lundi 25 janvier 2016

INFOS BOURSE DU WEEK-END ET DE LA NUIT DU 24 AU 25 JANVIER 2016

Le pétrole orienté à la hausse en Asie


Singapour - Les cours du pétrole étaient toujours orientés à la hausse lundi en Asie, dopés par les espoirs que des mesures de relance dans la zone euro et au Japon permettent d'augmenter la demande de brut.

Vendredi, les cours s'étaient envolés, toujours portés par l'optimisme revenu à la Bourse, ainsi que par un regain d'intérêt pour le fioul de chauffage dû à une vague de froid en Europe et en Amérique du Nord.

Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars avait gagné 2,66 dollars à 32,19 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance avait pris 2,93 dollars à 32,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

Dans les échanges électroniques en Asie, le WTI gagnait lundi matin 14 cents à 32,33 dollars et le Brent 17 cents à 32,35 dollars.

Michael McCarthy, analyste chez CMC Markets Australia, a estimé que la hausse pouvait s'expliquer par des indicateurs montrant que l'activité privée avait continué de croître dans la zone euro en janvier, ce qui renforce l'espoir d'une hausse de la demande, dans un marché de longue date pénalisé par un excès chronique d'offre.

Après leur plongeon lié à la dégringolade des cours de l'or noir et aux inquiétudes sur le ralentissement de la croissance mondiale, les Bourses mondiales se sont ressaisies en fin de semaine.

L'optimisme est revenu jeudi avec des propos du président de la Banque centrale européenne Mario Draghi qui a jugé nécessaire de réévaluer et peut-être revoir la politique monétaire lors de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs, le 10 mars.

Au Japon, les investisseurs espèrent également un geste de la banque centrale (BoJ). Selon le quotidien économique Nikkei, celle-ci va débattre lors de sa réunion des 28 et 29 janvier d'une éventuelle expansion de son vaste programme de rachat d'actifs.


str/mba/jac/myl

INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP


(©AFP / 25 janvier 2016 06h08)

Fed et résultats trimestriels orienteront Wall Street

dimanche 24 janvier 2016 15h11

par Chuck Mikolajczak
NEW YORK (Reuters) - Wall Street a rendez-vous avec la Réserve fédérale et les investisseurs pensent que la banque centrale pourrait se révéler plus accommodante sur les taux mercredi, au terme de sa réunion de politique monétaire de deux jours, surtout après les dernières déclarations de la BCE.
L'indice S&P-500 a déjà perdu jusqu'à 9% cette année, conséquence des craintes nées du ralentissement économique de la Chine, de la chute des cours du pétrole et des déclarations du vice-président de la Fed Stanley Fischer dans lesquelles il dit s'attendre à quatre hausses des taux cette année.
Mais le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a déclaré jeudi que les turbulences des marchés financiers et les inquiétudes suscitées par les pays émergents conduiraient la banque centrale à revoir sa politique monétaire en mars, alimentant ainsi l'espoir de nouvelles mesures de soutien.
"On pense que le message de la Réserve fédérale restera mesuré et que les quatre hausses de taux évoquées ne sont pas envisageables; on estime donc que c'est positif" pour la Bourse, dit Ken Polcari (O'Neil Securities).
La Bourse devra également compter dans la semaine qui vient avec une "saison" des résultats de sociétés qui bat désormais son plein et pourra vérifier si les prévisions données à ce sujet sont trop pessimistes ou pas.
Il s'agira pour les investisseurs de vérifier si la vigueur du dollar a pénalisé des poids lourds de la cote tels que Boeing, McDonald's, 3M ou encore United Technologies, qui sont aussi de gros exportateurs.
Apple, plus forte capitalisation de Wall Street, sera également très suivi pour voir si les ventes d'iPhone se tassent, comme le laissent craindre les prévisions de certains de ses fournisseurs.
PIB VENDREDI
Pour Peter Kenny (Kenny & Co), ce ne sont pas tant les résultats par eux-mêmes qui importeront que les perspectives livrées par les entreprises. "Les perspectives seront sensiblement plus importantes au regard de la question de savoir si les Etats-Unis sont épargnés par la tempête internationale", explique-t-il.
Des sociétés telles Halliburton et Hess donneront les premiers témoignages des dégâts subis par le secteur de l'énergie. Selon des données de Thomson Reuters, les bénéfices de ce secteur auraient chuté de 73,3% durant le quatrième trimestre de 2015.
Si l'on ajoute les secteurs des ressources naturelles, de la finance et de la high tech, on n'attend plus à Wall Street de retour de la croissance des profits avant le second semestre.
Toutefois, pour que la nette croissance des bénéfices attendue pour le second semestre se réalise, il faudra que les dépenses de consommation aient augmenté et que le dollar se soit stabilisé, observe Robert Pavlik (Boston Private Wealth).
La première estimation du PIB du quatrième trimestre viendra clore vendredi une semaine déjà lourde.
L'estimation d'une croissance de 0,8% confirme l'opinion voulant que l'économie américaine a ralenti au quatrième trimestre et il est donc peu probable que les investisseurs réagissent à un chiffre réel qui serait conforme ou resterait proche de cette estimation.
(Avec Caroline Valetkevicth, Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Nouveau rappel de 5 millions de véhicules dotés d'airbags Takata

vendredi 22 janvier 2016 22h00

(Reuters) - Les autorités américaines ont annoncé vendredi le rappel d'environ cinq millions de véhicules équipés d'airbags du groupe japonais Takata, susceptibles d'être défectueux et impliqués dans la mort de 10 personnes.
Ce nouveau rappel, qui s'ajoute à ceux de plus de 19 millions de véhicules de 12 constructeurs différents, a été décidé après le décès du conducteur d'un pick-up Ford le mois dernier.
Outre Ford, il concerne des Mazda, des Volkswagen, des Audi et certains utilitaires de Daimler, a précisé la National Highway Traffic Safety Authority (NHTSA), l'administration fédérale en charge de la sécurité routière.
"Il s'agit d'une crise de sécurité de grande ampleur", a déclaré un porte-parole de la NHTSA, ajoutant que le dossier était le plus complexe lié à des problèmes de sécurité de toute l'histoire de l'automobile aux Etats-Unis.
En raison d'un défaut de fabrication, les airbags de Takata peuvent se déclencher avec une force excessive et disperser des éclats de métal dans l'habitacle du véhicule. Outre les 10 décès évoqués, ils auraient fait plus de 100 blessés.
En novembre, Takata a accepté de payer une amende de 70 millions de dollars (65 millions d'euros) pour violation des règles de sécurité en vigueur. Le groupe japonais pourrait devoir verser des indemnités de plus de 130 millions de dollars dans le cadre d'un accord amiable avec la NHTSA.
(Marc Angrand pour le service français)

Apple, Google progressent dans la voiture autonome-Daimler

dimanche 24 janvier 2016 16h29

FRANCFORT, 24 janvier (Reuters) - Dieter Zetsche, le président du directoire de Daimler, a dit à l'hebdomadaire Welt am Sonntag qu'un déplacement récent dans la Silicon Valley avait montré qu'Apple et Google avaient plus progressé dans leurs projets automobiles qu'il ne le supposait.
Plusieurs constructeurs automobiles et des sociétés high tech s'emploient à concevoir une voiture à la conduite autonome. Google a testé son propre prototype en 2012, à quoi Daimler a réagi en développant une Mercedes Classe S qui a parcouru 103 km sans l'intervention du conducteur.
Le bruit court qu'Apple travaille lui aussi à un tel véhicule mais ce dernier ne l'a jamais confirmé.
"Notre impression fut que ces sociétés peuvent faire plus et en savent plus que ce que nous avions jusque-là supposé. Dans le même temps, elle ont plus de respect pour nos propres réussites que nous le pensions", a dit Zetsche.
Zetsche et quelques autres responsables de sociétés ont rencontré quelque 70 sociétés de la Silicon Valley, rapporte l'hebdomadaire, sans autre précision.
"Il y a eu des discussions concrètes et je dirai rien de leur contenu", a encore déclaré Zetsche à l'hebdomadaire.
(Edward Taylor, Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Le crédit immobilier, source de difficultés-Nouy

dimanche 24 janvier 2016 15h13

FRANCFORT, 24 janvier (Reuters) - Le crédit immobilier est une source de difficultés majeure pour les banques de la zone euro mais les mesures macro prudentielles ont pour l'instant coupé court à toute évolution fâcheuse, a dit la présidente du Mécanisme de supervision unique (MSU) de la Banque centrale européenne (BCE).
Des taux ultra-bas dans la zone euro accroissent les risques de bulles spéculatives et la BCE a déjà observé que l'immobilier commercial pratiquait des prix exagérés.
"Une source possible de difficultés pour les banques, ce sont les prêts immobiliers", dit Danièle Nouy, dans un entretien à l'agence de presse slovène. "Pour l'instant, nous n'avons observé aucune évolution négative".
"Des mesures macro prudentielles ont été prises (...) qui y contribuent sans doute".
(Balazs Koranyi, Wilfrid Exbrayat pour le service français)

L'Iran confirme vouloir 114 Airbus, s'intéresse aussi à Boeing

dimanche 24 janvier 2016 13h57

par Tim Hepher
TEHERAN (Reuters) - L'Iran prévoit d'acheter 114 avions à Airbus d'ici un mois ou deux et envisage d'autres opérations, ont dit dimanche les autorités iraniennes, une semaine après la levée des sanctions économiques et financières qui pesaient sur le pays.
La République islamique pourrait avoir besoin au total de 500 nouveaux appareils à moyen terme sur les trois ans à venir, a déclaré le député Mahdi Hashemi, président de la Commission parlementaire du développement.
Il s'exprimait lors de la première grande réunion post-sanctions qui se tenait à Téhéran, le Sommet CAPA Aviation.
Le gouvernement iranien dit depuis longtemps qu'il doit rafraîchir sa flotte vieillissante, qui a beaucoup souffert de la pénurie de pièces de rechange en raison des sanctions commerciales imposées par les Etats-Unis et les pays occidentaux.
Ces sanctions ont été levées le week-end dernier après constat de la mise en oeuvre par Téhéran de l'accord de juillet 2015 encadrant son programme nucléaire.
Le gouvernement iranien discutera des modalités du contrat avec Airbus la semaine prochaine, a précisé à la presse le ministre iranien des Transports, Abbas Akhoondi.
Le président iranien, Hassan Rohani, est attendu à Paris mercredi dans le cadre d'une tournée en France et en Italie qui était prévue en novembre mais avait été reportée en raison des attentats de Paris et Saint-Denis.
"VENEZ AVEC VOS PROPOSITIONS"
L'Iran est également intéressé par les avions de l'américain Boeing, a indiqué le ministre des Transports. L'Iran voudrait acheter plus de 100 Boeing a ensuite précisé à Reuters le vice-ministre des Transports, Asghar Fakhrieh Kashan.
En ce qui concerne Airbus, l'Iran a conclu un accord provisoire pour acheter huit exemplaires de l'A380, le très gros porteur de l'avionneur européen, livrables à partir de 2019, a-t-il détaillé. L'achat de 16 A350 est également prévu.
L'Iran est intéressé en outre par des avions régionaux et notamment par le MRJ de Mitsubishi et les séries C du canadien Bombardier, a dit le vice-ministre.
Les compagnies aériennes iraniennes privées parlent aussi au brésilien Embraer et au russe Soukhoï.
Selon le député Mahdi Hashemi, la commande à Airbus pourrait être passée d'ici deux mois. Le ministre iranien des Transports avait annoncé le 16 janvier que l'Iran avait décidé d'acheter 114 avions civils à l'avionneur européen juste avant l'annonce officielle de la levée des sanctions internationales contre la République islamique.
Le député Hashemi a invité les investisseurs internationaux et les compagnies aériennes à se présenter à Téhéran.
"Venez avec vos propositions", a-t-il dit. "Nous voudrions avoir de nouveaux contrats et les honorer immédiatement et rattraper les pertes liées au passé dont nous avons souffert."
(Avec Nadia Salim, Danielle Rouquié pour le service français)

L'Iran prépare son retour dans les échanges bancaires mondiaux

vendredi 22 janvier 2016 21h13

par Jonathan Saul
LONDRES (Reuters) - Les banques iraniennes travaillent à la reprise des transactions internationales avec des institutions étrangères via le système SWIFT, ont déclaré à Reuters vendredi un représentant de la Middle East Bank et un responsable de la banque centrale.
Les sanctions internationales visant le secteur bancaire iranien ont été levées le week-end dernier en application de l'accord sur le nucléaire conclu en juillet, tout comme celles touchant l'assurance et le transport maritime.
Mais pour permettre la reprise effective des opérations bancaires internationales de l'Iran, interrompues depuis 2012, les banques iraniennes doivent être reliées à leurs contreparties étrangères via SWIFT (Society for the Worldwide Interbank Financial Télécommunications), le système international de transmission des paiements et des lettres de crédit.
"Nous avons envoyé près de 40 SWIFT à différentes banques dans le monde entier en leur disant que, maintenant que les sanctions sont levées, nous aimerions échanger des documents et en leur demandant si elles envisageaient une relation de banque correspondante", a déclaré Parviz Aghili, directeur général de la Middle East Bank de Téhéran. "Certaines d'entre elles ont répondu en posant un certain nombre de questions et en demandant des documents dont elles ont besoin."
"J'ai l'impression que cela prendra quelques semaines avant qu'il y ait de véritables reprises de relations. Ce sera lent", a-t-il ajouté.
Il a précisé que d'autres banques iraniennes avaient engagé les mêmes démarches via SWIFT.
Un haute responsable de la banque centrale iranienne a par ailleurs déclaré à Reuters que les canaux de transactions seraient bientôt rouverts.
"En réalité, c'est l'affaire de quelques semaines seulement, moins d'un mois. Parce que toutes nos banques, qu'elles soient privées ou contrôlées par l'Etat, ont pris les mesures administratives nécessaires pour rejoindre le système SWIFT", a-t-il dit.
SWIFT n'a pas répondu à une demande de commentaire sur les relations entre les banques iraniennes et internationales via son système.
Parallèlement aux relations via SWIFT, l'Iran va aussi s'employer à convaincre des banques étrangères de revenir s'impliquer dans son système financier. Même si, pour bon nombre d'entre elles, les préoccupations liées aux sanctions américaines encore en vigueur risquent de freiner le mouvement.
LE FACTEUR DOLLAR COMPLIQUE LA DONNE
En effet, si une part importante des sanctions internationales liées au programme nucléaire iranien ont été levées, certaines sanctions prises par les Etats-Unis sont encore en vigueur.
Des banques non-américaines peuvent donc reprendre des transactions avec l'Iran sans craindre d'être pénalisées aux Etats-Unis mais les banques américaines ne peuvent pas faire de même, que ce soit directement ou indirectement.
Les sanctions américaines interdisent aux banques et aux compagnies d'assurance basées aux Etats-Unis toute transaction commerciale avec l'Iran mais elles empêchent aussi de réaliser des opérations avec l'Iran libellées en dollar américain via le système financier américain.
Ce facteur, qui complique la donne, incite les banques européennes à la prudence, d'autant que certaines d'entre elles, comme Deutsche Bank ou BNP Paribas ont été sanctionnées ces dernières années aux Etats-Unis pour non-respect de sanctions internationales.
Le responsable de la banque centrale iranienne a néanmoins déclaré que des banques de plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et l'Italie, avaient eu des discussions en vue d'ouvrir des succursales en Iran après la levée des sanctions.
"Si Dieu le veut, nous verrons cela arriver aussi. L'Iran est un marché très attractif pour les affaires et ils le savent", a-t-il dit.
Parviz Aghili, lui, a estimé qu'il faudrait au moins six à 12 mois avant que de grandes banques envisagent sérieusement de faire des affaires en Iran.
"Les plus petites banques qui ne sont pas impliquées sur le marché américain seront prêtes à travailler avec des banques iraniennes", a-t-il dit. "Mais même ces plus petites banques s'attendent à subir des vérifications anti-blanchiment et il faut qu'elles y soient prêtes et qu'elles demandent à leurs contreparties de s'y préparer."
Les grandes banques, a-t-il ajouté, ne prendront sans doute pas le risque de revenir en Iran dans l'immédiat, à cause du risque lié aux sanctions américaines et de la possibilité d'un retour des sanctions internationales.
En revanche, il a estimé que les contraintes liées au dollar ne constituaient pas un obstacle majeur. "Nous pouvons traiter en euro, en franc suisse, dans toutes les devises non-américaines", a-t-il dit.
(avec Philip Blenkinsop à Bruxelles; Marc Angrand pour le service français)

Toshina va vendre une partie de son pôle puces

dimanche 24 janvier 2016 15h39

TOKYO (Reuters) - Toshiba compte vendre une partie de son pôle semi-conducteurs pour se remettre à flot après un scandale comptable représentant l'équivalent de 1,2 milliard d'euros, a-t-on appris samedi auprès de trois sources proches du dossier.
La Développent Bank of Japan, un établissement public qui a déjà investi dans l'activité semi-conducteurs de Seiko Holdings, a manifesté son intérêt pour cette opération qui ne concernerait pas les mémoires flash NAND, précise-t-on.
Toshiba veut céder ses activités dans les systèmes LSI et les circuits discrets, très utilisés dans l'automobile, l'électroménager et la mécanique industrielle. Ces activités, déficitaires, ont réalisé un chiffre d'affaires de 330 milliards de yens (2,6 milliards d'euros) sur l'exercice annuel clos le 31 mars 2015.
Un porte-parole de Toshiba a dit qu'aucune décision n'avait été prise concernant cette vente. Une porte-parole de la Développent Bank of Japan s'est refusé à tout commentaire.
Après le scandale comptable, le groupe japonais s'est recentré sur son pôle énergie, qui englobe le nucléaire, et sur le stockage au travers de ses mémoires NAND, employées en particulier dans les smartphones.
(Kentaro Hamada, Makiko Yamazaki, Taiga Uranaka, avec Kiyoshi Takenaka, Wilfrid Exbrayat pour le service français)


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