Le pétrole à la hausse en Asie grâce à l'Iran
Singapour - Les cours du brut étaient orientés jeudi à la hausse en Asie, les investisseurs saluant la position favorable de l'Iran à l'accord conditionnel russo-saoudien pour geler les niveaux de production de pétrole.
Les cours de l'or noir ont perdu près de 70% depuis juin 2014, quand le baril se négociait plus de 100 dollars. La faute à une offre excédentaire, que ne parviennent plus à éponger des économies, notamment chinoise, où la consommation s'essouffle.
La pression est accentuée par le retour du brut iranien sur les marchés mondiaux après la levée des sanctions internationales imposées à Téhéran pour ses programmes nucléaires.
L'Arabie saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela ont décidé mardi de geler leur production à son niveau de janvier, conditionnant toutefois cette décision à une mesure similaire des autres grands pays producteurs.
A l'issue d'une rencontre avec ses homologues irakien, vénézuélien et qatari à Téhéran, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namadar Zanganeh, a affirmé que son pays soutenait toute mesure visant à stabiliser le marché et augmenter les prix.
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars prenait 58 cents à 31,24 dollars, vers 03h30 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, gagnait quant à lui 37 cents à 34,87 dollars.
Mercredi, le WTI avait bondi de 1,62 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), et le Brent de 2,32 dollars à 34,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Les prix avaient nettement rebondi à l'annonce d'un accord (sur un gel) mais les gains étaient limités par les inquiétudes du marché sur le fait qu'il risquait de ne pas être accepté par tous les producteurs, en particulier par l'Iran, qui reprend juste ses exportations, a déclaré Sanjeev Gupta, de EY.
Cependant, une déclaration de soutien du ministre iranien du Pétrole contribue également à soutenir les cours.
str/mba/dan/jac/mf
INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP
(©AFP / 18 février 2016 04h57)

Chine: l'inflation a accéléré à 1,8% en janvier
(gouvernement)
Pékin (awp/afp) - L'inflation en Chine a accéléré
nettement en janvier, même si moins fortement qu'attendu par les analystes,
dopée par un vif renchérissement des prix alimentaires avant le Nouvel an
lunaire, selon des chiffres officiels publiés jeudi.
La hausse des prix à la consommation, principale jauge de l'inflation dans la deuxième économie mondiale, s'est établie le mois dernier à 1,8% sur un an, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS), au plus haut depuis août et bien au-delà des +1,6% enregistrés en décembre.
Mais l'accélération de l'inflation s'avère un peu moins marquée que la prévision médiane des analystes sondés par l'agence Bloomberg (+1,9%).
De l'avis général, la statistique devait être examinée avec prudence, étant donné les dates variables du Nouvel an chinois, qui compliquent les comparaisons.
Ainsi la semaine de congés du Nouvel an lunaire -- avant laquelle la demande de viandes, légumes et autres victuailles s'envole en prévision des festins familiaux-- est intervenue cette année tout début février, bien plus tôt qu'en 2015.
"La variation du calendrier signifie que la frénésie d'achats précédant le Nouvel an s'est réalisée pour l'essentiel en janvier", observait Chang Liu, analyste du cabinet Capital Economics.
Ce qui explique la très forte accélération de la hausse des prix alimentaires (+4,1% sur un an, contre +2,7% seulement en décembre) ; or il s'agit d'une catégorie poids-lourd dans le calcul de l'inflation.
Les statistiques publiées jeudi ne contenaient par ailleurs aucun signe d'embellie concernant la conjoncture --toujours très morose-- du géant asiatique, dont la croissance économique a ralenti l'an dernier au plus bas depuis un quart de siècle.
Ainsi, signal inquiétant: l'indice qui mesure l'évolution des prix à la vente à la sortie d'usine (PPI) a reculé en décembre pour le 47e mois consécutif, plongeant de 5,3% sur un an, contre un repli de 5,9% le mois précédent.
Cet indice, qui ne cesse de s'enfoncer depuis quatre ans, rappelle les déboires du secteur manufacturier chinois, contraint de sacrifier ses prix de vente dans un contexte de baisse des exportations et de demande intérieure atone.
Des pans entiers de l'industrie nationale restent minés par de sévère surcapacités, la stagnation persistante des investissements dans l'immobilier, et les contractions répétées de l'activité manufacturière.
afp/rp
(AWP / 18.02.2016 06h26)
La hausse des prix à la consommation, principale jauge de l'inflation dans la deuxième économie mondiale, s'est établie le mois dernier à 1,8% sur un an, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS), au plus haut depuis août et bien au-delà des +1,6% enregistrés en décembre.
Mais l'accélération de l'inflation s'avère un peu moins marquée que la prévision médiane des analystes sondés par l'agence Bloomberg (+1,9%).
De l'avis général, la statistique devait être examinée avec prudence, étant donné les dates variables du Nouvel an chinois, qui compliquent les comparaisons.
Ainsi la semaine de congés du Nouvel an lunaire -- avant laquelle la demande de viandes, légumes et autres victuailles s'envole en prévision des festins familiaux-- est intervenue cette année tout début février, bien plus tôt qu'en 2015.
"La variation du calendrier signifie que la frénésie d'achats précédant le Nouvel an s'est réalisée pour l'essentiel en janvier", observait Chang Liu, analyste du cabinet Capital Economics.
Ce qui explique la très forte accélération de la hausse des prix alimentaires (+4,1% sur un an, contre +2,7% seulement en décembre) ; or il s'agit d'une catégorie poids-lourd dans le calcul de l'inflation.
Les statistiques publiées jeudi ne contenaient par ailleurs aucun signe d'embellie concernant la conjoncture --toujours très morose-- du géant asiatique, dont la croissance économique a ralenti l'an dernier au plus bas depuis un quart de siècle.
Ainsi, signal inquiétant: l'indice qui mesure l'évolution des prix à la vente à la sortie d'usine (PPI) a reculé en décembre pour le 47e mois consécutif, plongeant de 5,3% sur un an, contre un repli de 5,9% le mois précédent.
Cet indice, qui ne cesse de s'enfoncer depuis quatre ans, rappelle les déboires du secteur manufacturier chinois, contraint de sacrifier ses prix de vente dans un contexte de baisse des exportations et de demande intérieure atone.
Des pans entiers de l'industrie nationale restent minés par de sévère surcapacités, la stagnation persistante des investissements dans l'immobilier, et les contractions répétées de l'activité manufacturière.
afp/rp
(AWP / 18.02.2016 06h26)

Japon: le déficit commercial diminue de 45% en janvier
Tokyo (awp/afp) - Le déficit commercial s'est réduit de
45% en janvier au Japon, grâce à la chute des prix du pétrole qui a permis
d'alléger la facture énergétique, mais les exportations ont fortement reculé,
en particulier vers l'Asie.
Le solde s'est établi à -645,9 milliards de yens (5 milliards d'euros), à comparer à un total négatif de 1.173,8 milliards un an plus tôt, un chiffre sans surprise pour les analystes interrogés par Bloomberg.
Les exportations ont fléchi en valeur pour le quatrième mois consécutif, à 5.351,6 milliards de yens (41 milliards d'euros), avec une dégradation au fil du temps: la baisse est cette fois de 12,9% sur un an, après -8% en décembre, -3,3% en novembre et -2,2% en octobre.
Les envois de marchandises ont surtout chuté vers la Chine (-17,5%), partenaire commercial majeur du Japon, et la région Asie (-17,8%). Ils ont par ailleurs décliné de 5,3% vers les Etats-Unis et de 3,6% vers l'Union européenne.
Du côté des importations, en recul de 18% en valeur à 5.997,6 milliards de yens, le Japon continue à profiter de la dégringolade des cours de l'or noir, qui ont perdu 70% depuis juin 2014, quand le baril se négociait à plus de 100 dollars.
Les dépenses de l'archipel en pétrole ont ainsi diminué de 43%, idem pour les produits pétroliers (-32%) et le gaz naturel liquéfié (-55%).
La morosité de la demande intérieure a probablement joué également dans la chute des importations.
En 2015, le Japon a vu son déficit commercial se réduire de 78% après quatre années catastrophiques dans la foulée de l'accident nucléaire de Fukushima, qui a provoqué la mise à l'arrêt progressive des réacteurs, dont trois ont redémarré récemment.
La stratégie de relance "abenomics" de la troisième économie mondiale peine à porter ses fruits, le ralentissement en Chine et dans les pays émergents d'Asie pesant sur le commerce extérieur nippon.
afp/rp
(AWP / 18.02.2016 06h26)
Le solde s'est établi à -645,9 milliards de yens (5 milliards d'euros), à comparer à un total négatif de 1.173,8 milliards un an plus tôt, un chiffre sans surprise pour les analystes interrogés par Bloomberg.
Les exportations ont fléchi en valeur pour le quatrième mois consécutif, à 5.351,6 milliards de yens (41 milliards d'euros), avec une dégradation au fil du temps: la baisse est cette fois de 12,9% sur un an, après -8% en décembre, -3,3% en novembre et -2,2% en octobre.
Les envois de marchandises ont surtout chuté vers la Chine (-17,5%), partenaire commercial majeur du Japon, et la région Asie (-17,8%). Ils ont par ailleurs décliné de 5,3% vers les Etats-Unis et de 3,6% vers l'Union européenne.
Du côté des importations, en recul de 18% en valeur à 5.997,6 milliards de yens, le Japon continue à profiter de la dégringolade des cours de l'or noir, qui ont perdu 70% depuis juin 2014, quand le baril se négociait à plus de 100 dollars.
Les dépenses de l'archipel en pétrole ont ainsi diminué de 43%, idem pour les produits pétroliers (-32%) et le gaz naturel liquéfié (-55%).
La morosité de la demande intérieure a probablement joué également dans la chute des importations.
En 2015, le Japon a vu son déficit commercial se réduire de 78% après quatre années catastrophiques dans la foulée de l'accident nucléaire de Fukushima, qui a provoqué la mise à l'arrêt progressive des réacteurs, dont trois ont redémarré récemment.
La stratégie de relance "abenomics" de la troisième économie mondiale peine à porter ses fruits, le ralentissement en Chine et dans les pays émergents d'Asie pesant sur le commerce extérieur nippon.
afp/rp
(AWP / 18.02.2016 06h26)

Barrick Gold: perte nette de 2,8 milliards de dollars en
2015
Montréal (awp/afp) - Le numéro un mondial de l'or, le
Canadien Barrick Gold, a annoncé mercredi une perte nette de 2,8 milliards de
dollars en 2015, plombée par une importante charge au quatrième trimestre
reflétant une réévaluation à la baisse des prix de vente de l'or à court et
long termes.
En excluant cette charge et d'autres éléments exceptionnels, Barrick a dégagé un bénéfice de 344 millions de dollars en 2015, en baisse de 57% par rapport à 2014.
Au quatrième trimestre, le bénéfice hors exceptionnels était en baisse de 48% par rapport à l'année précédente, à 91 millions de dollars. Par action, le résultat est ressorti à 8 cents, conforme aux attentes des analystes.
Le chiffre d'affaires pour l'ensemble de 2015 a chuté de 12%, à un peu plus de 9 milliards de dollars, tandis que la production annuelle d'or affichait un recul de 2%, à 6,1 millions d'onces.
Les volumes de ventes d'or ont diminué de 3,2% sur un an, tandis que les prix de vente moyens chutaient de 8,5%, à 1.157 dollars l'once. Cependant, les coûts de production ont également baissé, de 3,8% par rapport à 2014, à 831 dollars l'once.
En 2015, la trésorerie du groupe est redevenue positive pour la première fois en quatre ans, avec des liquidités qui ont atteint 471 millions de dollars.
Pour 2016, le groupe prévoit d'extraire de 5 à 5,5 millions d'onces d'or à un coût oscillant entre 775 et 825 dollars l'once.
Après deux années particulièrement noires en 2013 et 2014, Barrick a cédé l'an dernier plusieurs mines considérées comme secondaires. Les produits lui ont permis de réduire de 24% ou 3,1 milliards de dollars sa dette. Pour 2016, il vise une réduction supplémentaire d'au moins 2 milliards de dollars.
afp/rp
(AWP / 18.02.2016 06h23)
En excluant cette charge et d'autres éléments exceptionnels, Barrick a dégagé un bénéfice de 344 millions de dollars en 2015, en baisse de 57% par rapport à 2014.
