jeudi 14 janvier 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 13 AU 14 JANVIER 2016

AGENDA ECONOMIQUE du jeudi 14 janvier

jeudi 14 janvier 2016 06h00

** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
   
  
 PARIS :
 - 08h45 Créations d'entreprises / décembre
 - 08h45 Indice de référence des loyers / T4
 - 09h00 Voeux à la presse de Michel Sapin et Christian Eckert
    
 BERLIN :
 - 10h00 PIB / 2015 (1ère estimation) 
 - Déplacement d'Emmanuel Macron, intervention à la conférence Welt Economic 
         Summit à 12h30, entretiens avec Sigmar Gabriel (ministre allemand de 
         l'Economie), George Osborne (chancelier de l'Echiquier), Günther 
         Oettinger (commissaire européen à l'Economie numérique) 
   
 LONDRES :   
 - 13h00 Décision de politique monétaire 
    
 BRUXELLES : 
 - Réunion de l'Eurogroupe
    
 WASHINGTON :
 - 14h30 Inscriptions au chômage / semaine au 9 janvier
 - 14h30 Prix import-export / décembre
    
    
    Sociétés :
    
 PARIS :
    Avant Bourse :
 - 07h00 Alstom / commandes et CA sur 9 mois  
 - Casino / CA annuel
    
    Après Bourse :
 - Virbac / CA annuel 
    
    Egalement : 
 - 16h00 Zodiac Aerospace / AG
    
    
 NEW YORK :
 - 13h00 JPMorgan Chase & Co / résultats du T4 
 - Intel / résultats du T4 (après Bourse) 

 

Les Bourses asiatiques décrochent dans le sillage de Wall Street

jeudi 14 janvier 2016 04h33

TOKYO, 14 janvier (Reuters) - Les marchés d'actions asiatiques, notamment japonais, étaient en forte baisse jeudi à la mi-séance, la chute de Wall Street la veille ayant ravivé les craintes des investisseurs sur l'état de l'économie mondiale.
A New York, l'indice phare Standard & Poor's 500 a clôturé sous le seuil de 1.900 points (-2,5%) pour la première fois depuis septembre.
Ce nouveau décrochage de Wall Street, conjugué aux prix bas du pétrole, dont l'influence sur le marché actions ne se dément pas, et aux turbulences chinoises a fait plonger l'ensemble des places financières asiatiques à l'ouverture.
Au lendemain de sa première séance de hausse de l'année, la Bourse de Tokyo a ainsi brutalement rechuté.
L'indice Nikkei a ouvert nettement dans le rouge et a encore creusé ses pertes pendant la matinée, qu'il a terminée en recul de 647,55 points, soit 3,66%, à 17.068,08 points, après avoir cédé plus de 4% en cours de séance.
Le Topix, plus large, n'était pas davantage à la fête, abandonnant 3,51% à 1.391,53 points.
Les Bourses chinoises, qui avaient montré leur fragilité mercredi en signant une nouvelle forte baisse malgré un yuan stable, une statistique du commerce extérieur rassurante et une tentative de rebond en début de séance (voir ) ont emboîté le pas à Tokyo, bien que dans des proportions moindres.
Le composite de Shanghai abandonnait vers 03h30 GMT 1,12% à 2.916,46 points pendant que l'indice CSI300 des principales valeurs cotées à Shanghai et Shenzhen cédait 0,67% à 3.134,88 points.
A Hong Kong, l'indice Hang Seng était lui aussi bien installé en territoire négatif, reculant de 1,5% à 19.635,16 points.
Dans ce contexte difficile, le yuan "onshore" était orienté à la baisse autour de 6,5890 pour un dollar, avec un cours pivot de la monnaie nationale fixé jeudi par la Banque populaire de Chine à 6.5616, plus ferme que les 6,5630 de la veille et que le cours de clôture de 6,5743. (Lisa Twaronite; Tangi Salaün pour le service français) )

