Le
pétrole à nouveau à la baisse en Asie
Singapour - Les cours du pétrole étaient de nouveau orientés à la baisse en Asie jeudi après avoir rebondi la veille, les investisseurs doutant des capacités de l'Opep à enrayer la situation de surabondance de l'offre.
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril reculait de 24 cents à 31,91 dollars vers 04H15 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, cédait quant à lui 32 cents à 34,09 dollars.
Les cours s'étaient un peu repris mercredi dans un marché soulagé de voir baisser les stocks américains d'essence tout comme la production nationale.
Le WTI avait gagné 28 cents à 32,15 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent avait gagné 1,14 dollar à 34,41 dollars.
Mais les inquiétudes sur l'excès d'offre, qui a fait dégringoler les cours de près de 70% depuis juin 2014, ont vite repris le dessus.
La réalité est que l'Opep ne va pas être en mesure de faire quoi que ce soit, a déclaré Michael McCarthy, de CMC Markets Australia.
Elle n'a pas la capacité de coordonner l'action de ses membres, alors quiconque attend que l'Opep prenne une décision risque d'être très déçu.
Le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Naïmi a déclaré mardi qu'il avait bon espoir qu'un accord soit trouvé le mois prochain avec non seulement la Russie, le Qatar et le Venezuela, mais aussi d'autres pays pour obtenir un gel de production - mais il a une nouvelle fois exclu l'hypothèse d'une réduction de la production.
Mais son homologue iranien Bijan Namadar Zanganeh a de son côté rejeté l'idée même d'un gel de sa production, la qualifiant de plaisanterie.
(©AFP / 25 février 2016 05h52)

Le
bénéfice net de Sulzer dégringole de 73,1%
Le groupe industriel zurichois Sulzer a enregistré un bénéfice net de 73,9 millions de francs en 2015, en chute de 73,1% par rapport à 2014. Le chiffre d'affaires s'est pour sa part contracté de 7,5%, à 2,9 milliards, a indiqué jeudi dans un communiqué la société.
Ajusté des effets de change, les ventes n'ont reculé que de 3,2%. Au niveau opérationnel, le résultat avant intérêts et impôts (EBIT) a en revanche retrouvé les chiffres noirs, passant de -69 millions de francs en 2014, à 120,9 millions à la fin 2015.
Les entrées de commandes ont, quant à elles, baissé de 8,4% (3,7% sans les effets de change), à 2,9 milliards de francs.
Tablant sur une poursuite des prix du pétrole bas, Sulzer prévoit une diminution des commandes et du chiffre d'affaires de l'ordre de 5 à 10% en 2016, corrigée des effets de change.
(ats / 25.02.2016 06h33)

La
Bourse de Shanghai ouvre en recul, minée par les inquiétudes sur l'économie
Shanghai (awp/afp) - La Bourse de Shanghai a
ouvert en repli jeudi, dans un marché toujours miné par les inquiétudes
persistantes sur la faiblesse de l'économie mondiale et le vif ralentissement
de la croissance chinoise.
Dans les premiers échanges, l'indice composite shanghaïen reculait de 0,23% à 2.922,24 points.
La Bourse de Shenzhen, deuxième place de Chine continentale, s'affichait elle en baisse de 0,22%, à 1.872,25 points.
jyq/jug/myl
(AWP / 25.02.2016 02h38)
Dans les premiers échanges, l'indice composite shanghaïen reculait de 0,23% à 2.922,24 points.
La Bourse de Shenzhen, deuxième place de Chine continentale, s'affichait elle en baisse de 0,22%, à 1.872,25 points.
jyq/jug/myl
(AWP / 25.02.2016 02h38)

La
Bourse de Hong Kong ouvre en baisse
Hong Kong (awp/afp) - La Bourse de Hong Kong
a ouvert jeudi en légère baisse, au lendemain de prévisions pessimistes du
ministre des Finances de l'ex-colonie britannique, John Tsang, pour l'année
2016.
L'indice Hang Seng reculait dans les premiers échanges de 134,5 points, soit 0,7% à 19.057,95 points.
jac/gkg
(AWP / 25.02.2016 02h48)
L'indice Hang Seng reculait dans les premiers échanges de 134,5 points, soit 0,7% à 19.057,95 points.
jac/gkg
(AWP / 25.02.2016 02h48)

Wall Street se retourne
à la hausse avec le pétrole
jeudi
25 février 2016 06h00
(Répétition sans
changement d'une dépêche transmise mercredi)
* Les indices profitent
d'un rebond du pétrole
* Le marché reste très
volatil
* Le dollar progresse face
au sterling
par Chuck Mikolajczak
NEW YORK, 25 février
(Reuters) - La Bourse de New York a effacé mercredi ses pertes à la faveur d'un
retournement des cours du pétrole pour terminer à la hausse dans un contexte
toujours marqué par une forte volatilité.