Au quatrième trimestre, le bénéfice hors exceptionnels était en baisse de 48% par rapport à l'année précédente, à 91 millions de dollars. Par action, le résultat est ressorti à 8 cents, conforme aux attentes des analystes.
Le chiffre d'affaires pour l'ensemble de 2015 a chuté de 12%, à un peu plus de 9 milliards de dollars, tandis que la production annuelle d'or affichait un recul de 2%, à 6,1 millions d'onces.
Les volumes de ventes d'or ont diminué de 3,2% sur un an, tandis que les prix de vente moyens chutaient de 8,5%, à 1.157 dollars l'once. Cependant, les coûts de production ont également baissé, de 3,8% par rapport à 2014, à 831 dollars l'once.
En 2015, la trésorerie du groupe est redevenue positive pour la première fois en quatre ans, avec des liquidités qui ont atteint 471 millions de dollars.
Pour 2016, le groupe prévoit d'extraire de 5 à 5,5 millions d'onces d'or à un coût oscillant entre 775 et 825 dollars l'once.
Après deux années particulièrement noires en 2013 et 2014, Barrick a cédé l'an dernier plusieurs mines considérées comme secondaires. Les produits lui ont permis de réduire de 24% ou 3,1 milliards de dollars sa dette. Pour 2016, il vise une réduction supplémentaire d'au moins 2 milliards de dollars.
afp/rp
(AWP / 18.02.2016 06h23)

Moody's craint un impact plus fort que prévu du pétrole
et de la Chine
Paris (awp/afp) - L'agence de notation de Moody's a
alerté jeudi des risques pour la croissance mondiale de la chute du cours du
pétrole et du ralentissement chinois, assurant que l'impact pourrait être plus
fort que prévu si la situation se prolonge.
"Les risques pour la croissance mondiale ont augmenté depuis nos dernières prévisions (de novembre), la chute des cours du pétrole et les préoccupations sur une croissance chinoise plus faible (...) ayant été accompagnés d'une hausse de l'aversion au risque et d'un resserrement des conditions sur les marchés financiers", constate l'agence.
"Si cela se prolonge, les coûts plus élevés de financement (...) pourraient avoir un impact beaucoup plus grand sur les investissements et sur la croissance économique que ce que nous prévoyons actuellement", prévient l'agence dans l'actualisation de ses prévisions de croissance pour les pays du G20.
Moody's maintient toutefois sans changement sa prévision à 2,6% en 2016 pour les vingt économies, stable par rapport à l'année dernière, avec un léger rebond attendu en 2017 à 2,9%.
L'agence de notation s'attend à une poursuite du ralentissement de l'économie chinoise, dont le PIB ne progresserait que de 6,1 à 6,3% cette année, contre 6,9% en 2015, tablant sur les efforts des autorités du pays asiatique pour un atterrissage "graduel" de l'économie.
En revanche, Moody's craint les "pressions déflationnistes" du ralentissement chinois qui pourraient à leur tour provoquer de "nouveaux épisodes de volatilité sur les marchés financiers internationaux".
Dans la foulée, l'agence a abaissé ses prévisions pour les grands émergents comme le Brésil, qui plongerait cette année dans une récession située autour de -3%, tout comme la Russie (-2,5%).
Elle craint également que les tensions géopolitiques ne renforcent l'aversion au risque chez les émergents.
"Si le cours du brut peut se redresser en cas de tensions entre pays producteurs, les bénéfices économiques seraient probablement limités, étant donné que cela ne créerait pas un environnement favorable à des investissements à long terme dans le secteur pétrolier", constate-t-elle.
Pour les économies développés, Moody's ne s'attend pas à ce que la baisse des coûts de l'énergie déclenche une hausse plus forte de la consommation. Elle table sur une croissance de 1,5% dans la zone euro, inchangé par rapport aux dernières prévisions.
afp/rp
(AWP / 18.02.2016 06h31)
"Les risques pour la croissance mondiale ont augmenté depuis nos dernières prévisions (de novembre), la chute des cours du pétrole et les préoccupations sur une croissance chinoise plus faible (...) ayant été accompagnés d'une hausse de l'aversion au risque et d'un resserrement des conditions sur les marchés financiers", constate l'agence.
"Si cela se prolonge, les coûts plus élevés de financement (...) pourraient avoir un impact beaucoup plus grand sur les investissements et sur la croissance économique que ce que nous prévoyons actuellement", prévient l'agence dans l'actualisation de ses prévisions de croissance pour les pays du G20.
Moody's maintient toutefois sans changement sa prévision à 2,6% en 2016 pour les vingt économies, stable par rapport à l'année dernière, avec un léger rebond attendu en 2017 à 2,9%.
L'agence de notation s'attend à une poursuite du ralentissement de l'économie chinoise, dont le PIB ne progresserait que de 6,1 à 6,3% cette année, contre 6,9% en 2015, tablant sur les efforts des autorités du pays asiatique pour un atterrissage "graduel" de l'économie.
En revanche, Moody's craint les "pressions déflationnistes" du ralentissement chinois qui pourraient à leur tour provoquer de "nouveaux épisodes de volatilité sur les marchés financiers internationaux".
Dans la foulée, l'agence a abaissé ses prévisions pour les grands émergents comme le Brésil, qui plongerait cette année dans une récession située autour de -3%, tout comme la Russie (-2,5%).
Elle craint également que les tensions géopolitiques ne renforcent l'aversion au risque chez les émergents.
"Si le cours du brut peut se redresser en cas de tensions entre pays producteurs, les bénéfices économiques seraient probablement limités, étant donné que cela ne créerait pas un environnement favorable à des investissements à long terme dans le secteur pétrolier", constate-t-elle.
Pour les économies développés, Moody's ne s'attend pas à ce que la baisse des coûts de l'énergie déclenche une hausse plus forte de la consommation. Elle table sur une croissance de 1,5% dans la zone euro, inchangé par rapport aux dernières prévisions.
afp/rp
(AWP / 18.02.2016 06h31)
La Fed réfléchit à un
changement de trajectoire des taux aux USA
mercredi
17 février 2016 21h59
NEW YORK (Reuters) - Les
responsables de la Réserve fédérale américaine ont réfléchi en janvier à une
modification de la trajectoire prévue pour les taux d'intérêt aux Etats-Unis en
2016 en raison de leurs inquiétudes sur les conséquences des turbulences
financières internationales sur l'économie américaine, montre le compte-rendu
de leur dernière réunion publié mercredi.
"Si le récent
resserrement des conditions financières mondiales se prolongeait, cela pourrait
constituer un facteur d'amplification des risques baissiers" pour
l'économie américaine, écrit la Fed dans les "minutes" du Federal
Open Market Committee (FOMC) des 26 et 27 janvier.
La plupart des membres du
FOMC pensent toujours poursuivre le relèvement des taux lancé en décembre
dernier et ont même envisagé l'opportunité d'une hausse dès janvier mais, à la
suite d'une longue discussion sur les risques liés au contexte international,
ils ont jugé que des conditions financières plus difficiles pourraient être
"à peu près équivalentes" à des hausses de taux.
Les membres du FOMC ont
débattu d'une "modification de leurs opinions précédentes sur la
trajectoire appropriée de la fourchette d'objectifs du taux des fonds
fédéraux", est-il écrit dans les minutes.
Ils ont néanmoins jugé
prématuré de modifier leurs perspectives pour l'économie américaine.
En annonçant en décembre
une première hausse de taux depuis près de 10 ans aux Etats-Unis, la Fed avait
insisté sur le caractère progressif de ce resserrement monétaire et indiqué
qu'elle relèverait ses taux à quatre reprises en 2016.
Les investisseurs sont
sceptiques au sujet de ce calendrier, certains penchant même pour une absence
totale de hausse de taux en 2016, et le compte-rendu de la réunion de janvier
semble indiquer que les responsables de la Fed eux-mêmes paraissent s'en
éloigner face au ralentissement économique mondial et à la forte volatilité des
marchés financiers.
"Un certain nombre de
participants ont exprimé leur inquiétude quant au frein potentiel exercé sur
l'économie américaine par les effets généraux d'un ralentissement plus prononcé
que prévu de la Chine et des autres (économies émergentes)", est-il écrit
dans les minutes.
Les prix des bons du
Trésor américain ont réduit leurs pertes après la publication de ce
compte-rendu, avec un rendement à 10 ans à 1,831%, en hausse de 5,6 points de
base par rapport à mardi soir.
Le dollar s'est affaibli
face au yen, passant sous les 114 yens, mais n'a guère réagi face à l'euro,
tandis que Wall Street est restée orientée à la hausse, sans l'amplifier ni la
réduire.
(Jason
Lange et Lindsay Dunsmuir; Bertrand Boucey pour le service français)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
Wall Street poursuit sa
remontée avec le pétrole
mercredi
17 février 2016 23h20
par Lewis Krauskopf
NEW YORK (Reuters) - La
Bourse de New York a poursuivi mercredi son redressement avec une troisième
séance consécutive de progression à la faveur de la forte hausse des cours du
pétrole dont a profité le secteur de l'énergie.
L'indice Dow Jones, qui
regroupe 30 des principales valeurs de la cote, a gagné 257,42 points, soit
1,59%, à 16.453,83. Le Standard & Poor's-500, plus large et principale
référence de nombreux gérants, a pris 31,24 points (+1,65%) à 1.926,82 et le
Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a progressé de 98,11 points
(+2,21%) à 4.534,07.
Le Nasdaq a notamment tiré
parti de la vigueur du secteur des biotechnologies, particulièrement malmené
depuis plusieurs mois, avec des annonces de laboratoires jugées encourageantes
au sujet d'essais effectués sur leurs traitements expérimentaux. L'indice
sectoriel, qui a fondu d'un tiers depuis son pic historique en juillet, a pris
quasiment 3%.
Le S&P-500, qui a
touché un plus bas de deux ans jeudi, enregistre pour sa part sa première série
de trois hausses consécutives depuis le début de l'année et sa plus forte
progression en pourcentage sur trois séances depuis août. Il demeure néanmoins
en recul de 5,75% en 2016.
Neuf des dix grands
secteurs du S&P ont fini dans le vert, avec en tête l'énergie (+2,92%),
Chevron signant la plus forte hausse du Dow Jones (+4,13%).
Les cours du pétrole ont
bondi, de plus de 5,5% pour le brut léger américain (West Texas Intermediate,
WTI) repassé au-dessus des 30 dollars le baril, après le soutien apporté par
l'Iran à l'initiative lancée par d'autres grands producteurs sur un gel de
leurs niveaux de production en 2016.
"Le pétrole continue
d'évoluer dans le même sens que les actions et les cours du pétrole sont en
hausse", dit Jason Ware, responsable de l'investissement chez Albion
Financial Group.
"Parallèlement, le
contexte pour les actions est survendu (...) Cela en a certainement contraint
certains qui sont en position de sous-investissement à revenir sur le
marché", ajoute-t-il.
BOEING PRINCIPAL MOTEUR DE LA HAUSSE DU DOW JONES
Un nouvel indicateur est
venu donner un signe supplémentaire de reprise de l'activité en ce début
d'année aux Etats-Unis.
La production industrielle
américaine s'est redressée plus nettement que prévu, de 0,9%, en janvier après
trois mois de baisse, a annoncé la Réserve fédérale mercredi, un chiffre
meilleur qu'attendu.
"Si on prend un peu
de recul et que l'on considère la situation économique d'un peu plus loin, nous
constatons que les consommateurs dépensent, que le secteur manufacturier
commence à rebondir et que l'immobilier, quoique pas mirobolant, n'est pas
faible. L'économie (américaine) va bien", dit Joel Naroff, économiste chez
Naroff Economics Advisors.
Wall Street n'a en
revanche guère réagi à la publication du compte-rendu de la réunion des
responsables de la Réserve fédérale américaine en janvier, qui les a confortés
dans l'idée qu'il y aurait peu, voire pas du tout, de relèvement des taux aux
Etats-Unis en 2016 après le premier tour de vis monétaire de décembre dernier.
D'après les
"minutes" du Federal Open Market Committee (FOMC) des 26 et 27
janvier, les responsables de la Fed ont en effet réfléchi à une modification de
la trajectoire prévue pour les taux d'intérêt aux Etats-Unis en 2016 en raison
de leurs inquiétudes sur les conséquences des turbulences financières
internationales sur l'économie américaine.
Le dollar s'est néanmoins
affaibli face au yen, repassant sous les 114 yens, alors qu'il s'était
précédemment raffermi, la devise japonaise perdant de son attrait de valeur
refuge avec la hausse des marchés actions.
L'effet du compte-rendu de
la Fed sur le taux de change dollar-euro a en revanche été de courte durée et
la monnaie européenne a perdu un peu de terrain face au billet vert, aux
alentours de 1,1119 dollar.
De même, le rendement à 10
ans des bons du Trésor américain est resté orienté à la hausse, à 1,816%.
Aux valeurs, Boeing a été
le principal contributeur à la hausse du Dow Jones avec un gain de 3,32% à
116,34 dollars. Le nouveau directeur général de l'avionneur américain, Dennis
Muilenburg, a réaffirmé mercredi la prévision du groupe d'une forte croissance
au cours des cinq prochaines années, écartant les craintes d'un retournement de
cycle pour le marché de l'aviation civile.
Garmin a vu son titre
bondir de 16,55% à 41,06 dollars dans des volumes nourris. Le spécialiste du
GPS a communiqué une prévision de chiffre d'affaires 2016 supérieure aux attentes.
Kinder Morgan a pris
quasiment 10% à 17,18 dollars, Berkshire Hathaway, la société de Warren
Buffett, ayant annoncé un nouvel investissement de près de 400 millions de
dollars dans le capital de l'opérateur de gazoducs.
Le voyagiste en ligne
Priceline a gagné plus de 11% à 1.235,56 dollars après avoir annoncé un
bénéfice trimestriel meilleur que prévu.
(Bertrand
Boucey pour le service français)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
Les Bourses européennes
finissent en nette hausse
mercredi
17 février 2016 18h21
PARIS/LONDRES (Reuters) - Les
Bourses européennes ont terminé en nette progression mercredi, dopées par de
bons résultats de sociétés et par l'envolée des cours du pétrole dans l'espoir
renouvelé d'un accord entre grands producteurs pour freiner la production.
Les secteurs bancaires et
des ressources de base ont mené la hausse, avec un bond en avant de Crédit
agricole et du britannique Glencore.
À Paris, l'indice CAC 40 a
terminé sur un gain de 122,81 points, soit 2,99%, à 4.233,47 points. Le Footsie
britannique a pris 2,87% et le Dax allemand 2,65%, tandis que l'indice
EuroStoxx 50 s'est adjugé 2,71% et le FTSEurofirst 300 2,66%.
L'appétit pour le risque
des investisseurs a gagné progressivement les marchés des devises et de la
dette, où les valeurs refuge comme le yen japonais et les obligations
souveraines ont abandonné leurs gains initiaux.
Sur le marché du pétrole,
le Brent s'adjuge 7,5% à 34,62 dollars le baril et le brut léger américain 6,5%
à 30,90 dollars à la suite de l'annonce que l'Iran soutient la décision prise
mardi à Doha, au Qatar, par plusieurs pays de l'Opep et la Russie d'appliquer
un "plafond" à la production pétrolière.
A Paris, Crédit agricole a
bondi de 13,91% à 9,55 euros, la plus forte hausse du CAC, après de bons
résultats et l'annonce du lancement d'une grande opération de simplification de
sa structure capitalistique afin de rassurer les investisseurs sur la solidité
et la rentabilité de sa structure cotée, particulièrement malmenée en Bourse.
La tendance en Europe a
également été soutenue par le groupe minier et de négoce Glencore, qui a grimpé
de 16,56% à Londres après avoir dit avoir reçu des engagements à hauteur de 8,4
milliards de dollars (7,5 milliards d'euros) dans le cadre du refinancement de
sa dette à court terme.
Le groupe allemand RWE en
revanche a chuté de 12,42% à 10,34 euros à Francfort après avoir annoncé qu'il
passerait le dividende 2015 sur ses actions ordinaires, pour la première fois
en 23 ans, ayant pâti de dépréciations sur ses centrales allemandes et
britanniques.
Selon les données de
Thomson Reuters StarMine, 52% des sociétés de l'indice paneuropéen STOXX 600
ont fait aussi bien ou mieux que prévu en ce qui concerne leurs résultats du
quatrième trimestre jusqu'à présent.
(Sudip
Kar-Gupta et Danilo Masoni, Juliette Rouillon pour le service français, édité
par Véronique Tison)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
Toyota rappelle 2,9
millions de voitures dans le monde
jeudi
18 février 2016 04h58
TOKYO, 18 février (Reuters) - Toyota a annoncé jeudi le
rappel de 2,9 millions de véhicules dans le monde en raison du risque que leurs
ceintures de sécurité soient cisaillées par une pièce métallique du siège.
Ce rappel concerne le SUV
RAV4, produit entre juillet 2005 et août 2014 et vendu dans le monde entier,
ainsi que le SUV Vanguard, produit entre octobre 2005 et janvier 2016 et vendu
au Japon, a précisé dans un mail le premier constructeur automobile mondial.
Il affecte 1,3 million de
véhicules aux Etats-Unis, 625.000 véhicules en Europe, 434.000 véhicules en
Chine et 177.000 véhicules au Japon.
Le groupe japonais a
déclaré qu'il ajouterait des protections en résine sur les parties métalliques
du siège pour prévenir tout risque de coupure de la ceinture de sécurité, après
avoir été informé de deux cas de ceinture arrière cisaillée lors d'accidents.
Toyota a dit ignorer si ces accidents avaient fait des victimes. (Naomi
Tajitsu; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
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AGENDA ECONOMIQUE du
jeudi 18 février
jeudi
18 février 2016 06h00
** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
PARIS :
- 08h45 Indice des prix à la consommation / janvier (définitif)
- 10h50 Adjudication de 6,5 à 7,5 milliards d'euros d'OAT de maturité
moyenne
- 11h00 Prévisions économiques mondiales de l'OCDE
- 11h50 Adjudication de 500 millions et 1,0 milliard d'euros de titres
indexés sur l'inflation de la zone euro
PEKIN :
- Inflation / janvier
TOKYO :
- Balance commerciale / janvier
BRUXELLES :
- Conseil européen (1ère journée)
FRANCFORT :
- 13h30 Compte rendu de la réunion de politique monétaire de
la BCE du 21 janvier
WASHINGTON :
- 14h30 Inscriptions au chômage / semaine au 13 février
- 14h30 Indice "Philly Fed" / février
- 16h00 Indice des indicateurs avancés / janvier
SOCIÉTÉS :
PARIS :
Avant Bourse :
- 07h00 AccorHotels / résultats annuels
- 07h15 Air France-KLM / résultats annuels
- 07h30 Nexans / résultats annuels
- 07h30 Capgemini / résultats annuels
- Foncière des Régions / résultats annuels
- TF1 / résultats annuels
- Groupe Eurotunnel / résultats annuels
Après Bourse :
- 17h45 Vallourec / résultats annuels
- Vivendi / résultats annuels
- Valeo / résultats annuels
- Ingenico / résultats annuels
- Saft / résultats annuels
- Tarkett /résultats annuels
- GTT / résultats annuels
Egalement :
- Ubisoft / journée investisseurs (à Londres), objectifs financiers à
moyen terme à 13h30
- Eurosic / résultats annuels
- Innate Pharma / résultats annuels
FRANCFORT :
- Puma / résultats du T4
ZURICH :
- Nestlé / résultats annuels
LONDRES :
- BAE Systems / résultats annuels
- Darty / CA du T3 (avant Bourse)
AMSTERDAM :
- Randstad / résultats du T4
NEW YORK :
- 13h00 Wal-Mart Stores / résultats du T4
- Applied Materials / résultats du T4 (après Bourse)
Serge Poznanski
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