Wall Street décroche de nouveau, le S&P tombe sous 1.900 points

mercredi 13 janvier 2016 23h11

par Caroline Valetkevitch
NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a terminé en forte baisse mercredi et l'indice phare Standard & Poor's 500 a clôturé sous le seuil de 1.900 points pour la première fois depuis septembre, le marché ayant été incapable de conserver ses gains du début de séance.
L'indice Dow Jones, en hausse à l'ouverture, est passé dans le rouge après une heure d'échanges pour terminer sur un recul de 364,81 points, soit 2,21%, à 16.151,41. Le Standard & Poor's 500, principale référence de nombreux gérants, a cédé 48,40 points (-2,5%) à 1.890,28 et le Nasdaq Composite a reculé de 159,85 points (-3,41%) à 4.526,07.
Le S&P 500 n'avait pas terminé sous la barre des 1.900 points depuis le 29 septembre et il accuse désormais un repli de plus de 11% par rapport à son plus haut historique du 20 mai.
L'indice Russell 2000 des "small caps" a quant à lui cédé 3,3% sur la journée, portant à 22% son recul depuis son record de juin.
Les dix principaux secteurs du S&P 500 ont fini dans le rouge. Des analystes ont noté que les ventes s'étaient nettement amplifiées une fois le rally du début de séance dissipé. L'indice VIX de la volatilité s'est envolé de 12,2%.
"Depuis le début de l'année, les acheteurs ont attendu la fin des séances pour lancer d'importants rallies de fin de journée. Ces rallies ont empêché le marché de fixer de nouveaux plus bas", a expliqué Michael O'Rourke, responsable de la stratégie de marché de Jones Trading.
"On n'est donc pas encore arrivé au point de capitulation et les nouveaux acheteurs se font prendre chaque jour."
Les prix du pétrole, dont l'influence sur le marché actions ne se dément pas, ont amorcé un rebond en début de séance mais ce mouvement a vite avorté, ce qui a pesé sur Wall Street.
Les actions avaient bénéficié à l'ouverture de la bonne surprise des statistiques mensuelles du commerce extérieur chinois, qui a apaisé en partie les inquiétudes sur la santé de la deuxième économie mondiale.
LES RÉSULTATS INQUIÈTENT
"Il devient assez clair que tout progrès est utilisé pour réduire ou solder des positions plutôt que pour prendre de nouvelles positions sur le marché, du moins au cours des derniers jours", a dit Ryan Larson, responsable du trading actions de RBC Global Asset Management.
Au final, une seule des 30 valeurs du Dow, le géant pétrolier Exxon Mobil (+0,6%) a échappé au mouvement général de repli.
Des analystes ont noté que la nervosité liée aux résultats du quatrième trimestre avait aussi pesé sur la tendance. Le groupe de transport ferroviaire CSX a par exemple abandonné 5,7% après des résultats plombés par la baisse des volumes de marchandises.
"Il n'y a pas vraiment de catalyseur pour aller de l'avant. Si on commence à voir arriver des résultats de banques ou d'autres vraiment mauvais, plus rien ne tiendra", estime Ken Polcari, directeur des activités NYSE d'O'Neil Securities.
Parmi les plus fortes contributions à la baisse du S&P comme du Nasdaq, Amazon a chuté de 5,84%.
Dans le secteur automobile, General Motors a gagné 0,63% après avoir relevé ses prévisions de résultats pour 2016 et annoncé un nouveau plan de rachats d'actions. A l'opposé, Ford a cédé 5,06%, ses prévisions ayant déçu le marché.
Microsoft a pris 2,16% grâce à un relèvement de recommandation de Morgan Stanley.
Metlife, premier assureur vie des Etats-Unis, a bondi de 2,19% après avoir dit envisager de scinder une part importante de son activité d'assurance pour les particuliers.
Environ 9,8 milliards d'actions ont changé de mains au cours de la séance, contre 7,5 milliards en moyenne sur les 20 précédentes selon les données Thomson Reuters.
La baisse des actions a pesé sur le dollar, qui a cédé du terrain face à l'euro: la monnaie unique s'échangeait autour de 1,0880 dollar en fin de journée.
Le repli sur les valeurs refuges a bénéficié au marché obligataire et le rendement des bons du Trésor à 10 ans est revenu à 2,066% en fin de séance, après être tombé à 2,042% en séance, son plus bas niveau depuis le 28 octobre.
(Caroline Valetkevitch, avec Abhiram Nandakumar à Bangalore; Marc Angrand pour le service français)

Dollar et énergie pèsent sur la croissance US, selon la Fed

mercredi 13 janvier 2016 20h28

WASHINGTON (Reuters) - L'économie américaine a continué d'afficher des signaux mitigés entre la fin novembre et le début du mois de janvier, la poursuite de l'amélioration de l'emploi et de la consommation étant en partie occultée par les effets défavorables de l'appréciation du dollar et de la baisse des prix de l'énergie, a déclaré mercredi la Réserve fédérale.
Dans son "livre beige", qui servira de base aux discussions de la réunion de politique monétaire à la fin du mois, la banque centrale a précisé que l'activité économique avait augmenté dans neuf de ses 12 districts régionaux.
La Fed de Boston a ainsi décrit l'activité comme dynamique tandis que celles de New York et Kansas City la jugeaient globalement stables, les autres parlant d'une évolution modeste.
La moitié des districts ont ajouté que les perspectives de croissance restaient majoritairement favorables.
Mais si le marché du travail a continué de se redresser et si la majorité des districts ont fait état d'une croissance "légère à modérée" de la consommation des ménages, d'autres secteurs sont à la traîne, poursuit le rapport.
L'activité s'est ainsi dégradée dans la majeure partie de l'industrie manufacturière et "plusieurs districts ont évoqué l'impact négatif de la vigueur du dollar sur la demande", explique la Fed.
Parallèlement, la majeure partie du secteur de l'énergie a souffert de la baisse continue des cours du pétrole et du gaz.
Le rapport note aussi qu'il y a peu de signes montrant une augmentation des pressions à la hausse sur les salaires.
La plupart des districts régionaux de la banque centrale ont dit que les pressions globales sur les prix étaient réduites et deux d'entre eux seulement ont signalé une accélération de la hausse des salaires.
"Les pressions sur les salaires sont restées relativement contenues", résume le livre beige, qui compile des informations collectées jusqu'au 4 janvier.
(Lindsay Dunsmuir; Marc Angrand pour le service français)


Le désaccord entre Volkswagen et les Etats-Unis reste entier

mercredi 13 janvier 2016 20h36

par Jan Schwartz, Georgina Prodhan et David Shepardson
WASHINGTON (Reuters) - L'autorité américaine de l'environnement a déclaré mercredi, après avoir reçu le président du directoire de Volkswagen, qu'aucun accord n'avait été conclu avec le groupe allemand sur les moyens de remettre aux normes près de 600.000 véhicules diesel dont les émissions polluantes sont jusqu'à 40 fois supérieures aux plafonds autorisés.
Une porte-parole de Gina McCarthy, la présidente de l'Environmental Protection Agency (EPA), l'agence fédérale de protection de l'environnement, a simplement déclaré dans un communiqué publié après cet entretien d'une heure avec Matthias Müller que l'EPA avait apprécié la discussion.
"Nous allons continuer de travailler à une solution", a-t-elle ajouté.
Matthias Müller avait déclaré dimanche qu'il avait l'intention de proposer une solution à l'EPA lors de cette entrevue, sollicitée par le groupe. Ni Volkswagen ni l'EPA n'ont souhaité dire si une proposition avait été présentée mercredi.
Mardi, les autorités de Californie, l'Etat dans lequel a éclaté le scandale du trucage des moteurs diesel de VW, a rejeté le projet soumis par le constructeur en décembre, le jugeant "inapproprié" et trop lent à mettre en œuvre, un rejet approuvé par l'EPA.
Matthias Müller, qui était accompagné d'Herbert Diess, le patron de la marque VW, a quitté l'immeuble de l'EPA à Washington vers 11h00 (16h00 GMT) sans faire le moindre commentaire.
"URGENCE"
"Nous apprécions que l'administratrice McCarthy ait pris le temps de nous rencontrer", a dit le groupe dans un communiqué. "Volkswagen continuera de coopérer pleinement."
A Detroit, où débute cette semaine le salon de l'automobile, Chris Grundler, qui dirige le Bureau des transports et de la qualité de l'air de l'EPA, a déclaré lors d'un débat que l'agence fédérale souhaitait disposer aussi vite que possible d'une procédure de remise aux normes des véhicules truqués.
"Nous sommes dans l'urgence", a-t-il dit sans toutefois préciser aucun calendrier et sans expliquer pourquoi les propositions initiales de Volkswagen avaient été rejetées.
Dimanche, Matthias Müller avait expliqué qu'il allait proposer aux autorités américaines d'installer un nouveau convertisseur catalytique sur quelque 430.000 véhicules équipés du logiciel de trucage des tests anti-pollution.
Mais sa bonne volonté affichée pourrait être remise en cause après l'entretien qu'il a accordé à la National Public Radio, dans lequel il a semblé tenter d'amoindrir la portée du scandale, préférant évoquer un problème technique et non éthique.
Ces propos et le temps qu'il aura mis à se rendre aux Etats-Unis ont soulevé des questions sur sa gestion de la crise.
"IRRITATION"
Volkswagen a tenté d'apaiser les débats en publiant un communiqué dans lequel le constructeur dit comprendre l'"irritation" provoqué par les termes choisis par Matthias Müller en anglais, précisant qu'il ne s'agit pas de sa langue maternelle.
"Il est important pour lui (Matthias Müller) de faire comprendre que Volkswagen s'excuse de manière franche et sincère pour avoir trahi la confiance de la population américaine", dit le texte.
De source syndicale, le conseil de surveillance de VW s'est dit "abasourdi" par les propos de Matthias Müller. "C'est une semaine cruciale pour Volkswagen qui peine à regagner du terrain aux Etats-Unis. Ces propos sont tout sauf utiles et ils n'auraient jamais dû être prononcés", a dit la source qui s'exprimait sous le sceau de l'anonymat.
Volkswagen a demandé à refaire l'interview, expliquant que Matthias Müller avait été troublé par l'environnement bruyant du salon de Detroit où s'est déroulé l'entretien en anglais.
Ferdinand Dudenhöffer, qui dirige le Centre de recherche sur l'automobile de Duisbourg-Essen, juge que VW et son dirigeant ont essuyé un échec stratégique aux Etats-Unis.
"Je pense qu'ils ont considérablement sous-estimé la détermination de l'Amérique à résoudre ce problème avec sérieux et efficacité. Ils ont donné l'impression de vouloir gagner du temps. Les Américains détestent ça."
(avec Anika Ross et Andreas Cremer; Nicolas Delame et Patrick Vignal pour le service français, édité par Véronique Tison et Marc Angrand)

GM relève ses prévisions et récompense ses actionnaires

mercredi 13 janvier 2016 14h50

DETROIT (Reuters) - General Motors a relevé mercredi ses prévisions de résultats et annoncé son intention de récompenser ses actionnaires en augmentant de 80% son programme de rachat d'actions, qui passera à neuf milliards de dollars, et en majorant son dividende de 6%.
Ces annonces sont saluées par une hausse de 5% du titre en avant-Bourse à Wall Street.
Le constructeur anticipe désormais pour cette année un bénéfice par action compris entre 5,25 et 5,75 dollars par an, alors qu'il avait communiqué en octobre une prévision de 5,00-5,50 dollars.
Les dépenses d'investissement passeront sous la barre des 5,0-5,5% du chiffre d'affaires après 2019, grâce à l'utilisation d'architectures communes actuellement développées, a précisé la directrice générale Mary Barra avant une présentation aux investisseurs à Wall Street.
Les annonces de GM permettent à l'action de grimper de 5% à 31,80 dollars dans les transactions électroniques avant l'ouverture de la Bourse.
Par contraste, Ford abandonne 3,50% après avoir communiqué mardi des prévisions qui ont déçu les analystes et malgré la promesse de verser un milliard de dollars supplémentaires à ses actionnaires sous forme de dividendes.
(Joseph White et Bernie Woodall, Véronique Tison pour le service français)


L'AMF fait part de ses inquiétudes pour les marchés financiers

mercredi 13 janvier 2016 15h40

PARIS (Reuters) - L'Autorité des marchés financiers (AMF) a fait part mercredi de ses inquiétudes sur la tenue des marchés financiers en raison des tensions géopolitiques, du développement d'un secteur financier non régulé ("shadow banking") et des risques d'assèchement de la liquidité sur certains compartiments.
L'année 2015 a en effet été marquée par de nouveaux épisodes de brusque poussée de la volatilité en partie liés au manque de liquidité sur les marchés, en dépit des politiques monétaires ultra-accommodantes menées par de nombreuses banques centrales.
Ce paradoxe d'une liquidité banque centrale abondante et d'une liquidité de marché qui fait soudain défaut résulte de changements structurels qui rendent très probable sa persistance en 2016.
Commentant la situation globale des marchés financiers, Gérard Rameix, le président de l'AMF, a évoqué "un certain nombre d'inquiétudes."
"Cela fait un moment que je n'en ai pas vues autant", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
L'AMF se demande notamment si les marchés financiers seront capables de faire face à un nouvel épisode d'assèchement de la liquidité comme ce fut le cas en 2007, au début de la crise financière, et en 2010 au plus fort de la crise de la dette souveraine au sein de la zone euro.
"La liquidité est satisfaisante mais elle n'est pas acquise. On peut avoir un assèchement de la liquidité", a souligné Gérard Rameix.
UN "SHADOW BANKING" EN EXPANSION
Depuis mi-2014, les actions européennes connaissent une hausse de leur volatilité, alimentée par les craintes ayant entouré dans un premier temps la croissance économique en zone euro suivies depuis l'été dernier par les inquiétudes autour des marchés émergents, Chine en tête, auxquelles se sont ajoutées les tensions géopolitiques à travers le monde, tant en Ukraine qu'au Moyen-Orient.
Les anticipations d'évolution des politiques monétaires et de mesures de soutien économique des grandes banques centrales ont également nourri la volatilité des marchés financiers.
Le développement d'un "shadow banking", c'est-à-dire un système de financement de l'économie alternatif au secteur bancaire classique, est également pour l'AMF un sujet d'attention.
Alors que les établissements bancaires ont vu leur réglementation prudentielle se durcir du fait de la crise, le "shadow banking" s'est développé sans pour autant faire l'objet d'un véritable contrôle des régulateurs.
"C'est une inquiétude de tous les régulateurs, de tous les banquiers centraux", a encore déclaré Gérard Rameix.
Un rapport de la Banque centrale européenne, publié en octobre dernier, a montré que le "shadow banking" détenait 23.000 milliards d'euros d'actifs financiers liés au financement de l'économie de la zone euro fin 2014, soit 38% du total. Cette proportion était de 33% en 2009.
La part des établissements de crédit traditionnels est passée de 55% à 48% sur cette période.
(Matthieu Protard, avec Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Jean-Michel Bélot)


L'Argentine va faire une proposition sur sa dette d'ici au 25/01

jeudi 14 janvier 2016 02h36

 (Mastic §3)
NEW YORK, 14 janvier (Reuters) - L'Argentine fera une proposition pour régler le contentieux avec ses créanciers privés d'ici au 25 janvier, a déclaré mercredi le ministre des Finances, Luis Caputo.
Les discussions entre le gouvernement argentin et des fonds spéculatifs américains emmenés par Elliot Management, le fonds dirigé par Paul Singer, ont repris ce mercredi sous médiation de l'Américain Daniel Pollack.
"L'Argentine transmettra d'ici à la semaine du 25 janvier une proposition au médiateur Pollack et aux créanciers pour qu'ils puissent l'évaluer", a déclaré Luis Caputo en sortant de la session de discussions.
"Nous suggérerons ensuite une nouvelle date pour nous asseoir tous ensemble autour de la table et discuter de cette proposition", a-t-il ajouté.
Le nouveau président argentin Mauricio Macri, premier chef d'Etat non péroniste à arriver au pouvoir à Buenos Aires depuis plus d'une décennie, a indiqué mardi qu'il souhaitait que le contentieux sur la dette soit réglé au plus vite.
(Daniel Bases, avec Sarah Marsh à Buenos Aires; Tangi Salaün pour le service français)

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