mardi 16 février 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 15 AU 16 FEVRIER 2016 ET AGENDA ECONOMIQUE DU 16 FEVRIER 2016

Le pétrole à la hausse en Asie

Singapour - Les cours du pétrole étaient orientés mardi à la hausse, les investisseurs espérant que la Russie et l'Arabie saoudite discutent lors d'une réunion à Doha de l'excès chronique d'offre qui plombe les prix.

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, gagnait 1,15 dollar à 34,54 dollars.

Le baril de light sweet crude (WTI) progressait de 1,33 dollar, à 30,77 dollars, par rapport à sa clôture de vendredi.

L'espoir est alimenté par le fait que les représentants des plus grands producteurs de pétrole se rendent à Doha, a expliqué Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à Singapour.

Les cours de l'or noir ont perdu 70% depuis juin 2014, quand le baril se négociait plus de 100 dollars. La faute à une offre excédentaire, que ne parviennent plus à éponger des économies, notamment chinoise - où la consommation s'essouffle.

L'agence Bloomberg rapporte de son côté que le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Naimi doit s'entretenir en privé à Doha avec son homologue russe Alexander Novak.

Il semble que la Russie ait été invitée dans le petit cercle des pays de l'Opep, observe Daniel Ang. Nous sommes toutefois sceptiques quant à l'hypothèse d'un accord entre les participants de cette réunion.



(©AFP / 16 février 2016 05h28)
Bourse de Tokyo: le Nikkei grimpe de 0,90% à la mi-journée

Tokyo - L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo s'élevait encore de 0,90% mardi à la mi-séance, après avoir gagné plus de 7% lundi, grâce à la poursuite du repli du yen et à l'envolée de l'action SoftBank Group, un poids lourd de la cote.

A la pause du déjeuner, l'indice des 225 valeurs vedettes augmentait de 144,26 points à 16.166,84 points. Il avait débuté la veille son rattrapage après avoir cédé 11,10% la semaine passée pour tomber au plus bas depuis octobre 2014.

L'indice élargi Topix de toutes les valeurs du premier tableau progressait pour sa part de 1,16% (+15,00 points) à 1.307,23 points mardi à la mi-séance. Lui aussi avait connu lundi un rebond spectaculaire de 8% après avoir subi sa plus lourde perte hebdomadaire (-12,6%) depuis la crise financière de 2008.

les deux indices avaient débuté la journée en baisse sur des prises de bénéfices mais ont changé de direction ensuite quand a été prise en compte l'action SoftBank dont le calcul du cours a été retardé par l'affluence d'ordres d'achat.

Le titre SoftBank Group est monté jusqu'à 5.100 yens dans la matinée et s'affichait à 5.099 yens à la mi-journée (+15,88% ou +699 yens), au lendemain de l'annonce d'un plan massif de rachat de ses propres actions pour près de 4 milliards d'euros.

Le dollar se situait mardi à 02H30 GMT autour de 114,67 yens, contre 113,9 lundi à la fermeture (lundi 06H00 GMT). Il était tombé jeudi dernier sous les 111 yens.

L'euro voisinait pour sa part avec les 128 yens, contre 127,60 yens lundi vers 10H30 GMT.

La remontée des monnaies occidentales sert les intérêts des entreprises nippones faisant des affaires à l'étranger.


(©AFP / 16 février 2016 03h48) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=676852 

