mardi 5 janvier 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 4 AU 5 JANVIER 2016

La Bourse de Tokyo en légère hausse à la mi-séance

mardi 5 janvier 2016 04h25

TOKYO, 5 janvier (Reuters) - La Bourse de Tokyo était en légère hausse mardi à la mi-séance, se reprenant quelque peu après son plongeon de plus de 3% la veille dans la foulée de la chute des marchés actions chinois.
L'indice Nikkei gagnait 76,37 points, soit 0,41%, à 18.527,35. Le Topix, plus large, avançait de 4,58 points, soit 0,3%, à 1.514,25 points.
Lundi, les actions chinoises ont tellement baissé que le tout nouveau "coupe-circuit" créé après le krach de l'été, a été activé, interrompant pour la première fois les transactions et suscitant des interrogations sur la capacité des autorités à assurer la stabilité des marchés.
Le plongeon des Bourses chinoises, qui retrouvent quelques couleurs ce mardi, a également provoqué lundi une forte baisse des places européennes et de Wall Street.
Les valeurs tournées vers l'exportation profitent de l'accès de faiblesse du yen face au dollar. Les investisseurs font par ailleurs des achats à bon compte après le net recul la veille de nombre de poids lourds de la cote. (Joshua Hunt, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Le pétrole rebondit légèrement en Asie en raison des tensions géopolitiques

Dernière ligne droite pour le contrat indien de Rafale-presse

mardi 5 janvier 2016 00h04

PARIS, 5 janvier (Reuters) - Le gouvernement indien a renvoyé le 31 décembre à la France les documents nécessaires à la finalisation de l'achat de 36 avions de combat Rafale de Dassault Aviation, rapporte dans son édition de mardi le journal Les Echos.
Le texte de l'accord entre les deux pays fait l'objet d'ultimes vérifications afin de permettre de finaliser ce contrat de plus de cinq milliards d'euros lors de la visite d'Etat de François Hollande en Inde le 26 janvier, écrit le quotidien, qui cite une source à Paris confirmant une information parue dans la presse indienne.
Le comité d'approvisionnement militaire indien a donné début septembre son feu vert à la poursuite des discussions sur l'achat des Rafale. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait déclaré quelques jours plus tard n'avoir aucune inquiétude quant à la finalisation du contrat.
(Patrick Vignal)

Williams (Fed) voit trois à cinq hausses de taux aux USA en 2016

lundi 4 janvier 2016 23h33

 (Actualisé avec Mester, derniers paragraphes)
SAN FRANCISCO, 4 janvier (Reuters) - Le président de la Réserve fédérale de San Francisco a déclaré lundi s'attendre à trois à cinq hausses des taux d'intérêt cette année aux Etats-Unis en raison de la solidité de l'économie américaine.
John Williams a en outre minimisé les craintes liées à la Chine, qui ont agité la première séance de l'année sur les marchés financiers.
"En ce qui concerne ces développements susceptibles de se répercuter dans l'économie américaine, je pense que nous disposons de fondamentaux vraiment, vraiment solides, en termes de dépenses des ménages, en termes de trajectoire économique, donc pour le moment au moins, ce n'est pas une grande inquiétude en ce qui me concerne", a dit John Williams, l'un des rares dirigeants de la Fed à se rendre régulièrement en Chine.
"Je crois que quelque chose de l'ordre de trois à cinq hausses des taux (en 2016) fait sens au moins à l'heure actuelle", a-t-il ajouté dans une interview à CNBC.
La Fed a relevé en décembre son principal taux directeur pour la première fois en près de 10 ans, avec une fourchette d'objectif du taux des Fed Funds comprise entre 0,25% et 0,50%.
La banque centrale américaine maintient un objectif médian de taux des Fed Funds à 1,375% fin 2016, ce qui implique quatre hausses des taux d'un quart de point au cours de l'année 2016.
La présidente de la Fed de Cleveland, Loretta Mester, considérée comme l'un des "faucons" de l'institution, aimerait que la Fed aille un peu plus vite.
"Je suis assez à l'aise avec la voie médiane (...) mais j'aimerais un rythme un peu plus soutenu sur le court terme parce que ma prévision de croissance est un peu meilleure", a-t-elle dit à Reuters en marge d'une réunion d'économistes.
Loretta Mester prédit une croissance de 2,5% à 2,75% du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis cette année, soit mieux que la prévision médiane de 2,4% de ses collègues banquiers centraux.
(Ann Saphir et Jonathan Spicer; Bertrand Boucey et Patrick Vignal pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Wall Street commence mal 2016 à cause de la Chine

lundi 4 janvier 2016 23h19


NEW YORK (Reuters) - Wall Street a nettement reculé lundi pour la première séance de l'année, pénalisée comme les Bourses européennes par un regain d'inquiétude sur la situation de l'économie chinoise.
L'indice Dow Jones, qui a atténué ses pertes en fin de séance à la faveur d'un retournement des cours du pétrole apaisant les valeurs de l'énergie, a abandonné 276,09 points, soit 1,58%, à 17.148,94 points.
Le Standard & Poor's 500, plus large, a reculé de 1,53% à 2.012,66 points et le Nasdaq Composite a cédé 2,08% à 4.903,09 points.
Il y avait longtemps que les indices de référence de la Bourse de New York n'avaient pas commencé l'année aussi mal. Le S&P-500 et le Nasdaq n'avaient pas connu pareil recul sur une première séance depuis 2001. Le Dow a vécu pour sa part sa pire première séance depuis 2008.
L'activité manufacturière en Chine s'est contractée pour le dixième mois de suite en décembre, selon l'indice Caixin-Markit des directeurs d'achat (PMI) du secteur.
Les investisseurs ont appris en outre que la banque centrale chinoise avait fixé le cours du yuan à un plus bas de quatre ans et demi, affaiblissant davantage la devise chinoise face au dollar.
Les actions chinoises ont subi dans ce contexte une chute qui a activé le tout nouveau "coupe-circuit" créé après le krach de l'été, interrompant pour la première fois les transactions et suscitant des interrogations sur la capacité des autorités à assurer la stabilité des marchés.
"Voilà des pétards du Nouvel An plutôt violents pour commencer la journée", a commenté Andre Bakhos, de Janlyn Capital.
AMAZON ET ALIBABA SOUFFRENT
Les indicateurs américains du jour n'ont rien fait pour remonter le moral des intervenants de marché.
L'activité dans le secteur manufacturier aux Etats-Unis a ainsi continué de se contracter en décembre, montre l'étude mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM).
Plusieurs poids lourds de la cote ont pesé sur les indices avec notamment un recul de 5,76% pour Amazon.
Les nouvelles craintes concernant la Chine ont affecté les valeurs chinoises cotées à New York, les géants de l'internet Baidu et Alibaba abandonnant respectivement 2,67% et 5,67%.
American Express et Bank of America ont cédé respectivement 2,82% et 2,38%. Les deux établissements financiers sont pénalisés par l'annonce de la fin de leur partenariat avec le groupe de services financiers Fidelity Investments, spécialisé dans la gestion d'actifs.
Le titre Netflix a chuté de 3,87% après que Baird a abaissé sa recommandation à "neutre".
Sur le Nymex, les cours du pétrole ont terminé en baisse une séance volatile sur fond de crise diplomatique au Proche-Orient.
Après avoir bondi d'environ 4% en raison des tensions nées la décision de l'Arabie saoudite de rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran, les cours se sont retournés à la baisse avec le recul des marchés actions américains. Le contrat février sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a finalement perdu 28 cents, soit 0,76%, à 36,76 dollars le baril.
Sur le marché des changes, le dollar a progressé de 0,22% face à un panier de devises de référence malgré les indicateurs peu rassurants du jour. L'euro était quasiment inchangé face au billet vert, autour de 1,0827 dollar
Sur le front de la dette, les Treasuries ont joué leur rôle de valeur refuge après les mauvaises nouvelles venues de Chine. Le rendement du papier à 10 ans a ainsi baissé à 2,2%, son plus bas niveau depuis le 22 décembre.
(Patrick Vignal pour le service français)

Les USA poursuivent Volkswagen au civil, forte amende envisagée

lundi 4 janvier 2016 20h43

WASHINGTON (Reuters) - Volkswagen pourrait recevoir une amende de plusieurs milliards de dollars aux Etats-Unis dans le cadre d'une procédure au civil ouverte lundi par le ministère américain de la Justice au sujet de la manipulation par le constructeur allemand des émissions polluantes de ses véhicules.
Volkswagen est soupçonné d'infraction à la législation sur la pollution de l'air (Clean Air Act) pour avoir installé des logiciels de manipulation sur 600.000 véhicules afin de déjouer les contrôles effectués par les autorités.
"Les Etats-Unis épuiseront tous les recours appropriés contre Volkswagen pour obtenir réparation des infractions sur les lois relatives à la pollution de l'air dans notre pays", a déclaré John Cruden, responsable des services de l'environnement et des ressources naturelles au ministère de la Justice.
"Nous les soupçonnons d'avoir su ce qu'ils faisaient et d'avoir délibérément enfreint la loi avec des conséquences significatives pour la santé", a-t-il ajouté.
La procédure a été ouverte dans le Michigan puis transférée en Californie, où sont déjà examinées des plaintes en nom collectif contre Volkswagen.
Le ministère américain de la Justice se réserve la possibilité d'ouvrir aussi une procédure au pénal contre Volkswagen, a dit le responsable du ministère.
Une procédure au pénal nécessite davantage d'éléments à charge qu'une procédure au civil.
Volkswagen n'a pas de commentaire à faire dans l'immédiat, a déclaré une porte-parole du constructeur.
Le premier constructeur européen est confronté à la plus grave crise de son histoire depuis les premières révélations, en septembre, sur la manipulation des résultats des tests d'émissions polluantes de certains moteurs diesel.
Le scandale a fait fondre de jusqu'à plus d'un tiers la capitalisation boursière du groupe, l'a contraint à changer de président du directoire et risque de ternir durablement sa réputation de qualité et de fiabilité.
Volkswagen doit faire face en outre aux frais engendrés par le rappel et la modification des véhicules équipés du logiciel de trucage des tests, sans parler de la facture du volet judiciaire de l'affaire, difficile à chiffrer.
(Julia Edwards et David Shepardson, Bertrand Boucey et Patrick Vignal pour le service français)


La Banque d'Angleterre devrait relever ses taux au 2e trimestre

lundi 4 janvier 2016 17h03

 (Reuters) - La Banque d'Angleterre (BoE) devrait décider d'une première hausse de ses taux d'intérêt depuis plus de huit ans au deuxième trimestre 2016, comme cela était attendu précédemment, à moins que le manque de dynamisme des salaires ou les risques d'un Brexit ne la poussent à la différer, suggèrent les conclusions d'une enquête Reuters.
La banque centrale britannique relèvera ses taux de 25 points de base à 0,75% d'ici la fin juin, selon le consensus de 48 économistes interrogés par Reuters.
Son taux directeur est ancré depuis début 2009 à un plus bas historique de 0,5%.
Elle devrait le relever une nouvelle fois d'ici la fin de l'année pour le porter à 1,0%, selon cette enquête dont les résultats sont conformes à celles conduites en novembre et en décembre.
"La première hausse de taux de la Fed s'étant déroulée sans encombre, cela devrait donner l'espoir à la BoE qu'un resserrement en Grande-Bretagne se passera bien également", a dit Peter Dixon, économiste de Commerzbank en référence au relèvement de 25 points de base de la Réserve fédérale américaine annoncé le 16 décembre.
Certains économistes estiment cependant que la Banque d'Angleterre pourrait durcir sa politique monétaire plus tardivement et moins rapidement que prévu en raison d'une inflation toujours très inférieure à son objectif d'environ 2% l'an et d'une croissance des salaires qui n'a toujours pas retrouvé les rythmes d'avant le déclenchement de la crise financière de 2008-2009.
Les incertitudes sur l'avenir de la Grande-Bretagne au sein de l'Union européenne pourraient aussi pousser la banque centrale à décaler dans le temps le début du cycle de hausse des taux.
Le Premier ministre David Cameron a promis aux Britanniques un référendum d'ici la fin 2017 sur le maintien du Royaume-Uni dans l'UE. Il a toutefois laissé entendre le mois dernier qu'il pensait pouvoir organiser cette consultation en 2016. Selon les derniers sondages, environ la moitié des Britanniques sont favorables à une sortie de l'UE.
(Marc Joanny, édité par Wilfrid Exbrayat)

L'inflation au plus bas en 2015 en Allemagne

lundi 4 janvier 2016 16h58

BERLIN (Reuters) - L'inflation annuelle a ralenti contre toute attente en Allemagne en décembre et le taux de l'ensemble de 2015 est le plus faible jamais enregistré, ce qui contribue à accroître le pouvoir d'achat des ménages allemands dans un contexte de chômage faible et de progression des salaires.
La faiblesse de la hausse des prix dans la première économie d'Europe pourrait néanmoins accentuer les pressions sur la Banque centrale européenne (BCE), dont le nouvel assouplissement monétaire annoncé en décembre a déçu nombre d'observateurs.
L'indice des prix de détail harmonisé (IPCH) en Allemagne a augmenté de 0,2% en décembre en glissement annuel après +0,3% en novembre, a annoncé lundi l'Office fédéral de la statistique. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient +0,4%.
Ce résultat est très éloigné de l'objectif d'un taux d'inflation légèrement inférieur à 2% assigné à la BCE, qui a pourtant annoncé le mois dernier une amplification de son programme de rachats d'actifs pour injecter des liquidités dans l'économie.
Aux yeux de Jennifer McKeown, analyste chez Capital Economics, les données publiées lundi confirment que la relative vigueur de l'économie allemande ne crée aucune pression inflationniste et que "la BCE va devoir en faire davantage pour atteindre son objectif d'inflation".
Elles donnent aussi à penser, dit-elle, que les chiffres pour l'ensemble de la zone euro, attendus mardi, pourraient également décevoir les attentes.
Pour la zone euro, les économistes interrogés par Reuters s'attendent à une légère hausse du taux d'inflation en décembre, à 0,3% contre 0,2% en novembre.
Pour l'ensemble de 2015, le taux d'inflation annuel IPCH de l'Allemagne est tombé à 0,1%, au plus bas depuis 1995, année où l'Office a commencé à compiler cette statistique sous sa forme actuelle. En 2014, ce taux d'inflation était de 0,8%.
L'Office publiera la statistique d'inflation définitive le 19 janvier.
Malgré un niveau d'emploi record et des salaires en hausse, il faudra certainement attendre l'été prochain pour que le taux d'inflation repasse au-dessus de 1%, prédit Carsten Brzeski, analyste chez ING Bank.
"Tout cela signifie que les consommateurs allemands jouissent actuellement du meilleur des deux mondes : un marché du travail solide avec des hausses de salaire convenables et une inflation basse", déclare-t-il, en s'attendant à un effet stimulant pour la consommation des ménages.
En données non harmonisées, l'inflation annuelle allemande a reculé à 0,3% en 2015, un plus bas depuis 2009. Elle a aussi été de 0,3% en décembre.
Les statistiques fédérales montrent que le principal frein à l'inflation a encore été la chute des prix de l'énergie, même si leur contraction a été moins forte que le mois précédent. Les prix des produits alimentaires ont parallèlement baissé.
(Michael Nienaber, Wilfrid Exbrayat et Bertrand Boucey pour le service français)

Recul de l'activité dans le secteur manufacturier américain

lundi 4 janvier 2016 16h29

 (Reuters) - L'activité dans le secteur manufacturier aux Etats-Unis a continué de se contracter en décembre et elle n'avait plus été aussi peu dynamique depuis juin 2009, montre l'étude mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM) publiée lundi.
L'indice ISM de l'activité manufacturière est tombé en décembre à 48,2 après 48,6 le mois précédent. Un panel de 80 économistes interrogés par Reuters attendaient l'indice à 49,0.
Cet indice témoigne d'une contraction de l'activité quand il est inférieur à 50.
Ce recul du mois de décembre s'accompagne d'une chute de l'emploi, dont le sous-indice passe de 51,3 en novembre à 48,1 en décembre, soit nettement moins que le 50,0 attendu par les économistes.
Le recul des nouvelles commandes s'est néanmoins atténué avec un sous-indice passé de 48,9 à 49,2 tandis que l'indice des prix acquittés a baissé à 33,5 en décembre contre 35,5 le mois précédent et 35,0 attendu par les économistes.
Même s'il traduit pour sa part une expansion de l'activité, l'indice PMI manufacturier calculé par l'institut Markit indique de son côté un ralentissement de la croissance en décembre. Il s'est élevé à 51,2 dans sa version définitive publiée lundi, un plus bas depuis octobre 2012, après 51,3 en version préliminaire et 52,8 en novembre.
(Bureau de New York; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire