Japon: le taux des obligations d'Etat à 10 ans chute au-dessous de zéro, du
jamais vu
Tokyo - Le taux de rendement des nouvelles obligations de l'Etat japonais à échéance dix ans a chuté mardi au-dessous de 0%, un record de faiblesse précipité par la débâcle des Bourses mondiales et la récente adoption de taux négatifs par la Banque du Japon (BoJ).
Selon l'agence Bloomberg News, c'est la première fois que le rendement de ces titres tombe aussi bas dans une économie du G7.
Il a glissé à -0,005% en début d'après-midi à Tokyo, une heure environ après être descendu à zéro.
Les Bourses mondiales ont plongé en ce début de semaine, une nouvelle fois emportées par les inquiétudes sur la croissance mondiale, entre ralentissement en Chine et érosion sans fin des cours du pétrole. L'indice Nikkei à Tokyo lâchait plus de 5% mardi en séance.
Après un début d'année exécrable sur les marchés, cette nouvelle débâcle est venue amplifier la demande d'obligations, considérées comme un placement sûr, ce qui se traduit mécaniquement par une hausse de leur valeur et une baisse de leur taux de rendement.
Celui-ci avait déjà dégringolé mi-janvier à 0,190% pour la première fois, et les mesures annoncées fin janvier par la Banque du Japon l'ont entraîné bien en deçà depuis, à 0,050% début février puis plus bas encore de jour en jour jusqu'à zéro et même au-dessous ce mardi.
A titre de comparaison, il se situe autour de 0,2% en Allemagne et de 1,7% aux Etats-Unis, tandis qu'il s'élève à près de 10% en Grèce pour attirer les investisseurs.
Parallèlement, le yen tend aussi à être plus acheté car perçu comme moins risqué: le dollar a glissé dans la matinée à Tokyo sous la barre des 115 yens, alors qu'il était remonté à plus de 120 yens immédiatement après l'annonce de la banque centrale japonaise.
Sur le marché obligataire, avant la séquence de records en série de ce début d'année 2016, le précédent plus bas taux pour les nouveaux titres à 10 ans datait de janvier 2015. Le rendement était alors descendu à 0,195%, peu de temps après un assouplissement du programme monétaire de la BoJ qui procède à des rachats massifs d'actifs, au premier rang desquels figurent des bons du Trésor, pour soutenir l'économie.
(©AFP / 09 février 2016 05h10)

Bourse de Tokyo: le Nikkei chute de plus de 5% en début d'après-midi
Tokyo - L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo chutait de plus de 5% mardi en début d'après-midi, affecté par la remontée du yen et le net recul lundi des places européennes et de Wall Street, en pleine débâcle depuis le début de l'année.
A la reprise des échanges après la pause déjeuner, l'indice phare des 225 valeurs vedettes lâchait 5,45% (-926,29 points) à 16.078,01 points.
L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau décrochait au même moment de 5,60% (-77,32 points) à 1.303,09 points.
Sur le volet des changes, le dollar continuait à s'affaiblir, tombant à 114,40 yens, après avoir glissé dans la matinée sous la barre des 115 yens pour la première fois depuis novembre 2014. L'euro se repliait aussi et valait 128,33 yens, contre 130,71 yens lundi.
Le regain de la devise nippone, valeur refuge prisée en cette période d'incertitudes sur les marchés, décourage l'achat d'actions de groupes exportateurs japonais.
Après un début d'année calamiteux, les Bourses mondiales ont été une nouvelle fois emportées en ce début de semaine par les inquiétudes sur la croissance mondiale, entre ralentissement en Chine et érosion sans fin des cours du pétrole.
(©AFP / 09 février 2016 04h49)

Wall Street broie du noir avec les financières et les high techs
lundi 8 février 2016 22h42
par Abhiram Nandakumar
NEW YORk (Reuters) - Wall
Street a de nouveau passé une mauvaise journée lundi, les investisseurs ayant
délaissé la Bourse pour des actifs jugés plus sûrs dans un contexte de rechute
de l'or noir et de débandade de valeurs high techs qui ont la migraine depuis
vendredi dernier.
Les valeurs financières
ont également souffert, comme en Europe, les investisseurs s'inquiétant ici de
la conjoncture économique américaine et ne supportant guère l'incertitude
entourant l'évolution future des taux d'intérêt locaux.
Un rally en toute fin de
séance des valeurs de l'énergie a toutefois permis de réduire les pertes
d'ensemble. Leur indice est le seul des 10 grands indices sectoriels du
S&P-500 à terminer stable (+0,07%), les neuf autres finissant dans le
rouge, celui des financières notamment abandonnant 2,64%.
"Il faut que le
pétrole se stabilise pour que les investisseurs reprennent un peu plus
confiance", a commenté Terry Sandven (U.S. Bank Wealth Management).
La demande pétrolière est
considérée comme un indicateur de la santé de l'économie mondiale et tous les
marchés de la planète se sont alignés sur les péripéties de cette matière
première.
Une rencontre dimanche
entre l'Arabie saoudite et le Venezuela pour évoquer une éventuelle coopération
globale des pays producteurs pour stabiliser le marché n'a pas rassuré les
investisseurs, comme l'atteste le nouveau recul des futures.
"Lorsque les ventes
touchent toutes les valeurs sans exception, ça s'arrête quand tous ceux qui
sont inquiets sont épuisés", a dit Rick Meckler (LibertyView Capital
Management).
Témoin de la fébrilité des
investisseurs, l'indice de volatilité du CBOE, dit encore indice de la peur, a
bondi de 10,65%.
L'indice Dow Jones a perdu
177,92 points (1,10%) à 16.027,05 points. Le S&P-500, plus large, a cédé
26,61 points (1,42%) à 1.853,44 points. Le Nasdaq Composite a laissé 79,39
points (1,82%) à 4.283,75.
Le marasme pétrolier a
fait une nouvelle victime avec Chesapeake Energy. L'action du producteur
américain de gaz naturel a perdu le tiers de sa valeur, en raison
d'informations relatives à une éventuelle restructuration de sa dette.
Chesapeake, qui avait déjà
subi la perte de la moitié de sa valeur avant d'être réservé à la baisse, a dit
qu'il ne comptait pas se lancer dans une procédure de faillite.
Le site professionnel
LinkedIn et Tableau Software avaient sonné la retraite en désordre des high
techs vendredi en raison de prévisions jugées décevantes. La première s'est
toutefois reprise avec un gain de 1,5%, tandis que la seconde laisse encore
près de 10%.
Le marché craint aussi une
réduction des dépenses d'investissement des responsables de l'informatique des
entreprises et le prestataire de services Cognizant a de fait annoncé qu'il
projetait la plus faible croissance de son chiffre d'affaires en 14 ans. Son
action a perdu 7,7%.
Toujours dans le secteur
high tech, Twitter a lâché 5,2% à la suite d'informations du week-end dernier
voulant que le site de micro-blogging songe à changer la présentation de ses
"tweets".
D'autres grands noms du
secteur qui avaient souffert vendredi ont encore fini dans le rouge, à
l'exemple d'Amazon, de Facebook et de Microsoft qui perdent de 1,5% à 4,2%.
Apple récupère toutefois 1,05%.
Aux financières, Goldman
Sachs a cédé 4,6%. Le secteur financier subit un recul de plus de 15% depuis le
début de l'année, soit la plus mauvaise performance des 10 principaux indices
sectoriels de l'indice S&P, car le marché se demande quand la Réserve
fédérale relèvera à nouveau les taux.
"Ce qui se passe pour
les valeurs technologiques et d'autres c'est que leurs valorisations (élevées)
sont ramenées au plus près des fondamentaux susceptibles de soutenir leur
croissance, pour autant qu'il y en ait une", analysait Ryan Larson (RBC
Global Asset Management).
(Wilfrid
Exbrayat pour le service français)
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La Bourse d'Athènes au plus bas depuis plus de 25 ans
lundi 8 février 2016 16h28
ATHENES (Reuters) - La
Bourse d'Athènes a plongé lundi à son plus bas niveau depuis 25 ans avec un
effondrement record des banques sur fond d'incertitude politique et
d'inquiétude pour le secteur financier européen.
