La Bourse de Tokyo en
légère hausse à la mi-séance
mardi
5 janvier 2016 04h25
TOKYO, 5 janvier (Reuters) - La
Bourse de Tokyo était en légère hausse mardi à la mi-séance, se reprenant
quelque peu après son plongeon de plus de 3% la veille dans la foulée de la
chute des marchés actions chinois.
L'indice Nikkei gagnait
76,37 points, soit 0,41%, à 18.527,35. Le Topix, plus large, avançait de 4,58
points, soit 0,3%, à 1.514,25 points.
Lundi, les actions
chinoises ont tellement baissé que le tout nouveau "coupe-circuit"
créé après le krach de l'été, a été activé, interrompant pour la première fois
les transactions et suscitant des interrogations sur la capacité des autorités
à assurer la stabilité des marchés.
Le plongeon des Bourses
chinoises, qui retrouvent quelques couleurs ce mardi, a également provoqué
lundi une forte baisse des places européennes et de Wall Street.
Les valeurs tournées vers
l'exportation profitent de l'accès de faiblesse du yen face au dollar. Les
investisseurs font par ailleurs des achats à bon compte après le net recul la
veille de nombre de poids lourds de la cote. (Joshua Hunt, Benoit Van
Overstraeten pour le service français)
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Le
pétrole rebondit légèrement en Asie en raison des tensions géopolitiques
Singapour - Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse mardi matin en raison de la crise entre Ryad et Téhéran, mais ce rebond devrait être modéré en raison de l'excès d'offre mondiale et des carences de l'économie chinoise.
La brouille entre l'Arabie saoudite et l'Iran au sujet de l'exécution d'un dignitaire chiite est devenue une crise diplomatique majeure, Ryad et ses alliés sunnites ayant rompu ou réduit leurs relations avec Téhéran.
Les Etats-Unis, alliés des Saoudiens mais qui se sont aussi rapprochés des Iraniens depuis l'accord sur le nucléaire conclu en juillet, ont demandé des mesures positives pour calmer les tensions. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est entretenu avec ses homologues iranien et saoudien.
L'Arabie saoudite est le premier producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont l'Iran est également un important membre. Certains investisseurs s'inquiètent de ce que les tensions bilatérales perturbent l'offre de brut.
Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février progressait mardi matin de 25 cents à 37,01 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, également pour livraison en février, gagnait 24 cents à 37,46 dollars.
Mais, selon les analystes, l'effet de ces tensions géopolitiques est amorti par le contexte global d'une offre surabondante qui a fait dégringoler les prix depuis juin 2014, époque où l'or noir se vendait à 100 dollars le baril.
Les importantes réserves mondiales et le niveau élevé de la production signifient que les risques géopolitiques au Proche-Orient n'ont plus un impact aussi important qu'avant sur les cours, explique dans un commentaire de marché le cabinet Capital Economics.
D'autres analystes observent que les inquiétudes quant à la santé de l'économie chinoise, après des indicateurs moroses, contribuent également à freiner la hausse des prix du brut car elles alimentent les craintes d'une faible demande en pétrole de la seconde économie de la planète.
Lundi, le pétrole, qui était dans la matinée en hausse en Asie, a fini la journée à New York en baisse, l'inquiétude suscitée par le regain de tensions entre l'Arabie Saoudite et l'Iran ne suffisant pas à compenser la déprime provoquée par les excédents mondiaux de production.
(©AFP / 05 janvier 2016 04h59)

Dernière ligne droite
pour le contrat indien de Rafale-presse
mardi
5 janvier 2016 00h04
PARIS, 5 janvier (Reuters) - Le
gouvernement indien a renvoyé le 31 décembre à la France les documents
nécessaires à la finalisation de l'achat de 36 avions de combat Rafale de
Dassault Aviation, rapporte dans son édition de mardi le journal Les Echos.