L'indice Dow Jones a gagné
53,21 points, soit 0,32%, à 16.484,99 points. Le Standard & Poor's 500,
plus large a pris 8,53 points (0,44%) à 1.929,80 points et le Nasdaq Composite
a progressé de 39,02 points (0,87%) à 4.542,61 points.
Longtemps orientés à la
baisse, les cours du pétrole se sont retournés en cours de séance après
l'annonce d'une diminution des stocks d'essence et Wall Street a suivi le
mouvement.
L'évolution des cours du
pétrole a fortement influencé la tendance sur les marchés d'actions depuis le
début de l'année, ravivant l'inquiétude pour la santé de l'économie mondiale.
"Cela peut irriter
les gens mais la réalité est que le pétrole et les marchés actions sont
étroitement liés et c'est vrai depuis le mois de novembre, c'est aussi simple
que cela", explique Randy Frederick, responsable du courtage et des
dérivés pour Charles Schwab.
Longtemps orientée assez
nettement à la baisse, Wall Street a été pénalisée pendant une bonne partie de
la séance par les valeurs financières, qui ont elles aussi effacé leurs pertes
à la faveur du rebond général.
Le secteur bancaire reste
cependant fragile au lendemain de l'annonce par JPMorgan de difficultés sur le
trimestre en cours liées à la mauvaise passe traversée par le secteur pétrolier
et gazier.
La première banque
américaine par l'actif a annoncé qu'elle allait provisionner au premier
trimestre un demi-milliard de dollars supplémentaires pour couvrir
d'éventuelles créances douteuses associées à ce secteur, touché de plein fouet
par l'effondrement des cours du brut.
Avec la chute du pétrole, des
milliers d'emplois ont été supprimés dans le secteur américain des
hydrocarbures et environ un tiers des compagnies pétrolières américaines, soit
175 entreprises, sont confrontées à un risque élevé de faillite cette année,
selon une étude du cabinet Deloitte.
LE
STERLING SOUFFRE
Aux valeurs, le
S&P-500 a été porté notamment par Apple , qui a gagné 1,49% à 96,10
dollars, le Nasdaq profitant en outre d'un bond de 21,7% pour DreamWorks après
la publication de résultats trimestriels meilleurs que prévu.
Contre la tendance, Boeing
a perdu 1,12%, Goldman Sachs ayant ramené de 102 à 100 dollars son objectif de
cours pour le titre de l'avionneur, qui a perdu un cinquième de sa valeur
depuis le début de l'année.
Sur le marché des changes,
le dollar est resté stable face à un panier de devises de référence mais a
fortement progressé contre le sterling, qui a touché mercredi un creux de sept
ans sur fond de craintes d'une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union
européenne.
Le sterling est passé sous
1,39 dollar, à 4 cents d'un niveau plus atteint depuis qu'il était descendu à
parité avec le dollar, au milieu des années 1980. Il est remonté ensuite
légèrement.
Sur le front de la dette,
les Treasuries, eux aussi très liés au pétrole, ont effacé leurs gains pour
finir sans grand changement.
(Chuck Mikolajczak;
Patrick Vignal pour le service français)
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L'année 2016 commence
par une baisse du chômage
mercredi
24 février 2016 19h35
PARIS (Reuters) - Le
chômage a diminué de 0,8% le mois dernier en France, une baisse qui n'a
toutefois pas profité aux seniors, dont le nombre d'inscrits à Pôle emploi
s'est stabilisé, ni aux chômeurs de longue durée, toujours plus nombreux, selon
les chiffres publiés mercredi par le ministère du Travail.
Le ministère souligne que
cette baisse intègre un "rebond inhabituellement fort" du nombre de
sorties de Pôle emploi au motif de cessation d’inscription pour défaut
d’actualisation, ce qui s'était déjà produit en septembre 2013 en raison d'un problème
informatique.
Mais "il n'y a pas de
bugs à ce stade qui sont signalés", a déclaré la ministre du Travail,
Myriam El Khomri.
Le nombre de demandeurs de
catégorie A, sans aucune activité, s'est contracté en janvier de 0,8%, à
3.552.600, soit 27.900 de moins qu'à fin décembre.
