lundi 29 février 2016

Bourse : un rebond technique…mais semble-t-il pas de tendance haussière durable Soumis par Nicolas Cheron le lun, 29/02/2016 - 11:38


Le rebond actuel des marché boursiers semble être avant tout de nature technique, soutenu par des flux acheteurs sur les valeurs bancaires et énergétiques, « délaissées» jusqu’à mi-février.
Les indices boursiers reprennent quelques couleurs. Les marchés actions ont fait preuve de vigueur au cours des deux dernières semaines, ce qui a permis aux indices Eurostoxx 50, Nikkei 225 et S&P 500 de progresser de respectivement 9%, 8,2% et 6,6% depuis le 12 février.
La reprise des marchés s’appuie sur un momentum favorable, entre stabilisation des cours pétroliers et résultats d’entreprises de plutôt bonne facture. Ces catalyseurs ne doivent pas occulter la nature purement technique de la progression des actions. Le rebond intervient après un début d’année tumultueux qui a rompu un cycle de marché haussier de près de sept ans. Aujourd’hui, ce sont essentiellement les valeurs « délaissées» en janvier et au début du mois, les bancaires et les énergétiques, qui font l’objet d’achats tactiques, à bon compte, de la part des opérateurs. En revanche, nous n’identifions pas vraiment de facteurs structurels assez puissants pour garantir la reprise d’une tendance haussière durable.
Des courants acheteurs jusqu’à la réunion monétaire de la Banque Centrale Européenne ?
Il faut dire que les effets d’annonces à court-terme des banques centrales restent déterminants pour la psychologie des marchés. En Europe, l’attention des opérateurs de marché est à nouveau concentrée sur la prochaine réunion de la BCE, le 10 mars. Une nouvelle séquence de spéculation quant aux annonces potentielles de la Banque Centrale Européenne devrait soutenir les courants acheteurs sur les marchés actions, jusqu’à l’échéance du 10 mars. Une fois de plus, les investisseurs attendent beaucoup, peut-être trop, de Mario Draghi. Un réajustement du Quantitative Easing (élargissement des actifs éligibles, augmentation du montant des achats) de la BCE est attendu par le consensus.
De notre côté, nous pensons plutôt qu’à l’image des décisions récentes de la banque du Japon, le gouverneur de la Banque Centrale Européenne optera pour une nouvelle action sur les taux, sans agir sur le calibrage du programme de rachats d’actifs. Un tel scénario décevrait les investisseurs, qui comme souvent « achètent les anticipations » et « vendent l’annonce ».
En Europe, les marchés sont en quelques sortes à la croisée des chemins, entre un rebond technique soutenu par des flux acheteurs à court terme, et des perspectives au long cours peu enthousiasmantes, en témoigne l’environnement macroéconomique marqué notamment par la récurrence des pressions déflationnistes. L’année 2016 devrait tout au mieux servir des performances boursières neutres. Le bull market post crise de 2008 a été rompu. Aujourd’hui, il s’agit de trouver le meilleur moyen de surmonter la divergence entre unité de temps court et unité de temps long !
Par Nicolas Chéron, Stratégiste pour CMC Markets
Serge Poznanski

Le challenge aujourd’hui, c’était de ne pas mettre « pétrole » dans le titre

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CHRONIQUE MATINALE0

Le challenge aujourd’hui, c’était de ne pas mettre « pétrole » dans le titre


Première nouvelle du matin, c’est lundi. En général, quand je me lève le matin, après avoir couru 22 kilomètres et fait mes 1’000 abdos matinaux, je vais cueillir des fruits frais au fond du jardin, et seulement à ce moment, je commence à faire le tour des médias du monde entier. Enfin, surtout ceux des USA. Mais je dois dire que ce matin a une odeur toute particulière, puisque si vous désirez lire quelque chose qui ne PARLE PAS des Oscar qui sont en train de se terminer à l’instant où je vous écris, ce n’est pas simple du tout.
Les médias américains ne parlent que de ça et les médias suisses ne parlent que des votations du week-end, de l’UDC qui s’est fait renvoyer dans les vestiaires et des socialistes qui sont contents parce que « quand même, il y a 40% des Suisses qui pensent que leur initiative aurait résolu le problème de la faim dans le monde ».
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Et au milieu de tout cela, il faut trouver un truc intéressant à dire au sujet des marchés financiers. Je vais vous dire, ce n’est pas simple. Et le plus gros challenge du jour était de trouver un titre à cette chronique. Et si possible, un titre qui ne contienne pas le mot « pétrole » dedans. Oui, car depuis des semaines maintenant nous n’avons plus qu’une seule obsession ; suivre les cours du pétrole. Je n’invente rien, une statistique vient de sortir ; sur les 60 derniers jours de trading, le marché a fini dans la même direction que le pétrole 44 fois. Et les 16 autres jours, c’est les banques centrales qui ont décidé de la direction du marché.
Nous sommes donc devenus complètement « linkés » au prix du baril et le pire, c’est que c’est devenu comme automatique. On ne comprends pas toujours pourquoi le pétrole bouge – mais qu’on se rassure – lui-même ne sait pas pourquoi il bouge – mais peu importe la direction, pourvu que l’on ait l’ivresse, alors on suit le mouvement comme des bœufs, parce que l’on sait qu’un pétrole qui monte est un signe de bonne santé de l’économie. Il n’y a donc aucune question à se poser. Aucune raison de se demander pourquoi.
Il y a bien certains stratégistes qui pensent que ces mouvements sont logiques parce que les nations productrices de pétrole sont également les détenteurs de ces énormes « fonds souverains » et quand le pétrole baisse, ils doivent « faire du cash » contrairement à l’autre direction où il n’ont pas besoin de taper dans les économies. Si l’on en croit cette théorie, nous sommes entrés dans un mouvement perpétuel et l’on n’a pas fini de rigoler.
La question de la semaine sera donc : « Arriverons nous a décorréler les mouvements des actions de ceux du pétrole ??? »
Rien n’est moins sûr, mais on peut rêver. La bonne nouvelle, c’est que cette semaine, c’est la semaine des chiffres de l’emploi. Cette fameuse semaine qui arrive toutes les quatre semaines et qui nous donne un suspense insoutenable tous les jours en attendant le vendredi après-midi. Vendredi après-midi, date à laquelle nous verrons si l’économie américaine crée des emplois ou pas et si cela pourrait éventuellement peut-être mener à de l’inflation et renouveler les spéculations sur les prochains agissements de la FED : Est-ce qu’une surprise à la hausse sur les créations d’emplois, va-t-elle relancer les spéculations d’un nouveau cycle de hausse des taux, ou est-ce que les peurs de récession actuelles sont plus fortes que tout et que Yellen va préférer la jouer profil bas jusqu’à en savoir un peu plus ?
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Je vous le dis, entre les mouvements psychotiques du pétrole qui, automatiquement nous ballote dans tous les sens et les attentes de données économiques qui ajouteront un peu de fondamental à nos bonnes vieilles méthodes du marc de café ou des osselets, la semaine risque d’être intéressante.
En tous les cas, ce qu’il faut retenir c’est que l’on a vécu notre deuxième semaine de hausse consécutive depuis le début de l’année et vu le début d’année que nous avons eu, cela mérite d’être signalé. Souvenons-nous aussi qu’une hausse brutale du pétrole pourrait déclencher une vague d’achats massifs sur les marchés, tout comme une baisse brutale pourrait déclencher des ventes – mais ça, à force de nous l’enfoncer dans le crâne 3 jours sur 4, on commence à avoir compris le concept et puis en fin de semaine nous aurons les chiffres les plus magouillés de l’histoire des chiffres économiques, les chiffres de l’emploi, mais c’est pas grave on fera comme s’ils sont à peu près aussi crédibles que les tables de la loi elles-mêmes.
En attendant, la semaine commence en fanfare, puisque la Chine est déjà en plongée de plus de 3%. Durant le week-end la Banque Centrale Chinoise a tenté de calmer les doutes quant à leur stratégie économique – ce qui, on le voit, fonctionne super-bien – et le Yuan a plongé au plus bas depuis le début du mois. Hong Kong résiste bien, ne perdant que 1% et le Japon s’en fout royalement et montait de 0.7% à 6 heures du matin.
Et puis ce week-end il y a eu le G-20. Alors que l’on se rassure, avec une équipe de choc comme celle qui s’est rencontrée à Shanghai, on est tranquille, il ne peut rien arriver à l’économie mondiale. Si l’on en croit les communiqués de presse, « Les argentiers des grandes puissances, réunis vendredi et samedi dans la métropole chinoise, se sont entendus pour utiliser tous les outils (politique monétaire, relance budgétaire, réformes structurelles), à la fois «individuellement et collectivement». Et si l’on avait encore un doute ; ils sont contre le BREXIT.
Ouf, on se sent nettement mieux. En gros, ils ont brassé de l’air (comme d’habitude) et à la fin, rien de concret n’en ressortira jamais (comme d’habitude), mais lors du prochain G-20, on s’excitera comme des puces espérant une révolution économique alors que si l’on en croit la photo de famille publiée ce week-end, vous avez 5 types qui sont plus intéressés par la mini-jupe de la patronne du FMI, Yellen qui fait la gueule et les autres qui se demandent ce qu’ils font là… Mais nous pouvons dormir tranquille, l’économie est entre de bonnes mains.
g20
Photo : Keystone
Actuellement, l’or est à 1227$, le pétrole vaut 32.92$ et le troupeau vivant est à 137.19$ la livre.
Dans les nouvelles du jour, on notera que Starbucks va se lancer dans l’aventure italienne et va commencer à ouvrir des points de vente en 2017, sachant qu’en Italie on peut boire des cafés à un euros en restant au bar, je me réjouis de voir comment ils vont vendre leurs demi-litres de cafés à 14 euros. Pendant ce temps, le CEO de Valeant, qui était en congé maladie est de retour, on espère pour Bill Ackman qu’il a prévu une stratégie pour faire remonter l’action de sa boîte depuis sa convalescence. Di Caprio a FINIALEMENT récupéré un Oscar, on espère ainsi qu’il pourra s’acheter une nouvelle Porsche. Le Barron’s aime soudainement Wal-Mart et prévoit une hausse de 30% (possible) et ils mettent également en avant la société Medtronic pour sa croissance. Le journal fait aussi dans la Cybersecurité et recommande d’acheter CheckPoint Software, Fortinet et Palo Alto.
Côté chiffres économiques, nous aurons les prix à l’importation et les retail sales en Allemagne, puis le KOF en Suisse, le Money Supply en Angleterre, le CPI Italien, le CPI de la zone Euro, puis nous terminerons avec le Chicago PMI, les Pending Home Sales et le Dallas Fed Manufacturing Index.
Pour le moment les futures sont en baisse de 0.3%, l’Euro/$ est mou du genou à 1.0937, la Livre est en dans une zone de plus en plus dangereuse à 1.3876, le Yen vaut 113.05, le Dollar/Suisse est à 0.9964 et le rendement du 10 ans américain est de 1.74%. L’Euro/Suisse est à 1.0896, la BNS nous lâche. Bon, il faut dire que Jordan était à Shanghai pour le week-end.
Voilà, c’est tout pour ce matin, je vous souhaite un excellent début de semaine, un bon salon de l’auto et on se retrouve demain matin pour la suite des aventures du marché, du pétrole et du pétrole et du marché. Que la force du lundi soit avec vous.
À demain.
Thomas Veillet
Investir.ch
« Les gens qui vous disent qu’ils dorment comme un bébé, en général, n’ont pas de bébé. »
Léo J. Burke

