pétrole
chutent de 4,5% à 6%, la faiblesse de l'activité en Chine ayant renforcé les
inquiétudes concernant la demande et une source de l'Opep ayant minimisé la
portée des déclarations évoquant une réunion d'urgence de l'organisation pour
tenter de freiner la baisse des cours. Les prix du pétrole ont chuté de plus de
70% depuis le milieu de l'année 2014.
L'activité dans le secteur
manufacturier chinois s'est encore contractée en janvier, selon l'indice PMI
officiel et le PMI Markit chinois.
Aux valeurs en Europe,
Vallourec, suspendu toute la matinée, a bondi de 7,68% après sa reprise à la
suite de l'annonce d'une augmentation de capital d'un milliard d'euros et d'un
nouveau plan de restructuration.
A l'opposé, Nokia a chuté
de 11,29% après une décision d'arbitrage dans un différend avec Samsung sur des
brevets, les éléments financiers donnés par le groupe sur l'impact de ce
dossier étant moins bons que prévu. Alcatel-Lucent a perdu 11,51%
A Milan, Banco Popolare
s'est adjugé 5,99%, entraînant d'autres banques italiennes, après avoir dit
qu'elle pensait sceller un accord de fusion avec Banca Popolare di Milano
(1,2%) d'ici un mois, ce qui serait le début d'une consolidation très attendue
du secteur.
Le dollar a reculé face à
un panier de devises de référence, les cambistes estimant que la faiblesse de
l'économie américaine et les nouvelles mesures d'assouplissement monétaire de
la Banque du Japon ne permettront pas à la Réserve fédérale de relever ses taux
aussi vite qu'elle l'envisageait.
Avec le ralentissement de
la croissance mondiale, l'indice Baltic Exchange du prix du fret maritime,
considéré comme un indicateur avancé de la croissance mondiale, a touché son
plus bas niveau historique, à 314 points.
L'or, au contraire,
profite de son statut de valeur refuge et a touché un pic de trois mois, à
1.128,70 dollars l'once.
(David
Gaffen, Sudip Kar-Gupta et Alistair Smout, Juliette Rouillon pour le service
français, édité par Véronique Tison)
© Thomson
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Mario Draghi invite les
28 à plus de cohésion pour la croissance
lundi
1 février 2016 19h29
STRASBOURG (Reuters) - La
relance de l’économie européenne passe par une plus grande cohésion et le
maintien du Royaume-Uni en son sein, a dit lundi à Strasbourg le président de
la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, devant les députés européens.
Londres négocie
actuellement une redéfinition de ses relations avec ses partenaires, avant un
référendum prévu d'ici la fin 2017 sur son maintien ou non dans l’Union
européenne.
"Une solution qui
ancrerait davantage le Royaume-Uni au sein de l’Union européenne tout en
permettant à la zone euro d’intégrer encore davantage ses membres accroîtrait
sans doute la confiance", a estimé Mario Draghi.
Il a également invité les
19 membres de la zone euro à poursuivre leur intégration pour achever une
"architecture économique et financière" encore en chantier.
"Les citoyens et les
marchés, trop souvent, ne sont pas sûrs de notre capacité d’action conjointe et
commune dans un esprit de responsabilité partagée. Nous devons leur donner
tort", a-t-il dit.
Les incertitudes
politiques qui planent sur le projet européen constituent un des facteurs de
risques qui freinent la croissance, selon le président de la BCE qui en a
identifié trois autres : l’environnement économique mondial, l'état du système
financier et les politiques économiques et budgétaires des Etats membres de la
zone euro.
La BCE fera sa part pour
aider la reprise économique, a-t-il précisé en soulignant les risques présents,
en provenance notamment des marchés émergents.
"Les perspectives de
croissance s'améliorent lentement dans les économies avancées, mais les
perspectives pour les marchés émergents sont plus mesurées. Dans l'ensemble, la
croissance est faible au regard des standards historiques", a-t-il
analysé.
"La BCE est disposée
à faire sa part pour que la reprise reste fermement sur les rails", a-t-il
poursuivi, invitant les Etats membres eux-mêmes à "contribuer à la relance
en respectant les exigences du pacte de stabilité et de croissance".
"La relance cyclique
que nous connaissons actuellement en Europe doit être soutenue par des mesures
structurelles efficaces, des actions destinées à améliorer l’environnement des
entreprises", a ajouté Mario Draghi.
"Si des réformes sont
crédibles, bien choisies et bien conçues, leur effet positif sera tangible
rapidement, surtout dans le cadre de notre politique accommodante sur le plan
monétaire", a-t-il encore dit.
(Gilbert
Reilhac, avec John O'Donnell à Francfort, édité par Véronique Tison et Simon
Carraud)
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2016 Tous droits réservés.
AGENDA ECONOMIQUE du
mardi 2 février
mardi
2 février 2016 06h00
** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
SYDNEY :
- Décision de politique monétaire
BERLIN :
- 09h55 Demandeurs d'emploi, taux de chômage / janvier
BRUXELLES :
- 11h00 Prix à la production zone euro / décembre
- 11h00 Taux de chômage zone euro / décembre
WASHINGTON :
- Ventes automobiles / janvier
SOCIÉTÉS :
PARIS :
- LVMH / résultats annuels (après Bourse)
- 18h30 Unibail-Rodamco / résultats annuels
- 08h30 Etude annuelle d'IFP Energie nouvelles sur les investissements mondiaux
dans l'exploration-production et le raffinage des hydrocarbures
-Conférence Politico-L'Agefi sur l'Union des marchés de capitaux
FRANCFORT :
- Infineon / résultats T1
LONDRES :
- BP / résultats T4
MILAN :
- Ferrari / résultats T4
STOCKHOLM :
- SKF / résultats T4
ZURICH :
- UBS / résultats T4
NEW YORK :
- Dow Chemical / résultats T4 (avant Bourse)
- Exxon Mobil / résultats T4 (avant Bourse)
- Pfizer / résultats T4 (avant Bourse)
- UPS / résultats T4 (avant Bourse)
- Yahoo / résultats T4
Serge Poznanski
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