La
Bourse de Tokyo en forte baisse à la mi-séance
Tokyo - L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a
débuté en nouvelle baisse de 1,28% la journée de mardi, après déjà cinq séances
négatives d'affilée, pire début d'année calendaire depuis sa création en 1949.
L'indice phare des 225 valeurs vedettes de la place tokyoïte affichait à la
première minute une perte de 227,03 points à 17.470,93 points, à cause d'un
regain du yen face au dollar sur fond d'inquiétudes pour l'économie chinoise et
de nouvelle chute des cours du pétrole à leur plus bas niveau depuis décembre
2003.
L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau lâchait pour sa
part 1,23% (-17,80 points) à 1.429,52 points.
Du côté des changes, le dollar a dévissé à 117,65 yens (contre 118,30 yens
vendredi à la fermeture de la place tokyoïte) et l'euro est tombé à 127,80
yens, soit un yen de moins qu'en fin de semaine passée.
Ces mouvements, conjugués aux diverses craintes qui ont envahi les marchés ces
derniers temps, incitent à se défaire d'actions de groupes exportateurs,
surtout s'ils sont bien implantés en Chine et aux Etats-Unis.
(©AFP / 12 janvier 2016 01h16)
Les Bourses chinoises
toujours fragiles, le yuan se raffermit
mardi
12 janvier 2016 06h05
(Actualisé à la
mi-séance, commentaires, contexte)
SHANGHAI, 12
janvier (Reuters) - Les Bourses chinoises
rebondissaient légèrement mardi en milieu de séance dans un marché toujours
très volatile au lendemain d'une nouvelle dégringolade.
Les autorités de Pékin
continuaient de leur côté à soutenir le yuan, la Banque populaire de Chine
(BPC) ayant décidé de relever pour le troisième jour consécutif le cours pivot
de la monnaie nationale.
Selon les analystes, les
achats "offshore" réalisés par les banques publiques, sous la
direction de la banque centrale, ont tellement asséché les liquidités que
l'écart entre le yuan "onshore" et "offshore" s'est
brièvement résorbé, alors qu'il dépassait 2% la semaine dernière, ce qui compliquait
la tâche des autorités de Pékin pour contrôler les fuites de capitaux.
"La puissance de
cette intervention (de la BPC) semble avoir atteint le niveau d'une 'arme
nucléaire' et elle est comparable aux mesures prises par d'autres banques
centrales quand elles ont dû lutter contre des spéculateurs internationaux,
comme George Soros", a déclaré un intervenant d'une banque européenne à
Shanghai.
Les marchés boursiers
chinois, qui ont perdu 10% la semaine dernière et encore 5% lundi, demeuraient
très volatiles mardi, oscillant entre tentative de rebond et retour dans le
rouge.
A la fin de la session
matinale, l'indice CSI300 des principales valeurs cotées à Shanghai et Shenzhen
était néanmoins dans le vert, avec un gain de 1,03% à 3.225,28 points.
Le composite de Shanghai
gagnait dans le même temps 0,38% à 3.028,03 points, alors qu'à Hong Kong,
l'indice Hang Seng progressait de 0,30% à 19.947,40 points.
CONTRÔLE
ACCRU DU GOUVERNEMENT
Sur le marché des changes,
le yuan "onshore" s'échangeait à 6,5768 pour un dollar, tandis que le
yuan "offshore" se raffermissait à 6,5944.
La Banque populaire de
Chine a fixé mardi un nouveau cours pivot du yuan à 6,5628, contre 6,5626 la
veille.
Le sentiment que les
autorités chinoises naviguaient à vue en matière monétaire a alimenté
l'instabilité des marchés la semaine dernière.
Pour rassurer les
investisseurs, déboussolés par les signaux perçus comme contradictoires en
matière de politique de change, le Conseil des affaires d'Etat a mis en place
un groupe de travail, présidé par le secrétaire général adjoint Xiao Jie, afin
de renforcer la supervision du système financier par le gouvernement, a déclaré
une source proche de la direction du pays.
Ma Jun, chef économiste de
la BPC, a de son côté indiqué lundi que la banque centrale entendait défendre
la stabilité du yuan face à un panier de devises, et l'autoriser par conséquent
à flotter davantage par rapport au dollar.
Le numéro deux du
principal organe de politique monétaire du Parti communiste chinois, Han Jun, a
jugé quant à lui "ridicule" et "impossible" un renforcement
substantiel de la dépréciation de la monnaie nationale.
Ajoutant sa voix au
concert des déclarations se voulant rassurantes, le porte-parole de la
Commission nationale pour la réforme et le développement, Li Pumin, a assuré
mardi que l'économie chinoise avait tenu en 2015 son objectif de 7% de
croissance.
Les chiffres officiels du
produit intérieur brut (PIB) du quatrième trimestre et de l'ensemble de l'année
seront connus dans une semaine.
(Pete Sweeney et Lu
Jianxin; Tangi Salaün pour le service français)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
Wall Street termine dans
le désordre une séance volatile
lundi
11 janvier 2016 23h25
par Caroline Valetkevitch
NEW YORK (Reuters) - La
Bourse de New York a fini lundi proche de l'équilibre au terme d'une séance
très volatile, un recul des valeurs pharmaceutiques et un nouveau plongeon du
pétrole limitant le rebond des indices après les lourdes de pertes de la
semaine dernière.
Longtemps orienté à la
baisse, l'indice Dow Jones a finalement pris 52,12 points, soit 0,32%, à
16.398,57. Le Standard & Poor's 500, plus large, a gagné 1,64 points, soit
0,09%, à 1.923.67. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 5,64 points (0,12%)
à 4.637,99 points.
Ces trois grands indices
ont perdu de l'ordre de 6% à 7% la semaine dernière en raison du réveil des
inquiétudes relatives à la Chine, où les Bourses ont encore plongé de 5% lundi,
et de la chute continue des cours du pétrole, tombés lundi à de nouveaux plus
bas de 12 ans et désormais proches de la barre des 31 dollars le baril.
Dans ce contexte, l'indice
du secteur de l'énergie du S&P a perdu 2,09% avec des reculs de près de
respectivement 1,34% et 1,66% pour Exxon et Chevron.
L'annonce, vendredi, de
chiffres de l'emploi aux Etats-Unis pour le mois décembre meilleurs que prévu
n'a pas suffi à redonner le sourire à des investisseurs qui s'interrogent sur
le calendrier que suivra la Réserve fédérale pour continuer de relever ses taux
d'intérêt.
"Personne ne sait ce
que nous réserve l'avenir mais pour le moment, nous avons des indicateurs très
contrastés et cela rend les investisseurs nerveux", explique Kim Forrest,
analyste de Fort Pitt Capital Group.
La banque centrale
américaine n'aura peut-être pas assez de nouvelles données sur l'inflation pour
se prononcer en faveur d'une nouvelle hausse des taux lors de sa réunion
monétaire du mois de mars, a déclaré lundi le président de la Fed d'Atlanta,
Dennis Lockhart.
La Fed a relevé ses taux
le 16 décembre dernier, pour la première fois depuis près de 10 ans, et affirmé
que le rythme des hausses suivantes serait progressif.
LE DOLLAR RESTE VIGOUREUX
A Wall Street, l'indice du
secteur pharmaceutique a cédé lundi 1,19%, tiré vers le bas par Celgene
(-5,46%) et McKesson (-10,33%), auteurs tous deux de prévisions de bénéfices
inférieures aux attentes.
Dans ce même secteur,
Baxalta a vu son titre perdre 2,27% après avoir accepté d'être racheté par le
laboratoire britannique Shire pour environ 32 milliards de dollars.
A la hausse, l'action
Apple, tombée sous les 100 dollars la semaine dernière, a gagné 1,62% à 98,53
dollars alors que son site de streaming musical a franchi le cap des 10
millions d'abonnés, rapporte le Financial Times.
La saison des résultats
commence cette semaine à Wall Street et les bénéfices des entreprises du
S&P-500 sont attendus en moyenne en baisse de 4,2% au quatrième trimestre,
selon les données Thomson Reuters.
Alcoa a donné lundi le
coup d'envoi de cette période des résultats en publiant après la clôture une
perte nette au quatrième trimestre en raison notamment de charges liées à la
fermeture d'une partie de ses fonderies d'aluminium.
Sur le marché des changes,
le dollar reste vigoureux, progressant notamment face à l'euro, qui recule de
0,67% à 1,0856 dollar.
Sur le front obligataire,
les Treasuries à échéance longue ont joué leur rôle de valeur refuge, le
rendement du papier à 10 ans grimpant à 2,961% contre 2,921% vendredi.
(Patrick Vignal pour le
service français)
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Les marchés européens ne
confirment pas leur timide rebond
lundi
11 janvier 2016 18h19
PARIS (Reuters) - Les
Bourses européennes ont terminé lundi en ordre dispersé et loin de leurs plus
hauts du jour, le nouvel effondrement des cours du pétrole les empêchant de
confirmer franchement le rebond esquissé en cours de séance.
À Paris, l'indice CAC 40 a
terminé en recul de 0,49% (21,02 points) à 4.312,74 points après être monté aux
alentours des 4.380 points en début de séance et en milieu d'après-midi.
Le Footsie britannique a
perdu 0,69% et le Dax allemand 0,25%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a cédé
0,20% et le FTSEurofirst 300, qui a chuté de 7% la semaine dernière, a
finalement abandonné 0,15%.
A la clôture en Europe, la
Bourse de New York peinait à trouver une tendance après avoir ouvert en hausse.
Les Bourses chinoises, responsables de la faiblesse des marchés mondiaux depuis
une semaine, ont encore perdu 5% lundi.
Le nouveau raffermissement
du cours pivot du yuan par les autorités chinoises n'a pas pleinement convaincu
les investisseurs sur l'état réel de l'économie chinoise, pas suffisamment en
tout cas pour empêcher une nouvelle chute des cours du pétrole sur un marché
déjà en excédent d'offre.
Le Brent de la mer du
Nord, en baisse de près de 5%, a touché un nouveau plus bas de près de 12 ans à
31,69 dollars le baril.
Cette glissade continue du
prix de l'or noir a pesé sur les valeurs des ressources de base (-1,3%) et de
l'énergie (-0,79%) mais le plus fort recul sectoriel a été subi par la santé
(-1,9%).
Le laboratoire pharmaceutique
britannique Shire a notamment vu son action plonger de 8,23%, plus fort recul
du FTSEurofirst 300, après l'annonce du rachat de l'américain Baxalta pour
environ 32 milliards de dollars (29,35 milliards d'euros).
L'euro s'est légèrement
affaibli face au dollar, à 1,088 dollar.
(Bertrand
Boucey pour le service français)
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Reuters 2016 Tous droits réservés.
AGENDA ECONOMIQUE du
mardi 12 janvier
mardi
12 janvier 2016 06h00
** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
PARIS :
- 08h30 Indicateur de conjoncture de la BDF (3e estimation du PIB du T4)
- 08h30 Conférence annuelle de Fitch Ratings sur les perspectives des marchés
de crédit
- 10h30 Symposium de la Banque de France, avec notamment Peter Praet, Stanley
Fischer, Haruhiko Kuroda, Christine Lagarde, Jens Weidmann, Mark Carney
et François Villeroy de Galhau
- Programme de financement de la Cades en 2016, bilan d'activité de 2015
LONDRES :
- 10h30 Production industrielle / novembre
SOCIÉTÉS :
PARIS :
- 07h30 PSA Peugeot Citroën / ventes mondiales 2015
- 09h00 Voeux de Stéphane Richard, PDG d'Orange
- 10h15 Airbus Group / conférence de presse annuelle d'Airbus
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