La Bourse de Tokyo en
hausse à la mi-séance
lundi
28 décembre 2015 03h31
TOKYO, 28 décembre (Reuters) - La Bourse de Tokyo a
entamé la dernière semaine de l'année sur une légère hausse, l'indice Nikkei
progressant de 0,21% à 18.808,35 points à la mi-séance.
Le Topix, plus large,
progresse de 0,5% à 1.523,79 points.
Un rebond observé sur les
cours du pétrole porte le marché, qui évolue dans des volumes limités.
La Bourse de Tokyo reste
sur quatre semaines consécutives de baisse. (Shinichi Saoshiro; Henri-Pierre
André pour le service français)
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Le
pétrole à la baisse en Asie
Singapour - Les cours du pétrole étaient orientés à la baisse lundi en Asie, l'excès d'offre continuant de préoccuper des investisseurs dans l'attente des chiffres hebdomadaires des réserves américaines d'or noir.
Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février reculait de 27 cents à 37,83 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent,
référence européenne du brut, également pour livraison en février, cédait 17
cents à 37,72 dollars.
Pour la première fois depuis 2010, le WTI a dépassé la semaine dernière le Brent, qui est tombé à un plus bas de 11 ans.
Selon des analystes, cette inversion s'explique pour partie par la décision des Etats-Unis de lever leur embargo sur les exportations de pétrole brut, ce qui signifie que les producteurs américains pourront concurrencer le Brent sur d'autres marchés.
Aucune information économique majeure n'est attendue cette semaine qui sera courte en raison des fêtes, a déclaré Sanjeev Gupta, de la société EY.
Les marchés scruteront les chiffres des réserves américaines de pétrole attendus mercredi, a-t-il ajouté.
Pour Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à Singapour, la levée de l'embargo américain n'est pas de nature à faire remonter les prix car elle encouragera les Etats-Unis à produire plus, dans un marché mondial déjà plombé par une offre surabondante.
La remontée des prix de l'or noir risque de se faire attendre, car nous avons toujours espéré que ce serait la baisse de la production américaine qui aiderait à régler le problème de l'excès d'offre, a-t-il dit dans une note.
Pour cette raison, il faudra étroitement surveiller les niveaux de production américains.
(©AFP / 28 décembre 2015 05h45)
Pour la première fois depuis 2010, le WTI a dépassé la semaine dernière le Brent, qui est tombé à un plus bas de 11 ans.
Selon des analystes, cette inversion s'explique pour partie par la décision des Etats-Unis de lever leur embargo sur les exportations de pétrole brut, ce qui signifie que les producteurs américains pourront concurrencer le Brent sur d'autres marchés.
Aucune information économique majeure n'est attendue cette semaine qui sera courte en raison des fêtes, a déclaré Sanjeev Gupta, de la société EY.
Les marchés scruteront les chiffres des réserves américaines de pétrole attendus mercredi, a-t-il ajouté.
Pour Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à Singapour, la levée de l'embargo américain n'est pas de nature à faire remonter les prix car elle encouragera les Etats-Unis à produire plus, dans un marché mondial déjà plombé par une offre surabondante.
La remontée des prix de l'or noir risque de se faire attendre, car nous avons toujours espéré que ce serait la baisse de la production américaine qui aiderait à régler le problème de l'excès d'offre, a-t-il dit dans une note.
Pour cette raison, il faudra étroitement surveiller les niveaux de production américains.
(©AFP / 28 décembre 2015 05h45)

Les Jeux de Tokyo
doperaient le PIB japonais de 0,2/0,3% d'ici 2018
lundi
28 décembre 2015 03h56
TOKYO, 28 décembre
(Reuters) - La préparation des Jeux olympiques de Tokyo en 2020 devrait se
traduire par un surcroît annuel de croissance de 0,2 à 0,3 point de pourcentage
d'ici 2018, estime lundi la Banque du Japon.
Dans un rapport sur
l'impact économique des Jeux, la BoJ fonde ses calculs en estimant que les
travaux d'infrastructures et de constructions liés à l'événement sportif vont
générer au total 10.000 milliards de yens de dépenses, soit l'équivalent de 75
milliards d'euros environ. (Leika Kihara; Henri-Pierre André pour le service
français)
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LEAD 1-La production
industrielle en recul de 1% en novembre au Japon
lundi 28 décembre 2015 02h56
TOKYO, 28 décembre
(Reuters) - La production industrielle a de nouveau reculé en novembre au
Japon, illustrant l'impact de l'anémie des marchés émergents sur l'économie
nipponne.
D'après les statistiques
publiées lundi par le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie,
la production industrielle a baissé de 1,0% en novembre par rapport à octobre.
Ce recul, après deux mois
de hausse, est plus marqué que la baisse de 0,6% qu'anticipaient les analystes
interrogés par Reuters.
Pour Yoshiki Shinke, chef
économiste de l'institut de recherche Dai-ichi Life, les chiffres de novembre
sont une mauvaise nouvelle. "Je pensais que la production industrielle
avait cessé de chuter, mais elle n'est pas encore assez forte pour parler d'un
rebond", dit-il.
Les industriels interrogés
par le ministère s'attendent cependant à une reprise dans les mois prochains,
de 0,6% en décembre et de 6,0% en janvier, signe que les entreprises japonaises
demeurent optimistes quant aux perspectives économiques.
"C'est le côté positif
de cette statistique", note Yoshiki Shinke.
La faiblesse des marchés
émergents devrait continuer à peser sur les exportations japonaises, mais des
analystes s'attendent à une reprise graduelle de la production industrielle au
début de l'année prochaine, tablant notamment sur l'arrivée de nouveaux modèles
de voitures.
Au troisième trimestre,
l'économie japonaise a échappé de justice à la récession. (voir )
Dans cette conjoncture
fragile, le gouvernement de Shinzo Abe a adopté à la veille de Noël pour l'année
prochaine un budget de relance prévoyant un niveau record de dépenses
publiques, à 96.720 milliards de yens (soit 733 milliards d'euros environ).
(voir ) (Leika Kihara; Henri-Pierre André pour le service français)
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Feu vert à une réforme
des introductions en Bourse en Chine
dimanche
27 décembre 2015 17h08
PEKIN/SHANGHAI (Reuters) - Le
Conseil d'Etat chinois, l'équivalent du gouvernement, a approuvé dimanche un
projet de refonte des procédures d'introduction en Bourse, qui pourrait donc
être mis en application dès le mois de mars, a rapporté l'agence de presse
officielle Chine nouvelle.
Le texte, inspiré des
procédures d'homologation des projets d'IPO en vigueur aux Etats-Unis, est
censé faciliter la levée de capitaux par les entreprises tout en réduisant
l'intervention des autorités de régulation financière sur les marchés de
capitaux.
Le feu vert annoncé
dimanche permet aux autorités financières de publier un projet de règlement
détaillé qui sera mis en application au terme d'une procédure de consultation
publique.
Le Conseil d'Etat devra
donner son accord au projet détaillé, ce qu'il pourrait faire dès le 1er mars
même s'il dispose de deux ans pour le faire, a précisé Chine nouvelle.
Le Conseil avait déclaré
au début du mois qu'il souhaitait que le nouveau système soit mis en place
d'ici deux ans.
La Commission de contrôle
boursier chinoise (CSRC) évoque depuis le début 2014 sa volonté de rompre avec
le système actuel, fondé sur une procédure d'approbation et considéré comme une
source potentielle de distorsion du marché et un encouragement possible à la
corruption, en faveur d'un mécanisme basé sur l'enregistrement, dans lequel il
revient au marché de juger de la capacité d'une entreprise à entrer en Bourse
et de fixer sa valeur.
Mais les turbulences qui
ont débuté mi-juin sur les marchés chinois, attribuées en partie à une
surabondance d'introductions en Bourse, ont interrompu ce processus de réforme,
la CSRC gelant les nouvelles opérations pour tenter de ramener le calme.
Après une pause de plus de
trois mois, les IPO ont pu reprendre ces dernières semaines.
Même si la plupart des
observateurs considèrent la réforme comme une étape nécessaire vers un
fonctionnement plus juste et plus transparent du marché des entrées en Bourse,
certains investisseurs craignent de voir une simplification du processus se
traduire par une multiplication des IPO qui risquerait de peser sur le marché
actions dans son ensemble.
(Norihiko Shirouzu et
Winni Zhou à Pékin, avec Nathaniel Taplin et Samuel Shen àn Shanghai; Marc
Angrand pour le service français)
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Sixième recul mensuel
des bénéfices industriels en Chine
dimanche
27 décembre 2015 12h21
PEKIN (Reuters) - Pour
le sixième mois d'affilée, les bénéfices dégagés par les entreprises
industrielles en Chine ont baissé de 1,4% sur un an en novembre, selon les
chiffres publiés dimanche par le Bureau national des statistiques (BNS).
Sur les onze premiers mois
de l'année, le recul est de 1,9%par rapport à la même période de l'année 2014.
En octobre, la baisse des
bénéfices industriels avait été plus marquée, à 4,6% sur un an.
La situation varie selon
les secteurs: dans l'automobile et l'électricité, les bénéfices sont en très
forte hausse (de 35% et 51%). Le secteur minier, frappé par la baisse des
cours, est pour sa part à la traîne, avec des bénéfices en chute de 56,5% sur
les onze premiers mois de l'année par rapport à la même période de l'année
dernière.
Le producteur d'aluminium
China Hongqiao Group (1378.HK: Cotation) et huit producteurs de nickel, dont la compagnie d'Etat
Jinchuan Group [JCGRP.UL], ont récemment annoncé qu'ils allaient réduire leur
production pour tenter de soutenir les cours.
(Service
économique)
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A Wall Street, le duo
finance-énergie peut encore mener la danse
dimanche
27 décembre 2015 16h48
par Chuck Mikolajczak
NEW YORK (Reuters) -
L'évolution de Wall Street au cours des toutes dernières séances de l'année
pourrait bien dépendre de l'évolution des valeurs financières, d'autant que
l'agenda économique de la semaine est très mince et que les volumes d'échanges
seront probablement limités.
Les financières ont gagné
plus de 6% depuis le début du trimestre, les investisseurs s'attendant à ce que
le secteur soit l'un des principaux bénéficiaires de la remontée annoncée des
taux de la Réserve fédérale.
Mais l'exposition
potentielle des banques au marché des obligations d'entreprise à haut
rendement, dominé par les émetteurs du secteur de l'énergie, a remis ce
mouvement en cause: les valeurs financières et celles de l'énergie ont stagné
au cours des deux séances qui ont suivi la première hausse de taux de la Fed,
le 16 décembre.
"Ce thème, celui des
pétrolières et des financières, restera d'actualité pendant un bon
moment", estime Peter Kenny, responsable de la stratégie actions de Kenny
& Co.
Sur la semaine écoulée,
l'indice S&P-500 a gagné près de 3%, grâce entre autres à un rebond de près
de 5% du secteur de l'énergie, favorisé par la remontée des cours du brut après
des plus bas de plusieurs années. Les valeurs financières, elles, ont pris plus
de 3% sur la semaine.
Les évolutions boursières
des deux secteurs restant étroitement corrélées, une poursuite de la baisse des
valeurs de l'énergie pourrait se répercuter sur les financières.
"L'afflux d'argent et
de capitaux vers les financières au cours des six derniers mois avec l'anticipation
de la décision de la Fed était justifié mais le thème du pétrole a tout remis
en cause", explique Peter Kenny.
L'IMPACT
DE LA FED SUR LES PROFITS LIMITÉ
La chute des cours du
pétrole s'est traduite par une baisse de plus de 20% de l'indice sectoriel de
l'énergie cette année, mais aussi par une diminution de son poids dans le
S&P-500.
Selon Standard &
Poor's, au 30 novembre, l'énergie représentait 7,1% de la pondération de
l'indice large, contre 16,6% pour les financières.
Ces dernières affichent un
ratio cours/bénéfice (PER) de 13,7 selon les données Thomson Reuters, ce qui
correspond à une valorisation relativement basse puisque le PER du S&P-500
ressort à 16,5.
Par ailleurs, les
principales banques américaines ayant relevé les taux d'intérêt facturés aux
emprunteurs pour accompagner la hausse du taux des "fed funds", leur
rentabilité pourrait s'améliorer. Un mouvement qui devrait toutefois être très
graduel, tout comme le resserrement de la politique monétaire de la banque
centrale.
"Les taux d'intérêt
vont rester à leur niveau actuel et le scénario qui a conduit certains à croire
que les banques vont bénéficier d'un soutien important ne va pas se
concrétiser", juge Stephen Massocca, responsable de la stratégie
d'investissement de Wedbush Equity Management.
"Elles sont sans
doute correctement valorisées et ne présentent plus d'intérêt",
ajoute-t-il.
Durant cette semaine, qui
sera écourtée par le Nouvel An, l'absence de rendez-vous économiques importants
pourrait favoriser la baisse des volumes d'échanges, et donc amplifier les
fluctuations des marchés.
"A cause des fêtes,
il n'y aura pas grand monde", dit Andre Bakhos, directeur exécutif de
Janlyn Capital. "Mais il est plus facile de faire bouger la tendance dans
ces périodes-là donc, alors qu'on aurait tendance à penser qu'il ne va rien se
passer, il sera plus facile de faire en sorte qu'il se passe quelque
chose."
(Marc Angrand pour le
service français)
© Thomson
Reuters 2015 Tous droits réservés.
Serge Poznanski
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