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 28 AU 29 FEVRIER 2016 ET AGENDA ECONOMIQUE du lundi 29 février

Le pétrole monte en Asie

Singapour - Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse lundi, des analystes mettant cette progression au crédit de données économiques américaines encourageantes publiées la semaine dernière.

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril progressait de 15 cents à 32,93 dollars vers 03H00 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, était en hausse de 45 cents à 35,55 dollars.

Michael McCarthy, analyste chez CMC Markets à Singapour, a expliqué que des chiffres meilleurs que prévus de l'économie américaine pouvaient augurer d'une hausse de la demande en pétrole, au moment où le marché est plombé par les excédents d'offre.

Les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont rebondi en janvier de façon plus importante que ne le prévoyaient les analystes grâce notamment à une solide hausse du secteur des transports, a annoncé jeudi le département du Commerce. 

Par ailleurs, la croissance économique des États-Unis a finalement ralenti moins fortement que prévu au quatrième trimestre, selon la deuxième estimation du département du Commerce qui a été révisée en hausse vendredi à la surprise des analystes.

D'octobre à décembre, le produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 1% en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, faisant mieux que la précédente estimation (+0,7%) et surtout que les attentes des analystes (+0,4%).

Les cours du pétrole ont perdu près de 70% de leur valeur depuis juin 2014, quand le baril se négociait à 100 dollars. La faute à une offre excessive dans un contexte global de ralentissement économique.

Les cours avaient rebondi la semaine dernière sur l'espoir que les principaux producteurs réduisent leur production, mais les investisseurs ne croient plus à un accord au sein de l'Opep, a déclaré M. McCarthy.

Les investisseurs ne croient plus que l'Opep ait la capacité de faire quoi que ce soit, a-t-il dit.


(©AFP / 29 février 2016 05h52) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=680771 
La Bourse de Shanghai chute de 4% après le G20, la banque centrale ne rassure pas

Shanghai - La Bourse de Shanghai chutait de plus de 4% lundi peu après l'ouverture, dans un marché toujours affolé par la dépréciation continue du yuan et peu convaincu par les engagements des dirigeants chinois, lors du G20, à utiliser leurs marges de manoeuvre pour soutenir l'économie.

Vers 02H30 GMT, l'indice composite shanghaïen perdait 4,14%, soit 114 points, à 2.652,66 points.

De son côté, à la même heure, la Bourse de Shenzhen, deuxième place de Chine continentale, s'enfonçait de 5,32%, à 1.644,16 points.

Les dirigeants chinois ont multiplié les déclarations rassurantes durant le G20-Finances de Shanghai, s'engageant notamment à maintenir le cours du yuan fondamentalement stable, alors que la devise connaît un violent mouvement de dépréciation, reflet de l'essoufflement économique du pays.

Il n'y a pas de fondement (économique) pour une dépréciation persistante du renminbi (autre nom du yuan), a déclaré Zhou Xiaochuan, gouverneur de la banque centrale chinoise (PBOC), en marge de la réunion des grands argentiers du G20 à Shanghai vendredi et samedi.

Signe de la précarité de la situation, le yuan --dont les fluctuations restent relativement encadrées -- n'en poursuivait pas moins de plus belle lundi matin son net recul face au dollar. 

La Chine conserve une marge de manoeuvre (...) et les outils de politique monétaire nécessaires pour faire face aux risques potentiels menaçant l'économie, et elle mènera une politique appropriée pour soutenir l'activité, a-t-il martelé.

Des promesses qui peinaient toutefois à convaincre les investisseurs, alors que la conjoncture ne cesse de s'assombrir dans la deuxième économie mondiale, sur fond de contractions de l'activité manufacturière et des exportations, de demande terne, et de sévères surcapacités industrielles.

Le marché se montrait par ailleurs circonspect et prudent à quelques jours de la cruciale réunion de l'Assemblée nationale populaire (ANP), chambre d'enregistrement législative du régime, où sera dévoilée la nouvelle feuille de route économique de Pékin.

Les investisseurs s'interrogent par ailleurs sur une éventuelle accélération des réformes des mécanismes de marchés, après la récente nomination d'un nouveau patron, Liu Shiyu, à la tête de l'autorité chinoise de régulation des marchés financiers.


(©AFP / 29 février 2016 04h16
La Bourse de Hong Kong ouvre en baisse
Hong Kong (awp/afp) - La Bourse de Hong Kong a commencé lundi la semaine à la baisse, après avoir terminé vendredi sur un bond de 2,52%.


L'indice composite Hang Seng reculait dans les premiers échanges de 112,75 points, soit 0,58% à 19.251,40 points.


jac/mf


(AWP / 29.02.2016 02h48)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=680749
La Bourse de Shanghai chute de plus de 3% peu après l'ouverture
Shanghai (awp/afp) - La Bourse de Shanghai chutait de plus de 3% lundi peu après l'ouverture, dans un marché toujours affolé par la dépréciation continue du yuan et peu convaincu par les propos rassurants des dirigeants chinois tenus lors du récent G20-Finances.


Dans les premiers échanges, l'indice composite shanghaïen a ouvert sur un repli de 0,45%, à 2.754,81 points, avant d'accélérer rapidement ses pertes et de lâcher plus de 3% vers 02H00 GMT.


(AWP / 29.02.2016 03h25) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=680753 

Wall Street à l'affût des indicateurs économiques

dimanche 28 février 2016 17h22

par Chuck Mikolajczak
NEW YORK (Reuters) - Les investisseurs comptent sur la série d'indicateurs économiques américains attendus dans les prochains jours pour permettre à Wall Street de poursuivre la hausse des deux dernières semaines, maintenant que la saison des résultats - qui se sont avérés plutôt moroses - arrive à son terme.
Sur fond d'inquiétude sur la croissance mondiale, ils espèrent aussi que les nombreux indicateurs attendus en Asie et en Europe reflèteront un relatif dynamisme, alors que les pays du G20 n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur de nouvelles mesures de soutien lors du sommet de vendredi et samedi.
L'indice Standard & Poor's 500 a gagné 4,5% en deux semaines, sa meilleur performance sur une telle période depuis un an, et 7,5% par rapport au point bas atteint en séance le 11 février, porté par des indicateurs meilleurs que prévu et des signes de stabilisation du pétrole.
"Si on remonte deux semaines en arrière, c'est vraiment le rapport positif sur les ventes de détail qui nous a pour ainsi dire sortis du bourbier", a dit Jack Ablin, responsable de l'investissement chez BMO Private Bank. "Maintenant que les publications de résultats sont derrière nous, les indicateurs économiques vont se retrouver au centre de l'attention."
Les chiffres mensuels de l'emploi sont attendus en fin de semaine et les économistes tablent en moyenne sur 193.000 postes créés en février ainsi que sur un taux de chômage de 4,9%, inchangé par rapport à janvier.
Les créations d'emploi ont ralenti plus fortement que prévu en janvier aux Etats-Unis, mais la hausse des salaires et un taux de chômage au plus bas depuis huit ans semblent témoigner d'une vigueur persistante du marché du travail.
L'ACTIVITÉ DES SERVICES SURVEILLÉE DE PRÈS
Des indicateurs d'activité dans les secteurs manufacturier et des services seront également publiés dans la semaine. Les investisseurs attendent des signes montrant que le secteur manufacturier a touché un point bas et qu'il s'apprête à repartir de l'avant.
L'activité dans les services sera également surveillée de près après l'annonce en première estimation d'une contraction en février pour la première fois depuis octobre 2013, alors que ce secteur était jusqu'à présent un facteur de soutien.
"C'est (le rapport sur) les services qui compte", dit Art Hogan, responsable de la stratégie chez Wunderlich Securities.
Il explique que les investisseurs sont résignés à avoir un indice d'activité manufacturière faible mais qu'ils espèrent un chiffre plus positif dans les services.
D'un autre côté, des indicateurs reflétant une reprise vigoureuse de l'économie américaine pourraient refroidir l'enthousiasme pour les actions, de crainte que cela n'incite la Réserve fédérale à relever ses taux à l'issue de sa réunion de mi-mars.
"(Les chiffres de l'emploi) pourraient entraver la progression du marché", dit Peter Kenny, chargé de la stratégie chez Kenny & Co. "Les investisseurs y verront un signe que la Fed est susceptible de modifier ses taux dans un délai plus court."
La volatilité pourrait également être accrue par les événements politiques avec l'arrivée du "Super Tuesday" qui verra dans trois jours 11 Etats désigner leurs délégués en vue de l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre.
Les cours du pétrole resteront aussi un déterminant de la tendance boursière, le rebond de plus de 25% du brut léger américain par rapport au creux touché le 11 février ayant largement contribué à celui des actions.
(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Angrand)

Déçus par le G20, les marchés pourraient rechuter

dimanche 28 février 2016 18h41

par Sudip Kar-Gupta
LONDRES (Reuters) - Les investisseurs pourraient réduire leur exposition aux marchés actions face à l'incapacité du Groupe des 20 (G20) à prendre de nouvelles mesures concrètes pour relancer la croissance.
Les ministres des Finances et les banquiers centraux du G20 réunis vendredi et samedi à Shanghai ont déclaré que les outils de la politique monétaire ne suffiraient pas à faire sortir l'économie mondiale de sa torpeur.
Dans leur communiqué, les ministres des Finances et banquiers centraux ont également pointé une série de risques qui menacent la croissance, évoquant la volatilité des flux de capitaux, la chute des cours des matières premières et les retombées potentielles d'un éventuel Brexit, une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne.
Mais ils n'ont annoncé aucun programme spécifique de dépenses concertées pour stimuler l'économie mondiale, ce que les investisseurs attendaient pourtant après l'accès de faiblesse subi en début d'année par les marchés, lié principalement au ralentissement chinois.
"Le fait que le G20 n'ait pris aucune nouvelle mesure devrait être accueilli avec découragement et un recul probable des marchés d'actions", dit Richard Edwards chez HED Capital.
Phoebus Theologites, co-fondateur du fonds d'investissement SteppenWolf Capital, a estimé pour sa part que l'euro pourrait s'apprécier face au dollar, le G20 ayant alimenté les doutes sur l'efficacité de la politique monétaire de soutien à la croissance menée par la Banque centrale européenne (BCE).
Or une hausse de l'euro, qui freine les exportations européennes, tend à peser sur les marchés d'actions en Europe.
La réunion de Shanghai a entre autres été l'occasion de révéler les divergences entre les grandes économies mondiales quant à l'opportunité de s'appuyer sur la dette pour soutenir la croissance et au recours à des taux négatifs de la part de certaines grandes banques centrales.
L'Allemagne a montré peu d'enthousiasme vis-à-vis de nouvelles mesures de relance, son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, ayant déclaré vendredi que le modèle de croissance financé par la dette avait atteint ses limites.
La mention du Brexit dans le communiqué final du G20 pourrait par ailleurs nuire à la livre sterling, déjà tombée à son plus bas niveau depuis sept ans contre le billet vert vendredi.
(avec Patrick Graham et Anirban Nag; Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Angrand)

La politique monétaire ne peut pas tout régler, dit le G20

samedi 27 février 2016 15h47

SHANGHAI (Reuters) - Les ministres des Finances du G20 réunis à Shanghaï ont déclaré samedi que les instruments monétaires ne suffiront pas pour faire sortir l'économie mondiale de sa torpeur.
Dans un communiqué, ministres des Finances et banquiers centraux pointent une série de risques qui menacent la croissance mondiale, évoquant la volatilité des flux de capitaux, la chute des cours des matières premières et les retombées potentielles d'un éventuel Brexit.
"La reprise mondiale se poursuit mais elle reste inégale et loin de notre ambition qui est celle d'une croissance forte, durable et équilibrée", dit le communiqué publié après une réunion de deux jours.
"Les politiques monétaires continueront de soutenir l'activité économique et de garantir la stabilité des prix, mais la politique monétaire ne peut pas à elle seule conduire à une croissance équilibrée."
L'affaissement de la croissance et les turbulences des marchés financiers ont contribué à intensifier les frictions monétaires entre les principales économies de la planète, souligne le communiqué du G20 qui évoque également les tensions géopolitiques et la crise des migrants et des réfugiés en Europe.
Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe, a dit à ce sujet que les ministres du G20 reconnaissaient la nécessité d'améliorer la communication entre banquiers centraux, notamment sur les décisions susceptibles d'entraîner une dévaluation des monnaies.
La question d'un éventuel Brexit ne figurait pas dans les premières versions du communiqué final, selon un responsable qui a y a eu accès, mais elle a été ajoutée à l'initiative des responsables britanniques. Le Royaume-Uni se prononcera le 23 juin sur son maintien dans l'Union européenne.
"Nous pensons qu'il est dans l'intérêt de la sécurité nationale et de la sécurité économique du Royaume-Uni, de l'Europe et des Etats-Unis que le Royaume-Uni demeure dans l'Union européenne", a déclaré le secrétaire américain au Trésor Jack Lew.
La Chine, qui accueillait la réunion, s'est de son côté saisie de l'occasion pour tenter de rassurer ses partenaires sur la vigueur de sa croissance et sur ses capacités à répondre aux préoccupations qu'elle suscite.
(Jan Strupczewski,; Nicolas Delame pour le service français)

Gestion-Collecte au plus haut depuis 2009 sur les fonds dédiés à l'or

lundi 29 février 2016 06h00

 (Répétition sans changement d'une dépêche transmise vendredi)
    * Collecte au plus haut depuis 2009 sur les fonds dédiés à
l'or: bit.ly/1pcpMSF
    * Huitième semaine consécutive de sorties sur les fonds
actions
    * Obligations spéculatives: collecte au plus haut de 16
semaines
 
    PARIS, 29 février (Reuters) - Les fonds dédiés à l'or
viennent d'enregistrer leur plus forte collecte nette depuis
juin 2009 et ceux investis en actions ont subi leur plus longue
période de rachats nets depuis 2008, montre une étude
hebdomadaire publiée vendredi par Bank of America-Merrill Lynch.
    Ces flux soulignent l'instabilité persistante sur les
marchés financiers internationaux et l'absence d'appétit pour le
risque alors que les investisseurs étaient dans l'attente de la
réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux du
G20 vendredi et samedi à Shanghai.
    Des décisions de politique monétaire de la Banque centrale
européenne, de la Banque du Japon et de la Réserve fédérale
américaine sont par ailleurs attendues le mois prochain.
    Les fonds investis en or ont collecté 2,6 milliards de
dollars (2,27 milliards d'euros) tandis que ceux spécialisés sur
les actions et les obligations ont enregistré une décollecte de
2,7 milliards et 200 millions respectivement sur la semaine au
24 février, selon l'étude qui reprend des données d'EPFR Global,
une société de recherche spécialisée dans le suivi des flux de
souscription des grandes sociétés de gestion internationales.
    Les entrées cumulées sur trois semaines dans les fonds
dédiés à l'or atteignent 5,8 milliards de dollars, au plus haut
depuis juin 2009. 
    Graphique des flux cumulés sur trois semaines dans les fonds
dédiés à l'or depuis 2009: 
    bit.ly/1pcpMSF
    
    "Les flux ont coïncidé avec une communication de la Fed
poussant le dollar à la baisse et avec les inquiétudes
grandissantes des investisseurs sur le risque d'une rechute en
récession", écrit BofA Merril Lynch. 
    La décollecte sur les fonds investis en actions - leur
huitième semaine consécutive de sorties - a concerné toutes les
zones géographiques à l'exception des fonds dédiés aux valeurs
japonaises, qui ont bénéficié de 100 millions d'entrées nettes.
    Les fonds investis en valeurs américaines ont subi 3,6
milliards de dollars de rachats et connaissent des sorties
nettes sur 11 des 12 dernières semaines.
    Les fonds spécialisés dans les actions émergentes ont
enregistré une dix-septième semaine consécutive de rachats avec
1 milliard de dollars de sorties. 
    Les fonds en valeurs européennes connaissent une troisième
semaine consécutive de rachats mais pour un montant limité à 74
millions sur la période sous revue.
    Dans un contexte de généralisation des rendements négatifs,
les fonds obligataires ont enregistré des rachats nets limités à
hauteur de 200 millions de dollars, la course au rendement
bénéficiant aux fonds investis en obligations spéculatives et
émergentes.
    Les fonds dédiés aux obligations à haut rendement ont
collecté 3,1 milliards de dollars, leur plus forte collecte
hebdomadaire en 16 semaines. Les fonds investis en dettes
émergentes ont bénéficié de leurs premières entrées nettes en
sept semaines avec une collecte de 200 millions.
    
    Souscriptions(+)/Rachats(-) nets par grandes catégories de
fonds (en milliards de dollars):
 
                      Semaine au 24/02        2016
    Actions                -2,7             -55,72
    Obligataires           -0,2              +3,64
    Monétaires             +5,72            +40,02
    Matières premières     +2,68            +11,47
Sources : BAML, Global Investment Strategy, EPFR Global
    
 
 (Marc Joanny, édité par Dominique Rodriguez)

AGENDA ECONOMIQUE du lundi 29 février

lundi 29 février 2016 06h00

** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
 
    
 PARIS :
 - 14h50 Adjudication de 5,6 milliards à 6,8 milliards d'euros de BTF 
    
 BERLIN : 
 - 08h00 Ventes au détail / janvier
 
 BRUXELLES : 
 - Déplacement d'Emmanuel Macron, participation au Conseil compétitivité 
         consacré notamment à la crise sidérurgique européenne
 - 11h00 Inflation en zone euro / février (estimation flash) 
    
 HELSINKI :  
 - 09h00 PIB / T4
    
 STOCKHOLM : 
 - 09h30 PIB / T4
    
 ATHENES :   
 - 11h00 PIB révisé / T4
    
 WASHINGTON :
 - 15h45 Indice PMI de Chicago / février 
 - 16h00 Promesses de vente immobilières / janvier
     
    
           SOCIÉTÉS :
    
 PARIS :
 - Sopra Steria Group / résultats annuels (avant Bourse)
 - 07h30 Eurofins Scientific / résultats annuels (avant Bourse)

 - Viadeo / CA annuel
www.jascapital.com
Serge Poznanski

vendredi 26 février 2016

Un jour sans pétrole est un jour de perdu. Par Thomas Veillet · Le 26 février 2016

snowone
CHRONIQUE MATINALE0

Un jour sans pétrole est un jour de perdu

Vous savez quoi ?
Le pétrole est monté hier.
Et vous savez quoi ?
Quand le pétrole monte, la bourse monte.
Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Très bonne journée et excellent week-end à tous, moi je monte à Verbier.






Nan, je plaisante. Il y a encore d’autre choses à dire, mais vous verrez, à la fin de la chronique, vous verrez que les 4 lignes ci-dessus, vous auraient largement suffit pour commencer la journée.
Donc, hier le pétrole est monté, encore. C’est ce qu’il avait déjà fait la veille, c’est d’ailleurs pour ça que la veille, le marché était monté. Je vous l’ai déjà dit hier, actuellement la corrélation pétrole/marchés boursiers est maximale. Il n’y a pas grand-chose d’autre à ajouter. Le Ministre du pétrole vénézuélien a déclaré qu’il allait rencontrer ses collègues afin de trouver une solution pour stabiliser les prix et le sang des traders n’a fait qu’un tour. C’est la raison principale de la hausse aux USA et en Europe. Le reste n’est qu’anecdotique.
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Côté chiffres économiques, nous avons eu les Durables Goods qui étaient meilleurs que prévu, puisque le chiffre affichait la plus forte progression depuis 10 mois, sauf qu’à l’intérieur de la publication, tout n’était pas au top et les experts se demandait si l’on pouvait vraiment se fier à ces données pour envisager une croissance du GDP.
En tous cas, ce n’est pas parce que les Durables Goods étaient meilleurs, que le marché est monté, puisque tout le monde sait que seul le pétrole peut faire monter le marché.
Durant la journée d’hier, on retiendra également qu’un des top shots de la FED, James Bullard, a déclaré que la Banque Centrale n’était pas « innocente » dans le selloff du mois de janvier dans le sillage de sa hausse des taux. Lui qui nous avait déjà déclaré que la pression de monter les taux avait diminué pour la FED. Et puis il faut tout de même noter la fabuleuse capacité du pétrole à faire monter le marché un jour ou la Chine se faisait démonter de plus 6%. Actuellement, nous sommes tellement obsédé par le prix du baril qu’une hausse de 1$ sur le baril est soudainement plus importante pour nous que 6% de baisse sur la Chine.
Je rappelle, juste pour mémoire, qu’il y a 5 semaines de cela, 6% de baisse sur Shanghai nous aurait coûté un bras et une jambe à Wall Street. Les temps changent… Comme disait le proverbe ; souvent investisseur varie…
Heureusement, hier il s’est aussi passé des choses du côté des actions. Ce qui nous change un peu parce que vous reconnaitrez que ça devient fatiguant de ne parler « que » du pétrole.
Commençons par l’histoire Foxconn/Sharp. Il y a un peu plus de 48 heures, Foxconn, la boîte chinoise qui fournit des morceaux de vos iPhone’s, a annoncé son intention de racheter Sharp au Japon. Youpie, encore un take-over. Oui, sauf qu’hier, Foxconn a exprimé des doutes quant aux finances de Sharp et a mis le deal en « stand-by ». Sharp se prend 14% dans les dents.
Bon, moi je ne suis personne pour juger qui que ce soit, mais ne serait-il pas plus simple de vérifier les finances de la société AVANT d’annoncer le take-over en bourse ? Ou est-ce que c’est le Top Management qui voulait faire un coup de trading avant le week-end ??? En tous les cas, c’est incroyable la légèreté avec laquelle ce deal est traité.
Autrement, grosse déception dans le monde des régimes, Weight Watchers a publié ses chiffres hier soir. Tout le monde comptait sur la participation d’Oprah dans la société pour faire cartonner la société, sauf que parfois l’image et la réputation ne suffisent pas. Les chiffres sont décevants et à l’heure où je vous parle, le titre se fait défoncer au hors-bourse, en recul de 25%. Probablement les conséquences de l’effet yoyo.
Abenomics_cartoon_02.25.2016_normalEn Europe Tecnip a fait un carton, Lloyd’s a annoncé un « special dividend » et les deux valeurs passaient une agréable journée en hausse de plus de 10%.
En conclusion, le Dow Jones terminait en hausse de 1.3%, pendant que l’Europe récupérait 2% un peu partout sur le vieux continent. L’or est à 1237$ et j’arrête officiellement de faires des commentaires sur le sujet, le pétrole vient de passer les 33.03$ et si le pétrole va, tout va.
Pour le reste, l’Asie entame cette dernière séance de la semaine de la plus belle des manières, puisque le Nikkei avance de 1.2%, qu’Hong Kong progresse de 1.7% et que même la Chine ne baisse pas.
Pour ce qui est des nouvelles du jour, ce n’est pas la folie, on a l’impression que tout le monde est déjà parti en week-end et que l’on attend simplement de voir ce que va faire le pétrole. On notera tout de même l’interview de Tom De Mark, l’analyste technique Américain, il a prédit une chute du marché dans les trois semaines à venir. Ce n’est pas le premier à le dire, mais la seule différence, c’est que lui, c’est derniers temps, il a été plus juste dans ses prédictions.  Cliquez pour voir son interview sur CNBC.
Et puis on ne peut pas ne pas parler des misères de Bill Ackman et des chiffres d’Herbalife. Herbalife qui vend des gdpsuppléments alimentaires pourris qui sont supposés vous faire perdre du poids, a publié des chiffres meilleurs que les attentes hier soir. Le titre montait after close. Là où ça se corse, c’est pour Bill Ackman. Le gérant du fonds Pershing ne cesse de tirer à boulet rouge sur Herbalife, hurlant au Ponzi-Scheme, et le titre ne cesse de monter contre lui. Pershing est massivement short sur la valeur depuis des mois et des années. Là où ça se complique pour Ackman, c’est qu’il est short sur Herbalife qui monte et long sur Valeant qui se cesse de se péter la figure. Après avoir perdu près de 20% l’an passé, son début d’année est catastrophique, puisqu’il frise déjà les -20%, si ce n’est pas encore fait et même si les rédemptions ne se bousculent pas la porte, un jour ou l’autre, ça va mal se finir. À moins que ça se finisse mal plus vite pour Herbalife.
Dans les choses importantes, on notera que Jack Ma, patron d’Alibaba, vient d’acheter un vignoble dans le Bordelais. Le Barron’s publie une interview de Byron Wien qui pense qu’il n’y aura pas de Bear Market, ils expliquent aussi comment gagner de l’argent en traitant les compagnies aériennes et le pétrole, ça tombe bien, je n’y ai jamais rien compris et puis si le Barron’s a la méthode pour nous faire gagner de l’argent à tous les coups, on ne va pas se gêner. Le magazine nous propose également 5 titres pour jouer la hausse de l’or. Content de savoir que l’or va monter. Et puis ils nous apprennent aussi qu’Exxon et ConocoPhillips sont les deux meilleures actions pour jouer le pétrole. Bon, personnellement je vais acheter Gulf plutôt, si ça ne marche pas je pourrais porter des t-shirts et faire comme Steve McQueen. J’ai pas dis ressembler, juste faire comme lui.smc
Ce vendredi, le G-20 commence à Shanghai et l’OCDE vient de demander aux membres du G-20 de faire quelque chose pour la croissance. Comme le FMI hier. C’est fou comme tout le monde se renvoie la patate chaude.
Pendant que le G-20 se goinfre de caviar et de champagne millésimé en cherchant des remèdes à la croissance, il y aura les chiffres de la consommation en France, le GDP et le PPI également. On verra si « moi-Président » remonte la pente après ça. Le CPI Espagnol sera également de sortie accompagné des chiffres du chômage en Suisse et de l’inflation des salaires en Italie.
En Europe nous aurons le Climat de la Consommation et le Consumer Confidence et il y aura le CPI en Allemagne. Aux USA c’est l’avalanche avec le GDP, le Michigan Consumer Confidence, Personal Income et Personal Consumption, sans oublier le Consumer Spending.
Pour le moment les futures sont en hausse de 0.05% et si la semaine pouvait se terminer comme ça, on pourra dire que ça aura été nettement moins pire que ce que l’on pensait. L’Euro/$ est 1.1064, le yen a 112.85, la livre à 1.40, le $/Suisse à 0.9875 et le Bitcoin vaut 420$. Pendant ce temps, le 10 ans US est à 1.72% et l’Euro/Suisse se traite à 1.0926.
Voilà, je crois que c’est tout ce qu’il y avait à dire, mais vous conviendrez que l’on aurait pu s’arrêter à : Le pétrole est monté, donc la bourse aussi. En ce qui me concerne, il me reste à vous souhaiter un très beau vendredi, un excellent week-end, moi je saute dans la voiture et je monte en Valais, histoire de voir si je peux acheter du « Farinet » pour renforcer l’économie de l’enclave britannique du canton (quoiqu’entre nous, j’aurais préféré le Fendant comme monnaie..)..
On se retrouve lundi comme prévu !!!
Thomas Veillet
Investir.ch
« Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche »
Michel Audiard
Serge Poznanski

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 25 AU 26 FEVRIER 2016 ET AGENDA ECONOMIQUE du vendredi 26 février

G20: l'Allemagne opposée à de nouveaux plans de relance


Shanghai - L'Allemagne s'oppose à ce que les pays du G20 s'engagent dans des plans de relance budgétaire, basés sur la dépense publique, pour stimuler l'économie mondiale, a affirmé vendredi le grand argentier allemand Wolfgang Schäuble, ouvrant la voie à un possible désaccord avec les Etats-Unis.

Les tentatives de doper l'activité économique en assouplissant toujours davantage la politique monétaire pourraient s'avérer contreproductives tandis que les relances budgétaires ont perdu de leur efficacité, a mis en garde M. Schäuble, peu avant une réunion à Shanghai des grands argentiers du G20.

Alors que la conjoncture mondiale ne cesse de s'assombrir, la Banque centrale européenne (BCE) semble en voie d'agir plus vigoureusement, la Réserve fédérale américaine (Fed) redouble désormais de prudence après un relèvement de ses taux fin 2015, et la Banque du Japon s'est résolue à instaurer des taux négatifs dans l'espoir de stimuler le crédit.

Mais réfléchir à de nouveaux plans de relance n'aboutit qu'à nous détourner des véritables tâches auxquelles nous devons nous atteler, a averti le ministre allemand des Finances, évoquant les besoins de réformes structurelles.

Les politiques monétaires sont extrêmement accommodantes, au point qu'elles pourraient en devenir contreproductives, au vu de leurs effets négatifs, a-t-il fait valoir, lors d'un séminaire de l'Institute of International Finance organisé en marge du G20-Finances de Shanghai.

De leur côté, les politiques de relance budgétaire, qui voient les Etats gonfler les dépenses publiques pour soutenir la reprise économique, ont également atteint leurs limites, a poursuivi M. Schäuble.

Des commentaires qui s'inscrivent en contraste flagrant avec le récent appel de Washington à recourir de concert aux politiques de relance monétaire et budgétaire.

Des outils puissants quand ils sont utilisés ensemble, a commenté cette semaine le secrétaire au Trésor américain Jack Lew, rappelant que la reprise mondiale ne peut dépendre des seuls Etats-Unis.

Il est de plus en plus important (...) que les pays disposant d'une marge budgétaire l'utilisent pour soutenir leur demande intérieure, avait abondé un haut responsable américain.

Mais pour Wolfgang Schäuble, si vous voulez vraiment que l'économie réelle se renforce, il n'y a pas de raccourci possible sans réformes (structurelles).

La priorité pour les membres du G20 n'est pas de laisser filer davantage leurs déficits, mais au contraire de commencer prudemment à assainir leurs comptes publics, a jugé le ministre, fidèle à la ligne allemande d'orthodoxie budgétaire.

Le modèle de croissance fondé sur l'endettement atteint ses limites, a-t-il souligné, raillant la montée des entreprises zombies ne survivant que grâce au crédit.



(©AFP / 26 février 2016 06h36) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=680103

Les cours de pétrole baissent en Asie


Singapour - Les cours de l'or noir étaient orientés vendredi à la baisse sous l'effet de prises de bénéfice après un rebond des prix liés aux espoirs d'une limitation de la production, dans un marché plombé par l'excès d'offre.

Les cours du pétrole ont fini par retrouver jeudi une tendance haussière après des informations de l'agence Bloomberg selon lesquelles le ministre vénézuélien du Pétrole Eulogio del Pino aurait annoncé une réunion le mois prochain entre son pays, l'Arabie Saoudite, la Russie et le Qatar.

Les prix s'étaient déjà repris la semaine dernière après que la Russie et l'Arabie Saoudite, au terme d'une première réunion à Doha avec le Qatar et le Venezuela, avaient proposé que tous les pays producteurs gèlent leur niveau de production à celui de janvier pour soutenir les prix.

Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril a grimpé jeudi de 92 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance a gagné 88 cents sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

Vendredi toutefois, dans les échanges électroniques en Asie, le light sweet crude (WTI) reculait d'un cent à 33,06 dollars.

Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, cédait quant à lui 16 cents à 35,13 dollars.

Le rebond d'hier n'était pas dû aux fondamentaux mais aux spéculations sur un accord entre les principaux producteurs pour geler la production, a déclaré à l'AFP Bernard Aw, analyste chez IG.

Mais ce n'est pas une information d'importance de nature à faire encore monter les prix, ce qui explique les prises de bénéfice auxquelles ont assiste aujourd'hui.

Le baril, qui se négociait 100 dollars en juin 2014, est tombé en dessous des 30 dollars en raison de l'excès d'offre, que ne parviennent plus à absorber des économies mondiales en ralentissement.


str/jac/plh

INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP


(©AFP / 26 février 2016 06h16)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=680090 

Chine: la PBOC assure garder des "marges de manoeuvre" pour soutenir l'économie

Shanghai (awp/afp) - Le gouverneur de la banque centrale chinoise a tenté vendredi de contrer les inquiétudes sur la deuxième économie mondiale, répétant qu'il ne voyait "aucun fondement" à la dépréciation du yuan et que Pékin avait encore des outils de politique monétaire à sa disposition pour soutenir l'activité.
"Il n'y a pas de fondement (économique) pour une dépréciation persistante du renminbi" (autre nom du yuan), a déclaré Zhou Xiaochuan, gouverneur de la PBOC, s'exprimant avant une rencontre à Shanghai des grands argentiers du G20.

Malgré le violent ralentissement de la croissance chinoise --au plus bas depuis 25 ans-- et l'essoufflement continu de l'activité dans le pays, M. Zhou s'est voulu ostensiblement rassurant.

"Les fondamentaux de l'économie chinoise restent solides" et l'emporteront sur "les turbulences de court terme des marchés", a-t-il souligné, devant un séminaire de l'Institute of International Finance (IFF). "Nous n'aurons pas recours à des dévaluations compétitives pour avantager nos exportations", a-t-il également insisté.

Dans ses efforts pour rassurer tous azimuts, le gouverneur Zhou s'est empressé d'ajouter que son institution gardait d'abondantes munitions pour faire face à toute aggravation de la conjoncture et pour stimuler l'activité.

"La Chine conserve une marge de manoeuvre monétaire et garde les outils de politique monétaire pour faire face aux risques potentiels" et Pékin maintiendra "une politique financière flexible et appropriée", a-t-il souligné.

La PBOC ne ménage déjà pas sa peine: depuis fin 2014, elle a déjà abaissé par six fois ses taux d'intérêt pour amoindrir le coût du crédit, et a réduit à de multiples reprises les ratios de réserves obligatoires des banques. Une politique ultra-accommodante aux résultats mitigés, avec un alarmant revers: la récente envolée de l'endettement.

Mais comme le suggère Zhou, la PBOC, qui défend volontiers sa "politique prudente", reste ouverte à de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire --anticipées par nombre d'analystes, qui tablent sur une nouvelle baisse des taux d'intérêt en 2016.

- Fuites de capitaux -


La récente glissade du yuan face au dollar et les interventions de Pékin sur le marché des changes "seront certainement" l'un des sujets du G20-Finances de Shanghai, ce qui a pu pousser Zhou à vouloir déminer le sujet par avance, observait Liao Qun, analyste de Citic Bank International.


"Ces commentaires ne vont pas suffire à complètement rasséréner les marchés (...) mais la banque centrale rappelle qu'elle a les moyens de contrôler le yuan" pour étouffer les anticipations d'une baisse interminable de la devise, a-t-il indiqué à l'AFP.


Relativement encadrée, la monnaie chinoise peut fluctuer face au dollar dans une fourchette de 2% autour d'un taux-pivot déterminé quotidiennement par la banque centrale. Mais celle-ci doit composer avec une forte pression à la baisse face à un dollar revigoré.


La PBOC a abaissé ce taux-pivot durant huit séances consécutives début janvier, laissant redouter une dévaluation rampante et provoquant une onde de choc sur les marchés. Le yuan a au final reculé d'environ 1,4% par rapport au dollar le mois dernier.


La Chine avait déjà ébranlé les places financières mondiales en août en dévaluant brutalement le yuan de presque 5% en une semaine, une décision largement perçue comme un coup de pouce à ses exportateurs.


Pékin s'en était défendu, mais sans parvenir à désarmer les craintes d'une "guerre des devises".


Après avoir largement guidé et accompagné la dépréciation du yuan, Pékin semble désormais désireux d'enrayer une glissade bien trop rapide et dont le géant asiatique commence désormais à pâtir.


Le repli du renminbi, associé à l'essoufflement économique et aux effondrements à répétition des Bourses locales, poussent ainsi de nombreux investisseurs affolés à sortir leurs yuans hors de Chine pour acheter des dollars, en dépit de restrictions drastiques imposées par les autorités.


Des fuites de capitaux massives évaluées par des experts à 1.000 milliards de dollars pour l'an dernier --et qui en retour pèsent lourdement sur le cours du yuan.


Soucieux de stopper l'hémorragie et de stabiliser sa monnaie, la Chine puise dans ses colossales réserves de devises étrangères pour racheter massivement des yuans: ces réserves de changes, les plus importantes du monde, ont fondu de presque 100 milliards de dollars en janvier, pour tomber à 3.200 milliards de dollars, au plus bas depuis mai 2012.


Un recul "normal" selon la PBOC, qui a assuré vendredi dans un communiqué: "Ces réserves seront maintenues à un niveau approprié et raisonnable."


afp/rp


(AWP / 26.02.2016 06h36)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=680102 

Chine: pas de fondement pour une dépréciation persistante du yuan


Shanghai - Il n'y a aucun fondement pour une dépréciation persistante du yuan, a de nouveau affirmé vendredi le gouverneur de la banque centrale chinoise (PBOC), tout en assurant que Pékin gardait les outils de politiques monétaires appropriés pour répondre à un assombrissement de la conjoncture économique.

Il n'y a pas de fondement pour une dépréciation persistante du renminbi (autre nom du yuan) car les fondamentaux de l'économie chinoise restent solides, a déclaré Zhou Xiaochuan, s'exprimant juste avant une rencontre à Shanghai des grands argentiers du G20.

Relativement encadrée, la monnaie chinoise peut fluctuer face au dollar dans une fourchette de 2% autour d'un taux-pivot déterminé quotidiennement par la banque centrale. Celle-ci doit cependant composer avec les tendances du marché et une forte pression à la baisse sur le yuan, notamment face à un dollar vigoureux.

La PBOC avait ainsi abaissé ce taux-pivot durant huit séances consécutives début janvier, laissant redouter une dévaluation rampante.

Le yuan s'est déprécié d'environ 1,4% par rapport au dollar en janvier.

La Chine avait déjà ébranlé les marchés financiers mondiaux en août dernier en dévaluant brutalement le yuan de presque 5% en l'espace d'une semaine, une décision alors largement perçue comme une dévaluation compétitive destinée à soutenir les exportateurs chinois.

Pékin s'en était défendu, mais sans parvenir à dissiper les craintes d'une potentielle guerre des devises.

Par ailleurs, le vif ralentissement de la deuxième économie mondiale, les violentes turbulences des Bourses locales et l'interventionnisme tous azimuts du gouvernement ont poussé de nombreux investisseurs affolés à sortir leurs yuans hors de Chine pour acheter des dollars, en dépit de restrictions drastiques imposées par les autorités.

Des fuites de capitaux massives évaluées par des experts à 1.000 milliards de dollars pour l'an dernier, et qui pèsent désormais lourdement sur le cours du renminbi.

Soucieux de stopper l'hémorragie et d'enrayer la glissade trop rapide du cours sa monnaie, la Chine puise dans ses colossales réserves de devises étrangères pour racheter massivement des yuans.

Ces réserves de changes, les plus importantes du monde, ont fondu de presque 100 milliards de dollars en janvier, pour tomber à 3.200 milliards de dollars, au plus bas depuis mai 2012.

Ces réserves seront maintenues à un niveau approprié et raisonnable, affirmait cependant un communiqué de la PBOC publié vendredi.

Par ailleurs, la Chine conserve une marge de manoeuvre monétaire et les outils de politique monétaire pour faire face aux risques potentiels pour l'économie, a insisté M. Zhou, ajoutant que Pékin maintiendra une politique flexible et appropriée.

Ce qui pourrait signifier de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire --comme s'y attendent nombre d'analystes-- mais sans ouvrir pour autant la voie à un plan de relance budgétaire massif comme en 2008-2009.



(©AFP / 26 février 2016 03h08) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=680075 

Japon: l'inflation retombe à zéro, la politique monétaire en eaux troubles

Tokyo (awp/afp) - Le taux d'inflation est retombé à zéro en janvier au Japon, après deux mois de hausse modeste, illustrant les limites de la politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ) alors que s'ouvre vendredi une réunion des grands argentiers du G20 à Shanghai.

Les prix à la consommation, hors ceux des produits périssables, ont stagné le mois dernier, sous l'effet de la chute des cours du pétrole et d'une reprise atone de la troisième économie mondiale.

Pièce maîtresse des "abenomics", stratégie de relance du Premier ministre Shinzo Abe, la banque centrale ne parvient pas à doper l'inflation malgré tous les efforts mis en oeuvre depuis trois ans, dont l'adoption fin janvier de taux négatifs dans l'espoir de donner un coup de fouet aux banques.

"La crédibilité de la BoJ est partie en fumée", lance Yasunari Ueno, économiste chez Mizuho Securities, fustigeant ses "expérimentations".

"Le ministre des Finances, Taro Aso, a mis le doigt sur le problème", soulignait-il dans une récente note: l'argent coule à flot "mais la demande n'est pas là".

Les entreprises et consommateurs sont inquiets et réticents à emprunter dans un archipel confronté à un environnement extérieur difficile, avec le ralentissement en Chine et dans les pays émergents, et marqué par des années de déflation.

Déjà adoptée par la Banque centrale européenne (BCE), la politique de taux négatifs, jugée extrême, ne fait cependant pas l'unanimité parmi les experts, certains estimant qu'elle risque de "faire plus de mal que de bien" à l'économie.


Ce genre d'initiative "heurte les profits" des établissements financiers, et surtout "renforce le sentiment que l'économie mondiale ralentit fortement avec des autorités à court de solutions", relève Capital Economics.


- Communication obscure -


Désireuse d'en finir avec la déflation, phénomène pernicieux qui décourage achats et investissements dans l'espoir de prix toujours plus bas, la BoJ a profondément réformé en avril 2013 la politique monétaire en ciblant une évolution des prix de 2% via un massif programme dit d'"assouplissement qualitatif et quantitatif" (QQE).


Son gouverneur, Haruhiko Kuroda, espérait initialement atteindre son objectif en deux ans, mais il a été contraint de repousser l'échéance à plusieurs reprises et vise désormais le premier semestre 2017-2018 (avril-septembre 2017).


La communication de la BoJ est aussi en question. M. Kuroda n'a cessé de se dire défavorable aux taux négatifs avant une volte-face soudaine: "Il doit être plus transparent pour insuffler confiance", préconise Takuji Okubo, directeur de Japan Macro Advisors. Le public lui-même, pourtant pas directement affecté, s'est ému de l'impact de ce nouvel outil, craignant qu'il ne réduise son épargne.


Au vu de ces nouvelles statistiques d'inflation, la banque centrale n'aura d'autre choix que de muscler encore son action, prédit Capital Economics. "Nous pensons qu'elle va abaisser les taux d'intérêt et augmenter son programme de rachat d'actifs" lors de sa prochaine réunion mi-mars, estime l'analyste Marcel Thieliant, quand d'autres mettent en garde contre une fuite en avant.


Le rôle des banques centrales sera probablement abordé au G20 et les gouvernements appelés à leur prêter main-forte, alors que les politiques monétaires sont largement sollicitées dans le monde.


L'OCDE a ainsi plaidé pour la mise en place de réformes structurelles afin de relancer une croissance mondiale "morose", dans un rapport présenté à cette occasion.


Au Japon, à défaut de vigoureuses mesures de fond, une nouvelle rallonge budgétaire se profile déjà pour donner du tonus à la consommation avant les élections sénatoriales de cet été, les médias évoquant un montant de 5.000 milliards de yens (40 milliards d'euros).


Le pays a de nouveau vu son activité se contracter au quatrième trimestre, concluant une année 2015 de faible croissance.


Les autorités plaçaient des espoirs dans les négociations salariales du printemps, mais les revendications des syndicats, très solidaires des employeurs nippons, s'annoncent modestes.


Ils prennent en effet acte du récent renforcement du yen, négatif pour les entreprises exportatrices, et des turbulences à la Bourse de Tokyo qui a connu son pire début d'année depuis 1949.



afp/rp


(AWP / 26.02.2016 06h35)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=680101 

 

La réunion du G20 suscite peu d'espoirs de coordination

jeudi 25 février 2016 21h26

par John Ruwitch et Pete Sweeney
SHANGHAI (Reuters) - La réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20 vendredi et samedi à Shanghaï, en Chine, risque de décevoir ceux qui en espèrent un grand plan concerté de relance de l'économie mondiale et d'apaisement sur les marchés financiers.
Aux yeux de certains, la situation actuelle, avec une demande mondiale obstinément atone, des Bourses en baisse et une volatilité sur le marché des changes, est comparable à celle d'avril 2009.
A cette époque, au paroxysme de la crise économique et financière mondiale, les ministres du G20 s'étaient entendus sur des mesures coordonnées pour éviter au monde de sombrer dans une dépression généralisée.
Le souvenir des Accords du Plaza, qui ont mis fin en 1985 au raffermissement continu du dollar, est aussi invoqué pour plaider en faveur d'une meilleure coordination au sein du G20.
Mais ces Accords du Plaza avaient été conclus entre cinq grandes puissances industrielles quand il faut aujourd'hui tenter de s'entendre entre 20 pays aux profils variés et aux intérêts divergents menant parfois des politiques monétaires opposées, comme entre les Etats-Unis d'une part et la zone euro et le Japon d'autre part.
"Les marchés financiers ont besoin d'un revigorant mais nous ne nous attendons pas à un accord du type Plaza", dit un responsable japonais. "Il n'y a pas de recette magique."
RÉCESSION ?
La Chine, qui préside le G20 cette année, a érigé en "tâche urgente" le renforcement de la coordination politique et la lutte contre les "débordements négatifs" des mesures prises individuellement, alors qu'elle est elle-même soupçonnée d'avoir contribué à la déstabilisation en pilotant depuis l'été dernier une dépréciation du yuan.
D'autres, tels les Etats-Unis et le Japon, comptent insister sur des mesures budgétaires de soutien à l'activité pour relancer l'économie mondiale.
"Le tableau global est moins rose qu'il y a un an", juge un responsable italien s'exprimant sous le sceau de l'anonymat, selon lequel la réunion de fin de semaine "ne débouchera probablement sur aucune réponse de court terme à la crise".
Côté allemand, on s'attend à des "discussions intenses" sur l'affaiblissement des perspectives de croissance mondiale, tout en soulignant la reprise modérée en Europe.
"C'est pourquoi l'Europe ne sera pas au coeur des attentions en ce qui concerne les perspectives économiques", a dit un responsable allemand ayant requis l'anonymat.
Cette absence d'initiative au niveau politique alimente les craintes d'une récession.
"Nous sommes préoccupés par le fait que, si l'on assiste à un désordre financier durable, à un renforcement de l'aversion au risque, à une poursuite de la chute des actifs risqués, à de nouvelles turbulences, en particulier en Chine, cela pourrait être suffisant pour faire basculer l'économie mondiale du côté de la récession", avertit Charles Collyns, chef économiste à l'Institut de la Finance internationale (IIF).
(Avec Tetsushi Kajimoto à Tokyo, Gavin Jones à Rome, Michael Nienaber à Berlin et David Lawder à Washington, Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Wall Street finit en hausse, portée par des achats à bon compte

jeudi 25 février 2016 22h36

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a fini en hausse jeudi, soutenue par des achats à bon compte après la volatilité des dernières semaines et la publication d'une statistique vigoureuse des commandes de biens durables qui laisse espérer un redressement du secteur manufacturier aux Etats-Unis après plusieurs mois difficiles.
L'indice Dow Jones a gagné 212,30 points, soit 1,29%, à 16.697,29 et le Standard & Poor's 500 S&P-500, plus large, a pris 21,90 points ou 1,13%, à 1.951,70. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 39,60 points (0,87%) à 4.582,21.
Avec cette deuxième séance consécutive de hausse, le S&P-500 réduit sa perte à 4,5% depuis le 1er janvier mais surtout il finit pour la première fois de l'année au-dessus de sa moyenne mobile sur 50 jours, signe d'une configuration technique plus favorable.
Les commandes de biens durables, définis comme étant des biens manufacturés d'une durée de vie de trois ans au moins, ont rebondi de 4,9% en janvier après leur chute de 4,6% le mois précédent, enregistrant ainsi leur plus forte progression depuis dix mois.
La statistique a redonné du baume au coeur des investisseurs qui ont également été rassurés par une deuxième séance de rebond des cours du pétrole sur le Nymex, de quoi tempérer les craintes sur l'exposition des banques américaines au secteur pétrolier.
Depuis le début de l'année, les fluctuations des cours du brut ont été le principal facteur d'influence sur Wall Street, leur baisse quasi continue suscitant des inquiétudes sur la croissance mondiale et, dernièrement, sur la santé des banques qui ont beaucoup prêté aux entreprises du secteur.
Certains analystes pensent toutefois qu'une décorrélation s'amorce, l'attention des investisseurs se portant à nouveau sur les indicateurs économiques et la politique monétaire de la Réserve fédérale.
La présidente de la Fed, Janet Yellen, a laissé entendre que la banque centrale s'en tiendrait cette année à sa trajectoire d'une remontée progressive de ses taux d'intérêt, mais d'autres responsables monétaires se sont prononcés en faveur d'une pause au vu des turbulences sur les marchés financiers.
"Je pense que le marché va être plus calme dans les prochains jours mais que la volatilité reprendra à l'approche de la statistique des créations d'emplois vendredi en huit", déclare Mohanned Aama, directeur général chez Beam Capital Management à New York.
En attendant, les investisseurs ont recherché des achats à bon compte.
UNITED TECH EN VEDETTE
Les dix grands indices sectoriels S&P ont fini en hausse, avec en tête les financières dont l'indice, en queue de peloton depuis le début de l'année avec un recul de 12%, a repris 1,38% avec la remontée des cours du brut.
Le compartiment de l'énergie, en repli une bonne partie de la journée, a grignoté finalement 0,19%, profitant du rebond tardif sur le Nymex.
Chevron (+0,04%) est passé en territoire positif en toute fin de séance, permettant aux 30 composantes du Dow Jones de finir dans le vert. La plus forte hausse de l'indice a été pour United Technologies, qui a grimpé de 4,76% à 98,07 dollars en profitant comme la veille des spéculations autour d'une éventuelle fusion avec Honeywell International.
Aux valeurs technologiques, HP, qui a recueilli les activités imprimantes et PC de Hewlett-Packard, a perdu 4,43% à 10,34 dollars après avoir fait état la veille d'un chiffre d'affaires trimestriel en repli de près de 12% en raison d'une baisse de la demande pour ses produits.
L'éditeur de logiciels dématérialisés Salesforce a bondi à l'inverse de 11,04% à 69,42 dollars après l'annonce d'un chiffre d'affaires trimestriel meilleur qu'attendu et de prévisions 2016 revues en hausse.
Dans la distribution, Best Buy a gagné 2,45% malgré des résultats en demi-teinte, les investisseurs appréciant l'annonce d'un dividende en hausse et d'un programme de rachat d'actions.
Le groupe alimentaire Kraft Heinz a pris 2,70% à 74,96 avant ses résultats publiés à la clôture.
(avec Abhiram Nandakumar à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)

Net rebond des Bourses européennes à la clôture

jeudi 25 février 2016 18h10

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont rebondi jeudi après deux séances de repli, portées par des résultats d'entreprise accueillis avec satisfaction, notamment dans les secteurs bancaires et des télécoms.
À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 2,24% (93,11 points) à 4.248,45 points. Le Footsie britannique a gagné 2,48% et le Dax allemand 1,79%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a pris 2,03% et le FTSEurofirst 300 1,95%.
Wall Street est en revanche freinée par l'annonce d'une nouvelle hausse des stocks de brut aux Etats-Unis qui a fait repartir les cours du pétrole à la baisse.
Hormis les ressources de base (-0,13%), pénalisées par un recul des cours des matières premières, tous les indices sectoriels ont fini dans le vert en Europe.
Les valeurs bancaires (+3,54%) ont été les plus performantes dans le sillage de Lloyds Banking Group, dont le titre s'est envolé de 13,56% après l'annonce du versement d'un dividende spécial de 0,5 pence par action, signe que l'établissement pense avoir définitivement tiré un trait sur la crise financière.
Le secteur des télécoms (+3,32%) a été pour sa part tiré par l'espagnol Telefonica (+5,1%), plus forte hausse de l'EuroStoxx50 à la veille de la présentation de ses résultats et de ses perspectives annuelles.
BT Group a fini sur un gain de 4,66% après une décision de l'autorité de régulation britannique évitant au plus grand groupe de télécoms en Grande-Bretagne de devoir se séparer de son réseau haut débit.
Deutsche Telekom (+2,13%) a aussi contribué à la bonne tenue du secteur en annonçant un bénéfice supérieur aux attentes au quatrième trimestre, avec une croissance de ses profits aussi bien en Allemagne qu'aux Etats-Unis.
"Aujourd'hui était l'une des journées les plus chargées en résultats d'entreprise en Europe et le marché a fortement récompensé les entreprises qui ont battu le consensus", dit Stephane Ekolo, responsable de la stratégie sur les marchés européens chez Market Securities.
(Danilo Masoni à Milan et Sudip Kar-Gupta à Londres, Bertrand Boucey pour le service français, édité par Patrick Vignal)

AGENDA ECONOMIQUE du vendredi 26 février

vendredi 26 février 2016 06h00


    
  
 PARIS :
 - 08h45 PIB / T4 (2e estimation)
 - 08h45 Indice des prix à la consommation / février (estimation provisoire) 
 - 08h45 Dépenses de consommation des ménages / janvier 
 - 08h45 Indices de prix de production de l'industrie / janvier
 - 08h45 Construction de logements / janvier
    
    
 PEKIN :     
 - Prix immobiliers / janvier
    
 SHANGHAI :  
 - Réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G20
         (1ère journée)
    
 BRUXELLES : 
 - 11h00 Indices du climat des affaires et du sentiment économique
         en zone euro / février
    
 BERLIN :    
 - 14h00 Inflation / février (1ère estimation) 
 - Revue de la note souveraine de l'Allemagne par Moody's  
    
 AMSTERDAM : 
 - Revue de la note souveraine des Pays-Bas par Moody's  
    
 ATHENES :   
 - Revue de la note souveraine de la Grèce par Moody's  
    
 WASHINGTON :
 - 14h30 PIB / T4 (2e estimation) 
 - 14h30 Revenus et dépenses des ménages / janvier          
 - 16h00 Indice de confiance du Michigan / février (définitif) 
 
        
             SOCIÉTÉS :
    
 PARIS :
 - 07h30 Areva / résultats annuels 
 - 07h30 Elior / résultats du T1 
 - Dassault Aviation / CA annuel
 - SES  / résultats annuels
 - Onxeo / résultats annuels (après Bourse)
    
    Egalement :
 - 09h30 Air France-KLM / comité central d'entreprise d'Air France
    
    
 ZURICH :    
 - Sika / résultats annuels
 
 MADRID :    
 - Telefonica / résultats annuels
    
 FRANCFORT : 
 - BASF / résultats du T4
    
 LONDRES :   
 - Royal Bank of Scotland / résultats annuels
 - International Consolidated Airlines Group / résultats annuels
 
 MILAN :     
 - Eni / résultats annuels prémiminaires

Serge Poznanski