jeudi 7 janvier 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 6 AU 7 JANVIER 2016

Chine-Nouvelle chute des Bourses, qui ferment de manière anticipée

jeudi 7 janvier 2016 04h20

SHANGHAI, 7 janvier (Reuters) - Les Bourses chinoises ont fermé de manière anticipée jeudi après avoir chuté de plus de 7% après moins d'une demi-heure d'échanges, plongeon qui, comme lundi, a une nouvelle fois déclenché l'activation des tout nouveaux "coupe-circuits" mis en place après le krach de l'été.
L'indice CSI300 des principales valeurs cotées à Shanghai et Shenzhen reculait de 7,21% à 3.284,74 points au moment de la suspension des cotations tandis que le composite de Shanghai baissait de 7,32% à 3.115,89.
Lundi ces deux indices avaient déjà plongé de respectivement 6,85% et 6,98%.
Ce nouveau recul prononcé des marchés actions intervient dans un contexte de poursuite de la baisse du yuan, évolution considérée comme symptomatique de la détérioration de la conjoncture en Chine, deuxième puissance économique mondiale. (Bureau de Shanghai, Benoît Van Overstraeten pour le service français)

Le pétrole poursuit son recul en Asie


Singapour - Les cours du pétrole reculaient jeudi en Asie, frôlant dangereusement les 33 dollars le baril, plombés par l'affaiblissement du yuan et l'augmentation des stocks américains.

Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février cédait 60 cents, à 33,37 dollars. 

Le baril de Brent, référence européenne du brut, perdait 62 cents, à 33,61 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.

Le pétrole a commencé à perdre du terrain dans les échanges asiatiques lorsque la banque centrale chinoise (PBOC) a abaissé jeudi le cours de référence du yuan face au dollar de 0,51%, soit sa plus forte baisse depuis la dévaluation-surprise du mois d'août.

Vu que le brut a reculé immédiatement après l'annonce, cela reflète le sentiment que la demande chinoise va être affectée par la devise nationale plus faible, a expliqué à l'agence Bloomberg Angus Nicholson, analyste chez IG Ltd à Melbourne.

Le brut est libellé en dollars et tout affaiblissement des autres devises face au billet vert pénalise les acheteurs qui en sont détenteurs.

Autre élément plombant pour le marché, l'annonce par le ministère américain de l'Energie d'une forte hausse des stocks de produits pétroliers raffinés aux Etats-Unis.

Les stocks d'essence ont bondi de 10,6 millions de baril et ceux de produits distillés, y compris le fioul de chauffage, de 6,3 millions de barils.

Parallèlement, la production américaine ne donne toujours pas de signe de ralentissement avec une progression de 17.000 barils par jour.

Le marché reste en outre généralement orienté à la baisse sous l'effet d'une succession d'indicateurs venant confirmer le ralentissement de la croissance économique en Chine, premier importateur mondial.

Sur le plan géopolitique, certains analystes estiment que la crise entre Ryad et Téhéran pourrait confirmer l'état de surproduction actuel dans la mesure où ni l'Arabie saoudite ni l'Iran ne semblent prêts à céder le moindre terrain à leur rival.

Mercredi à la clôture, le WTI a perdu 5,56% soit 2 dollars à 33,97 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), au plus bas depuis décembre 2008.

A Londres le Brent a lâché 6,01% soit 2,19 dollars pour finir à 34,23 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), au plus bas depuis juillet 2004.

rc/mba/ev/tll

INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP



(©AFP / 07 janvier 2016 04h26) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=664196 

Wall Street au plus bas depuis 3 mois, les nuages s'amoncellent

mercredi 6 janvier 2016 23h05

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a terminé mercredi à son plus bas niveau de clôture depuis début octobre, une nouvelle chute des cours du pétrole et le ton peu encourageant du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale étant venus s'ajouter aux motifs de préoccupation des investisseurs, tentés de se replier sur les valeurs refuges.
Un regain d'inquiétude quant à l'impact du ralentissement chinois sur la croissance mondiale et le retour de la Corée du Nord parmi les foyers de tension géopolitique ont également pesé sur le marché actions.
L'indice Dow Jones a perdu 252,15 points, soit 1,47%, à 16.906,51. Le Standard & Poor's 500, plus large, a cédé 26,45 points (-1,31%) à 1.990,26 et le Nasdaq Composite a reculé de 55,67 points (-1,14%) à 4.835,77.
Après la publication ces derniers jours de plusieurs indicateurs décevants, la Banque populaire de Chine a fixé mercredi un cours pivot du yuan en nette baisse, alimentant les craintes d'un ralentissement plus marqué qu'anticipé de la deuxième économie mondiale.
"Ce qui se passe en Chine reste le facteur numéro un", explique Stephen Massocca, responsable de la stratégie d'investissement de Wedbush Equity Management. "Je pense qu'il y a une théorie qui circule selon laquelle l'économie mondiale va nettement ralentir à cause d'un ralentissement important en Chine."
L'annonce par la Corée du Nord du succès d'un essai de bombe à hydrogène, une affirmation mise en doute par les Etats-Unis, est par ailleurs venue s'ajouter aux tensions géopolitiques liées au Moyen-Orient.
L'indice de volatilité du CBOE, principal baromètre de l'anxiété des investisseurs, a bondi de 6,5% à 20,59 mais reste loin du pic de 23,36 atteint lundi.
Troisième grand motif de préoccupation pour les investisseurs: la remontée des taux d'intérêt. Le compte-rendu de la réunion de politique monétaire des 15 et 16 décembre a en effet montré que plusieurs responsables de la Réserve fédérale restaient préoccupés par la faiblesse de l'inflation.
APPLE EST BRIÈVEMENT PASSÉ SOUS 100 DOLLARS
Ces "minutes" ont pénalisé le dollar, qui a cédé du terrain face aux autres grandes devises après le plus haut d'un moins touché mardi. L'euro s'échangeait en fin de journée autour de 1,0780 dollars.
Sur le marché obligataire, les interrogations sur la politique de la Fed et le mouvement de repli sur les valeurs les plus sûres ont fait reculer les rendements des emprunts d'Etat, à 2,177% pour le dix ans contre 2,25% mardi soir.
Sur le marché actions, les dix grands indices sectoriels du S&P ont fini dans le rouge, celui de l'énergie perdant 3,62% après la clôture du marché pétrolier new-yorkais sur une baisse de plus de 5,5%, sous 34 dollars le baril pour le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI).
Les "majors" pétrolières Exxon Mobil et Chevron ont abandonné respectivement 0,83% et 3,95%.
Ce faisceau de nouvelles préoccupantes a occulté l'enquête mensuelle ADP sur l'emploi dans le secteur privé, qui a pourtant fait état de 257.000 créations de postes en décembre, bien plus que les 192.000 attendues en moyenne par les économistes.
Apple a encore cédé 1,96% pour finir à 100,70 dollars après être passé en séance sous le seuil symbolique de 100 dollars pour la première fois depuis le 24 août.
Le groupe à la pomme souffre entre autres des craintes d'une réduction de la production de l'iPhone, son produit phare, en raison d'une montée des stocks. Le titre a été le principal contributeur à la baisse du S&P et du Nasdaq.
Autre valeur malmenée ces derniers temps, la chaîne de restauration rapide Chipotle Mexican Grill a encore perdu près de 5%. La société a été convoquée devant un grand jury dans le cadre d'une enquête en cours sur des infections liées à un norovirus dans l'un de ses restaurants.
A la hausse, le spécialiste de la vidéo en ligne Netflix a bondi de 9,3% après l'annonce de son lancement dans plus de 130 pays, qui lui permet d'être désormais présent sur la majeure partie du globe, Chine exclue.
Environ 8,2 milliards d'actions ont été échangées sur la séance, contre 7,1 milliards en moyenne sur les 20 précédentes, selon les données Thomson Reuters.
(avec Tanya Agrawal; Marc Angrand pour le service français)