Le texte de l'accord entre
les deux pays fait l'objet d'ultimes vérifications afin de permettre de
finaliser ce contrat de plus de cinq milliards d'euros lors de la visite d'Etat
de François Hollande en Inde le 26 janvier, écrit le quotidien, qui cite une
source à Paris confirmant une information parue dans la presse indienne.
Le comité
d'approvisionnement militaire indien a donné début septembre son feu vert à la
poursuite des discussions sur l'achat des Rafale. Le ministre français de la
Défense, Jean-Yves Le Drian, avait déclaré quelques jours plus tard n'avoir
aucune inquiétude quant à la finalisation du contrat.
(Patrick Vignal)
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Williams (Fed) voit
trois à cinq hausses de taux aux USA en 2016
lundi
4 janvier 2016 23h33
(Actualisé avec
Mester, derniers paragraphes)
SAN FRANCISCO,
4 janvier (Reuters) - Le président de la Réserve
fédérale de San Francisco a déclaré lundi s'attendre à trois à cinq hausses des
taux d'intérêt cette année aux Etats-Unis en raison de la solidité de
l'économie américaine.
John Williams a en outre
minimisé les craintes liées à la Chine, qui ont agité la première séance de
l'année sur les marchés financiers.
"En ce qui concerne
ces développements susceptibles de se répercuter dans l'économie américaine, je
pense que nous disposons de fondamentaux vraiment, vraiment solides, en termes
de dépenses des ménages, en termes de trajectoire économique, donc pour le
moment au moins, ce n'est pas une grande inquiétude en ce qui me
concerne", a dit John Williams, l'un des rares dirigeants de la Fed à se
rendre régulièrement en Chine.
"Je crois que quelque
chose de l'ordre de trois à cinq hausses des taux (en 2016) fait sens au moins
à l'heure actuelle", a-t-il ajouté dans une interview à CNBC.
La Fed a relevé en
décembre son principal taux directeur pour la première fois en près de 10 ans,
avec une fourchette d'objectif du taux des Fed Funds comprise entre 0,25% et
0,50%.
La banque centrale
américaine maintient un objectif médian de taux des Fed Funds à 1,375% fin
2016, ce qui implique quatre hausses des taux d'un quart de point au cours de
l'année 2016.
La présidente de la Fed de
Cleveland, Loretta Mester, considérée comme l'un des "faucons" de
l'institution, aimerait que la Fed aille un peu plus vite.
"Je suis assez à
l'aise avec la voie médiane (...) mais j'aimerais un rythme un peu plus soutenu
sur le court terme parce que ma prévision de croissance est un peu
meilleure", a-t-elle dit à Reuters en marge d'une réunion d'économistes.
Loretta Mester prédit une
croissance de 2,5% à 2,75% du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis cette
année, soit mieux que la prévision médiane de 2,4% de ses collègues banquiers
centraux.
(Ann Saphir et Jonathan
Spicer; Bertrand Boucey et Patrick Vignal pour le service français, édité par
Wilfrid Exbrayat)
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Wall Street commence mal
2016 à cause de la Chine
lundi
4 janvier 2016 23h19
NEW YORK (Reuters) - Wall
Street a nettement reculé lundi pour la première séance de l'année, pénalisée
comme les Bourses européennes par un regain d'inquiétude sur la situation de
l'économie chinoise.
L'indice Dow Jones, qui a
atténué ses pertes en fin de séance à la faveur d'un retournement des cours du
pétrole apaisant les valeurs de l'énergie, a abandonné 276,09 points, soit
1,58%, à 17.148,94 points.
Le Standard & Poor's
500, plus large, a reculé de 1,53% à 2.012,66 points et le Nasdaq Composite a
cédé 2,08% à 4.903,09 points.
Il y avait longtemps que
les indices de référence de la Bourse de New York n'avaient pas commencé
l'année aussi mal. Le S&P-500 et le Nasdaq n'avaient pas connu pareil recul
sur une première séance depuis 2001. Le Dow a vécu pour sa part sa pire
première séance depuis 2008.
L'activité manufacturière
en Chine s'est contractée pour le dixième mois de suite en décembre, selon
l'indice Caixin-Markit des directeurs d'achat (PMI) du secteur.
Les investisseurs ont
appris en outre que la banque centrale chinoise avait fixé le cours du yuan à
un plus bas de quatre ans et demi, affaiblissant davantage la devise chinoise
face au dollar.
Les actions chinoises ont
subi dans ce contexte une chute qui a activé le tout nouveau
"coupe-circuit" créé après le krach de l'été, interrompant pour la
première fois les transactions et suscitant des interrogations sur la capacité
des autorités à assurer la stabilité des marchés.
"Voilà des pétards du
Nouvel An plutôt violents pour commencer la journée", a commenté Andre
Bakhos, de Janlyn Capital.
AMAZON ET ALIBABA SOUFFRENT
Les indicateurs américains
du jour n'ont rien fait pour remonter le moral des intervenants de marché.
L'activité dans le secteur
manufacturier aux Etats-Unis a ainsi continué de se contracter en décembre,
montre l'étude mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM).
Plusieurs poids lourds de
la cote ont pesé sur les indices avec notamment un recul de 5,76% pour Amazon.
Les nouvelles craintes
concernant la Chine ont affecté les valeurs chinoises cotées à New York, les
géants de l'internet Baidu et Alibaba abandonnant respectivement 2,67% et
5,67%.
American Express et Bank
of America ont cédé respectivement 2,82% et 2,38%. Les deux établissements
financiers sont pénalisés par l'annonce de la fin de leur partenariat avec le
groupe de services financiers Fidelity Investments, spécialisé dans la gestion
d'actifs.
Le titre Netflix a chuté
de 3,87% après que Baird a abaissé sa recommandation à "neutre".
Sur le Nymex, les cours du
pétrole ont terminé en baisse une séance volatile sur fond de crise
diplomatique au Proche-Orient.
Après avoir bondi
d'environ 4% en raison des tensions nées la décision de l'Arabie saoudite de
rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran, les cours se sont retournés à
la baisse avec le recul des marchés actions américains. Le contrat février sur
le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a finalement perdu 28
cents, soit 0,76%, à 36,76 dollars le baril.
Sur le marché des changes,
le dollar a progressé de 0,22% face à un panier de devises de référence malgré
les indicateurs peu rassurants du jour. L'euro était quasiment inchangé face au
billet vert, autour de 1,0827 dollar
Sur le front de la dette,
les Treasuries ont joué leur rôle de valeur refuge après les mauvaises
nouvelles venues de Chine. Le rendement du papier à 10 ans a ainsi baissé à
2,2%, son plus bas niveau depuis le 22 décembre.
(Patrick
Vignal pour le service français)
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Les USA poursuivent
Volkswagen au civil, forte amende envisagée
lundi
4 janvier 2016 20h43
WASHINGTON (Reuters) -
Volkswagen pourrait recevoir une amende de plusieurs milliards de dollars aux
Etats-Unis dans le cadre d'une procédure au civil ouverte lundi par le
ministère américain de la Justice au sujet de la manipulation par le
constructeur allemand des émissions polluantes de ses véhicules.
Volkswagen est soupçonné
d'infraction à la législation sur la pollution de l'air (Clean Air Act) pour
avoir installé des logiciels de manipulation sur 600.000 véhicules afin de
déjouer les contrôles effectués par les autorités.
"Les Etats-Unis
épuiseront tous les recours appropriés contre Volkswagen pour obtenir
réparation des infractions sur les lois relatives à la pollution de l'air dans
notre pays", a déclaré John Cruden, responsable des services de
l'environnement et des ressources naturelles au ministère de la Justice.
"Nous les soupçonnons
d'avoir su ce qu'ils faisaient et d'avoir délibérément enfreint la loi avec des
conséquences significatives pour la santé", a-t-il ajouté.
La procédure a été ouverte
dans le Michigan puis transférée en Californie, où sont déjà examinées des
plaintes en nom collectif contre Volkswagen.
Le ministère américain de
la Justice se réserve la possibilité d'ouvrir aussi une procédure au pénal
contre Volkswagen, a dit le responsable du ministère.
Une procédure au pénal
nécessite davantage d'éléments à charge qu'une procédure au civil.
Volkswagen n'a pas de
commentaire à faire dans l'immédiat, a déclaré une porte-parole du
constructeur.
Le premier constructeur
européen est confronté à la plus grave crise de son histoire depuis les
premières révélations, en septembre, sur la manipulation des résultats des
tests d'émissions polluantes de certains moteurs diesel.
Le scandale a fait fondre
de jusqu'à plus d'un tiers la capitalisation boursière du groupe, l'a contraint
à changer de président du directoire et risque de ternir durablement sa
réputation de qualité et de fiabilité.
Volkswagen doit faire face
en outre aux frais engendrés par le rappel et la modification des véhicules
équipés du logiciel de trucage des tests, sans parler de la facture du volet
judiciaire de l'affaire, difficile à chiffrer.
(Julia
Edwards et David Shepardson, Bertrand Boucey et Patrick Vignal pour le service
français)
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La Banque d'Angleterre
devrait relever ses taux au 2e trimestre
lundi
4 janvier 2016 17h03
(Reuters)
- La Banque d'Angleterre (BoE) devrait décider d'une première hausse de ses
taux d'intérêt depuis plus de huit ans au deuxième trimestre 2016, comme cela
était attendu précédemment, à moins que le manque de dynamisme des salaires ou
les risques d'un Brexit ne la poussent à la différer, suggèrent les conclusions
d'une enquête Reuters.
La banque centrale
britannique relèvera ses taux de 25 points de base à 0,75% d'ici la fin juin,
selon le consensus de 48 économistes interrogés par Reuters.
Son taux directeur est
ancré depuis début 2009 à un plus bas historique de 0,5%.
Elle devrait le relever
une nouvelle fois d'ici la fin de l'année pour le porter à 1,0%, selon cette
enquête dont les résultats sont conformes à celles conduites en novembre et en
décembre.
"La première hausse
de taux de la Fed s'étant déroulée sans encombre, cela devrait donner l'espoir
à la BoE qu'un resserrement en Grande-Bretagne se passera bien également",
a dit Peter Dixon, économiste de Commerzbank en référence au relèvement de 25
points de base de la Réserve fédérale américaine annoncé le 16 décembre.
Certains économistes
estiment cependant que la Banque d'Angleterre pourrait durcir sa politique
monétaire plus tardivement et moins rapidement que prévu en raison d'une
inflation toujours très inférieure à son objectif d'environ 2% l'an et d'une
croissance des salaires qui n'a toujours pas retrouvé les rythmes d'avant le
déclenchement de la crise financière de 2008-2009.
Les incertitudes sur
l'avenir de la Grande-Bretagne au sein de l'Union européenne pourraient aussi
pousser la banque centrale à décaler dans le temps le début du cycle de hausse
des taux.
Le Premier ministre David
Cameron a promis aux Britanniques un référendum d'ici la fin 2017 sur le
maintien du Royaume-Uni dans l'UE. Il a toutefois laissé entendre le mois
dernier qu'il pensait pouvoir organiser cette consultation en 2016. Selon les
derniers sondages, environ la moitié des Britanniques sont favorables à une
sortie de l'UE.
(Marc
Joanny, édité par Wilfrid Exbrayat)
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L'inflation au plus bas
en 2015 en Allemagne
lundi
4 janvier 2016 16h58
BERLIN (Reuters) -
L'inflation annuelle a ralenti contre toute attente en Allemagne en décembre et
le taux de l'ensemble de 2015 est le plus faible jamais enregistré, ce qui
contribue à accroître le pouvoir d'achat des ménages allemands dans un contexte
de chômage faible et de progression des salaires.
La faiblesse de la hausse
des prix dans la première économie d'Europe pourrait néanmoins accentuer les
pressions sur la Banque centrale européenne (BCE), dont le nouvel
assouplissement monétaire annoncé en décembre a déçu nombre d'observateurs.
L'indice des prix de
détail harmonisé (IPCH) en Allemagne a augmenté de 0,2% en décembre en
glissement annuel après +0,3% en novembre, a annoncé lundi l'Office fédéral de
la statistique. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient +0,4%.
Ce résultat est très
éloigné de l'objectif d'un taux d'inflation légèrement inférieur à 2% assigné à
la BCE, qui a pourtant annoncé le mois dernier une amplification de son
programme de rachats d'actifs pour injecter des liquidités dans l'économie.
Aux yeux de Jennifer
McKeown, analyste chez Capital Economics, les données publiées lundi confirment
que la relative vigueur de l'économie allemande ne crée aucune pression
inflationniste et que "la BCE va devoir en faire davantage pour atteindre
son objectif d'inflation".
Elles donnent aussi à
penser, dit-elle, que les chiffres pour l'ensemble de la zone euro, attendus
mardi, pourraient également décevoir les attentes.
Pour la zone euro, les
économistes interrogés par Reuters s'attendent à une légère hausse du taux
d'inflation en décembre, à 0,3% contre 0,2% en novembre.
Pour l'ensemble de 2015,
le taux d'inflation annuel IPCH de l'Allemagne est tombé à 0,1%, au plus bas
depuis 1995, année où l'Office a commencé à compiler cette statistique sous sa
forme actuelle. En 2014, ce taux d'inflation était de 0,8%.
L'Office publiera la
statistique d'inflation définitive le 19 janvier.
Malgré un niveau d'emploi
record et des salaires en hausse, il faudra certainement attendre l'été
prochain pour que le taux d'inflation repasse au-dessus de 1%, prédit Carsten
Brzeski, analyste chez ING Bank.
"Tout cela signifie
que les consommateurs allemands jouissent actuellement du meilleur des deux
mondes : un marché du travail solide avec des hausses de salaire convenables et
une inflation basse", déclare-t-il, en s'attendant à un effet stimulant
pour la consommation des ménages.
En données non
harmonisées, l'inflation annuelle allemande a reculé à 0,3% en 2015, un plus
bas depuis 2009. Elle a aussi été de 0,3% en décembre.
Les statistiques fédérales
montrent que le principal frein à l'inflation a encore été la chute des prix de
l'énergie, même si leur contraction a été moins forte que le mois précédent.
Les prix des produits alimentaires ont parallèlement baissé.
(Michael
Nienaber, Wilfrid Exbrayat et Bertrand Boucey pour le service français)
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Recul de l'activité dans
le secteur manufacturier américain
lundi
4 janvier 2016 16h29
(Reuters)
- L'activité dans le secteur manufacturier aux Etats-Unis a continué de se
contracter en décembre et elle n'avait plus été aussi peu dynamique depuis juin
2009, montre l'étude mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM)
publiée lundi.
L'indice ISM de l'activité
manufacturière est tombé en décembre à 48,2 après 48,6 le mois précédent. Un
panel de 80 économistes interrogés par Reuters attendaient l'indice à 49,0.
Cet indice témoigne d'une
contraction de l'activité quand il est inférieur à 50.
Ce recul du mois de
décembre s'accompagne d'une chute de l'emploi, dont le sous-indice passe de
51,3 en novembre à 48,1 en décembre, soit nettement moins que le 50,0 attendu
par les économistes.
Le recul des nouvelles
commandes s'est néanmoins atténué avec un sous-indice passé de 48,9 à 49,2
tandis que l'indice des prix acquittés a baissé à 33,5 en décembre contre 35,5
le mois précédent et 35,0 attendu par les économistes.
Même s'il traduit pour sa
part une expansion de l'activité, l'indice PMI manufacturier calculé par
l'institut Markit indique de son côté un ralentissement de la croissance en
décembre. Il s'est élevé à 51,2 dans sa version définitive publiée lundi, un
plus bas depuis octobre 2012, après 51,3 en version préliminaire et 52,8 en
novembre.
(Bureau
de New York; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid
Exbrayat)
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