mardi 22 décembre 2015

Infos de la nuit du 21 au 22 decembre 2015

La Bourse de Tokyo stable à la mi-séance

mardi 22 décembre 2015 04h42

TOKYO, 22 décembre (Reuters) - La Bourse de Tokyo était en très légère baisse mardi à la mi-séance, les investisseurs restant sur la réserve après deux journées de baisse consécutives.
L'indice Nikkei perdait 3,75 points, soit 0,02%, à 18.913,46.

Le Pérou voit sa production de cuivre augmenter de 65,5% en 2016

mardi 22 décembre 2015 00h23

LIMA, 22 décembre (Reuters) - Le Pérou devrait voir sa production de cuivre bondir de quelque 65,5% l'année prochaine, à environ 2,5 millions de tonnes, à la faveur de la mise en route, à partir de février, du projet Las Bambas, exploité par le chinois MMG, a annoncé lundi la ministre de l'Energie et des mines Rosa Maria Ortiz.
Cette dernière a précisé que les pourparlers avec les représentants des communautés locales s'étaient bien passées, permettant le démarrage de ce projet de 7,4 milliards de dollars.
En septembre, des affrontements entre opposants à la mine de Las Bambas, située dans le département montagneux d'Apurimac, avait fait trois morts et des dizaines de blessés, conduisant alors le président Ollanta Humala à y décreter l'état d'urgence.
Le Pérou est le troisième producteur mondial de cuivre.
En novembre, le cours du métal rouge avait touché un creux de six ans et demi, sous les 4.450 dollars, en raison essentiellement, comme nombre d'autres matières premières, de l'impact du ralentissement économique chinois sur la demande.
Depuis, il est remonté à près de 4.740 dollars. (Mitra Taj, Benoît Van Overstraeten pour le service français)

Wall Street se reprend avec Apple et le secteur de la santé

lundi 21 décembre 2015 22h50

par Noel Randewich
NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse de plus de 0,7% lundi, mettant ainsi fin à une série de deux lourdes pertes consécutives, portée par le rebond de l'action Apple et une envolée du secteur de la santé en réaction à l'augmentation de nombre de personnes ayant souscrit une assurance santé publique.
L'indice Dow Jones a gagné 0,72%, soit 123,07 points, à 17.251,62. Le S&P-500, plus large, a pris 15,60 points, soit 0,78%, à 2.021,15. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 45,84 points (+0,93%) à 4.968,92.
Malgré la hausse du jour, certains analystes financiers voient désormais le S&P 500 solder l'année 2015, au cours de laquelle l'indice de référence des gérants de fonds a pourtant inscrit plusieurs records en séance, par un léger repli.
Une enquête publiée il y a une semaine par Reuters donnait un S&P aux alentours de 2.100 points à la fin de l'année, ce qui représenterait une hausse de 2% par rapport à la clôture de 2014.
A ce stade, le S&P 500 est en baisse de 1,83% depuis le 31 décembre 2014 et le Dow Jones accuse un repli de 3,21% sur la période. Le Nasdaq est pour sa part en hausse de 4,92%.
Après avoir plongé d'un total cumulé de près de 4,8% sur les deux dernières séances, le titre Apple, première capitalisation boursière mondiale, a repris 1,23% donnant ainsi un coup de fouet à l'ensemble de la cote.
Cela n'empêche pas l'action d'être encore en baisse de plus de 9% depuis le début du mois de décembre, les investisseurs redoutant de voir les dernières ventes d'iPhone du géant électronique être inférieures aux attentes.
Par rapport à son cours du 31 décembre 2014, l'action est en repli de 2,76% après avoir gagné 37,7% en 2014, 5,4% en 2013, 31,4% en 2012 et 25,6% en 2011.
SUCCÈS DE L'OBAMACARE
Selon des données gouvernementales, environ six millions de personnes ont souscrit à l'assurance santé publique, connue sous le nom d'"Obamacare", dont 2,4 millions de nouveaux clients, pour une couverture qui sera effective le 1er janvier.
Le titre de la chaîne hospitalière Tenet Healthcare a gagné 11,60% à 30,59 dollars à la suite de cette statistique et celui d'Universal Health a pris 3,64%.
Un sondage mené auprès des électeurs démocrates et républicains montre que le coût des soins de santé est la préoccupation numéro un dans les deux camps.
Le titre Walt Disney a terminé en baisse de 1,05% à 106,59 dollars malgré les records de fréquentation pour un premier week-end établis par le septième volet de la saga "Star Wars".
Les volumes des échanges ont, sans surprise, été peu étoffés en cette semaine de Noël, caractérisée par une séance écourtée jeudi et une fermeture du marché actions vendredi.
(Benoit Van Overstraeten pour le service français)


