mercredi 30 décembre 2015

INFOS BOURSIERES DE LA NUIT DU 29 AU 30 DECEMBRE 2015

La Bourse de Tokyo en hausse de 0,3% à la mi-séance

mercredi 30 décembre 2015 04h12

TOKYO, 30 décembre (Reuters) - La Bourse de Tokyo était en petite hausse mercredi à la mi-séance dans des volumes faibles, un nombre important d'opérateurs étant en congés pour la fin de l'année.
L'indice Nikkei gagnait 0,33% ou 61,78 points, à 19.044,01 points, tandis que le Topix, plus large, s'appréciait de 0,31% ou 4,81 points, à 1.548,20 points.
(Danielle Rouquié pour le service français)

Le pétrole repart à la baisse en Asie en attendant les réserves américaines


Singapour - Les cours du pétrole étaient de nouveau orientés à la baisse mercredi en Asie, avant la publication attendue des chiffres des réserves et de la production américaines.

Les cours ont été très instables cette semaine, en se maintenant cependant très bas, les investisseurs redoutant que la situation d'excès d'offre ne se poursuive en 2016.

Mardi matin, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février perdait 67 cents à 37,20 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne du brut, également pour livraison en février, reculait de 46 cents à 37,33 dollars.

Les analystes s'attendent à ce que les stocks de brut aient reculé aux Etats-Unis durant la semaine de Noël. Mais selon Bloomberg, ils demeureraient supérieurs aux 120 millions de barils, soit au-dessus des moyennes saisonnières des cinq dernières années.

La production américaine devrait demeurer au-dessus des 9,1 millions de barils par jour (bpj), ce qui ne sera pas de nature à régler la situation de surabondance de l'offre jugée responsable de la dégringolade des cours observée depuis 18 mois.

Les chiffres des stocks sont probablement les plus importants de la semaine, a estimé dans un commentaire de marché Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures. Il est très probable que les chiffres de la production nous décevront.

Les cours ont également été plombés par la décision il y a quelques semaines de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de ne pas réduire ses niveaux de production.



(©AFP / 30 décembre 2015 04h50) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=662270 

Wall Street gagne plus de 1% avec l'énergie et les techs

mardi 29 décembre 2015 22h23

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en vive hausse mardi, permettant à l'indice phare Standard & Poor's 500 de repasser en territoire positif sur l'ensemble de l'année, grâce à la progression de grandes valeurs des hautes technologies et au rebond du secteur de l'énergie à la faveur de celui des prix du pétrole.
L'indice Dow Jones a gagné 192,71 points, soit 1,1%, à 17.720,98. Le S&P-500, plus large et principale référence de nombreux investisseurs, a pris 21,86 points (+1,06%) à 2.078,36 et le Nasdaq Composite a progressé de 66,95 points (+1,33%) à 5.107,94.
Le S&P affiche ainsi désormais un gain de 0,95% depuis le 1er janvier, contre +7,85% pour le Nasdaq, alors que le Dow accuse encore un repli de 0,57%.
Les prix de l'or noir sont repartis à la hausse mardi à la faveur d'une baisse des températures dans certaines régions d'Europe et d'Amérique du Nord, qui pourrait relancer la demande à court terme.
Sur le marché new-yorkais Nymex, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a fini la journée sur un gain de près de 3% à 37,87 dollars le baril.
L'indice S&P de l'énergie a progressé de 0,69%, Exxon de 0,53% et Chevron de 0,99%.
Parallèlement, Apple, qui avait souffert ces derniers temps de craintes d'un essoufflement des ventes de l'iPhone, a pris 1,8%, la plus forte contribution à la progression du S&P et du Nasdaq.
Amazon a progressé de 2,78% et touché un plus haut historique à 696,44 dollars. Le géant du commerce en ligne a annoncé lundi avoir enregistré trois millions d'abonnements à son programme de fidélisation Prime au cours de la troisième semaine de décembre.
"Les valeurs technologiques et certaines valeurs de la santé peuvent assurer une croissance de leur chiffre d'affaires au moment où beaucoup d'autres sociétés doivent en passer par la réduction des coûts ou par des rachats d'actions pour améliorer leurs résultats financiers. On assiste à une chasse à la croissance", explique Bucky Hellwig, vice-président de BB&T Wealth Management.
Les dix grands indices sectoriels du S&P ont fini la journée dans le vert. Celui des hautes technologies a progressé de 1,34%.
Dans l'actualité des fusions-acquisitions, un thème qui aura marqué jusqu'au bout l'année 2015, Pep Boys a encore bondi de 8,79% à 18,94 dollars alors que se poursuit la bataille pour son rachat entre le japonais Bridgestone et l'investisseur activiste Carl Icahn.
Ce dernier a relevé sa proposition lundi soir à 18,50 dollars par action.
(Noel Randewich, avec Abhiram Nandakumar à Bangalore; Marc Angrand pour le service français)


En 2016, tout ira bien à Wall Street... ou pas

mardi 29 décembre 2015 09h29


par Caroline Valetkevitch
NEW YORK (Reuters) - Si la plupart des experts pensent que 2016 verra Wall Street repartir de l'avant, ils n'en dressent pas moins une longue liste de calamités qui pourraient attendre la Bourse au tournant.
Après six années de hausse, l'indice Standard & Poor's 500 est pour l'instant pratiquement à l'équilibre sur 2015, affichant un recul de 0,1% depuis le début de l'année avec sa clôture à 2.056,50 points lundi soir.
Les 30 stratèges interrogés ce mois-ci par Reuters l'attendent en moyenne à 2.207 points à la fin 2016, ce qui représenterait une hausse de 8% environ par rapport à son niveau actuel.
La tenue des résultats de sociétés est le principal souci de la majorité d'entre eux. Leur croissance est attendue à zéro en 2015 et les actions s'en trouvent d'autant plus chères, avec un ratio cours/bénéfice de l'ordre de 19,3, bien supérieur à la moyenne historique de 15. Si les résultats baissent, les valorisations seront encore plus élevées.
Les analystes de Thomson Reuters prévoient une croissance des chiffres d'affaires de 3,9% en 2016, ce qui veut dire que toute hausse des charges d'exploitation risque de se traduire par une stagnation des résultats pour la deuxième année d'affilée.
"Si le coût du travail et la charge des intérêts commencent à augmenter (...) on aura du mal à tenir les marges", constate Bob Doll, stratège de Nuveen Asset Management.
Et si le dollar, en hausse de 8,4% face à un panier de devises cette année, continue de monter l'an prochain, en raison du différentiel de taux entre les Etats-Unis et l'Europe, "cela coûtera aux entreprises américaines 28 milliards de dollars", affirme Wolfgang Koester, responsable du risque de change du consultant FireApps.
Selon lui, le dollar retranchera 3 à 4 cents au bénéfice par action des entreprises américaines exportatrices au premier trimestre.
2016 sera l'année de la présidentielle aux Etats-Unis, ce qui est habituellement un présage favorable pour Wall Street. Sur 16 élections présidentielles depuis 1950, 13 ont stimulé l'indice S&P, quel qu'ait été le vainqueur, selon Stock Trader's Almanac.
Les stratèges se demandent si 2016 ne sera pas l'une des exceptions à la règle, avec des têtes d'affiche telles que Donald Trump et Bernie Sanders.
"Plus le candidat fait figure d'extrémiste, moins la Bourse l'apprécie", dit Kristina Hooper, stratège d'Allianz Global Investors, ajoutant que la campagne électorale contribuera à la volatilité du marché tout au long de l'année.
Le risque taux reste également présent. Wall Street avait monté le 16 décembre, lorsque la Réserve fédérale a lancé son cycle de remontée des taux d'intérêt tout en laissant entendre qu'elle l'entretiendrait sans hâte.
Toutefois, si elle poursuit le mouvement sans que l'inflation ou les résultats d'entreprise se redressent, les boursiers risquent fort de faire la tête.
Car, entre autres choses, une telle remontée des taux pourrait rendre les actions moins intéressantes, comparées à d'autres actifs comme les obligations.
"BYE BYE, FORCE VITALE!"
La chute des cours du brut a été un autre fait caractéristique de 2015 et certains investisseurs craignent pour l'an prochain une véritable débandade, pense John Manley, stratège de Wells Fargo Funds Management.
Le baril de brut américain évolue autour de 36-37 dollars, en baisse de plus de 65% depuis juin 2014. Si l'or noir et d'autres matières premières continuent de s'affaisser ainsi, le risque est celui d'une déflation qui contamine le secteur financier, créancier des entreprises énergétiques, ajoute John Manley.
Cette déflation des prix à la pompe n'a pas incité le consommateur à dépenser à tout-va et si les taux d'intérêt remontent, il risque d'être encore plus tenté d'épargner.
Et que dire de l'inconnue chinoise? Les Bourses chinoises ont éternué en août et Wall Street s'est enrhumée. Dans la mesure où les perspectives économiques de la Chine ne sont pas bien fameuses, les investisseurs en redoutent les répercussions notamment sur les matières premières et sur la situation des changes, ainsi que, globalement, sur les marchés émergents et les Etats-Unis.
Il reste enfin le risque d'une catastrophe non financière, inquiétude majeure de stratèges qui citent le terrorisme ou l'instabilité du Moyen-Orient.
"Le risque évident est celui d'un événement en quelque sorte géopolitique qui paralyse la circulation et le commerce; ça peut se produire", explique Steve Auth, responsable des placements actions de Federated Investors. Il se pourrait aussi que le consommateur se terre chez lui en réaction à tout événement public perçu comme étant de nature terroriste.
Si la chute libre des cours pétroliers s'est révélée néfaste pour la Bourse, l'inverse ne serait pas forcément une bonne affaire pour elle. Une crise systémique au Moyen-Orient pourrait facilement faire flamber l'or noir, ce qui serait handicapant à la fois pour les ménages et pour les entreprises.
Et si tout cela ne suffit pas à donner des idées noires, il y a encore "le risque que la force vitale ait déserté l'économie mondiale", observe John Manley, de Wells Fargo.
"Nous n'avons pas vraiment fait ce qu'il fallait il y a six ans de cela; on a juste retardé l'échéance, c'est cela qui me fait vraiment très peur. Au lieu de couler à pic à cause d'une brèche dans la coque, nous sombrons peu à peu parce que la coque fuit lentement mais sûrement. Je n'en suis pas à le penser mais cela me préoccupe".
(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Véronique Tison)

Les Bourses européennes terminent en hausse, faibles volumes

mardi 29 décembre 2015 17h48

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont clôturé en hausse mardi, aidées par le rebond du prix du pétrole, même si les volumes restent réduits en cette période de fêtes.
Le CAC 40 a terminé en hausse de 1,81% à 4.701,36 points. La Bourse de Francfort a gagné 1,94% et Milan 1,37%. Londres, pénalisée par son exposition aux valeurs minières, seul indice sectoriel européen en retrait (-0,8%), a seulement pris 0,96%.
L'indice Stoxx 600, qui regroupe les principales valeurs européennes, gagne 1,22% en clôture provisoire, dans des volumes représentant 56% de leur moyenne quotidienne sur les 90 derniers jours.
Le cours du pétrole est en hausse alors que des températures plus basses sont attendues dans les semaines à venir. Le baril de Brent progressait de 2,43% vers 17h38.
(Joseph Sotinel, édité par Cyril Altmeyer)

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