lundi 28 décembre 2015

INFOS DE LA NUIT DU 27 AU 28 DECEMBRE 2015

La Bourse de Tokyo en hausse à la mi-séance

lundi 28 décembre 2015 03h31

TOKYO, 28 décembre (Reuters) - La Bourse de Tokyo a entamé la dernière semaine de l'année sur une légère hausse, l'indice Nikkei progressant de 0,21% à 18.808,35 points à la mi-séance.
Le Topix, plus large, progresse de 0,5% à 1.523,79 points.
Un rebond observé sur les cours du pétrole porte le marché, qui évolue dans des volumes limités.
La Bourse de Tokyo reste sur quatre semaines consécutives de baisse. (Shinichi Saoshiro; Henri-Pierre André pour le service français)

Le pétrole à la baisse en Asie


Singapour - Les cours du pétrole étaient orientés à la baisse lundi en Asie, l'excès d'offre continuant de préoccuper des investisseurs dans l'attente des chiffres hebdomadaires des réserves américaines d'or noir.

Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février reculait de 27 cents à 37,83 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Les Jeux de Tokyo doperaient le PIB japonais de 0,2/0,3% d'ici 2018

lundi 28 décembre 2015 03h56

TOKYO, 28 décembre (Reuters) - La préparation des Jeux olympiques de Tokyo en 2020 devrait se traduire par un surcroît annuel de croissance de 0,2 à 0,3 point de pourcentage d'ici 2018, estime lundi la Banque du Japon.
Dans un rapport sur l'impact économique des Jeux, la BoJ fonde ses calculs en estimant que les travaux d'infrastructures et de constructions liés à l'événement sportif vont générer au total 10.000 milliards de yens de dépenses, soit l'équivalent de 75 milliards d'euros environ. (Leika Kihara; Henri-Pierre André pour le service français)

LEAD 1-La production industrielle en recul de 1% en novembre au Japon

lundi 28 décembre 2015 02h56

TOKYO, 28 décembre (Reuters) - La production industrielle a de nouveau reculé en novembre au Japon, illustrant l'impact de l'anémie des marchés émergents sur l'économie nipponne.
D'après les statistiques publiées lundi par le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, la production industrielle a baissé de 1,0% en novembre par rapport à octobre.
Ce recul, après deux mois de hausse, est plus marqué que la baisse de 0,6% qu'anticipaient les analystes interrogés par Reuters.
Pour Yoshiki Shinke, chef économiste de l'institut de recherche Dai-ichi Life, les chiffres de novembre sont une mauvaise nouvelle. "Je pensais que la production industrielle avait cessé de chuter, mais elle n'est pas encore assez forte pour parler d'un rebond", dit-il.
Les industriels interrogés par le ministère s'attendent cependant à une reprise dans les mois prochains, de 0,6% en décembre et de 6,0% en janvier, signe que les entreprises japonaises demeurent optimistes quant aux perspectives économiques.
"C'est le côté positif de cette statistique", note Yoshiki Shinke.
La faiblesse des marchés émergents devrait continuer à peser sur les exportations japonaises, mais des analystes s'attendent à une reprise graduelle de la production industrielle au début de l'année prochaine, tablant notamment sur l'arrivée de nouveaux modèles de voitures.
Au troisième trimestre, l'économie japonaise a échappé de justice à la récession. (voir )
Dans cette conjoncture fragile, le gouvernement de Shinzo Abe a adopté à la veille de Noël pour l'année prochaine un budget de relance prévoyant un niveau record de dépenses publiques, à 96.720 milliards de yens (soit 733 milliards d'euros environ). (voir ) (Leika Kihara; Henri-Pierre André pour le service français)

Feu vert à une réforme des introductions en Bourse en Chine

dimanche 27 décembre 2015 17h08

PEKIN/SHANGHAI (Reuters) - Le Conseil d'Etat chinois, l'équivalent du gouvernement, a approuvé dimanche un projet de refonte des procédures d'introduction en Bourse, qui pourrait donc être mis en application dès le mois de mars, a rapporté l'agence de presse officielle Chine nouvelle.
Le texte, inspiré des procédures d'homologation des projets d'IPO en vigueur aux Etats-Unis, est censé faciliter la levée de capitaux par les entreprises tout en réduisant l'intervention des autorités de régulation financière sur les marchés de capitaux.
Le feu vert annoncé dimanche permet aux autorités financières de publier un projet de règlement détaillé qui sera mis en application au terme d'une procédure de consultation publique.
Le Conseil d'Etat devra donner son accord au projet détaillé, ce qu'il pourrait faire dès le 1er mars même s'il dispose de deux ans pour le faire, a précisé Chine nouvelle.
Le Conseil avait déclaré au début du mois qu'il souhaitait que le nouveau système soit mis en place d'ici deux ans.
La Commission de contrôle boursier chinoise (CSRC) évoque depuis le début 2014 sa volonté de rompre avec le système actuel, fondé sur une procédure d'approbation et considéré comme une source potentielle de distorsion du marché et un encouragement possible à la corruption, en faveur d'un mécanisme basé sur l'enregistrement, dans lequel il revient au marché de juger de la capacité d'une entreprise à entrer en Bourse et de fixer sa valeur.
Mais les turbulences qui ont débuté mi-juin sur les marchés chinois, attribuées en partie à une surabondance d'introductions en Bourse, ont interrompu ce processus de réforme, la CSRC gelant les nouvelles opérations pour tenter de ramener le calme.
Après une pause de plus de trois mois, les IPO ont pu reprendre ces dernières semaines.
Même si la plupart des observateurs considèrent la réforme comme une étape nécessaire vers un fonctionnement plus juste et plus transparent du marché des entrées en Bourse, certains investisseurs craignent de voir une simplification du processus se traduire par une multiplication des IPO qui risquerait de peser sur le marché actions dans son ensemble.
(Norihiko Shirouzu et Winni Zhou à Pékin, avec Nathaniel Taplin et Samuel Shen àn Shanghai; Marc Angrand pour le service français)

Sixième recul mensuel des bénéfices industriels en Chine

dimanche 27 décembre 2015 12h21

PEKIN (Reuters) - Pour le sixième mois d'affilée, les bénéfices dégagés par les entreprises industrielles en Chine ont baissé de 1,4% sur un an en novembre, selon les chiffres publiés dimanche par le Bureau national des statistiques (BNS).
Sur les onze premiers mois de l'année, le recul est de 1,9%par rapport à la même période de l'année 2014.
En octobre, la baisse des bénéfices industriels avait été plus marquée, à 4,6% sur un an.
La situation varie selon les secteurs: dans l'automobile et l'électricité, les bénéfices sont en très forte hausse (de 35% et 51%). Le secteur minier, frappé par la baisse des cours, est pour sa part à la traîne, avec des bénéfices en chute de 56,5% sur les onze premiers mois de l'année par rapport à la même période de l'année dernière.
Le producteur d'aluminium China Hongqiao Group (1378.HK: Cotation) et huit producteurs de nickel, dont la compagnie d'Etat Jinchuan Group [JCGRP.UL], ont récemment annoncé qu'ils allaient réduire leur production pour tenter de soutenir les cours.
(Service économique)

A Wall Street, le duo finance-énergie peut encore mener la danse

dimanche 27 décembre 2015 16h48

par Chuck Mikolajczak
NEW YORK (Reuters) - L'évolution de Wall Street au cours des toutes dernières séances de l'année pourrait bien dépendre de l'évolution des valeurs financières, d'autant que l'agenda économique de la semaine est très mince et que les volumes d'échanges seront probablement limités.
Les financières ont gagné plus de 6% depuis le début du trimestre, les investisseurs s'attendant à ce que le secteur soit l'un des principaux bénéficiaires de la remontée annoncée des taux de la Réserve fédérale.
Mais l'exposition potentielle des banques au marché des obligations d'entreprise à haut rendement, dominé par les émetteurs du secteur de l'énergie, a remis ce mouvement en cause: les valeurs financières et celles de l'énergie ont stagné au cours des deux séances qui ont suivi la première hausse de taux de la Fed, le 16 décembre.
"Ce thème, celui des pétrolières et des financières, restera d'actualité pendant un bon moment", estime Peter Kenny, responsable de la stratégie actions de Kenny & Co.
Sur la semaine écoulée, l'indice S&P-500 a gagné près de 3%, grâce entre autres à un rebond de près de 5% du secteur de l'énergie, favorisé par la remontée des cours du brut après des plus bas de plusieurs années. Les valeurs financières, elles, ont pris plus de 3% sur la semaine.
Les évolutions boursières des deux secteurs restant étroitement corrélées, une poursuite de la baisse des valeurs de l'énergie pourrait se répercuter sur les financières.
"L'afflux d'argent et de capitaux vers les financières au cours des six derniers mois avec l'anticipation de la décision de la Fed était justifié mais le thème du pétrole a tout remis en cause", explique Peter Kenny.
L'IMPACT DE LA FED SUR LES PROFITS LIMITÉ
La chute des cours du pétrole s'est traduite par une baisse de plus de 20% de l'indice sectoriel de l'énergie cette année, mais aussi par une diminution de son poids dans le S&P-500.
Selon Standard & Poor's, au 30 novembre, l'énergie représentait 7,1% de la pondération de l'indice large, contre 16,6% pour les financières.
Ces dernières affichent un ratio cours/bénéfice (PER) de 13,7 selon les données Thomson Reuters, ce qui correspond à une valorisation relativement basse puisque le PER du S&P-500 ressort à 16,5.
Par ailleurs, les principales banques américaines ayant relevé les taux d'intérêt facturés aux emprunteurs pour accompagner la hausse du taux des "fed funds", leur rentabilité pourrait s'améliorer. Un mouvement qui devrait toutefois être très graduel, tout comme le resserrement de la politique monétaire de la banque centrale.
"Les taux d'intérêt vont rester à leur niveau actuel et le scénario qui a conduit certains à croire que les banques vont bénéficier d'un soutien important ne va pas se concrétiser", juge Stephen Massocca, responsable de la stratégie d'investissement de Wedbush Equity Management.
"Elles sont sans doute correctement valorisées et ne présentent plus d'intérêt", ajoute-t-il.
Durant cette semaine, qui sera écourtée par le Nouvel An, l'absence de rendez-vous économiques importants pourrait favoriser la baisse des volumes d'échanges, et donc amplifier les fluctuations des marchés.
"A cause des fêtes, il n'y aura pas grand monde", dit Andre Bakhos, directeur exécutif de Janlyn Capital. "Mais il est plus facile de faire bouger la tendance dans ces périodes-là donc, alors qu'on aurait tendance à penser qu'il ne va rien se passer, il sera plus facile de faire en sorte qu'il se passe quelque chose."
(Marc Angrand pour le service français)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire