Toyota garde son 1er rang
mondial en 2015 avec 10,15 mio de véhicules vendus
Tokyo (awp/afp) - Le géant japonais Toyota a de nouveau dominé le secteur
automobile mondial en 2015, se classant au premier rang pour la quatrième année
de suite avec 10,15 mio de véhicules vendus sur la période, selon des chiffres
publiés mercredi.
Un temps menacé par Volkswagen, qui l'avait même doublé au premier semestre, le groupe Toyota a finalement réussi à maintenir son hégémonie face à un colosse allemand fragilisé par le scandale de ses moteurs truqués et le ralentissement en Chine, son premier marché. VW, qui regroupe douze marques dont Audi, Skoda, Porsche ou Scania, a écoulé 9,93 mio d'unités l'an dernier.
L'américain General Motors (GM), numéro un mondial pendant 70 ans avant d'être détrôné par Toyota, arrive troisième avec 9,8 mio d'unités.
Toyota, qui avait franchi en 2014 pour la première fois de l'histoire la barre des 10 mio (10,23 mio) grâce à l'ensemble de ses marques (Toyota, voitures de luxe Lexus, mini-véhicules Daihatsu, poids lourds Hino), persiste et signe, malgré un recul de ses ventes (-0,8%).
Il a notamment connu des difficultés au Japon (-6,5%) sur fond de reprise fragile de la troisième économie mondiale.
En 2016, le fabricant de la citadine Yaris et des berlines Crown et Corolla vise des ventes de 10,11 mio d'unités, d'après des prévisions fournies mi-décembre.
Toyota avait conquis en 2008, au début de la crise financière internationale, la première place mondiale, alors monopolisée par GM, et a conservé ce titre depuis, à l'exception d'un intermède d'un an en 2011, à cause du séisme et du tsunami du 11 mars dans le nord-est du Japon.
afp/ol
(AWP / 27.01.2016 06h30)
Un temps menacé par Volkswagen, qui l'avait même doublé au premier semestre, le groupe Toyota a finalement réussi à maintenir son hégémonie face à un colosse allemand fragilisé par le scandale de ses moteurs truqués et le ralentissement en Chine, son premier marché. VW, qui regroupe douze marques dont Audi, Skoda, Porsche ou Scania, a écoulé 9,93 mio d'unités l'an dernier.
L'américain General Motors (GM), numéro un mondial pendant 70 ans avant d'être détrôné par Toyota, arrive troisième avec 9,8 mio d'unités.
Toyota, qui avait franchi en 2014 pour la première fois de l'histoire la barre des 10 mio (10,23 mio) grâce à l'ensemble de ses marques (Toyota, voitures de luxe Lexus, mini-véhicules Daihatsu, poids lourds Hino), persiste et signe, malgré un recul de ses ventes (-0,8%).
Il a notamment connu des difficultés au Japon (-6,5%) sur fond de reprise fragile de la troisième économie mondiale.
En 2016, le fabricant de la citadine Yaris et des berlines Crown et Corolla vise des ventes de 10,11 mio d'unités, d'après des prévisions fournies mi-décembre.
Toyota avait conquis en 2008, au début de la crise financière internationale, la première place mondiale, alors monopolisée par GM, et a conservé ce titre depuis, à l'exception d'un intermède d'un an en 2011, à cause du séisme et du tsunami du 11 mars dans le nord-est du Japon.
afp/ol
(AWP / 27.01.2016 06h30)
Le pétrole repart à la baisse en Asie
Singapour - Les cours du pétrole sont repartis à la baisse, les préoccupations quant à l'excès d'offre reprenant le dessus après les spéculations des investisseurs sur d'éventuelles mesures pour limiter l'abondance d'or noir.
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars cédait 59 cents, à 30,86 dollars, aux environs de 03h00 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison à même échéance, reculait quant à lui de 43 cents, à 31,37 dollars.
La veille, les deux contrats avaient terminé en nette haute, portés par les espoirs des marchés sur l'ouverture de négociations entre la Russie et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour réduire l'offre.
Après avoir chuté au plus bas depuis 2003, le marché pétrolier évolue de manière erratique depuis la fin de la semaine dernière, avec un bond de près de 10% vendredi, une nette baisse lundi, puis une franche reprise mardi.
Mais pour Daniel Ang, il va être difficile d'ajuster la production pour soutenir les prix en ce moment.
Il y a eu ces derniers 18 mois beaucoup de discussions sur le fait de se concerter pour soutenir les cours mais rien ne s'est concrétisé, a-t-il dit.
Pour le moment, les discours officiels restent prudents au sein de l'Opep, dont deux acteurs importants, l'Irak et le Koweït, se sont contentés mardi de redire que le cartel ne réduirait pas sa production sans coopération des producteurs extérieurs.
L'Opep a refusé lors de sa réunion ministérielle de novembre 2014 de réduire sa production pour préserver ses parts de marché.
Les marchés attendent également les chiffres hebdomadaires du département de l'Energie (DoE) des Etats-Unis sur les stocks américains, qui donneront une idée sur la demande dans la première économie mondiale.
Ils ont également l'oeil rivé sur la réunion de la Réserve fédérale américaine. Toute nouvelle hausse des taux d'intérêts américains aurait pour effet, entre autres, le renforcement du dollar.
Or le brut est libellé en dollars et tout renchérissement du billet vert le rend moins attractif pour les investisseurs munis d'autres devises.
Depuis mi-2014, les cours se sont effondrés d'environ 75%, frappés par une conjoncture adverse: surabondance de l'offre, demande faiblissante et ralentissement de l'économie mondiale, et en particulier de l'économie chinoise, premier consommateur d'énergie.
Mardi à la clôture, le WTI pour livraison en mars a pris 1,11 dollar à 31,45 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le Brent à même échéance a gagné 1,30 dollar à 31,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
(©AFP / 27 janvier 2016 05h05)
Singapour - Les cours du pétrole sont repartis à la baisse, les préoccupations quant à l'excès d'offre reprenant le dessus après les spéculations des investisseurs sur d'éventuelles mesures pour limiter l'abondance d'or noir.
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars cédait 59 cents, à 30,86 dollars, aux environs de 03h00 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison à même échéance, reculait quant à lui de 43 cents, à 31,37 dollars.
La veille, les deux contrats avaient terminé en nette haute, portés par les espoirs des marchés sur l'ouverture de négociations entre la Russie et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour réduire l'offre.
Après avoir chuté au plus bas depuis 2003, le marché pétrolier évolue de manière erratique depuis la fin de la semaine dernière, avec un bond de près de 10% vendredi, une nette baisse lundi, puis une franche reprise mardi.
Mais pour Daniel Ang, il va être difficile d'ajuster la production pour soutenir les prix en ce moment.
Il y a eu ces derniers 18 mois beaucoup de discussions sur le fait de se concerter pour soutenir les cours mais rien ne s'est concrétisé, a-t-il dit.
Pour le moment, les discours officiels restent prudents au sein de l'Opep, dont deux acteurs importants, l'Irak et le Koweït, se sont contentés mardi de redire que le cartel ne réduirait pas sa production sans coopération des producteurs extérieurs.
L'Opep a refusé lors de sa réunion ministérielle de novembre 2014 de réduire sa production pour préserver ses parts de marché.
Les marchés attendent également les chiffres hebdomadaires du département de l'Energie (DoE) des Etats-Unis sur les stocks américains, qui donneront une idée sur la demande dans la première économie mondiale.
Ils ont également l'oeil rivé sur la réunion de la Réserve fédérale américaine. Toute nouvelle hausse des taux d'intérêts américains aurait pour effet, entre autres, le renforcement du dollar.
Or le brut est libellé en dollars et tout renchérissement du billet vert le rend moins attractif pour les investisseurs munis d'autres devises.
Depuis mi-2014, les cours se sont effondrés d'environ 75%, frappés par une conjoncture adverse: surabondance de l'offre, demande faiblissante et ralentissement de l'économie mondiale, et en particulier de l'économie chinoise, premier consommateur d'énergie.
Mardi à la clôture, le WTI pour livraison en mars a pris 1,11 dollar à 31,45 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le Brent à même échéance a gagné 1,30 dollar à 31,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
(©AFP / 27 janvier 2016 05h05)

Apple: la croissance des
ventes de l'iPhone tombe presque au point mort
San Francisco (awp/afp) - Le groupe informatique
américain Apple a annoncé mardi un nouveau bénéfice net trimestriel historique
de 18,4 milliards de dollars, mais la croissance des ventes de l'iPhone, son
produit clé, est tombée pratiquement au point mort.
Au premier trimestre de son exercice décalé entamé début octobre, la marque à la pomme a écoulé 74,8 millions d'iPhone, soit à peine plus que les 74,5 millions enregistrés un an plus tôt. C'est la plus faible croissance jamais enregistrée depuis le lancement de la première version du smartphone en 2007.
Même si la marque à la pomme a d'autres produits emblématiques comme l'ordinateur Mac, la tablette iPad ou depuis plus récemment la montre connectée Apple Watch, l'iPhone reste le produit vedette et la première source de revenus et de bénéfices du groupe.
L'évolution des ventes du smartphone est donc suivie de très près, et beaucoup d'analystes anticipent d'ores et déjà une baisse sur le trimestre en cours entamé début janvier, ce qui serait du jamais vu.
Cette hypothèse semble confirmée par les prévisions livrées mardi par l'entreprise: Apple table sur un chiffre d'affaires compris entre 50 et 53 milliards de dollars sur son deuxième trimestre. C'est inférieur aux 55,6 milliards qu'attendaient jusqu'ici en moyenne les analystes, et cela représenterait un net recul comparé aux 58 milliards de dollars comptabilisés un an plus tôt.
Au premier trimestre, le chiffre d'affaires a encore progressé de 2% pour atteindre 75,9 milliards de dollars, un niveau toutefois un peu inférieur aux attentes du marché.
Cela n'a pas empêché Apple d'augmenter encore de 2% son bénéfice net sur son premier trimestre par rapport à la période octobre-décembre 2014, où en dépassant les 18 milliards de dollars il avait déjà affiché le bénéfice net le plus élevé jamais enregistré par une entreprise dans le monde.
Et son bénéfice par action, la référence pour Wall Street, a dépassé les attentes de 5 cents pour ressortir à 3,28 dollars.
Dans les échanges électroniques d'après séance à Wall Street, l'action Apple perdait 0,29% à 99,70 dollars vers 22H00 GMT.
afp/rp
(AWP / 27.01.2016 06h22)
Au premier trimestre de son exercice décalé entamé début octobre, la marque à la pomme a écoulé 74,8 millions d'iPhone, soit à peine plus que les 74,5 millions enregistrés un an plus tôt. C'est la plus faible croissance jamais enregistrée depuis le lancement de la première version du smartphone en 2007.
Même si la marque à la pomme a d'autres produits emblématiques comme l'ordinateur Mac, la tablette iPad ou depuis plus récemment la montre connectée Apple Watch, l'iPhone reste le produit vedette et la première source de revenus et de bénéfices du groupe.
L'évolution des ventes du smartphone est donc suivie de très près, et beaucoup d'analystes anticipent d'ores et déjà une baisse sur le trimestre en cours entamé début janvier, ce qui serait du jamais vu.
Cette hypothèse semble confirmée par les prévisions livrées mardi par l'entreprise: Apple table sur un chiffre d'affaires compris entre 50 et 53 milliards de dollars sur son deuxième trimestre. C'est inférieur aux 55,6 milliards qu'attendaient jusqu'ici en moyenne les analystes, et cela représenterait un net recul comparé aux 58 milliards de dollars comptabilisés un an plus tôt.
Au premier trimestre, le chiffre d'affaires a encore progressé de 2% pour atteindre 75,9 milliards de dollars, un niveau toutefois un peu inférieur aux attentes du marché.
Cela n'a pas empêché Apple d'augmenter encore de 2% son bénéfice net sur son premier trimestre par rapport à la période octobre-décembre 2014, où en dépassant les 18 milliards de dollars il avait déjà affiché le bénéfice net le plus élevé jamais enregistré par une entreprise dans le monde.
Et son bénéfice par action, la référence pour Wall Street, a dépassé les attentes de 5 cents pour ressortir à 3,28 dollars.
Dans les échanges électroniques d'après séance à Wall Street, l'action Apple perdait 0,29% à 99,70 dollars vers 22H00 GMT.
afp/rp
(AWP / 27.01.2016 06h22)

Pétrole et résultats ont
dopé Wall Street
mardi
26 janvier 2016 23h30
par Abhiram Nandakumar et Noel Randewich
NEW YORK (Reuters) - Wall
Street a fini en nette hausse mardi, stimulée par de solides résultats de
société et par une reprise des cours pétroliers portée par l'espoir que l'Opep
et les producteurs extérieurs à l'organisation s'entendent pour régler le
problème d'un marché saturé.
Le Qatar, pays membre de
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a dit mardi s'attendre
à une remontée des prix de l'or noir avant la fin de l'année en raison de la
baisse des investissements dans le secteur et de la multiplication du nombre
d'entreprises sur le point de faire faillite.
Des responsables de l'Opep
estimaient la veille que le marché pétrolier allait bientôt amorcer son
rééquilibrage après avoir chuté à des niveaux sans précédent depuis 2003, ce
qui implique que l'organisation n'entend pas revenir sur politique de non
réduction de la production si les producteurs concurrents n'y mettent pas du
leur.
Le début d'année est très
agité pour Wall Street. Il a même été le pire que le New York Stock Exchange
(Nyse) ait connu. La reprise survenue à la fin de la semaine passée a été pour
l'essentiel annihilée lundi avec le recul des valeurs de l'énergie et des
ressources naturelles.
"C'est un marché
schizophrène: il plonge un jour et remonte en force le lendemain; aucune vraie
direction dans tout cela", a lancé Tim Ghriskey (Solaris Group).
"Nous avons un rally
et ce n'est pas à cause d'un événement particulier", a dit Jeffrey Saut
(Raymond James Financial). "Je pense que le marché est juste survendu, sur
une base de court terme".
L'indice Dow Jones a gagné
282,01 points (1,78%) à 16.167,23 points. Le S&P-500 a pris 26,55 points
(1,41%) à 1.903,63 points. Le Nasdaq Composite a avancé de 49,18 points (1,09%)
à 4.567,67.
Les 10 grands indices
sectoriels de l'indice S&P-500 terminent tous en hausse notable et surtout
celui de l'énergie, qui avance de 3,78%.
La Réserve fédérale a
entamé ce mardi sa réunion de politique monétaire qui se terminera demain
mercredi. Le statu quo est considéré comme acquis mais les investisseurs
étudieront son communiqué pour voir si les dernières déconvenues économiques et
financières mondiales ont des répercussions sur ses objectifs et perspectives.
Quant aux sociétés qui ont
publié leurs comptes trimestriels aujourd'hui, elles ont souvent dépassé le
consensus.
C'est le cas de 3M,
fabricant, entre autres, du Scotch et des Post-it, qui a aussi confirmé sa
prévision annuelle de résultats.
L'action gagne 5,24% à
144,78 dollars, plus forte hausse de l'indice Dow Jones.
Même chose pour Sprint, le
quatrième opérateur américain de téléphonie mobile, et ce grâce à la réduction
des coûts et à l'augmentation du nombre de ses nouveaux abonnés.
L'action bondit de 18,65%
à 2,99 dollars.
Le constat s'applique
aussi au chimiste DuPont qui a accéléré ses réductions de coûts avant la fusion
annoncée avec son concurrent Dow Chemical.
L'action a beaucoup moins
monté toutefois, de 0,9% à 53,46 dollars.
C'est le cas aussi de
Procter & Gamble, à la faveur des mesures de réduction des coûts mises en
oeuvre dans le cadre de son plan de recentrage sur ses marques les plus
rentables, et de Johnson & Johnson, principal contributeur à la hausse de
l'indice S&P-500.
Procter & Gamble gagne
2,55% à 78,81 dollars et J&J près de 5% à 101,18 dollars.
Apple, qui a publié ses
trimestriels après la clôture, a vendu moins d'iPhone que prévu au premier
trimestre de son exercice, la firme à la pomme commençant à ressentir les
effets du tassement économique du très important marché chinois, et prévoit
pour le trimestre en cours un chiffre d'affaires en deçà du consensus de Wall
Street.
L'action était en légère
hausse en après-Bourse mais dans des échanges très heurtés.
Les prévisions ne sont pas
très optimistes pour l'ensemble de la "saison" des résultats. Selon
des données de Thomson Reuters, les bénéfices des sociétés du S&P-500 sont
attendus en baisse de 4,9% en moyenne. En faisant abstraction du secteur de
l'énergie, ils sont en revanche attendus en hausse de 1,1%.
Quelque 7,9 milliards de
titres ont changé de mains, en deçà de la moyenne quotidienne de 8,2 milliards
des 20 dernières séances, selon des données de Thomson Reuters.
On compte sur le Nyse
2.591 hausses contre 507 baisses et sur le Nasdaq 2.010 hausses pour 809
baisses.
La remontée du pétrole a
poussé le dollar à la hausse face à des monnaies considérée comme des valeurs
refuge telles que le yen et le franc suisse.
Mais, face à un panier de
devises de référence, le billet vert a fléchi en raison de la progression du
sterling et du dollar canadien, une monnaie très dépendante des évolutions des
cours de l'or noir et qui avait souffert ces dernières semaines.
Les Treasuries ont
modérément progressé, anticipant une réunion monétaire de la Fed sans grande
conséquence. Mais leur progression a été freinée par la remontée des cours pétroliers.
Le Trésor a vendu 26
milliards de dollars de notes à deux ans avec un certain succès.
(Wilfrid
Exbrayat pour le service français)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
UE et Rome s'entendent
sur les créances bancaires italiennes
mercredi
27 janvier 2016 06h00
(Répétition sans
changement d'une dépêche transmise mardi soir)
par Francesco Guarascio
BRUXELLES, 27
janvier (Reuters) - La Commission européenne
(CE) et l'Italie ont conclu mardi soir un accord sur des mesures permettant aux
banques italiennes de céder une partie de leurs quelque 200 milliards d'euros
de créances douteuses, mettent ainsi un terme à près d'un an de négociations
parfois tendues.
Ces créances douteuses,
qui se sont accumulées durant une période de récession qui s'est étalée de 2012
à 2014, ont immobilisé le capital des banques et ont réprimé une activité de
crédit qui serait bien utile pour étayer une reprise économique fragile.
Le ministre italien de
l'Economie, Pier Carlo Padoan, a dit à la presse, à l'issue d'une réunion
d'environ cinq heures avec la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe
Vestager, que les modalités de l'accord étaient en cours de finalisation.
Il a précisé que le
compromis reposait sur "un mécanisme de garantie, qui est un instrument
très utile pour traiter les créances douteuses".
Ce mécanisme permettra aux
banques italiennes de transférer les créances douteuses de leur bilan dans des
structures de défaisance distinctes au sein desquelles elles seront titrisées
pour être revendues.
Les banques bénéficieront
d'une garantie de l'Etat sur les tranches prioritaires (senior) des créances
titrisées. "Les garanties doivent être fixées au prix du marché et ne
constituent donc pas une aide publique", a observé Margrethe Vestager dans
un communiqué.
La Commission a déclaré
dans un communiqué qu'avec l'aide d'un comité de surveillance, elle vérifierait
la bonne exécution de la procédure afin de s'assurer qu'elle n'implique pas
d'aide publique.
Conformément aux règles
plus strictes introduites en Europe après la crise financière et destinées à
protéger le contribuable, une aide publique ne peut être apportée à un
établissement financier défaillant qu'une fois les actionnaires mis à
contribution.
Les négociations entre
Rome et Bruxelles ont buté des mois durant précisément sur cette question de
savoir si le mécanisme à l'étude comporterait ou pas un élément d'aide
publique.
Les actions des banques
italiennes ont subi un sévère coup de tabac cette année, de crainte que ces
négociations n'aboutissent pas. Mais elles ont rebondi mardi, dans l'espoir du
contraire.
C'est surtout Monte dei
Paschi di Siena, la troisième banque italienne, qui a souffert de cet état de
choses, chutant de quelque 43% depuis le début de l'année, soit deux fois les
pertes de l'ensemble du secteur bancaire italien. (Avec Gavin Jones, Jan
Strupczewski et Foo Yun Chee, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité
par Bertrand Boucey)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
Apple a moins vendu
d'iPhones que prévu au T1
mercredi
27 janvier 2016 06h00
(Répétition sans
changement d'une dépêche transmise mardi soir)
par Julia Love
SAN FRANCISCO,
27 janvier (Reuters) - Apple a vendu moins
d'iPhones que prévu au premier trimestre de son exercice, la firme à la pomme
commençant à ressentir les effets du tassement économique du très important
marché chinois, et s'attend à voir son chiffre d'affaires diminuer pour la
première fois depuis 13 ans.
L'action, qui a perdu 5%
depuis le début de l'année, jouait aux montagnes russes en après-Bourse,
déclinant de plus de 2% dans le même temps que se tenait une téléconférence
avec des analystes.
"C'est décevant de le
voir rater le coche sur un chiffre d'affaires qui avait déjà été revu en baisse
et le fait est qu'avec le ralentissement de la croissance de l'iPhone, il
aurait fallu un produit qui soit vraiment intéressant", observe J.J.
Kinahan (TD Ameritrade). "La pression continuera de s'exercer sur l'action
sans un véritable plan de croissance des ventes ou un nouveau produit".
Apple a annoncé mardi
avoir vendu 74,8 millions d'iPhones sur les trois mois clos au 26 décembre,
premier trimestre complet de vente des iPhone 6S et 6S Plus. La croissance de
0,4% des livraisons est la plus faible depuis le lancement du smartphone en
2007.
Les analystes, qui
s'attendaient à ce coup de frein à la croissance du marché des iPhones,
anticipaient 75,5 millions de combinés vendus, selon le cabinet spécialisé
FactSet StreetAccount.
Apple projette pour le
deuxième trimestre un chiffre d'affaires de 50 à 53 milliards de dollars, alors
que les analystes attendent 55,5 milliards. Sur le trimestre comparable de
l'exercice antérieur, Apple avait dégagé un C.A. de 58 milliards de dollars.
La prévision d'Apple sur
le trimestre en cours implique 40 à 50 millions d'iPhones vendus, ce qui serait
la toute première baisse des ventes du smartphone, dit l'analyste Daniel Ives
(FBR Capital Markets). Sur le trimestre comparable de l'exercice précédent,
Apple avait vendu 61,2 millions d'iPhones.
De fait, le directeur
général Tim Cook a dit, lors de la téléconférence, qu'une baisse des ventes
d'iPhones sur le trimestre en cours, par rapport au trimestre comparable un an
auparavant, était prévisible.
Alors que le chiffre
d'affaires en Chine continentale a crû de 14% durant le trimestre, Apple
commence à ressentir les retombées d'un changement de la situation économique,
surtout à Hong Kong, a dit le directeur financier Luca Maestri à Reuters.
"A mesure que nous
évoluons dans le trimestre à fin mars, il devient plus manifeste qu'il y a des
signes de tassement économique", a-t-il déclaré. "Nous commençons à
observer quelque chose qui est nouveau pour nous".
Le C.A. de 18,37 milliards
réalisé en Chine continentale a représenté 24,2% du C.A. total. Les ventes
faites dans ce marché avaient presque doublé au quatrième trimestre du
précédent exercice.
Le bénéfice net d'Apple a
lui augmenté de 1,9% au premier trimestre, à 18,36 milliards de dollars, tandis
que le chiffre d'affaires a progressé de 1,7% à 75,87 milliards de dollars,
tous deux des records. Le C.A. est inférieur au consensus des analystes qui
anticipaient 76,54 lilliards de dollars.
Le bénéfice par action
trimestriel, de 3,28 dollars, dépasse le consensus des analystes qui le
donnaient à 3,23 dollars.
La performance globale
d'Apple est "un peu meilleure qu'on ne le craignait", a dit Daniel
Ives.
Le directeur financier
Luca Maestri a également évoqué des effets de change défavorables, qui ont amputé
le C.A. de quelque cinq milliards de dollars. (Avec Anya George Tharakan à
Bangalore, Wilfrid Exbrayat pour le service français)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
Procter & Gamble
renoue avec la croissance organique
mardi
26 janvier 2016 18h26
par Yashaswini Swamynathan
(Reuters) -
Procter & Gamble a annoncé mardi avoir renoué avec la croissance organique
de ses ventes sur les trois derniers mois de 2015, grâce à la hausse des prix
et au recentrage de son portefeuille de marques.
Le numéro un mondial des
produits de grande consommation a également publié un bénéfice meilleur
qu'attendu, grâce à des réductions de coûts. A Wall Street, l'action P&G
gagnait près de 3% à la mi-séance, une performance supérieure à celle de
l'indice S&P du secteur.
Les ventes en données
organiques, c'est-à-dire hors effets de change et changements de périmètre, ont
augmenté de 2% sur le trimestre clos le 31 décembre, alors qu'elles avaient
reculé de 1% sur les trois mois précédents, leur première baisse depuis 2008.
Procter & Gamble a
accéléré la hausse de ses prix au cours des derniers trimestres, une stratégie
qui a payé en termes de chiffre d'affaires même si elle freiné les volumes.
Critiqué pour sa lenteur
de réaction à l'évolution de la consommation, le groupe s'est lancé dans une
stratégie d'allègement de son portefeuille d'activités pour se concentrer sur
les marques les plus dynamiques, comme les produits de rasage Gillette, les
couches Pampers ou la lessive Tide.
Pour Nik Modi, analyste de
RBC Capital Markets, les résultats publiés mardi montrent que le nouveau
directeur général du groupe, David Taylor, semble capable de corriger les
erreurs du passé, même si P&G est encore loin d'avoir achevé sa
transformation.
LE
DOLLAR FORT FREINE LE CHIFFRE D'AFFAIRES
Le directeur financier du
groupe, Jon Moeller, a quant à lui déclaré vouloir atteindre cette année, donc
avec un an d'avance, l'objectif d'une baisse de 25% à 30% des coûts hors
fabrication.
Il a assuré que
l'appréciation du dollar ne découragerait pas P&G d'investir, précisant que
le budget médias devrait augmenter d'au moins 10% au second semestre.
Mais il a reconnu que la
capacité de l'entreprise à augmenter ses prix serait quelque peu réduit par la
dégradation du contexte macroéconomique.
Sur le trimestre
octobre-décembre, le dollar fort a amputé le chiffre d'affaires de 9% et cet
impact devrait être de 7% sur l'ensemble de l'exercice 2016, contre 5% à 6%
prévu initialement.
Le groupe prévoit toujours
une baisse à un chiffre seulement du chiffre d'affaires annuel.
Au deuxième trimestre, le
chiffre d'affaires a reculé de 8,5% à 16,92 milliards de dollars (15,60
milliards d'euros), un peu en dessous du consensus Thomson Reuters I/B/E/S
(16,94 milliards).
Le bénéfice net
trimestriel a lui bondi de 35% à 3,21 milliards de dollars, soit 1,12 dollar
par action, contre 2,37 milliards (82 cents/action) un an auparavant.
Hors éléments
exceptionnels, le bénéfice par action (BPA) ressort à 1,04 dollar, alors que
les analystes financiers l'attendaient en moyenne à 98 cents.
(Yashaswini Swamynathan; Marc Angrand pour le service
français, édité par Patrick Vignal)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
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