La Fed a relevé ses taux en poursuivant le débat sur l'inflation

mercredi 6 janvier 2016 20h47

WASHINGTON (Reuters) - Plusieurs responsables de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine ont approuvé le mois dernier le relèvement des taux d'intérêt tout en exprimant leur crainte de voir l'inflation stagner à des niveaux dangereusement bas, montre le compte-rendu de la réunion publié mercredi.
"Presque tous les participants étaient alors raisonnablement confiants dans la remontée de l'inflation vers 2% à moyen terme", dit la Fed dans les "minutes" du Federal Open Market Committee (FOMC) des 15 et 16 décembre.
Mais "certains membres ont déclaré que leur décision de relever l'objectif des taux était très difficile, notamment au vu des incertitudes quant à la dynamique de l'inflation."
Le document montre que des divergences de vues persistent au sein du comité même si la décision de relever d'un quart de point l'objectif des "fed funds", la première hausse des taux américains depuis près de dix ans, a été prise à l'unanimité.
Les contrats à terme sur les taux d'intérêt américains ont amplifié leur hausse après la publication des "minutes", signe qu'un nombre croissant d'intervenant s'attendent à une remontée des taux plus lente qu'anticipé initialement.
Le niveau actuel des "futures" sur les fonds fédéraux montre que les traders s'attendent toujours à au moins deux relèvements de taux cette année mais que la probabilité d'une troisième en décembre a diminué.
Le dollar, lui, a cédé du terrain face à l'euro et au franc suisse.
L'INFLATION SERA SURVEILLÉE DE PRÈS
Le compte-rendu de la réunion de décembre confirme que le débat sur les perspectives d'inflation devrait rester le principal déterminant du rythme de remontée des taux au cours de l'année qui commence.
La hausse de taux annoncée le 16 décembre résulte en fait d'un compromis entre les membres du FOMC qui étaient prêt à passer à l'action depuis plusieurs mois déjà et ceux qui, au contraire, jugeaient la situation économique encore trop fragile en raison de la faiblesse de l'inflation comme de la croissance mondiale.
Alors que plusieurs responsables de la Fed ont dit s'attendre à quatre relèvements de taux en 2016, le compte-rendu de mercredi montre que pour certains membres du FOMC, la poursuite de la remontée des taux serait remise en question si celle de l'inflation ne se matérialisait pas.
"Des membres ont exprimé leur intention de surveiller attentivement l'évolution actuelle et attendue vers l'objectif d'inflation du comité", dit le texte.
Celui-ci détaille par ailleurs les vertus que les membres du FOMC attribuent à la stratégie de remontée progressive des taux.
Celle-ci devrait assurer un soutien prolongé de la politique monétaire à l'économie tout en donnant un délai supplémentaire à l'inflation pour confirmer son retour progressif vers 2%, un seuil sous lequel elle a évolué au cours de la majeure partie des trois dernières années.
(Jason Lange et Howard Schneider; Marc Angrand pour le service français)

La Banque mondiale réduit sa prévision de croissance 2016 à 2,9%

mercredi 6 janvier 2016 23h29

 (Reuters) - La Banque mondiale a annoncé mercredi avoir abaissé sa prévision de croissance mondiale 2016 en expliquant que la dégradation des performances de plusieurs grands pays émergents allaient peser sur l'activité globale.
La croissance mondiale devrait atteindre 2,9% cette année après 2,4% en 2015, a dit l'institution, qui prévoyait cependant en juin dernier une hausse de 3,3% de l'activité en 2016.
Les commentaires qui accompagnent ce nouveau chiffre mettent l'accent sur la dégradation des résultats des principales économies émergentes.
"En 2016, la croissance devrait ralentir davantage en Chine et la récession persister en Russie et au Brésil", précise ainsi l'institution, qui tablait en juin sur un retour à la croissance des économies russe et brésilienne.
Le produit intérieur brut (PIB) réel de la Russie devrait diminuer de 0,7% cette année, et non augmenter d'autant comme prévu auparavant. La Banque mondiale estime qu'il a chuté de 3,8% en 2015.
Au Brésil, le PIB devrait baisser de 2,5% en 2016 alors que les prévisions de juin donnaient une croissance de 1,1%. La Banque mondiale estime qu'il a déjà reculé de 3,7% en 2015.
La croissance de la Chine, elle, devrait encore ralentir à 6,7% cette année contre 6,9% estimé pour 2015. En juin, la Banque mondiale tablait sur une hausse de 7,0% du PIB chinois en 2016.
L'institution a également réduit ses prévisions pour les Etats-Unis et plusieurs autres économies avancées.
Le PIB américain devrait croître de 2,7% cette année, contre 2,8% prévu auparavant, après une hausse de 2,5% estimée pour 2015.
La prévision de croissance 2016 pour la zone euro a été ramenée de 1,8% à 1,7% après 1,5% attendu pour 2015.
(Dan Burns; Marc Angrand pour le service français)

La production d'Apple inquiète, ventes record sur l'AppStore

mercredi 6 janvier 2016 18h50

TAIPEI/HONG KONG/TOKYO/LAS VEGAS(Reuters) - Apple a déclaré mercredi que le montant total des ventes de l'AppStore avait atteint le montant record de 1,1 milliard de dollars (un milliard d'euros) lors de la période des fêtes de fin d'année.
Ce chiffre a été enregistré sur la période de deux semaines close le 3 janvier et, sur l'ensemble de l'année 2015, les consommateurs ont dépensé plus de 20 milliards de dollars sur le magasin en ligne d'Apple.
Cette annonce survient alors que le titre du groupe à la pomme connaît des difficultés en Bourse, sur fond d'inquiétudes croissantes des investisseurs sur un ralentissement de la demande d'iPhone.
L'action Apple, qui cède 1,5% vers 18h15, continue notamment de réagir à un article publié mardi par le quotidien financier japonais Nikkei évoquant l'intention du groupe de réduire d'environ 30% sa production d'iPhone 6S et 6S Plus au premier trimestre 2016 par rapport à ses ambitions initiales.
Autre indice alimentant l'hypothèse d'une future réduction de la production du groupe de Cupertino, son fournisseur taïwanais Foxconn, qui assure l'assemblage de la majorité des iPhone de dernière génération, va alléger les horaires de ses employés pendant la semaine de vacances autour du Nouvel An lunaire (qui tombe cette année le 8 février, NDLR), a indiqué une source au fait du dossier qui a requis l'anonymat.
"Le Nouvel An chinois représente une période de fête importante qui se traduit généralement par des heures supplémentaires pour les travailleurs. Mais cette année, il y aura une interruption chez Foxconn comme ailleurs", a-t-elle expliqué.
LA PERSPECTIVE D'UN RALENTISSEMENT SE RAPPROCHE
Basé à Taiwan, Foxconn emploie des centaines de milliers de personnes dans ses usines chinoises. Pendant cette période de vacances, la plus importante du calendrier chinois, il recourt généralement à des mesures incitatives comme le triplement de la rémunération des heures supplémentaires.
Ces nouveaux éléments alimentant les craintes de voir les livraisons d'iPhone ralentir pour la première fois s'ajoutent aux prévisions mitigées livrées en décembre dernier par différents fournisseurs d'Apple, comme l'allemand Dialog Semiconductor ou l'américain Jabil Circuit, qui produit notamment des coques pour les combinés Apple.
Même si le premier trimestre est généralement plus calme pour les fournisseurs et représente le moment le plus propice aux coupes dans la production afin d'absorber d'éventuels excédents de fin d'année ayant abouti à l'accumulation de stocks pendant la période des fêtes de fin d'année.
Se préparant à d'éventuelles baisses de production, près d'un tiers des analystes participant au consensus Thomson Reuters ont revu en baisse leurs prévisions depuis début décembre.
Pour autant certains analystes se montrent plus optimistes.
"Apple a gagné des parts de marché significatives dans quasiment toutes les régions et je ne constate pas de ralentissement mondial", a observé l'analyste Patrick Moorhead, de Moor Insight & Strategy.
En attendant, un certain nombre de fournisseurs d'Apple chutent dans son sillage à Wall Street. A l'approche de la mi-séance, NXP Semiconductors, Avago Technologies, Micron Technology, Cirrus Logic, Skyworks Solutions, accusent des reculs compris entre 0,8% et 4,5%. L'indice sectoriel des semi-conducteurs plonge de son côté de 2,4%.
(J.R. Wu, Anya George Tharakan, Lehar Maan, Yimou Lee, Ritsuko Ando in TOKYO, Julia Love in LAS VEGAS; Myriam Rivet pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)
Serge Poznanski


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