Les Bourses européennes terminent en forte hausse

lundi 15 février 2016 18h06

PARIS/LONDRES/MILAN (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en forte hausse lundi, amplifiant leur rebond après les déclarations de la Chine écartant pour l'instant une nouvelle dépréciation du yuan et celles de la BCE ouvrant la voie à un nouvel assouplissement monétaire.
À Paris, le CAC 40 a fini sur une progression de 3,01% (120,19 points) à 4.115,25, toutes ses valeurs s'affichant en territoire positif en clôture. Le Footsie britannique a pris 2,04% et le Dax allemand 2,67%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 s'adjugeait 2,82% et le FTSEurofirst 300 2,95%.
L'indice de volatilité de l'EuroStoxx a quant à lui reflué de près de 5%.
La Banque populaire de Chine (BPC) a fixé le cours pivot quotidien du yuan à 0,3% au dessus du précédent, après que son président, dans des déclarations rapportées par plusieurs médias, a écarté l'hypothèse d'une nouvelle dévaluation.
Le rebond a également bénéficié des anticipations d'un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) le mois prochain, après la révision à la baisse des prévisions d'inflation de la Bundesbank allemande et les dernières déclarations de Mario Draghi, le président de la BCE.
"Il n'est pas surprenant de voir les marchés rebondir après les mouvements excessifs observés au cours des dernières semaines", estime Riccardo Ambrosetti, président d'Ambrosetti Asset Management. "Les actions européennes ont été particulièrement touchées et nous nous attendons à un rebond rapide des valeurs financières sanctionnées."
Tous les secteurs ont profité du retour du goût du risque, à commencer par ceux qui avaient le plus souffert de la défiance des dernières semaines, comme l'automobile (+4,56%) ou les banques (+3,48%), grecques et italiennes en tête.
Seule baisse de l'EuroStoxx 50, Deutsche Bank a abandonné 0,29%, l'annonce vendredi d'un rachat d'obligations n'ayant visiblement pas suffi à rassurer pleinement sur sa santé financière.
Les valeurs des télécommunications ont quant à elle bénéficié des spéculations sur le probable rapprochement entre Orange et Bouygues. L'indice Stoxx du compartiment a pris 2,74%, Orange 3,12% et Bouygues 6,78%, leurs concurrents Iliad et Numericable-SFR respectivement 3,97% et 8%.
Parallèlement à la forte hausse des actions, les actifs généralement recherchés en période de tension ont cédé du terrain, à l'instar du yen japonais, des emprunts d'Etat allemands ou de l'or, qui rétrocède plus de 2,5% après sa meilleure performance hebdomadaire en quatre ans.
Sur le marché des changes, l'euro et le yen cèdent autour de 1% face au dollar après les déclarations de Mario Draghi et celles du Premier ministre japonais, Shinzo Abe, sur la possibilité de mesures contre la "volatilité excessive" des monnaies. L'euro s'échangeait en fin de journée en Europe autour de 1,1150 dollar.
Le pétrole, lui, est soutenu par les spéculations sur une éventuelle réduction coordonnée de la production. Le Brent est remonté à plus de 33,50 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) à près de 30 dollars.
Les marchés américains sont fermés ce lundi, férié aux Etats-Unis.
(Danilo Masoni; Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

La BCE est prête à agir en mars, dit Draghi

lundi 15 février 2016 16h28

FRANCFORT (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) est prête à assouplir davantage sa politique monétaire le mois prochain si les turbulences sur les marchés financiers ou la faiblesse des prix de l'énergie contribuent à réduire les anticipations d'inflation dans la zone euro, a déclaré lundi Mario Draghi.
"Premièrement, nous allons examiner la vigueur de la transmission de la faible inflation importée sur les salaires et la formation des prix et sur les anticipations d'inflation", a dit le président de la BCE lors d'une audition devant la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen.
"Deuxièmement, à la lumière des récentes turbulences financières, nous allons analyser la qualité de la transmission de nos incitations monétaires par le système financier et par les banques en particulier", a-t-il ajouté.
"Si l'un de ces deux facteurs entraîne des risques baissiers sur la stabilité des prix, nous n'hésiterons pas à agir."
La BCE a abaissé en décembre son taux de dépôt de 10 points de base, à -0,3%, et prolongé de six mois, jusqu'en mars 2017, son programme d'assouplissement quantitatif (QE), consistant en des rachats d'actifs, essentiellement des obligations publiques, pour un montant mensuel de 60 milliards d'euros.
Malgré cela, un indicateur très suivi des anticipations d'inflation dans la zone euro, le point mort d'inflation anticipé à cinq ans dans cinq ans, est tombé la semaine dernière à 1,4740%, un plus bas historique, reflétant les doutes des investisseurs quant à l'évolution de la croissance et des prix.
L'objectif de la BCE est une inflation légèrement inférieure à 2%. D'après les dernières statistiques publiées, la hausse des prix à la consommation dans la zone euro n'a été que de 0,2% sur un an en décembre, après +0,1% en novembre.
LA SITUATION DES BANQUES S'EST AMÉLIORÉE, DIT DRAGHI
Les marchés s'attendent désormais à deux nouvelles baisses du taux de dépôt de la BCE, qui le ramènerait à -0,5% fin 2016, selon ce scénario.
Mario Draghi a déjà déclaré que la BCE pourrait recalibrer sa politique monétaire lors de la prochaine réunion de son conseil des gouverneurs le 10 mars.
Il a réitéré lundi son appel aux gouvernements de la zone euro pour qu'ils accompagnent les efforts de la BCE par le biais de politiques budgétaires favorables à l'investissement public et à un allègement de la fiscalité.
Outre la persistance d'une inflation basse, phénomène amplifié par le raffermissement de 3% de l'euro depuis le début de l'année, la BCE est confrontée à un mouvement de défiance à l'égard des banques européennes, dont les cours de Bourse se sont effondrés ces dernières semaines, ce qui pourrait limiter leur capacité à distribuer du crédit et réduire l'impact des mesures prises par l'institut de Francfort.
"La situation dans le secteur bancaire est aujourd'hui très différente de ce qu'elle était en 2012", a dit Mario Draghi. "Plus important peut-être, les banques de la zone euro ont renforcé de manière significative leurs bilans ces dernières années."
Certains établissements doivent néanmoins affronter un certain nombre de défis, comme l'incertitude relative aux frais pour litige et aux coûts de restructuration ou un stock important de créances douteuses, a ajouté le président de la BCE.
(Balazs Koranyi, Francesco Canepa et Francesco Guarascio; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Les prévisions de la Fed de plus en plus en retard sur le marché

lundi 15 février 2016 16h18

par Ann Saphir
SAN FRANCISCO (Reuters) - Le décalage croissant entre l'évolution prévisible des taux d'intérêt telle que la perçoit la Réserve fédérale américaine et les anticipations des marchés financiers risque, s'il perdure, de saper la crédibilité de l'institution.
En dépit de la chute des anticipations d'inflation et des turbulences sur les marchés liées aux craintes pour la croissance, la Fed, faute d'avoir modifié son message, reste calée sur un scénario incluant plusieurs hausses de taux cette année.
Leur nombre reste flou et les investisseurs comme les économistes n'ont qu'un instrument à leur disposition pour tenter de s'en faire une idée: un graphique dans le "Résumé des prévisions économiques" de la Fed surnommé le "dot plot" et qui rassemble les projections du niveau futur des taux de chacun des membres du FOMC (Federal Open Market Committe), le comité de politique monétaire.
La présidente de la banque centrale, Janet Yellen, et le patron de la Fed de New York, William Dudley, ont laissé entendre la semaine dernière que des hausses de taux restaient au programme, en évoquant la tendance de fond solide de la conjoncture économique aux Etats-Unis.
Ni l'une ni l'autre n'ont fait directement référence au "dot plot", qui envisage quatre relèvements de taux cette année, alors que le marché estime désormais à un tiers la probabilité d'une hausse unique d'ici fin décembre.
Les responsables de la Fed expliquent que si le "dot plot", publié une fois par trimestre, ne dessine pas à proprement parler la trajectoire future de l'évolution des taux, il peut être utilisé pour piloter les anticipations.
Mais depuis la première publication, il y a quatre ans, de ces projections individuelles censées permettre aux marchés de mieux juger de l'orientation possible de la politique monétaire, les dirigeants de la Fed ont fréquemment dû revoir à la baisse leurs prévisions.
Pour certains économistes, ces projections avaient surtout pour utilité de renforcer l'engagement de la banque centrale à maintenir des taux quasi-nuls lorsque telle était l'orientation de la politique monétaire.
MAUVAIS SIGNAL
"Je pense que leur utilité a vécu et qu'elles risquent d'adresser un signal selon lequel (les responsables de la Fed) auraient un 'plan' au lieu d'être dépendants des indicateurs économiques", dit Michael Feroli, économiste de JPMorgan.
La Réserve fédérale ne semble pas pour autant disposée à abandonner le "dot plot". Au contraire, le président de Fed de San Francisco, John Williams, a laissé entendre le mois dernier qu'il était l'un des principaux éléments de la boîte à outils de l'institution, puisqu'il constituait un bon moyen d'"ajuster à la baisse la trajectoire de la politique (monétaire)" si la situation économique venait à se dégrader.
Le principal reproche adressé aux projections du "dot plot" est qu'elles ne permettent pas de se faire une idée claire de la position majoritaire au sein de la Fed. Et comme les projections sont anonymes, expliquent les critiques, les économistes en sont réduits à tenter de deviner lesquelles sont celles de Janet Yellen.
Le Fonds monétaire international (FMI) et d'autres observateurs estiment que la Fed aurait intérêt à remplacer le "dot plot" par des prévisions chiffrées, sur le modèle choisi par la Banque centrale européenne (BCE), afin qu'analystes et investisseurs aient une idée plus précise du scénario probable d'évolution de la situation économique et des taux. Certains parlementaires américains ont fait la même suggestion.
En attendant un éventuel changement, il est probable que les prévisions du "dot plot" seront revues en baisse dans les prévisions attendues à l'issue du FOMC de la mi-mars.
"La médiane du 'dot plot' va probablement évoluer vers trois hausses, voire deux, d'un quart de point pour 2016", prédit ainsi Scott Anderson, économiste de Bank of the West.
Mais même après un tel changement, la Fed serait encore en décalage avec le marché. Or, pour l'économiste Diane Swonk, pour en faire un véritable outil de pilotage des anticipations, la Fed doit veiller à ce que ses anticipations collent à celles du marché.
"Elle n'a pas voulu céder et elle a tenu à se distinguer pour ne pas être dépendante de Wall Street", explique-t-elle. "Mais au bout du compte, elle l'est bel et bien."
(avec Jonathan Spicer; Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

AGENDA ECONOMIQUE du mardi 16 février

mardi 16 février 2016 06h00

** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
 
    
 BRUXELLES : 
 - 08h00 Immatriculations automobiles en Europe / janvier
    
 LONDRES :   
 - 10h30 Inflation / janvier
    
 BERLIN :    
 - 11h00 Indice ZEW du sentiment des investisseurs / février
    
 WASHINGTON :
 - 14h30 Indice "Empire State" / février
 - 16h00 Indice immobilier NAHB / février
    
    
             SOCIÉTÉS :
    
 PARIS :
    Avant Bourse :    
 - 07h00 Michelin / résultats annuels 
 - 07h20 EDF / résultats annuels
 - 07h30 Orange / résultats annuels
 - Air Liquide / résultats annuels 
    
    Après Bourse :
 - Aéroports de Paris / résultats annuels 
 - Nexity / résultats annuels 
 - Showroomprivé / résultats annuels
 - Haulotte Group / CA annuel  
    
    
 FRANCFORT : 
 - Heidelbergcement / résultats du T4
    
 LONDRES :   
 - Anglo American / résultats annuels
    
 MILAN :     
 - Telecom Italia / résultats annuels
    
 ZURICH :    
 - Clariant / résultats du T4
    


Serge Poznanski

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