La Bourse de Tokyo en
forte hausse à la mi-séance
lundi
1 février 2016 03h53
TOKYO, 1er février
(Reuters) - La Bourse de Tokyo était orientée nettement à la hausse, lundi à la
mi-séance.
L'indice Nikkei des
valeurs vedettes affichait un gain de 1,80%, soit 315,23 points, à 17.833,53.
L'indice Topix , plus large, gagnait quant à lui à la mi-séance 2,10%, à
1.462,11.
(Bureau de Tokyo; Eric Faye pour le service français)
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Le
pétrole repart à la baisse en Asie
Singapour - Les cours du pétrole étaient de nouveau orientés à la baisse, lundi matin en Asie, en raison notamment du renforcement du dollar qui rend le brut -libellé en billet vert- plus cher pour certains investisseurs.
Le cours de la devise américaine s'est renforcé suite notamment à l'annonce par la Banque du Japon de l'adoption de taux négatifs pour doper l'activité économique.
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars cédait 49 cents à 33,13 dollars.
Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril reculait quant à lui de 53 cents, à 35,46 dollars.
Le pétrole a cessé de monter, essentiellement du fait de l'appréciation du dollar consécutif à la décision surprise au Japon sur les taux négatifs, a déclaré Daniel Ang, de Phillip Futures à Singapour.
L'appréciation du dollar rend nécessairement le pétrole plus cher pour les investisseurs dotés d'autres devises, ce qui plombe la demande et pèse sur les cours.
Les cours du brut ont terminé vendredi à la hausse, après un mois de janvier chahuté qui a vu l'or noir tomber à des plus bas de 12 ans, en raison notamment d'une surabondance d'offre.
Les prix ont notamment bénéficié des espoirs de voir l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie se réunir pour discuter d'une baisse de la production.
(©AFP / 01 février 2016 04h50)
Chine/Indicateurs-Nouvelle
contraction de l'activité du secteur manufacturier
lundi
1 février 2016 03h02
PEKIN, 1er février
(Reuters) - Principaux indicateurs économiques chinois du mois:
*
INDICE PMI DU SECTEUR MANUFACTURIER A 49,4 EN JANVIER
1er février - L'activité
dans le secteur manufacturier s'est contractée en janvier pour le sixième mois
d'affilée, selon l'indice officiel des directeurs d'achats du secteur (PMI)
publié lundi.
Il s'est établi à 49,4 en
janvier contre 49,7 en décembre, en dessous de la barre des 50 qui sépare la
croissance de la contraction sur une base mensuelle.
Les économistes interrogés
par Reuters tablaient sur 49,6.
La croissance économique
chinoise a ralenti l'an dernier, à 6,9%, son niveau le plus faible depuis 25
ans.
*
INDICE PMI CAIXIN-MARKIT MANUFACTURIER A 48,4 EN JANVIER
1er février - L'activité
manufacturière s'est contractée pour le onzième mois d'affilée en janvier,
selon l'indice Caixin-Markit des directeurs d'achat (PMI) du scteur.
Il s'est établi à 48,4 en
janvier, soit légèrement au-dessus des 48,2 de décembre, et déjouant les anticipations
du marché qui étaient de seulement 48,0. L'indice reste toutefois nettement en
dessous de la barre de 50, ce qui sous-entend que la situation économique
continue de se détériorer en ce début 2016.
*
Pour retrouver les principaux indicateurs publiés en janvier: (Service
économique)
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Plus fort recul des
exportations sud-coréennes depuis août 2009
lundi
1 février 2016 04h48
SEOUL, 1er février
(Reuters) - Les exportations de la Corée du Sud ont enregistré au mois de
janvier leur plus fort recul en six ans et demi, principalement à cause de la
chute des ventes sur le marché chinois.
Le mois dernier, les
exportations ont chuté de 18,5% par rapport à janvier 2015, selon des
statistiques publiées lundi par le ministère du Commerce. Il s'agit du plus
important recul annuel depuis août 2009, et le 13e mois d'affilée de baisse des
exportations.
Les exportations vers la
Chine, plus important marché pour les produits sud-coréens, se sont effondrées
de 21,5% en un an, soit leur plus forte baisse depuis mai 2009, et le ministère
du Commerce a estimé que les conditions d'exportation continuaient de se
détériorer.
La Corée du Sud est le
sixième plus gros exportateur au monde. Après la publication des dernières
statistiques, le ministre des Finances, Yoo Il-ho, a déclaré que le
gouvernement annoncerait prochainement des mesures pour doper les exportations
et la consommation.
Le ralentissement de la
croissance en Chine (6,9% en 2015, le plus bas niveau depuis 25 ans) et les
déboires économiques de certains pays émergents réduisent les ventes
d'appareils électroniques - téléviseurs, ordinateurs -, ce qui nuit à des
groupes comme Samsung Electronics, SK Hynix et LG Display. (Christine Kim; Eric
Faye pour le service français)
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Wall Street à l'ombre de
l'ancienne et de la nouvelle économie
dimanche
31 janvier 2016 14h31
par Rodrigo Campos
NEW YORK (Reuters) - La
semaine à venir à Wall Street sera peut-être marquée par la confrontation entre
ce que l'on pourrait appeler la nouvelle économie et l'ancienne économie,
symbolisées par Alphabet d'un côté et par Exxon Mobil de l'autre, avec pour
résultat de voir l'histoire éventuellement se répéter.
Si l'action Alphabet,
société-mère de Google, monte fortement en réaction aux solides résultats
trimestriels attendus, le moteur de recherche pourrait ravir à Apple le titre
de première capitalisation boursière mondiale.
Ce serait un pied-de-nez
de l'histoire à la fois à Apple et à Exxon Mobil, qui, comme Google, publiera
ses trimestriels la semaine prochaine, dans la mesure où Apple avait délogé le
groupe pétrolier lorsqu'il avait atteint en 2011 le plus haut échelon de la
richesse boursière.
Possible illustration d'un
mouvement se portant des sociétés traditionnelles vers les fleurons de la high
tech, Facebook a publié cette semaine un chiffre d'affaires en hausse de plus
de 50%, tandis qu'un autre pétrolier, Chevron, a publié sa première perte
trimestrielle en plus de 13 ans.
Un constat s'impose depuis
plusieurs années: les sociétés battent généralement le consensus grâce à des
réductions de coûts et à des rachats de titres. Mais lorsqu'il est question de
leur chiffre d'affaires, elles sont beaucoup moins nombreuses à surprendre
agréablement les analystes.
C'est peut-être la raison
pour laquelle les investisseurs ne réagissent pas autant aux comptes des
sociétés qu'ils le font à des événements macroéconomiques comme les fortunes
économiques de la Chine ou les péripéties du marché pétrolier.
Certes, les investisseurs
continuent de privilégier les valeurs qui dépassent les attentes et de liquider
celles qui déçoivent mais les écarts ne sont plus aussi importants, observe
Jonathan Gould (RBC Capital Markets).
L'EMPLOI
SURVEILLÉ DE PRÈS
Alphabet publiera ses
résultats lundi. L'action a fluctué (à la hausse ou à la baisse) de 5,5% en
moyenne à la suite de ses huit précédents rapports des comptes trimestriels.
Avec une capitalisation qui approche 517 milliards de dollars, une telle
variation à la hausse propulserait Alphabet au-delà des 536 milliards de
dollars de capitalisation d'Apple.
Quoi qu'il en soit, le
marché est optimiste pour le géant de l'internet. "Alphabet a livré de solides
résultats les deux derniers trimestre, au-delà des attentes des
analystes", dit Peter Garnry (Saxo Bank). "Les résultats stupéfiants
de Facebook au quatrième trimestre laissent présager de solides chiffres dans
le mobile et la vidéo pour Google".
Une kyrielle de sociétés
plus traditionnelles annonceront leurs trimestriels la semaine prochaine, dont
General Motors, Pfizer, Merck, ConocoPhillips ou encore Occidental Petroleum.
Pour ce qui concerne les
statistiques, les chiffres de l'emploi de janvier viendront clore, vendredi,
une semaine qui aura déjà absorbé des données importantes sur l'activité
industrielle, sur celle du BTP, sur les ventes de l'automobile, sur le secteur
des services et sur l'inflation.
En prélude, le département
du Commerce a annoncé vendredi que la croissance de l'économie américaine avait
ralenti plus que prévu au quatrième trimestre, sous le coup d'un nouvel effet
de stocks négatif et d'un commerce extérieur plombé par la vigueur du dollar et
la faiblesse de la conjoncture mondiale.
"L'industrie est
faible à l'évidence, des pans manufacturiers entiers sont en récession. C'est
donc le consommateur qui nous permet de garder la tête hors de l'eau, suivant
l'évolution des composantes du PIB", commente Don Ellenberger (Federated
Investors).
"Tout indice d'une
faiblesse quelconque dans les chiffres de l'emploi ou de tout autre indicateur
de l'emploi la semaine prochaine serait vraiment préoccupant".
(Wilfrid
Exbrayat pour le service français)
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Risque d'arrêt de la
production de Toyota au Japon faute d'acier
dimanche
31 janvier 2016 16h20
TOKYO (Reuters) - Toyota
Motor a dit samedi qu'il pourrait arrêter la production de ses usines
japonaises début février en raison d'une pénurie d'acier, à la suite de
l'explosion survenue dans une aciérie gérée par l'un de ses affiliés.
Toyota assure 40% environ
de sa production au Japon. Il a construit quatre millions de véhicules au Japon
en 2015, dont 46% environ ont été exportés.
"Pour le moment, il y
a suffisamment de stocks pour assurer le fonctionnement de nos usines locales
jusqu'au 6 février", a dit un porte-parole du premier constructeur
automobile mondial, ajoutant que les heures supplémentaires et les équipes du
week-end de la semaine prochaine étaient annulées.
"Après cela, nous
surveillerons la situation de l'approvisionnement au jour le jour et prendrons
des décisions en conséquence", a-t-il ajouté.
Aichi Steel a déclaré que
l'explosion du 8 janvier dans l'aciérie de Chita, dans le centre du Japon,
avait freiné la production de pièces spéciales. Il a ajouté qu'il pensait
redevenir opérationnel en mars.
Toyota compte produire
10,2 millions de véhicules cette année, dont 4,13 millions au Japon, après
10,15 millions en 2015.
(Naomi Tajitsu, Wilfrid
Exbrayat pour le service français)
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Renault inaugure lundi
sa première usine en Chine
dimanche
31 janvier 2016 16h40
par Gilles Guillaume
PARIS (Reuters) -
Renault inaugurera lundi une usine flambant neuve à Wuhan, sa première
implantation industrielle en Chine où le possible rebond du marché automobile
cette année pourrait faire oublier l'arrivée tardive du constructeur français.
Avec une capacité
installée d'environ 150.000 unités par an, le site de Wuhan, dans la province
de Hubei, commencera à produire à la fin du premier trimestre le crossover
compact Kadjar, équivalent du Nissan Qashqai que Renault assemble déjà en
Espagne pour le marché européen. La capacité du site sera ensuite portée autour
de 300.000 unités.
"Mieux vaut tard que
jamais, surtout que la Chine reste un énorme marché, le premier du monde",
commente un analyste du secteur, sous couvert d'anonymat. "Ne pas y être
était quand même dommage."
Carlos Ghosn, PDG de
l'alliance Renault-Nissan, avait estimé l'an dernier que Renault était en
mesure de capter une part de marché d'au moins 3%, la part moyenne de Renault à
l'échelle mondiale. Sur un marché chinois de plus de 20 millions de voitures
par an, cela représente déjà 600.000 véhicules, soit l'équivalent du total des
ventes de Renault et Dacia en France en 2015, voitures, fourgonnettes et
fourgons confondus.
RELAIS DE CROISSANCE POUR 2016
Renault était l'un des
derniers grands constructeurs automobiles à ne pas être présents
industriellement en Chine, où il n'importait jusqu'ici de Corée que des petits
volumes du 4X4 Koleos et du petit crossover urbain Captur. Il arrive à Wuhan
après une année 2015 marquée par un net ralentissement du marché chinois, qui
commence à donner quelques signes de saturation.
L'année 2016 devrait
cependant voir la demande se redresser légèrement, avec une croissance attendue
autour de 7%.
"C'est un pari
calculé car, grâce à Nissan, ils peuvent se lancer pour un coût et un risque
limité", ajoute l'analyste automobile.
Le partenaire japonais de
Renault est implanté depuis de nombreuses années en Chine, où il a vendu 1,25
million de véhicules en 2015. Le site de Renault à Wuhan s'inspire largement
des schémas industriels de Nissan, et le groupe français pourra s'appuyer sur
le même tissu de fournisseurs.
L'apport du marché chinois
viendra à point nommé pour prendre le relais de l'Amérique latine et de la
Russie, où Renault est très implanté mais où le marché reste très difficile.
"La Chine, ce n'est
que du bonus pour Renault. Nous n'y étions pas, cela va nous permettre de
progresser et d'accélérer notre croissance par rapport à aujourd'hui",
expliquait mi-janvier le directeur commercial du groupe Thierry Koskas, lors de
la présentation des résultats commerciaux annuels.
Renault vise cette année
une croissance de ses ventes mondiales supérieure à celle de 3,3% réalisée en
2015.
Renault et Nissan sont
associés au même partenaire chinois, Dongfeng Motors.
Spécificité locale,
Dongfeng, entreprise publique, a également une coentreprise avec PSA Peugeot
Citroën, dont il est aussi actionnaire, et exploite trois usines à Wuhan avec
le groupe sochalien.
(Edité
par Dominique Rodriguez)
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L'Iran annule la
conférence pétrolière de février à Londres
samedi
30 janvier 2016 07h45
(Actualisé avec
contexte)
30 janvier (Reuters) - L'Iran
a annulé la conférence prévue le mois prochain à Londres, à laquelle devaient
être annoncés de nouveaux contrats pétroliers et gaziers, en raison d'un
problème de visas, rapporte l'hebdomadaire Seda, citant le numéro deux de la
compagnie National Iranian Oil.
Les investisseurs
étrangers, a ajouté Ali Kardor, seront invités en mai à répondre à de nouveaux
appels d'offres.
"La conférence de
Londres a été annulée parce que l'ambassade britannique à Téhéran ne pouvait
pas émettre de visas pour les représentants des compagnies iraniennes, dans la
mesure où son service de visas n'est pas encore opérationnel, et ils ont dû les
demander à un pays tiers", a-t-il expliqué.
L'événement a été reporté
à cinq reprises en raison des incertitudes concernant les sanctions
internationales liées au programme nucléaire iranien, qui ont finalement été
levées ce mois-ci. En septembre, le ministère iranien du Pétrole a annoncé que
l'Iran Petroleum Contract (IPC) serait dévoilé à Londres du 22 au 24 février.
Cent trente-cinq
compagnies, dont la française Total , la britannique British Petroleum,
l'italienne Eni et l'espagnole Repsol ont assisté en novembre à Téhéran à une
conférence sur l'IPC. (Parisa Hafezi, Jean-Philippe Lefief pour le service
français)
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Le baril de pétrole ne
devrait guère dépasser 40 dollars en 2016
vendredi
29 janvier 2016 16h41
par Kevin Jose
(Reuters) - Les
cours du pétrole dépasseront à peine 40 dollars le baril cette année avec
l'arrivée du brut iranien sur un marché déjà saturé, montre une enquête Reuters
auprès d'économistes et d'analystes dont la prévision médiane enregistre sa
plus forte baisse sur un mois en un an.
L'enquête conduite auprès
de 29 prévisionnistes fait ressortir une prévision médiane de 42,5 dollars pour
le baril de Brent en moyenne sur l'année, dix dollars en dessous de la médiane
des prévisions un mois auparavant.
Il s'agit du huitième
abaissement consécutif de la médiane des prévisions des économistes interrogés
chaque mois par Reuters.
Le baril de Brent, dont le
cours moyen ressort à environ 54 dollars sur l'ensemble de l'année 2015, a
chuté de près de 9% depuis le début du mois et de près de 70% par rapport à son
point haut de 115 dollars de juin 2014.
Les cours du pétrole sont
tombés sous le seuil de 30 dollars le baril ce mois-ci, au plus bas depuis
2003, avec les inquiétudes sur les déséquilibres persistants du marché, une
demande solide ne permettant pas de compenser l'accroissement de l'offre alors
que les principaux pays producteurs de brut ne parviennent pas à s'entendre
pour réduire la production.
QUESTIONS
AUTOUR DE LA PRODUCTION IRANIENNE
"La question
immédiate la plus importante pour le marché va être de déterminer combien de
pétrole l'Iran va réinjecter (...) Une différence significative de la
production iranienne dans un sens ou dans l'autre devrait avoir un impact sur
les cours", a dit Thomas Pugh, analyste matières premières chez Capital
Economics.
Les tensions entre
l'Arabie saoudite et l'Iran peuvent constituer un obstacle à la formation d'un
consensus au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur
une réduction de la production, ont dit des analystes.
"Il est hautement
improbable que l'Opep prenne une décision de réduction de la production.
L'Arabie saoudite ne participera à une baisse de la production que si tous les
pays membres de même que d'autres grands pays producteurs non membres de l'Opep
(comme la Russie) réduisent aussi leur production", a dit Rahul Prithiani,
directeur de recherche de CRISIL.
Le vice-Premier ministre
russe Arkadi Dvorkovitch a dit vendredi que la production de pétrole de la
Russie pourrait diminuer du fait d'une baisse des investissements dans le
secteur mais que Moscou n'interviendrait pas pour rééquilibrer le marché.
Une déclaration qui a
refroidi les anticipations sur un possible accord entre pays Opep et pays
non-Opep sur une réduction de la production évoqué la veille par le ministre
russe de l'Energie Alexander Novak.
OFFRE
EXCÉDENTAIRE
La production de l'Irak,
deuxième plus important pays producteur au sein de l'Opep, et l'arrivée du brut
iranien sur le marché avec la levée des sanctions internationales à l'encontre
de Téhéran ont alimenté les craintes qu'une demande en hausse ne parvienne pas
à absorber cette offre excédentaire.
"Même si aucun
événement majeur n'intervient mais que l'offre reste plus résistante qu'attendu
et que la demande est un peu plus faible, nous pourrions encore voir les prix
baisser", a prévenu Thomas Pugh.
Les analystes s'attendent
à ce que les futures sur le Brent et le brut léger américain (WTI)
s'établissent en moyenne à 34,4 dollars et 33,2 dollars au premier trimestre,
nettement au-dessus des cours actuels.
Sur le marché des futures,
le baril de Brent échéance mars s'échange à 33,85 dollars et le WTI à 33,29.
La médiane des prévisions
pour le baril de brut léger américain ressort à 41 dollars en moyenne sur
l'année contre environ 49 dollars en moyenne sur l'ensemble de l'année 2015.
JP Morgan a la prévision
de cours moyen pour 2016 la plus faible à 31,25 dollars et Standard Chartered
la plus élevée à 63 dollars.
(Marc
Joanny pour le service français, édité par Patrick Vignal)
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Wall Street termine en
forte hausse après la Banque du Japon
vendredi
29 janvier 2016 22h48
NEW YORK (Reuters) - La
Bourse de New York a fini en hausse de près de 2,5% vendredi, portée, comme les
autres places mondiales, par la décision inattendue de la Banque du Japon (BoJ)
d'appliquer désormais un taux d'intérêt négatif aux réserves excédentaires des banques.
A une courte majorité, le
comité de politique monétaire de la Banque du Japon a opté, à la surprise des
marchés, pour un taux de -0,1% sur les réserves excédentaires des institutions
financières déposées auprès d'elle, emboîtant ainsi le pas à la Banque centrale
européenne (BCE) pour tenter de soutenir l'inflation et prévenir la déflation.
L'indice Dow Jones a pris
396,66 points, soit 2,47%, à 16.466,30 points. Le S&P-500, plus large, a
gagné 46,88 points, soit 2,48%, à 1.940,24 points. Le Nasdaq Composite a avancé
de 107,28 points (+2,38%) à 4.613,95 points.
Sur l'ensemble de la
semaine, le Dow Jones a gagné 2,3%, le S&P 1,7% et le Nasdaq 0,5%.
Mais ce rebond fait suite
à trois semaines de grande volatilité due largement à la récente chute des
cours du pétrole, qui affecte sérieusement les sociétés du secteur de l'énergie
et accroît les inquiétudes sur l'économie mondiale.
Sur l'ensemble du mois de
janvier, le Dow accuse encore une perte de 5,5%, le S&P un recul de 5,1% et
le Nasdaq une chute de 7,9%, sa plus forte baisse mensuelle depuis le mois de
mai 2010.
Sur le front des
indicateurs américains, le ralentissement plus marqué que prévu de la
croissance au quatrième trimestre a aussi été un facteur de soutien dans le
sens où les investisseurs se mettent à espérer que la Réserve fédérale adoptera
un rythme lent pour la poursuite de la remontée de ses taux.
Le PIB a augmenté de 0,7 %
en rythme annualisé au quatrième trimestre, alors que les économistes avait
tablé sur une croissance de 0,8%. Elle avait été de 2,0% au troisième trimestre
et de 3,9% au deuxième.
IMPACT
DE MICROSOFT
"Quatre hausses de
taux cette années, ce n'est même pas une éventualité", dit Jason Pride,
chez Glenmede, en référence au nombre de hausses évoquées par la Fed au mois de
décembre.
La remontée des cours du
baril de brut a également été un facteur de hausse. Ils progressent de 1,5% à
2,5%, en hausse pour la quatrième séance d'affilée, dans l'espoir d'un accord
mondial sur une réduction coordonnée de la production.
Ils ont toutefois réduit
leurs gains à la suite d'une information du Wall Street Journal selon laquelle
l'Iran ne participerait pas à un éventuel accord de réduction de la production
entre l'Opep et d'autres grands pays producteurs.
Wall Street a également
continué à être animé par les résultats d'entreprises, notamment par Microsoft,
qui a vu son action gagner 5,83% au lendemain de l'annonce par le géant
technologique de résultats trimestriels supérieurs aux attentes des analystes
financiers.
Amazon.com en revanche a
chuté de 7,61%. Le géant du commerce électronique a annoncé une hausse
nettement moins marquée que prévu de son bénéfice trimestriel.
Electronic Arts a perdu
7,52% après que l'éditeur de jeux vidéo a fait état jeudi d'un chiffre
d'affaires trimestriel inférieur aux attentes et n'a pas relevé ses prévisions
annuelles autant que prévu.
Xerox a bondi de 5,63%
après avoir annoncé son intention de se scinder en deux pour séparer ses
activités historiques de matériel d'impression de celles de services
d'externalisation pour les entreprises. Ses obligations en revanche ont connu
des mouvements erratiques dans l'incertitude sur les notations de sa dette
après cette annonce.
Le titre Chevron a reculé
de son côté de 0,64% à la suite de l'annonce par la deuxième compagnie
pétrolière américaine de sa première perte trimestrielle en plus de treize ans
du fait de la chute des cours du brut.
(Noel
Randewich, Juliette Rouillon pour le service français)
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La croissance américaine
ralentit au 4e trimestre
vendredi
29 janvier 2016 17h09
par Lucia Mutikani
WASHINGTON (Reuters) - La
croissance de l'économie américaine a ralenti plus que prévu au quatrième
trimestre, sous le coup d'un nouvel effet de stocks négatif et d'un commerce
extérieur plombé par la vigueur du dollar et la faiblesse de la conjoncture
mondiale, selon une première estimation publiée vendredi par le département du
Commerce.
Le produit intérieur brut
(PIB) des Etats-Unis a ainsi augmenté de 0,7 % en rythme annualisé sur la
période octobre-décembre, alors que les économistes avaient tablé sur une
croissance de 0,8%. Elle avait été de 2,0% au troisième trimestre et de 3,9% au
deuxième.
L'activité économique a
également été tirée vers le bas par une météo inhabituellement clémente sur les
trois derniers mois de 2015, qui a pesé sur le demande d'énergie et d'équipements
hivernaux. La chute des cours du pétrole a par ailleurs conduit les entreprises
pétrolières à diminuer leurs investissements.
Autre signe inquiétant,
les dépenses de consommation, qui représentent les deux tiers de l'activité
économique des Etats-Unis, ont ralenti sur le dernier trimestre 2015, avec une
croissance de 2,2%, contre 3% au trimestre précédent. Ce ralentissement est
cependant moins marqué que prévu.
Certains freins pesant sur
la croissance, comme les stocks et les températures trop élevées pour la
saison, ne devraient pas persister dans le temps. Nombre d'économistes
anticipent ainsi une nouvelle accélération de la croissance au premier
trimestre 2015.
LA
FED POURRAIT ATTENDRE JUIN
La banque centrale
américaine a relevé ses taux en décembre, pour la première fois depuis près de
10 ans. Elle n'a pas formellement exclu un nouveau relèvement dès le mois de
mars mais la volatilité qui règne sur les marchés financiers pourrait l'amener
à patienter jusqu'en juin.
Mercredi, la Fed avait
pris acte du ralentissement de la croissance à la fin de l'année dernière tout
en soulignant que les "conditions du marché du travail avaient continué de
s'améliorer".
"Si l'on considère
que ce ralentissement est largement dû aux effets des vents contraires qui
soufflent sur l'économie mondiale, de la vigueur du dollar et de la correction
prolongée des stocks, la Fed peut se consoler en constatant que la situation de
l'économie américaine reste encourageante", note Millan Mulraine,
économiste chez TD Securities.
Autres effets de la
publication des chiffres de la croissance, les prix des Treasuries ont
légèrement baissé et le dollar a maintenu ses gains face à un panier de devises
de référence.
Sur l'ensemble de 2015, la
croissance a été de 2,4%, inchangée par rapport à 2014.
Les premiers chiffres du
PIB montrent que les entreprises ont accumulé pour 68,6 milliards de dollars de
stocks sur les trois derniers mois de l'année, contre 85,5 milliards de dollars
de stocks au troisième trimestre.
Cet effet de stocks négatif
a amputé le PIB du quatrième trimestre de 0,45 point de pourcentage.
(Lucia
Mutikani; Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Patrick
Vignal)
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Serge Poznanski
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