Retournement des Bourses européennes qui finissent en repli

lundi 21 décembre 2015 18h20

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes se sont retournées lundi en fin de séance pour terminer dans le rouge, pénalisées par l'incertitude politique en Espagne et la progression de l'euro.
Le CAC 40 a abandonné 1,30% (60,09 points) à 4.565,17 points à Paris et le Dax allemand a cédé 1,04%, tandis que le Footsie britannique affiche un moindre recul, de 0,29%.
L'indice EuroStoxx 50 et le FTSEurofirst 300 ont clôturé sur des reculs respectifs de 1,46% et 0,85%.
La Bourse de Madrid, notamment pénalisée par son secteur bancaire, a chuté de 3,62% au lendemain d'élections législatives qui ont vu le Parti populaire (PP, droite) du président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, arriver en tête mais perdre sa majorité absolue. Le scrutin a débouché sur un parlement fragmenté, prélude à plusieurs semaines de tractations politiques.
Les dix plus forts reculs du FTSEurofirst 300 correspondent à des valeurs cotées à Madrid.
Avec un gain de 2,92%, l'équipementier télécoms suédois Ericsson, a enregistré la plus forte progression de cet indice paneuropéen, porté par la signature d'un accord avec Apple mettant fin à un litige de plusieurs mois sur la propriété intellectuelle.
Le titre du groupe de télévision britannique ITV arrive juste derrière avec une progression de 2,919%, ayant profité de spéculations autour d'une possible OPA de l'américain Comcast.
Malgré les inquiétudes concernant les perspectives de la quatrième économie de la zone euro, la monnaie unique gagne du terrain face au dollar et avançait de 0,6% vers 18h00.
Les cours du pétrole restent pénalisés par le déséquilibre entre une offre abondante et une demande atone. Le contrat sur le baril de Brent de la mer du Nord a touché dans la journée un plus bas de 11 ans tandis que celui sur brut léger américain affichait un creux de six ans.
(Sudip Kar-Gupta, Myriam Rivet pour le service français, édité par Patrick Vignal)

Les valeurs suivies à la clôture de la Bourse de Paris

lundi 21 décembre 2015 19h30

PARIS (Reuters) - Les valeurs du jour lundi à la Bourse de Paris, où l'indice CAC 40 s'est retourné en baisse dans l'après-midi pour finir à 4.565,17 points (-1,3%), son plus bas du jour, plombé par les pétrolières, Total en tête, après que le baril de Brent est tombé à un plus bas de 11 ans à 36,04 dollars et par la montée de l'euro (autour de 1,0915 dollar).
* Les PETROLIERES et assimilées (-2,18%), plombées par la chute du Brent qui perdait 1,65% à 36,27 dollars à la clôture des Bourses européennes, ont accusé la plus forte baisse sectorielle en Europe et pesé sur les indices.
TOTAL a perdu 1,63% à 40,725 euros et a été le plus gros contributeur à la baisse CAC 40. TECHNIP a lâché 1,47% à 44,64 euros et CGG 2,03% à 2,465 euros.
A contre-courant, MAUREL & PROM (+1,51% à 2,681 euros) s'est classé parmi les meilleures performances de l'indice SBF 120, des investisseurs misant sur un rapprochement prochainement du groupe pétrolier au niveau international.
* GTT (-5,53% à 36,785 euros) a accusé la plus forte baisse du SBF 120. Le spécialiste des systèmes de confinement à membrane pour le transport maritime et le stockage du gaz naturel liquéfié pâtit encore de la décision de l'armateur Teekay de réduire son dividende.
* Les TÉLÉCOMS (-1,72%) et la CHIMIE (-1,6%) ont également pesé.
AIR LIQUIDE (-2,91% à 101,7 euros) a accusé la plus forte baisse du CAC 40, des analystes estimant que les cours actuels intègrent les bons fondamentaux du groupe et offrent peu de potentiel de hausse.
ORANGE a lâché 2,11% à 15,06 euros et poursuivi une décrue entamée vendredi, quand le titre a enfoncé ses moyennes mobiles à 20 et 50 jours, après un gain de 6,14% entre lundi et jeudi derniers sur fond de spéculation sur la consolidation du secteur français des télécoms.
* AIRBUS GROUP a perdu 2,12% à 61,92 euros, pénalisé par la remontée de l'euro contre le dollar. Le groupe a informé que sa livraison d'avions A320neo à IndiGo était retardée pour des "raisons industrielles".
* ALSTOM a perdu 1,91% à 26,98 euros. "Le titre nous paraît surévalué, même en prenant en compte les perspectives positives, et nous ne le considérons pas comme attractif", écrit Finlabo dans une note.
* Contre la tendance, ALCATEL-LUCENT (+2,43% à 3,544 euros) a signé la plus forte hausse du CAC 40, les équipementiers télécoms ayant enregistré la plus forte progression de l'indice Stoxx (+0,26%) en Europe après l'annonce par Ericsson (+2,92%) d'un accord avec Apple sur la propriété intellectuelle, qui met fin à un litige de près d'un an. NOKIA, en cours de fusion avec Alcatel-Lucent, a gagné 2,52%.
* VALEO a gagné 1,08% à 140,40 euros après avoir annoncé l'acquisition de l'allemand Peiker, spécialiste de la télématique embarquée et de la connectivité des véhicules afin de se renforcer dans le domaine de la voiture autonome.
* Les VALEURS des TRANSPORTS ET LOISIRS (+0,14%) ont signé la seconde performance sectorielle en Europe. ACCORHOTELS a avancé de 0,53% à 39,24 euros et AIR FRANCE-KLM de 1,47% à 6,767 euros.
* KLÉPIERRE a reculé de 1,18% à 39,915 euros pour sa première journée au sein du CAC 40, où l'action de la société immobilière remplace EDF (0% à 13,04 euros).
* CASINO a perdu 4,16% à 42,17 euros et sa maison mère RALLYE a cédé 3,18% à 12,01 euros. Les deux sociétés ont défendu le modèle économique de Casino, son plan stratégique et sa structure financière après un rapport critique de Muddy Waters Capital sur l'état des activités et de l'endettement du groupe. "Ce rapport est probablement le signal de l'exaspération latente de la communauté financière en ce qui concerne la dette et la complexité de Casino", écrit Bryan Garnier.
* NICOX a grimpé de 8,65% à 9,033 euros et s'est placé parmi les plus fortes hausses du CAC Mid & Small après la publication d'une note de Gilbert Dupont, qui a initié sa couverture en recommandant d'acheter la valeur. Le titre avait chuté de plus de 10% sur l'année.
(Raoul Sachs et Joseph Sotinel, édité par Dominique Rodriguez)

USA-Une fusée Falcon 9 tirée avec succès par SpaceX

mardi 22 décembre 2015 03h36


CAP CANAVERAL, Floride, 22 décembre (Reuters) - Une fusée Falcon 9 de SpaceX a décollé lundi soir avec plusieurs satellites de communication à son bord avant que son premier étage retourne sans encombre à Cap Canaveral près de son pas de tir.
La fusée a décollé à 08h29 (1h29 GMT) et le premier étage, réutilisable, est revenu sur une aire d'atterrissage quelques minutes plus tard.
Ce succès permet à SpaceX d'entrevoir favorablement la poursuite de ses activités aérospatiales après un premier échec au mois de juin.
SpaceX a été créé et est toujours contrôlé par l'entrepreneur Elon Musk, également fondateur du constructeur de voitures électriques Tesla. (Joe Skipper,; Nicolas Delame pour le service français)

Les suppressions de postes vont s'accélérer dans la banque

lundi 21 décembre 2015 19h23

par Anjuli Davies, Sinead Cruise et Steve Slater
LONDRES (Reuters) - Une croissance économique atone, un environnement réglementaire contraignant et des changements technologiques accélérés se conjugueront encore en 2016 pour pousser les banques européennes à réaliser de nouvelles réductions de coûts, dont l'emploi sera le premier touché, estiment analystes et investisseurs.
Dix des plus grandes banques européennes ont annoncé 130.000 suppressions de postes depuis juin, soit plus que le total des deux années précédentes, selon des données collectées par Reuters.
Les réductions d'effectifs vont devoir encore s'accentuer et s'accélérer si le secteur bancaire européen veut améliorer sa rentabilité et se rapprocher des niveaux atteints par les banques américaines, estiment des investisseurs.
"Nous interprétons les suppressions de postes comme le signe d'un changement structurel et pas seulement conjoncturel vers des banques de plus petite taille", dit Jamie Clarke, qui co-dirige la recherche macroéconomique de la société de gestion Liontrust.
Malgré les milliers de suppressions de postes intervenues pendant et à la suite de la crise financière de 2007-2009, la nouvelle vague de destructions d'emplois dans le secteur en Europe souligne à quel point les banques européennes sont en retard par rapport à leurs concurrentes américaines dans la mise en oeuvre de changements structurels indispensables.
Les 78.000 suppressions de postes annoncées par 18 des plus grandes banques européennes sur 2013-2014 représentaient 4,1% de leurs effectifs alors que les six plus grandes banques américaines ont supprimé plus de 7% des leurs sur la même période.
Moins d'un tiers des banques de la zone euro présentaient une structure leur permettant d'espérer dégager une rentabilité satisfaisante sur la durée contre 80% des banques américaines, selon une étude sur 300 grandes banques internationales publiée l'année dernière par le Fonds monétaire international.
"Les banques américaines ont presque toutes fait ce qu'il y avait à faire et sont sur une pente ascendante", dit Chris Wheeler, analyste sur le secteur bancaire chez Atlantic Equities.
"Après, il y a les banques qui sont sur leur 'chemin de Damas'. Elles ont enfin réalisé que le marché ne les renflouerait pas et qu'elles devaient mettre en oeuvre des changements fondamentaux, les Deutsche Bank, Credit Suisse, Barclays. Elle vont connaître une année de changements majeurs qui, pour la plupart d'entre elles, ne seront pas achevés avant plusieurs années."
Rabobank est la dernière en date des grandes banques européennes à avoir taillé dans les effectifs avec 9.000 destructions de postes, rejoignant ainsi Deutsche Bank, UniCredit, Credit Suisse, HSBC et Standard Chartered sur la liste des établissements réduisant leurs effectifs, qui n'a cessé de s'allonger depuis le début du second semestre.
LA NOUVELLE SIDÉRURGIE
La baisse des effectifs peut certes résulter de cessions d'activités en bloc sans se traduire nécessairement pas des destructions d'emploi. Mais les changements technologiques poussent les banques à fermer des agences ou à migrer vers des systèmes moins intensifs en main-d'oeuvre.
"On est dans un marché durablement baissier pour l'emploi dans le secteur bancaire parce qu'on voit que la technologie et l'automation détruisent finalement des postes dans la banque de détail", dit à Reuters Xavier VanHove, associé de la société de gestion THS Partners.
Les banques de la zone euro souffrent aussi d'un contexte économique et de taux d'intérêt peu favorables. Alors que la Réserve fédérale américaine vient de franchir une nouvelle étape dans la normalisation de sa politique monétaire en relevant ses taux directeurs la semaine dernière, la Banque centrale européenne n'exclut pas un nouvel assouplissement de la sienne qui accentuerait encore la pression sur les marges d'intérêt.
De nombreuses banques européennes sont en pleine réflexion sur le sort de leurs activités de banque d'investissement avec des activités de marché particulièrement sur la sellette car gourmandes en fonds propres et aux marges comprimées par les évolutions technologiques.
Les banques européennes qui ajustent rapidement leurs effectifs et leurs lignes de métiers pourraient voir leur rentabilité se rapprocher de celle de leurs homologues américaines en 2017, alors qu'elle est inférieure de 3% à 4% actuellement, estiment les analystes de Morgan Stanley.
"Les rendements sur les actifs sont environ moitié moindres pour les banques européennes que pour les américaines. La réduction des activités peu performantes, la diminution intensive des coûts et la redynamisation des métiers à forte rentabilité des fonds propres seront déterminantes", écrivent-ils dans une récente note de recherche.
Le nouveau directeur général de Barclays, qui a déjà commencé à tailler dans les activités de banque d'investissement, principalement en Asie, prépare de nouvelles suppressions de postes, disent des sources au fait du dossier.
"L'essentiel des réductions de postes dans la banque d'investissement concerne les activités de taux, change et matières première, où les choses sont vraiment difficiles (...) et plus structurelles que conjoncturelles.", dit Stéphane Rambosson, directeur général du cabinet de chasseurs de têtes, DHR International.
"C'est un peu comme dans les années 1980 quand des millions de travailleurs de la sidérurgie ont dû se reconvertir. Je suis sûr que dans ce secteur, ils vont faire cela aussi."
BNP Paribas pourrait supprimer des postes dans le cadre de son programme de réduction de 20% des coûts de sa division de banque d'entreprise et institutionnelle (CIB), qui emploie plus de 29.000 personnes, disait une source proche du dossier en octobre, en mentionnant l'utilisation du "big data" pour mieux identifier les besoins des clients.
Pour l'ancien directeur général de Barclays Antony Jenkins, l'ampleur des réductions de coûts imposées par les changements réglementaires et technologiques risque d'être bien plus importante. Il a ainsi évoqué une réduction de moitié des effectifs des banques au cours de la prochaine décennie, prophétisant que les responsables des systèmes d'information supplanteront les banquiers d'affaires en termes d'influence dans les banques.
"Les prochains dirigeants de banque seront recrutés parmi les directeurs des systèmes d'information ou les directeurs de la technologie. Ce sont eux les nouveaux maîtres", dit Bill Michael, responsable mondial pour le secteur bancaire du cabinet de consultants KPMG.
(Marc Joanny pour le service français, édité par Patrick Vignal)

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