L'indice principal de la
Bourse d'Athènes perdait 8,25% vers 16h00, évoluant à un creux jamais vu depuis
au moins 1991. L'indice du secteur bancaire chute de 28,31%, à un plus bas
record.
Le rendement de
l'obligation grecque à 10 ans dépasse 10%, en progression de plus de 40 points
de base sur la journée.
Les investisseurs doutent
de l'issue des discussions entre Athènes et ses bailleurs de fonds sur l'examen
des réformes exigées en échange d'un plan d'aide de 86 milliards d'euros. Ils
craignent notamment un échec sur les réformes de la fiscalité et des retraites.
"Le marché intègre
l'instabilité financière et politique ainsi que des retards dans
l'examen", explique Manos Hatzidakis, analyste de Beta Securities.
Le secteur bancaire
souffre non seulement en Grèce mais aussi ailleurs en Europe, des craintes sur
la croissance mondiale et la santé des marchés financiers ravivant l'attrait
des valeurs refuge.
Le gouvernement grec pense
que les discussions avec les créanciers internationaux reprendront la semaine
prochaine pour s'achever deux semaines plus tard, a déclaré lundi le ministre
grec des Finances.
"Nous devons
convaincre (les créanciers) de la manière dont nous atteindrons un excédent
primaire de 3,5% du PIB année après année", a dit Euclide Tsakalotos lors
d'une séance parlementaire. "Les réformes de la fiscalité et des retraites
y contribueront."
La délégation représentant
la Commission européenne, le Fonds monétaire international, la Banque centrale
européenne et le fonds de sauvetage européen a conclu vendredi une première
semaine de discussions avec des responsables grecs à Athènes.
La Grèce s'est engagée à
réduire les dépenses de son système de retraite de 1,8 milliard d'euros, soit
1% de son produit intérieur brut (PIB), en 2016.
Pour préserver les
retraités ayant déjà subi 11 baisses de leurs pensions depuis 2010, le
gouvernement compte augmenter les cotisations sociales des employeurs et des
salariés. Les créanciers ne masquent pas leurs réticences face à cet éventuel
alourdissement de la fiscalité du travail.
(Lefteris
Papadimas et Angeliki Koutantou, Patrick Vignal pour le service français)
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L'Inde vise 7,6% de croissance malgré le ralentissement
lundi 8 février 2016 17h50
NEW DELHI (Reuters) - La
croissance de l'économie indienne a ralenti au cours des trois derniers mois de
l'an dernier, au risque de compliquer la tâche du gouvernement dirigé par
Narendra Modi, qui peine déjà à faire avancer son programme de réformes.
Le produit intérieur brut
(PIB) de l'Inde a progressé de 7,3% en rythme annuel au cours de la période
octobre-décembre, montrent des statistiques officielles publiées lundi, après
7,7% (révisé) sur juillet-septembre. Ce chiffre est conforme au consensus des
estimations d'économistes interrogés par Reuters.
De nombreux observateurs
estiment que les chiffres officiels surestiment la vigueur de l'économie. Ils
mettent en avant la faiblesse des exportations, du fret ferroviaire, de la
production de ciment ou des carnets de commandes des entreprises.
New Delhi estime que la
croissance du PIB sur l'ensemble de l'exercice budgétaire 2015-2016, qui
s'achèvera fin mars, devrait atteindre 7,6% après 7,2% sur 2014-2015, ce qui
suppose un taux de croissance de 7,8% sur janvier-mars.
Les chiffres officiels
indiens sont d'autant plus difficiles à interpréter qu'ils sont calculés depuis
janvier 2015 selon une nouvelle méthodologie, censée refléter plus fidèlement la
création de valeur et qui a pour l'instant eu pour principal effet de doper la
croissance du PIB.
La croissance d'avril-juin
a ainsi été annoncée à 7,6% contre 7% estimé initialement.
Troisième puissance
économique d'Asie, l'Inde est souvent considérée comme un pôle de relative
stabilité dans une économie mondiale incertaine. Mais certains investisseurs
commencent à s'inquiéter des difficultés rencontrées par Narendra Modi pour
réunir au Parlement les soutiens nécessaires à la mise en oeuvre des multiples
réformes qu'il a promises, qu'elles concernent la propriété foncière, le
secteur bancaire ou la fiscalité.
La Bourse de New Delhi,
qui avait atteint en mars dernier son plus haut niveau historique grâce aux
espoirs d'accélération des réformes, a d'ailleurs perdu plus de 20% depuis.
Faute de signe de
rapprochement entre le BJP, le parti nationaliste au pouvoir, et le parti du
Congrès, principal mouvement d'opposition, la session parlementaire qui
débutera le 23 février ne devrait pas permettre d'adopter de nouvelles réformes
marquantes.
Les investisseurs
attendent donc surtout le projet de budget qui doit être dévoilé le 29 février,
lequel pourrait inclure des mesures de soutien à l'agriculture et à
l'investissement.
(Rajesh
Kumar Singh, Marc Angrand pour le service français)
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Volkswagen annonce le départ de son responsable qualité
lundi 8 février 2016 17h47
BERLIN (Reuters) -
L'ancien responsable du contrôle qualité chez Volkswagen a quitté le groupe,
dont le président du directoire, Matthias Müller, a entrepris de remanier la
direction à la suite du scandale des émissions polluantes de ses moteurs diesel.
Volkswagen a précisé lundi
dans un communiqué que Frank Tuch quittait le groupe de sa propre initiative
"pour prendre de nouvelles responsabilités ailleurs". Il continuera
de conseiller le constructeur automobile allemand et sera remplacé par
Hans-Joachim Rothenspieler, présent depuis une trentaine d'années chez
Volkswagen, où il dirige le développement technique de la division des
véhicules utilitaires.
Frank Tuch avait été mis à
pied après les révélations sur la manipulation par Volkswagen des tests sur les
émissions polluantes de ses véhicules diesel aux Etats-Unis, avait-on appris en
octobre. Volkswagen ne s'est jamais exprimé sur le sort réservé à Frank Tuch et
ce dernier n'a jamais donné suite aux tentatives de Reuters de le contacter.
"Volkswagen adopte
une structure simplifiée et accélère son processus de décision interne", a
déclaré le groupe, en précisant avoir quasiment réduit de moitié le nombre de
dirigeants directement rattachés au président du directoire.
(Andreas
Cremer, Bertrand Boucey pour le service français, édité par Marc Angrand)
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AGENDA ECONOMIQUE du mardi 9 février
mardi 9 février 2016 06h00
** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
Marchés fermés en Chine
continentale, à Hong Kong et à Singapour
PARIS : - 08h45 Enquête
sur les investissements dans l'industrie / T1 - 08h45 Situation budgétaire de
l'État / décembre - 10h30 Rapport annuel de la Cour des Comptes - 12h00 Conseil
économique et financier franco-allemand, conférence de
presse à 13h45
BERLIN : - 08h00
Production industrielle / décembre - 08h00 Balance commerciale / décembre
LONDRES : - 10h30 Balance
commerciale / décembre
WASHINGTON : - 16h00
Stocks et ventes des grossistes / décembre - Présentation du projet de budget
2017
SOCIÉTÉS : PARIS :
Avant Bourse : - 07h30
Sanofi / résultats annuels - Scor / renouvellement des contrats de janvier
Après Bourse : - Coface /
résultats annuels - Klépierre / résultats annuels - Marie Brizard Wine &
Spirits / CA annuel - Akka Technologies / CA annuel
LONDRES : - TUI /
résultats du T1
MILAN : - Enel / résultats
annuels préliminaires - UniCredit / résultats annuels
NEW YORK : - Coca-Cola /
résultats du T4 (avant Bourse) - Goodyear / résultats du T4 (avant Bourse) -
Omnicom / résultats du T4 (avant Bourse) - Walt Disney / résultats du T1 (après
Bourse)
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Les informations économiques et financières en français LE POINT sur les
marchés La BOURSE DE PARIS Les VALEURS DU JOUR à Paris LE POINT sur les
changements de recommandations à Paris LE POINT sur la gestion d'actifs en
France
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Wall St broie du noir avec les bancaires et les high techs
mardi 9 février 2016 06h00
* Perte de 1,1% pour
le Dow, de 1,42% pour le S&P, de 1,82% pour le Nasdaq
* High techs et
financières sous le feu boursier
* "Late rally"
des valeurs de l'énergie (Répétition sans changement d'une dépêche transmise
lundi soir)
par Abhiram Nandakumar et
Caroline Valetkevitch
NEW YORk, 9 février
(Reuters) - Wall Street a de nouveau passé une mauvaise journée lundi, le
contexte macroéconomique ayant affecté entre autres les valeurs bancaires, ce
qui avait été également le cas pour leurs homologues européennes, mais un rally
en toute fin de séance des valeurs de l'énergie a permis de réduire les pertes.
Leur indice est le seul des
10 grands indices sectoriels du S&P-500 à terminer stable (+0,07%), les
neuf autres finissant dans le rouge.
Témoin de la fébrilité des
investisseurs, l'indice de volatilité du CBOE, dit encore indice de la peur, a
bondi de 10,65%.
L'indice Dow Jones a perdu
177,92 points (1,10%) à 16.027,05 points. Le S&P-500, plus large, a cédé
26,61 points (1,42%) à 1.853,44 points. Le Nasdaq Composite a laissé 79,39
points (1,82%) à 4.283,75.
L'incertitude quant au
calendrier du resserrement monétaire de la Réserve fédérale a elle aussi
contribué à donner la migraine au secteur financier, dont l'indice a abandonné
2,64%. Cet indice subit un recul de 14,6% depuis le début de l'année, soit la
plus mauvaise performance des 10 principaux secteurs de l'indice S&P.
"L'humeur des
investisseurs semble empirer pour ce qui concerne la probabilité d'une
récession mondiale. C'est ce que les financières reflètent, je pense, à savoir
que leurs marges nettes d'intérêts seront à nouveau comprimées sous l'effet de
la chute des rendements obligataires", explique Mark Luschini (Janney
Montgomery Scott).
Le rendement de l'emprunt
d'Etat US à 10 ans a touché un plus bas d'un an de 1,735% en séance, le marché
des Treasuries assumant pleinement actuellement son statut de refuge. Les
rendements des papiers à 30 ans et deux ans ont eux touché des plus bas de
plusieurs mois.
Facebook, Amazon et
d'autres valeurs qui avaient soutenu le marché en 2015 ont poursuivi leur
rétrogradage de vendredi. Les gérants de fonds expliquent que les gains démesurés
de certaines valeurs de l'internet en 2015 -- 37% pour Facebook, 144% pour
Neftlix -- en font des cibles de choix pour des prises de bénéfice.
Amazon, Facebook ou encore
Microsoft ont perdu de 1,5% à 4,2%. Apple récupère toutefois 1,05%.
"Ce qui se passe pour
les valeurs technologiques et d'autres c'est que leurs valorisations (élevées)
sont ramenées au plus près des fondamentaux susceptibles de soutenir leur
croissance, pour autant qu'il y en ait une", analyse Ryan Larson (RBC
Global Asset Management).
Le marasme pétrolier a
fait une nouvelle victime avec Chesapeake Energy. L'action du producteur
américain de gaz naturel a perdu le tiers de sa valeur, en raison
d'informations relatives à une éventuelle restructuration de sa dette.
Chesapeake, qui avait déjà
subi la perte de la moitié de sa valeur avant d'être réservé à la baisse, a dit
qu'il ne comptait pas se lancer dans une procédure de faillite.
Le volume a été abondant,
de 10,6 milliards de titres échangés environ, au-dessus de la moyenne
journalière de 9,4 milliards des 20 dernières séances, selon des données de
Thomson Reuters.
On compte 2.484 baisses
contre 618 hausses sur le Nyse et 2.029 baisses pour 804 hausses sur le Nasdaq.
Sur le marché des changes,
le dollar est tombé à un plus bas de 15 mois face au yen, la monnaie japonaise
faisant figure de valeur refuge dans le contexte de chute des cours pétroliers
et en raison des doutes sur l'efficacité de la politique de taux d'intérêt
négatifs de la Banque du Japon (BoJ), annoncée à la toute fin du mois dernier.
(Wilfrid Exbrayat pour le service français)
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Serge Poznanski
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