Pour être franc avec vous, je crois que l’on pourrait faire semblant de s’intéresser à ce qui se passe sur les marchés, on pourrait faire « comme si » nous étions surpris de voir bouger les indices dans un sens ou dans l’autre, comme si le fait que le pétrole rebondisse (enfin) ou que l’or ne bouge plus du tout, nous intéresse encore. Mais pour être franc, le seul truc qui nous préoccupe encore actuellement, c’est de savoir si on a tous les cadeaux pour mettre sous le sapin, vu qu’il est impossible de faire confiance au Père Noël, sachant qu’il n’y a aucune certitude au sujet de son existence, savoir ce que l’on manger demain soir et surtout ce que l’on va boire demain soir.
Au milieu de tout cela, on peut aussi se la jouer sérieux en s’expliquant les yeux dans les yeux que le marché Européen a terminé en baisse parce que les prix du pétrole baissaient. Que le marché US a terminé en hausse parce qu’entre le moment où les Européens terminaient leur séance en baisse à cause du pétrole qui baissait, ce dernier est remonté pour permettre au marché Américain de remonter aussi. Et puis les Américains se disent aussi que l’on s’autorise à penser dans les milieux autorisés que les opérations de « tax-selling » – manipulation boursière qui permet de défiscaliser un peu des gains en capitaux en vendant les pertes de l’année – le « tax-selling » serait donc terminé et du coup, ça laisse de la place pour les acheteurs.
Oui, sauf qu’en 39, il y a avait un type qui s’appelait Adolf, qui avait des intentions belliqueuses, qui mettait un sacré bordel au travers de l’Europe. Alors qu’actuellement, Draghi fait tout le contraire.
En même temps, si l’on se base sur ce qu’ont fait les marchés durant l’année pré-électorale pour prédire la suite, on peut aussi faire sa « recherche » et se rendre compte que sur les 21 années d’élections présidentielles américaines, seules trois auront été négatives. En gros, tout cela ne veut rien dire.
Autrement, pour être franc avec vous, cela fait 1 heure que je surfe sur le web pour trouver des nouvelles qui sont susceptibles de vous intéresser et de vous détourner des recettes de dindes aux marrons et des horaires des nocturnes pour aller faire les derniers cadeaux et histoire de s’immerger dans l’émeute des magasins la veille de Noël, mais pour être honnête, je crois que cela ne sert à rien.
Je vais donc conclure de la façon suivante :
Tout d’abord, je voudrais vous souhaiter à tous un très JOYEUX NOËL et une UNE TRÈS BONNE ANNÉE 2016 – en ce qui me concerne, c’est terminé jusqu’en 2016 – Je voudrais vous remercier tous d’avoir été fidèles cette année, je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire ou de m’écouter durant toute l’année, même si plusieurs fois durant l’année, le marché était à peu près aussi intéressant que la reproduction des cafards en Tanzanie. Je ne sais pas si c’est vous ou si c’est autre chose, mais cela fait près de 10 ans que j’écris cette chronique et je le fais toujours avec autant de passion et d’envie. Pourvu que ça dure.
Bref, passez de belles fêtes de fin d’année en famille, reposez-vous bien et on se retrouve dans la première quinzaine de 2016 pour reprendre tout ça à zéro et attaquer une nouvelle année qui devrait nous apporter à peu près autant d’émotions que celle qui est en train de se terminer.
Encore une fois :
Et à l’année prochaine !!!
Thomas Veillet
Investir.ch
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Keep your friends close, your enemies closer, and receipts for all major purchases.
– Bridger Winegar
– Bridger Winegar
Serge Poznanski
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