mercredi 20 janvier 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 19 AU 20 JANVIER 2016 ET AGENDA ECONOMIQUE du mercredi 20 janvier

Les places asiatiques repartent à la baisse à l'unisson de l'érosion des cours du pétrole



Hong Kong - Les places asiatiques plongeaient de nouveau mercredi et anéantissaient le regain de la veille, plombées par l'érosion de l'or noir et les inquiétudes persistantes sur l'état de santé de l'économie mondiale.



En pleine tempête boursière, le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé mardi ses prévisions de croissance. L'économie mondiale pourrait bientôt dérailler, a ajouté le FMI, en pointant le ralentissement chinois et la situation périlleuse de nombreux pays émergents.



Les marchés avaient rebondi mardi dans l'espoir de voir les autorités chinoises prendre des mesures de relance.



La croissance chinoise a bien ralenti l'an dernier à son plus bas niveau depuis 1990, à 6,9%, mais les investisseurs mondiaux avaient réagi positivement à ces données, soit parce que ce chiffre avait largement été anticipé, soit parce qu'il laisse attendre de nouvelles mesures de Pékin pour donner un coup de fouet à la deuxième économie mondiale.



Mais ce regain a fait long feu et les marchés ont été rattrapés par le recul persistant du pétrole.



Le baril de brut américain a plongé à un nouveau plus bas de 12 ans dans les échanges électroniques en Asie, en dessous du seuil des 28 dollars, plombé par l'Agence internationale de l'énergie (AIE).



Celle-ci a prédit que le marché allait se noyer dans un surplus d'offre, des craintes alimentées en particulier par le retour du pétrole iranien sur le marché. 



Le marché pétrolier est confronté à la perspective d'une troisième année consécutive où l'offre dépassera la demande de 1 mbj (million de barils par jour), a expliqué l'AIE, évoquant une tension énorme sur la capacité du système pétrolier à l'absorber efficacement.



Depuis mi-2014, les cours se sont effondrés de plus de 75%, sous l'effet de la surabondance de l'offre, d'une demande morose, du ralentissement de l'économie mondiale et du renforcement du dollar. 



- Des milliards de dollars volatilisés -



A la mi-journée, la Bourse de Hong Kong perdait 3,8%, à son plus bas niveau depuis début 2012.



Tokyo reculait de plus de 3% avant de se reprendre. Sydney cédait 1,2% tandis que Shanghai faisait des va-et-vient entre territoires positif et négatif pour s'établir vers -1,4% aux alentours de midi.



Depuis le début de l'année, les places financières dégringolent et des milliards de dollars de valorisation sont partis en fumée.



On va continuer d'assister à une guerre entre la nervosité des investisseurs et des indicateurs techniques qui montrent que la chute est allée trop loin, a commenté Chihiro Ohta, analyste chez SMBC Nikko Securities Inc. à Tokyo.



Aux racines de la débâcle de ce début d'année, se situe le déséquilibre entre l'offre de pétrole et la demande, et tant que les prix ne se stabiliseront pas, les marchés boursiers seront à la peine.



Le FMI a réduit de 0,2 point sa prévision de croissance pour 2016 (3,4%) comme pour 2017 (3,6%) alors que les pays émergents sont guettés par le ralentissement généralisé. L'essoufflement chinois fait en particulier chuter les cours de nombreuses matières premières et prive les pays qui les exportent de ressources cruciales.



Le renforcement du dollar, qui pénalise les cours du pétrole libellés en billets verts, n'améliore par la situation.



Sur les marchés des changes, les devises des émergents étaient en baisse. La roupie indonésienne perdait 0,4% face au dollar américain tandis que le ringgit malaisien cédait 0,3%.



Le dollar australien perdait 0,5%. Le dollar néo-zélandais cédait 0,5% alors que le taux d'inflation atteignait son niveau le plus bas depuis 16 ans.





(©AFP / 20 janvier 2016 06h36

Bourse de Tokyo: le Nikkei chute de plus de 3% en séance


Tokyo - L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo lâchait plus de 3% mercredi après-midi, une fois encore plombé par le déclin des cours du pétrole et les risques de déraillement de l'économie mondiale pointés par le Fonds monétaire international.