En ajoutant les catégories
B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d'inscrits à
Pôle emploi a diminué de 0,3% à 5.459.700 (5.782.200 en incluant les
départements d'Outre-mer), soit 18.300 de moins qu'un mois plus tôt.
Sur un an, le nombre de
demandeurs de catégorie A progresse de 1,8% et celui des A, B et C de 4,2%.
Le ministère a d'autre
part revu en légère baisse la hausse du chômage sur l'ensemble de l'année 2015
: +88.200 pour les catégories A et +259.500 pour les A, B et C (+89.900 et
+259.700 annoncé précédemment).
Par catégorie d'âge, les
chômeurs de moins de 25 ans ont reculé de 1,5% en janvier et les 25-49 ans de
0,9%. Mais les 50 ans et plus sont restés stables, leur progression sur un an
atteignant 7,8%.
Le nombre de chômeurs
inscrits depuis plus d'un an à Pôle emploi, considérés comme chômeurs de longue
durée, a encore augmenté de 0,3% sur le mois et de 9,1% sur un an.
Leur part dans le nombre
total de chômeurs est en hausse de 0,3 point à 45,4% et l'ancienneté moyenne de
leur inscription s'allonge de trois jours, à 574.
PREMIÈRES
ENTRÉES AU PLUS HAUT DEPUIS 2006
Myriam El Khomri a
souligné que les chiffres de janvier s'inscrivaient dans la tendance de
stabilisation des demandeurs d'emploi de catégorie A sur les huit derniers
mois.
Elle a noté en outre que
la baisse de 8.000 chez les moins de 25 ans sur le mois confirmait l'évolution
de l'ensemble de 2015, marquée par 22.000 chômeurs de moins dans cette
catégorie qui a bénéficié de la relance des contrats aidés.
"Ce que nous avons
déjà réussi à faire pour les jeunes, nous devons le faire pour l’ensemble des
demandeurs d’emploi", a dit la ministre lors d'une visite à l'agence Pôle
emploi de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
Avec le pacte de
responsabilité, le plan pour l'emploi annoncé par François Hollande en janvier
et la future réforme du Code du travail, "nous avons des outils qui nous
permettent d'essayer de faire reculer le chômage le plus rapidement
possible", a-t-elle ajouté.
S'agissant des entrées et
sorties à Pôle emploi, le ministère du Travail a décidé de ne les publier que
sur la base des trois derniers mois, estimant qu'elle reflète mieux la tendance
que leur évolution plus heurtée au mois le mois.
Sur les trois mois à fin
janvier, les entrées ont ainsi augmenté de 1,8%, du fait notamment d'un bond
(+12,6%) des premières entrées, qui sont à leur plus haut depuis début 2006.
Les sorties enregistrent
dans le même temps une hausse de 3,0%, une évolution qui recouvre une
augmentation sensible des reprises d'emploi déclarées (+5,1%), des arrêts de
recherche (+5,6%) et des radiations administratives (+4,0%).
Quant aux cessations
d'inscription pour défaut d'actualisation, le principal motif de sorties, elles
sont en hausse de 1,5% sur trois mois après une baisse continue depuis
l'automne et sont à leur plus haut niveau depuis septembre 2013.
(Yann
Le Guernigou, avec Myriam Rivet et Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)
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Airbus va produire plus
d'A330, l'A400M victime de retards
mercredi
24 février 2016 13h01
par Cyril Altmeyer et Tim Hepher
LONDRES (Reuters) - Airbus
Group a de nouveau augmenté son dividende après des résultats 2015 légèrement
supérieurs aux attentes et a décidé de relever sa production de long-courriers
A330 pour faire face à la demande.
Le groupe européen
d'aérospatiale et de défense met toutefois en garde mercredi dans un communiqué
sur le risque qui subsiste concernant l'avion de transport militaire A400M,
victime de retards.
Airbus Group, qui compte
livrer plus de 20 A400M cette année, précise discuter encore avec les pays
clients sur un nouveau calendrier de développement des capacités militaires et
de livraisons, ainsi que d'une révision de la formule d’indexation des prix.
"Nous travaillons
très dur pour éviter de nouvelles charges", a assuré le président exécutif
d'Airbus Group Tom Enders lors d'une conférence de presse sur les résultats
annuels du groupe, à Londres.
Il a mentionné des progrès
dans les réductions de coûts et l'amélioration des processus, en particulier
dans la production.
"Mais c'est un
programme qui reste perturbé de diverses manières", a ajouté Tom Enders,
disant ne pas pouvoir garantir l'absence de nouvelles charges, mais sans
vouloir fournir de précisions à ce stade sur leur niveau éventuel.
La maison mère d'Airbus a
aussi décidé de produire sept A330 par mois à partir de 2017, après avoir
récemment réduit son rythme mensuel de dix à neuf, puis à six.
Mais Tom Enders a assuré
que l'avionneur avait la capacité nécessaire pour augmenter encore sa
production à l'occasion de l'arrivée de la version remotorisée, l'A330neo.
Ces variations de
production sont liées à la transition avec l'A350, le nouveau long-courrier
devant passer à la vitesse supérieure cette année avec plus de 50 livraisons
prévues contre 14 en 2015.
POURSUITE
"OPPORTUNISTE" DU DÉSENGAGEMENT DE DASSAULT
L'an passé, Airbus Group a
dégagé un bénéfice opérationnel (Ebit) avant exceptionnels de 4,132 milliards
d'euros (+2%) contre un consensus de 4,114 milliards selon les données réunies
par Inquiry Financial.
Le groupe a passé une
charge nette de 635 millions d’euros liée à l’écart de comptabilisation des
paiements avant livraison en dollars et aux réévaluations bilancielles dues à
la faiblesse de l’euro face au dollar.
Mais Airbus Group a
également enregistré un gain net de 748 millions d'euros issu de la vente d’une
participation de 18,75% dans Dassault Aviation au premier semestre.
Le chiffre d'affaires du
groupe a augmenté de 6% l'an passé à 64,50 milliards (consensus 64,736
milliards), dont 11,512 milliards (+5%) dans les activités de défense que le
groupe cherche à céder partiellement.
L'action perd 2,78% à
53,87 euros à 12h45 à la Bourse de Paris, en phase avec la baisse du marché
(-2,23% pour l'indice CAC 40).
"Ces résultats ne
sont peut-être pas particulièrement excitants, mais l'excitation est bien la
dernière chose dont on a besoin à ce stade délicat", résume Sandy Morris,
analyste chez Jefferies.
Bernstein juge de son côté
dans une note ces résultats "solides".
"Bonne performance
opérationnelle chez Airbus et performance meilleure que prévu dans les
hélicoptères sont les principaux moteurs", souligne l'intermédiaire.
Airbus Group propose un
dividende de 1,30 euro par action au titre de 2015 après 1,20 euro pour 2014 et
confirme qu'il va poursuive son programme de rachat d’actions après avoir
dégagé un bénéfice net en hausse de 15% à 2,696 milliards (consensus 2,742
milliards).
Son flux de trésorerie
disponible avant acquisitions s’est amélioré à 1,175 milliard d'euros fin 2015
contre 1,109 milliard fin 2014.
Pour 2016, Airbus Group
prévoit une stabilité de son Ebit et de son bénéfice par action avant éléments
non récurrents, ainsi que de son flux de trésorerie disponible.
Le directeur financier
Harald Wilhelm a dit viser l'équilibre financier du programme A380 cette année
malgré une baisse des livraisons par rapport aux 27 appareils livrés en 2015.
Airbus travaille à réduire
les coûts du très gros porteur pour maintenir l'équilibre financier du
programme atteint en 2015 après 15 ans d'investissements massifs.
(Edité
par Dominique Rodriguez)
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Le luxe français contre
la modification du calendrier de la mode
mercredi
24 février 2016 16h10
PARIS (Reuters) - Les
grands noms de la couture française comme Dior, Chanel ou Saint Laurent ont dit
"non" à une éventuelle modification du calendrier des défilés
parisiens, à l'heure où certaines marques veulent éliminer les délais entre la
présentation et la mise en vente de leurs collections.
Le comité exécutif de la
Fédération française de la couture, regroupant les responsables de Dior,
Chanel, Hermès et Kering (propriétaire de Gucci, Balenciaga ou Saint Laurent),
a fait savoir mercredi qu'il entendait conserver l'organisation actuelle des présentations
des collections.
"Inverser le cycle,
commencer par une présentation commerciale tuerait la créativité", a
déclaré au Figaro le président de la fédération professionnelle Ralph Toledano.
Sa position est partagée
par François-Henri Pinault, PDG de Kering, qui a récemment déclaré à la presse
que le défilé faisait partie intégrante du processus créatif et que l'attente
était constitutive de la "création du désir dans l'univers du luxe".
Le britannique Burberry,
suivi par Tom Ford, a fait grand bruit sur la planète mode en annonçant début
février qu'il allait faire coïncider ses défilés sur les podiums avec la
disponibilité de ses produits dans les magasins, selon le principe du "see
now-buy now".
"Burberry fait ce qui
lui convient. Nous, nous ferons ce qui convient à nos marques", a ajouté
le PDG de Kering.
Burberry va ainsi renoncer
au traditionnel calendrier de la mode, où les collections sont présentées
environ six mois avant leur vente en boutique, au motif que les réseaux sociaux
ont modifié les habitudes et rendent ce délai obsolète.
Cette décision intervient
alors qu'aux Etats-Unis, la fédération des créateurs (CFDA) s'interroge elle
aussi sur la nécessité de repenser le calendrier des collections, à l'heure où
les défilés sont immédiatement vus et commentés sur l'ensemble de la planète
via les réseaux sociaux.
Aux yeux des maisons de
luxe françaises, cette approche, en se mettant trop à l'écoute des
consommateurs, va à l'encontre de la création, sans parler des obstacles
qu'elle pose en matière de délais de fabrication et de "supply chain"
(chaîne logistique).
La fédération de la
couture précise avoir mené une enquête auprès de ses adhérents, qui révèle
"qu'aucun client ne s'est jamais plaint de ne pas pouvoir acheter en
boutique un produit vu sur internet".
Alors que certains
estiment que la refonte du système permettrait de couper court aux copies des
enseignes de "fast fashion" comme Zara ou H&M, Ralph Toledano
assure, lui, que la disponibilité immédiate des produits n'empêchera rien.
"Le remède à la
contre-façon il n'y en a qu'un seul: faire des produits plus difficiles à
imiter, créer un design à valeur ajoutée".
(Pascale
Denis, édité par Jean-Michel Bélot)
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AGENDA ECONOMIQUE du
jeudi 25 février
mercredi
24 février 2016 18h17
(Rajoute l'inflation allemande et supprime les ventes au détail)
** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
PARIS :
- 08h15 Intervention d'Emmanuel Macron à une conférence-débat de la Fédération
nationale des travaux publics
- 08h45 Indices des prix des logements anciens / T4
BUENOS AIRES, MONTEVIDEO :
- Visite d'Etat de François Hollande en Argentine, visite officielle en Uruguay
BERLIN :
- 08h00 Indice GfK du moral des ménages / mars
- 08h00 Inflation / janvier (définitif)
MADRID :
- 09h00 PIB / T4
LONDRES :
- 10h30 PIB / T4 (2e estimation)
FRANCFORT :
- 10h00 Masse monétaire M3, crédit au privé en zone euro / janvier
BRUXELLES :
- 11h00 Inflation / janvier (définitif)
WASHINGTON :
- 14h30 Inscriptions au chômage / semaine au 20 février
- 14h30 Commandes de biens durables / janvier
SOCIÉTÉS :
PARIS :
Avant Bourse :
- 06h30 Seb / résultats annuels
- 07h00 Axa / résultats annuels
- 07h00 Technip / résultats annuels
- 07h30 Areva / résultats annuels
- 07h30 Bureau Veritas / résultats annuels
- 08h00 Engie / résultats annuels
- Veolia / résultats annuels
- Safran / résultats annuels
- Plastic Omnium / résultats annuels
- Solvay / résultats annuels
- Groupe Flo / résultats annuels
Après Bourse :
- Saint-Gobain / résultats annuels
- Havas / résultats annuels
- Spir Communication / résultats annuels
- Axway / résultats annuels
Egalement :
- 09h30 Air France-KLM / comité central d'entreprise
d'Air France (1ère journée)
- 11h00 La Banque Postale / présentation des résultats 2015
- 14h30 Crédit mutuel (CM11), CIC / présentation des résultats 2015
- Europcar / résultats annuels
- Groupe Gorgé / CA annuel
- GFI Informatique / résultats annuels
BRUXELLES :
- Solvay / résultats du T4
- Anheuser-Busch InBev / résultats du T4
BARCELONE :
- Mobile World Congress (dernier jour)
bit.ly/1SAfnMh
LONDRES :
- Lloyds Banking Group / résultats annuels
FRANCFORT :
- Bayer / résultats du T4
- Deutsche Telekom / résultats du T4
- Henkel / résultats du T4
MADRID :
- Repsol / résultats annuels
NEW YORK :
- Gap / résultats du T4 (après Bourse)
- Kraft Heinz / résultats du T4 (après Bourse)
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