La Bourse de Tokyo en baisse de 1% à la mi-
La Bourse de
Tokyo en baisse de 1% à la mi-séance | Crédits photo : Reuters
TOKYO, 9 décembre (Reuters) - La Bourse de
Tokyo a fini la matinée en nette baisse, mercredi, dans le sillage de Wall Street,
où les derniers chiffres du commerce extérieur chinois ont ravivé les craintes
d'un ralentissement marqué de l'économie mondiale, sur fond de volatilité
prononcée des cours du pétrole.
A la mi-séance, l'indice Nikkei perdait 211,14 points,
soit 1,08%, à 19.281,46 après être tombé un peu plus tôt à 19.261,16, son
niveau le plus bas depuis novembre.
L'indice Topix, plus large, reculait pour sa part de
0,89% à 1.554,69 points. (Ayai Tomisawa; Jean-Philippe Lefief pour le service français)
USA : Le Dow Jones perd 0,9%, le Nasdaq cède 0,06%
REUTERS |
NEW YORK, 8 décembre (Reuters) - La Bourse
de New York a fini mardi en baisse de 0,9%, l'indice Dow Jones cédant
159,37 points à 17.751,14 points.
Le Nasdaq Composite a cédé de son côté 3,23 points
(0,06%) à 5.098,58.
(Ces données sont susceptibles de varier encore
légèrement). (Patrick Vignal pour le service français)
La Chine et le pétrole pèsent sur Wall Street
Le Dow perd 0,92%,
le S&P-500 0,65%, le Nasdaq 0,07%
Un indicateur chinois pèse sur la tendance
L'énergie recule au cours d'une séance volatile
(Répétition sans changement d'une dépêche
transmise mardi)
NEW YORK, 9 décembre (Reuters) - La Bourse de New York a
terminé mardi en baisse, les derniers chiffres du commerce extérieur chinois
ayant ravivé les craintes d'un ralentissement marqué de l'économie mondiale,
sur fond de volatilité prononcée des cours du pétrole.
L'indice Dow Jones a perdu 162,51 points, soit 0,92%, à
17.568,00. Le Standard & Poor's 500, plus large, a reculé de 13,48 points
(0,65%) à 2.063,59.
Le Nasdaq Composite a illustré une séance nerveuse en
perdant jusqu'à plus de 1% avant de passer brièvement dans le vert pour
finalement finir pratiquement à l'équilibre (-0,07%) à 5.098,24.
Les importations chinoises ont diminué de 8,7% en
novembre par rapport au même mois de l'an dernier, leur 13e mois consécutif de
repli.
Ce chiffre a contribué à alimenter la chute des prix du
pétrole. Pour la première fois depuis début 2009, le baril de brut léger américain
(West Texas Intermediate, WTI) est passé mardi
sous le seuil de 37 dollars et leBrent de
mer du Nord a glissé sous les 40 dollars. Ils ont ensuite atténué leurs pertes.
L'engorgement du marché pétrolier est tel que certains
observateurs redoutent désormais un manque de capacités de stockage au niveau
mondial.
UNE HAUSSE DES TAUX
SE PROFILE
A Wall Street,
l'indice S&P du secteur de l'énergie a abandonné 1,49%. Au sein du Dow,
Exxon a cédé 2,83%, la plus forte baisse d'un indice presque entièrement dans
le rouge.
L'opérateur d'oléoducs et de gazoduc Kinder Morgan a
perdu 4,26% après avoir dit envisager de réduire significativement son dividende.
La baisse des prix des hydrocarbures et les doutes sur la
croissance perturbent d'autant plus les investisseurs que l'autre facteur
majeur influençant le marché est la réunion de la Réserve fédérale la semaine
prochaine, qui pourrait déboucher sur le premier relèvement des taux d'intérêt
américains depuis près de dix ans.
"La Fed continue de pencher fortement en faveur
d'une hausse de taux mais celle-ci n'est pas encore totalement acquise",
souligne Scott Brown, chef économiste de Raymond James.
Le dollar, qui devrait grimper avec le relèvement des
taux, a cédé jeudi 0,24% par rapport à un panier de devises de référence et
0,51% face à l'euro, qui s'échangeait autour de 1,0890 dollar après avoir passé
brièvement la barre des 1,09 dollar.
Sur le marché obligataire, les rendements des Treasuries
ont légèrement grimpé après deux jours de baisse, aidés par la stabilisation
des cours du brut en fin de séance.
Sans rapport avec ces préoccupations, l'action Chipotle
Mexican Grill a encore abandonné 1,72%. La chaîne de restauration
"tex-mex" continue de souffrir de multiples cas d'intoxications
alimentaires dans ses établissements, le dernier en date ayant touché 80
étudiants de Boston.
A la hausse, Fairchild Semiconductor a bondi de 5,58%. Le
fabricant de semi-conducteurs a déclaré avoir reçu une offre d'achat
non-sollicitée le valorisant autour de 2,46 milliards de dollars.
(Caroline Valetkevitch; Patrick Vignal pour le service
français)
Morgan Stanley se retire du courtage de métaux de
base-source
Morgan Stanley va fermer l'ensemble de ses
activités de courtage de métaux de base dans le monde dans le cadre d'un plan
d'économies qui pourrait se traduire par une baisse de 25% des effectifs de sa
division de taux fixes et de matières premières, a-t-on appris mardi d'une
source au sein de la banque d'investissement américaine.
Certains postes pourraient disparaître aussi dans les
équipes en charge des métaux précieux et de l'énergie, mais la banque veut
rester présente sur ces marchés, qui sont mieux à même de lui assurer la
rentabilité visée.
Un porte-parole de Morgan Stanley s'est refusé à tout
commentaire.
"Au cours des derniers jours, nous avons engagé la
réduction des effectifs dans l'obligataire et les matières premières, avec une
réduction équivalente des infrastructures et du support de ces activités au
sein de l'entreprise", explique une note interne que Reuters a pu lire.
"Cela donnera à nos activités la taille critique et
la crédibilité adaptées au marché actuel, tout en maintenant notre capacité à
répondre aux besoins de nos clients dans les différents produits et zones
géographiques."
La banque avait annoncé auparavant mardi qu'elle
inscrirait dans ses comptes du quatrième trimestre une charge de 150 millions
de dollars (138 millions d'euros) liée à un plan de réduction d'effectifs.
Morgan Stanley supprimera 1.200 emplois au total dans le
monde entier, dont 470 postes de traders et de commerciaux du segment
obligataire, selon une source proche du dossier.
L'action Morgan Stanley perdait 1,82% à 34,05 dollars à Wall Street mardi
vers 18h40 GMT. (avec Melanie Burton, Clara Denina et Josephine Mason; Wilfrid
Exbrayat et Marc Angrand pour le service français, édité par Patrick Vignal)
Les stocks de pétrole aux Etats-Unis sous haute
surveillance
En cette période de fébrilité sur le marché du pétrole,
les stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis seront au centre de l’attention
ce mercredi et devraient avoir un impact sur la tendance.
L’absence d’accord au sein l’Opep sur un
plafond de production a donné lieu à une chute des cours du brut, en raison
notamment du retour attendu de l’Iran sur le marché mondial après la levée des
sanctions occidentales. Le baril de Brent de
la mer du Nord, comme celui de brut léger américain de qualité WTI, a touché lundi des
niveaux inconnus depuis la crise financière de 2008-2009. Les analystes
interrogés par Bloomberg anticipent une augmentation de 512.500 barils des
stocks de brut sur la semaine au 4 décembre, après une hausse de 1,17 million
sept jours plus tôt. La statistique sera publiée à 16h30.
Avant cela, le marché aura pris connaissance, tôt dans la
matinée, des chiffres de l’inflation en Chine le mois dernier. Le consensus
établi par Bloomberg anticipe une hausse de 1,4% des prix sur un an, après une
progression de 1,3% en octobre.
A suivre également, les données concernant le commerce
extérieur allemand en octobre. L’excédent commercial devrait avoir diminué à
21,7 milliards d’euros, après 22,9 milliards en septembre.
Enfin, les chiffres des stocks des grossistes américains
seront dévoilés à 16h00 et devraient refléter une augmentation de 0,2% en
octobre après +0,5% le mois précédent.
Du côté des valeurs, Groupe Partouche présentera son chiffre d’affaires
annuel 2014-2015.
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