L'indice phare des 225 valeurs vedettes, qui avait démarré en baisse de 0,11%, a accentué son recul au fil des heures, abandonnant jusqu'à 3,19% (-544,57 points) à 16.503,80 points en début d'après-midi. Il a déjà subi 9 séances négatives sur les 11 ayant eu lieu depuis le début de l'année.

L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau dévissait pour sa part de près de 3% à 1.348,70 points.

Cette nouvelle dégringolade allait de pair avec une remontée du yen, un mouvement défavorable aux actions des groupes exportateurs nippons. Le dollar tombait ainsi sous la barre des 117 yens, à 116,91 yens, contre 117,75 yens la veille à la fermeture, et l'euro se repliait à 128,08 yens.

Les autres places asiatiques trébuchaient aussi, notamment la Bourse de Hong Kong qui plongeait de plus de 3% en fin de matinée.

Le FMI a abaissé mardi sa prévision de croissance mondiale pour 2016 et mis en garde contre un possible déraillement sur fond de ralentissement chinois, de récession brésilienne et de chute des prix du pétrole.

Le baril de brut américain est tombé à un nouveau plus bas de 12 ans, sous la barre des 28 dollars, mercredi dans les échanges électroniques en Asie, affecté par les projections pessimistes de l'Agence internationale de l'énergie sur la surabondance d'or noir du fait de la hausse de production de l'Iran.

Aux racines de la débâcle de ce début d'année, se situe le déséquilibre entre l'offre de pétrole et la demande, et tant que les prix ne se stabiliseront pas, les marchés boursiers seront à la peine, a commenté pour l'agence Bloomberg Chihiro Ohta, chez SMBC Nikko Securities.

L'ensemble des valeurs vedettes évoluaient dans le rouge, à l'image de l'électronicien Sony (-7,35% à 2.470,5 yens), du géant automobile Toyota (-2,73% à 6.618 yens) ou de l'opérateur de télécommunications SoftBank, poids lourd de la cote (-5,15% à 4.786 yens).

Les titres pétroliers poursuivaient de même leur descente: Inpex décrochait ainsi de 4,94% à 947,8 yens et JX Holdings de 4,47% à 414,6 yens.

Le Nikkei a désormais chuté de plus de 20% depuis son pic de l'année 2015 à près de 21.000 points, un sommet inédit depuis décembre 1996.

anb/kap/jr

SONY

TOYOTA MOTOR

INPEX

JX HOLDINGS

SOFTBANK



(©AFP / 20 janvier 2016 05h55) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=668343 

Asie: le pétrole américain tombe à un nouveau plus bas de 12 ans, sous la barre des 28 dollars


Singapour - Le baril de brut américain a plongé à un nouveau plus bas de 12 ans mercredi, en dessous du seuil des 28 dollars, plombé par l'Agence internationale de l'énergie qui a prédit que le marché se noierait dans un surplus d'offre.

Le baril de light sweet crude (WTI), la référence américaine du brut, pour livraison en février, est tombé à 27,92 dollars le baril, dans les échanges électroniques en Asie. 

Le WTI s'est ensuite repris légèrement, s'échangeant contre 28,15 dollars, en baisse de 31 cents, aux environs de 02H40 GMT. La dernière fois que le WTI avait clôturé en dessous de 28 dollars remonte à septembre 2003.

Le Brent, référence européenne du brut, pour livraison en mars, cédait 13 cents à 28,63 dollars. Lundi, le Brent est tombé sous les 28 dollars pour la première fois depuis novembre 2003.

L'AIE a expliqué dans son rapport mensuel publié mardi que les cours pourraient continuer de reculer cette année car l'offre devrait rester surabondante, du fait de la production iranienne.

Le rapport de l'AIE a joué un grand rôle dans la chute des cours, a dit Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à Singapour.

Le marché pétrolier est confronté à la perspective d'une troisième année consécutive où l'offre dépassera la demande de 1 mbj (million de barils par jour, NDLR), a expliqué l'AIE, évoquant une tension énorme sur la capacité du système pétrolier à l'absorber efficacement.

A moins d'un changement, le marché pétrolier se noiera dans un surplus d'offre, a prévenu l'AIE.

Avec la levée samedi des sanctions économiques et financières qui frappaient l'Iran, à la suite de l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire, la production mondiale pourrait s'accroître d'environ 300.000 barils par jour d'ici à fin mars, selon l'agence énergétique basée à Paris. 

Depuis mi-2014, les cours se sont effondrés de plus de 75%, sous l'effet de la surabondance de l'offre, d'une demande morose, du ralentissement de l'économie mondiale et du renforcement du dollar.

La chute de l'or noir a eu des répercussions sur les places financières, où des milliards de dollars sont partis en fumée.

Mardi à la clôture, après un weekend prolongé, le WTI a perdu 96 cents par rapport à la clôture de vendredi, à 28,46 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le Brent a au contraire progressé de 21 cents à 28,76 dollars, rattrapant une partie du terrain perdu la veille sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

str/mba/ev/tll

INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP



(©AFP / 20 janvier 2016 04h37) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=668333 
 

Wall Street finit sans tendance, les pétrolières rechutent

mercredi 20 janvier 2016 06h00

* Le Dow a pris 0,17% et le S&P-500 0,5%, le Nasdaq a cédé 0,26%
* La baisse du pétrole a encore pesé sur la tendance
* Chevron (-2,58%) plus forte baisse du Dow
* Espoirs de mesures de soutien en Chine (Répétition sans changement d'une dépêche diffusée mardi soir)
NEW YORK, 20 janvier (Reuters) - La Bourse de New York a terminé sur une note irrégulière mardi après une séance hésitante, la baisse des cours du pétrole ayant fait rechuter les valeurs du secteur tandis que les chiffres de la croissance chinoise étaient accueillis avec un soulagement prudent.
L'indice Dow Jones a gagné 27,94 points, soit 0,17%, à 16.016,02 et Standard & Poor's 500, plus large, a clôturé in extremis dans le vert, s'adjugeant 1,0 point (0,05%) à 1.881,33 mais le Nasdaq Composite a reculé de 11,47 points (-0,26%) à 4.476,95.
La croissance économique en Chine est revenue à 6,9% sur l'ensemble de l'année 2015. S'il s'agit du chiffre le plus faible enregistré depuis un quart de siècle, le ralentissement de la deuxième économie mondiale n'a pas été plus grave qu'anticipé, ce qui a en partie rassuré les investisseurs tout en confortant les anticipations de nouvelles mesures de soutien à l'activité de la part des autorités de Pékin.
Les inquiétudes liées à la Chine ont eu pour principale conséquence ces dernières semaines un effondrement des cours des matières premières, dont le pétrole, tombé à son plus bas niveau depuis 12 ans.
Mardi, les cours sur les marchés pétroliers ont divergé, le Brent terminant la journée en hausse tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) finissait dans le rouge. Conséquence: l'indice S&P du secteur de l'énergie a chuté de 2,17%, celui des matières premières de 1,21% .
"Il y énormément de craintes et d'incertitudes sur les marchés et il faudra davantage qu'un bon indicateur économique pour surmonter cela", estime David Carter, responsable de la stratégie d'investissement de Lenox Wealth Advisors.
Des traders ont noté un volume supérieur à la normale d'ordres dits "market on close", c'est à dire exécutés au prix le plus proche possible du cours de clôture du jour.
FORTUNES DIVERSES POUR LES BANQUES
"Certains se sont dit: 'Peut-être que je devrais acheter'", explique Michael Matousek, responsable du trading d'U.S. Global Investors. "Beaucoup d'investisseurs 'value' vont regarder le plus bas de 52 semaines et commencer à ramasser."
Environ 9,4 milliards d'actions ont été échangées mardi sur l'ensemble des places américaines, contre 7,7 milliards en moyenne sur les 20 séances précédentes.
Chevron, pire performance du Dow, a perdu 2,58% et Exxon Mobil 1,52%.
Parmi les groupes cotés ayant publié leurs résultats mardi, Bank of America a cédé 1,52% en dépit de bénéfices meilleurs qu'attendu, les dirigeants du groupe ayant exprimé leur préoccupation quant à l'impact de la baisse du baril sur le portefeuille de créances.
Dans le même secteur, Morgan Stanley a gagné 1,12% après la publication de ses comptes et l'annonce d'un plan de réduction des coûts d'un milliard de dollars.
Le joaillier Tiffany a quant à lui abandonné 5,07% après des ventes de fin d'année médiocres, qui l'ont conduit à des licenciements.
Plus forte hausse du Dow Jones, UnitedHealth a bondi de 3,03% après l'annonce d'une progression de 30% de son chiffre d'affaires trimestriel.
Macy's a pris 2,32%, bénéficiant de l'annonce de l'entrée à son capital de Greenlight Capital, le fonds activiste de David Einhorn.
Dans les transactions hors séance après la clôture, Netflix gagnait 8% après l'annonce d'une croissance plus forte que prévu du nombre de ses abonnés à l'international.
Sur le marché des changes, le dollar a réduit ses gains en fin de séance, affecté lui aussi par la baisse des cours du pétrole et la perspective d'un ralentissement de la croissance mondiale. En fin de séance, il affichait un gain de 0,13% face à un panier de devises de référence et l'euro s'échangeait contre 1,0915 dollar.
Sur le marché obligataire, les Treasuries ont cédé du terrain avec la stabilisation de Wall Street. Le rendement à dix ans s'affichait à la clôture à 2,052% en hausse de deux points de base sur la journée.
(Noel Randewich, avec Abhiram Nandakumar; Marc Angrand pour le service français)


IBM a encore souffert du dollar fort au 4e trimestre

mardi 19 janvier 2016 23h13

 (Reuters) - IBM a annoncé mardi une baisse de 8,5% de son chiffre d'affaires trimestriel, la quinzième consécutive, en raison de la vigueur du dollar et de la faiblesse des dépenses informatiques des entreprises.
Le chiffre d'affaires du groupe informatique américain est revenu à 22,06 milliards de dollars (20,21 milliard d'euros) sur la période octobre-décembre, contre 24,11 milliards un an plus tôt. Les analystes financiers prévoyaient en moyenne un CA de 22,02 milliards selon Thomson Reuters I/B/E/S.
IBM réalise plus de la moitié de ses activités en dehors des Etats-Unis, or le dollar américain s'est apprécié de plus de 9% en 2015.
En données ajustées des effets de change, la baisse des revenus est limitée à 2%.
Le bénéfice net a lui aussi diminué, à 4,46 milliards de dollars, soit 4,59 dollars par action, contre 5,48 milliards (5,51 dollars/action) au quatrième trimestre 2014.
Hors éléments non-récurrents, le bénéfice par action atteint 4,84 dollars, soit trois cents de plus que le consensus.
En Bourse, à la clôture de mardi (128,11 dollars), l'action IBM affichait un recul de 18,5% sur les douze derniers mois.
(Abhirup Roy et Supantha Mukherjee à Bangalore; Marc Angrand pour le service français)

Bruxelles demande plus d'explications à Volkswagen

mardi 19 janvier 2016 22h12

BRUXELLES (Reuters) - La commissaire européenne à l'Industrie a adressé une lettre à Matthias Müller, le président du directoire de Volkswagen, pour lui demander des explications sur le scandale des tests antipollution et l'inviter à dédommager les clients européens au même titre que les américains.
Dans cette lettre datée du 15 janvier, dont Reuters a pu prendre connaissance, Elzbieta Bienkowska interroge notamment Matthias Müller sur le nombre de véhicules concernés par Etat membre et par an, ainsi que sur les détails techniques des "mesures correctives" et des rappels envisagés.
La Commission européenne multiplie les échanges de lettres avec le constructeur allemand depuis qu'il a reconnu en septembre avoir triché sur les émissions polluantes de ses véhicules diesel.
Elzbieta Bienkowska doit recevoir Matthias Müller jeudi à Bruxelles.
(Barbara Lewis, Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Marc Angrand)

La BCE prépare des directives sur les créances douteuses

mardi 19 janvier 2016 17h57

FRANCFORT (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) prépare des directives pour aider les banques de la zone euro à mieux gérer leurs créances douteuses et lever ainsi un frein à la reprise économique de la région, selon des sources bancaires.
Les créances douteuses ont plus que doublé dans la zone euro depuis 2009 pour frôler les 1.000 milliards d'euros fin 2014, selon les données du Fonds monétaire international. Ces prêts difficiles ou impossibles à recouvrer constituent un fardeau pour les banques et limitent leur activité de crédit.
La BCE a soumis à des banques de la zone euro, parmi lesquelles les italiennes Monte dei Paschi di Siena et UniCredit, un questionnaire au sujet de leurs créances douteuses, a-t-on ajouté, soulignant que ces établissements avaient été choisis pour former un "échantillon représentatif" et non à cause de leurs difficultés propres.
La démarche de la BCE a fait chuter les cours de Bourse des banques italiennes lundi et mardi mais les sources bancaires ont assuré que des banques de tout le continent faisaient partie de l'échantillon.
Avec les informations obtenues, la BCE compte préparer des directives sur les pratiques à observer en matière de créances douteuses. Ces directives serviront aux équipes de supervision de la BCE lorsqu'elles auront à formuler des recommandations aux banques.
Un porte-parole de la BCE a déclaré que la demande d'information était une "pratique standard en matière de supervision."
(Francesco Canepa, Véronique Tison pour le service français)

A la veille de Davos, les patrons ont le blues

mardi 19 janvier 2016 19h20

par Ben Hirschler
DAVOS, Suisse (Reuters) - La confiance des chefs d'entreprise est au plus bas depuis six ans face au ralentissement économique de la Chine et à la chute des prix pétroliers, entre autres menaces plombant leur horizon économique et commercial.
En dépit des mesures de soutien à la croissance prises par les grandes banques centrales depuis la crise financière de 2008, ils ne sont que 27% à anticiper une amélioration de la situation économique dans l'année à venir contre 37% l'an passé, au vu d'une enquête auprès de plus de 1.400 d'entre eux publiée mardi, à la veille de l'ouverture du Forum économique mondial de Davos.
L'enquête a été réalisée dans 83 pays par le cabinet comptable PriceWaterhouseCoopers (PwC) au quatrième trimestre 2015. "On peut imaginer que si nous l'avions faite durant les premières semaines de janvier, le panorama aurait été encore plus sombre", a commenté Dennis Nally, président de PwC.
"La deuxième économie mondiale avait eu jusqu'alors de très, très bons taux de croissance, alors que beaucoup d'autres étaient à la peine, et maintenant c'est le ralentissement pour de bon", a-t-il ajouté.
"Il y a de gros soucis concernant la Bourse et le marché des changes et on s'interroge vraiment sur ce que cela implique quant à la capacité de la Chine à transformer son économie".
Et les chefs d'entreprise ont bien du mal à porter leurs espoirs ailleurs sur la planète. "Pour l'Europe et l'Amérique du Nord ça va mais il y a vraiment de quoi s'inquiéter pour de nombreux pays émergents", a dit à Reuters Alex Molinari, directeur général du groupe industriel Johnson Controls.
Seuls 35% des chefs d'entreprise de l'enquête de PwC sont "très confiants" quant à leur aptitude à augmenter le chiffre d'affaires dans les 12 mois qui viennent contre 39% en 2015. Le pourcentage est le plus faible depuis 2010.
La confiance parmi les patrons américains a chuté à 33% contre 46% en 2015 et la tendance est identique pour des pays tels que l'Allemagne et la Grande-Bretagne.
L'Inde se distingue avec un pourcentage en hausse à 64% contre 62%. C'est en Suisse que le pessimisme prospère, avec un pourcentage de confiance passé à 24% en 2015 à 16% cette année, conséquence du "frankenshock" de janvier 2015, lorsque le franc suisse a flambé à la suite de son désarrimage d'avec l'euro.
(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Véronique Tison)


Les Bourses européennes terminent en nette hausse

mardi 19 janvier 2016 18h13

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en nette hausse mardi, le ralentissement économique de la Chine n'ayant surpris personne et ouvrant surtout la voie à d'éventuelles nouvelles mesures de soutien.
Les marchés ont préféré s'orienter en fonction des conséquences prévisibles, du point de vue de la politique monétaire, qu'entraînerait une croissance chinoise qui a été, l'an passé, la plus faible en un quart de siècle, passant outre également la révision à la baisse des prévisions de croissance du Fonds monétaire international (FMI).
Au moment où les places européennes clôturaient, Wall Street était également dans le vert, les investisseurs étant ici aussi rassurés que la croissance chinoise n'ait pas ralenti plus que prévu.
"Comme les chiffres (chinois) baissent en valeur absolue, on peut anticiper de potentielles nouvelles mesures de soutien. Cela renforce le goût du risque des investisseurs", a estimé Philippe Gijssels, chargé de la recherche chez BNP Paribas Fortis Global Markets.
A Paris, l'indice CAC 40 a gagné 82,69 points (1,97%) à 4.272,26. Le FTSE londonien a pris 1,68% et le DAX francfortois 1,50%. L'indice EuroStoxx 50 a progressé de 1,54% et le FTSEurofirst 300 de 1,25%.
La Bourse de Milan a fait un peu moins bien, avec un gain d'un peu plus de 1%, freinée une nouvelle fois par son compartiment bancaire qui réduit toutefois sa perte à 1,2% contre 5,7% lundi, quand plusieurs établissements avaient signalé que la Banque centrale européenne (BCE) leur avait demandé des informations sur leurs créances douteuses.
Des sources bancaires ont dit mardi que la BCE avait demandé des informations à un "échantillon représentatif" des banques de la zone euro pour préparer des directives sur la gestion des créances douteuses, qui constituent un frein à la reprise économique de la région.
On retrouve encore des établissements italiens parmi les plus fortes pertes de la journée, à savoir UniCredit, en tête des baisses de l'EuroStoxx 50 avec un recul de 3,46% et Monte dei Paschi di Siena qui distance les autres valeurs dans le rouge du Stoxx 600 avec un décrochage de 14,4%.
La statistique chinoise a eu également un effet positif sur les matières premières telles que le pétrole, au moins dans un premier temps, car le WTI texan et le Brent de mer du Nord ont suivi des routes divergentes dans l'après-midi, le premier perdant près de 1%, tandis que le second bondissait de plus de 3%.
Les indices des valeurs du secteur pétrolier et des valeurs minières, qui avaient nettement soutenu la tendance des Bourses européennes dans la matinée, se sont faits plus discrets dans l'après-midi avec une nette réduction de leurs gains, de 1,1% et 1,4% en clôture respectivement.
(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Véronique Tison)

AGENDA ECONOMIQUE du mercredi 20 janvier

mardi 19 janvier 2016 17h00

[-] Texte [+]
** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
  
    
 DAVOS, Suisse :
 - Forum économique mondial (jusqu'au 23 janvier)
        bit.ly/1SLaZHU
 
 PARIS :
 - 09h30 Caisse des dépôts (CDC) / audition du directeur général Pierre-René
         Lemas en commission à l'Assemblée nationale
 - 10h00 Autorité de sûreté nucléaire (ASN) / conférence de presse annuelle
 - 12h00 Voeux de Bercy aux acteurs économiques
      
 BERLIN :       
 - 08h00 Prix à la production / décembre
    
 LONDRES :      
 - 10h30 Demandeurs d'emploi / décembre
 
 WASHINGTON :   
 - 14h30 Prix à la consommation / décembre
 - 14h30 Mises en chantier, permis de construire / décembre
    
 OTTAWA :       
 - 16h00 Décision de politique monétaire
    
    
                 SOCIÉTÉS :
    
 PARIS : 
 - 09h00 Airbus Group / audition du président et DG délégué Marwan
         Lahoud en commission au Sénat
 - Crédit mutuel / assemblée générale de la confédération du groupe 
         mutualiste 
 - Soitec / CA du T3 
 - aufeminin / CA annuel
    
 AMSTERDAM :    
 - ASML / résultats du T4
    
 NEW YORK :     
 - Goldman Sachs / résultats du T4 (avant Bourse)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire