mardi 26 janvier 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 25 AU 26 JANVIER 2016

Les Bourses asiatiques dévissent à nouveau, comme le pétrole

Hong Kong (awp/afp) - La reprise alimentée par les espoirs d'intervention des banques centrales a fait long feu: les Bourses asiatiques repartaient à la baisse mardi, déprimées comme les places américaines et européennes par la chute de l'or noir.


Les marchés avaient pourtant repris des couleurs après un début d'année qui les a vus dégringoler et des milliards de dollars de valorisation se volatiliser.


Inspirées par le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Dragui qui a fait miroiter jeudi de nouvelles mesures monétaires, les places financières mondiales avaient récupéré un peu de leurs pertes tandis que l'or noir repartait à la hausse.


L'optimisme avait également été alimenté par les espoirs que la banque centrale du Japon (Boj) fasse également un geste.


Selon la presse japonaise, ses membres pourraient débattre d'un éventuel assouplissement monétaire pour soutenir une économie fragile, même si un tel scénario paraît peu probable dans l'immédiat.


Mais les investisseurs sont vite revenus à la réalité, expliquent les analystes: le marché pétrolier est plombé par une offre bien trop excessive face à une demande poussive tandis que l'état de santé de l'économie chinoise continue d'avoir des effets sur l'économie globale.


"De toute évidence, les investisseurs sont en train d'évaluer des critères potentiellement délicats quant à l'état de l'économie mondiale", a dit John Carey, analyste chez Pioneer Investment Management, à l'agence Bloomberg News.


"Il va peut-être falloir du temps pour sortir de cette période d'incertitudes".


- Le pétrole rechute -


A la mi-journée, le Nikkei déclinait de 1,8%, Hong Kong perdait plus de 2% et Shanghai cédait 1,5%, tout comme Séoul. Manille et Taipei subissaient également de fortes pertes tandis que Sydney était fermé pour cause de jour férié.


Après les commentaires du patron de la BCE, les marchés devraient avoir l'oeil rivé sur la réunion de la Réservé fédérale américaine (Fed) mardi et mercredi, puis celle de la Boj vendredi.


Lors de sa dernière réunion, la Fed avait relevé les taux d'intérêts américains pour la première fois en près de 10 ans, estimant qu'il y avait des signes de reprise aux Etats-Unis comme dans le monde.


Parallèlement, le pétrole continuait d'explorer les tréfonds.


Le baril de "light sweet crude" (WTI), la référence américaine, cédait 1,9% dans les premiers échanges électroniques en Asie, après un recul de près de 6% lundi. Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne, perdait 1,6% après avoir abandonné plus de 5% la veille;


"Ce déclin n'est guère surprenant compte tenu de la faiblesse persistante des fondamentaux", a commenté Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à Singapour.


"Nous faisons face à un excès d'offre très important, et à une demande pas si impressionnante", a-t-il dit à l'AFP. "Il va être très difficile d'obtenir des cours plus élevés".


Selon les analystes, le répit enregistré par les cours jeudi et vendredi (+15%) s'expliquait pas les espoirs des marchés de voir la tempête de neige qui menaçait alors les Etats-Unis faire grimper la demande du fuel de chauffage.


Sur les marchés des changes, le dollar continuait de baisser, autour de 118,13 yens, contre 118,70 yens lundi à la fermeture et 118,30 yens à l'ouverture mardi.


afp/al


(AWP / 26.01.2016 06h26)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=670237 

Le pétrole poursuit sa baisse en Asie


Singapour - Les cours du pétrole poursuivaient leur baisse mardi en Asie, la référence américaine du brut évoluant au dessous de 30 dollars, à mesure que les inquiétudes quant à l'excès d'offre reprenaient le dessus.

Après avoir plongé à des plus bas de 12 ans, les cours de l'or noir s'étaient ressaisis en fin de semaine dernière, dans l'espoir que d'éventuelles mesures de relance des banques centrales européenne et japonaise ne stimulent la demande.

Mais ce rebond fut de courte durée alors que les investisseurs se remettaient en tête les fondamentaux du marché: surabondance de l'offre et demande morose.

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars cédait 58 cents, à 29,76 dollars, aux environs de 02H15 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison à même échéance, reculait quant à lui de 50 cents, à 30 dollars.

Ce déclin n'est guère surprenant compte tenu de la faiblesse persistante des fondamentaux, a commenté Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à Singapour.

Nous faisons face à un excès d'offre très important, et à une demande pas si impressionnante, a-t-il dit à l'AFP. Il va être très difficile d'obtenir des cours plus élevés.

Le renforcement du dollar dans l'attente d'une réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) pesait également sur la demande d'or noir. Le brut est libellé en dollars et tout renchérissement du billet vert le rend moins attractifs pour les investisseurs munis d'autres devises.

Les marchés veulent savoir quand aura lieu une nouvelle hausse des taux d'intérêt. C'est pour ça que le dollar reste très fort, a ajouté M. Ang.

Le pétrole est également plombé par le retour attendu sur le marché de l'or noir iranien.

Depuis mi-2014, les cours se sont effondrés d'environ 75%, frappés par une conjoncture adverse: surabondance de l'offre, demande faiblissante et ralentissement de l'économie mondiale, et en particulier de l'économie chinoise, premier consommateur d'énergie.

Lundi à la clôture, le WTI a perdu 1,85 dollar à 30,34 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres le Brent a terminé à 30,50 dollars, en baisse de 1,68 dollar.


(©AFP / 26 janvier 2016 04h40) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=670226 

Le pétrole entraîne Wall Street dans sa chute

lundi 25 janvier 2016 23h01

par Chuck Mikolajczak
NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a terminé lundi nettement dans le rouge, pénalisée par les valeurs de l'énergie après une rechute des cours du pétrole ainsi que par le secteur des ressources de base.
Après deux jours de forte hausse, les cours du brut sont repartis à la baisse en réaction à l'annonce d'une production record en Irak qui risque d'accentuer le déséquilibre entre l'offre et la demande. Ce mouvement a tiré vers le bas les indices des places européennes puis ceux de Wall Street.
Les indices américains de référence ont creusé leur pertes en fin de séance. Le Dow Jones a finalement abandonné 208,29 points, soit 1,29%, à 15.885,22. Le Standard & Poor's 500, plus large, a reculé de 1,56% à 1.877,08 et le Nasdaq Composite a cédé 1,58% à 4.518,49.
Sur le Nymex, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 1,85 dollar, soit 5,75%, à 30,34 dollars le baril, mettant ainsi fin à un éphémère rebond.
Dans son sillage, Chevron (-3,17%) et Exxon Mobil (-3,38%) ont plongé pour figurer parmi les principaux contributeurs au recul du Dow.
Halliburton, le numéro deux mondial des services au secteur pétrolier, abandonne quant à lui 3,01% après l'annonce d'une chute de 42% de son chiffre d'affaires trimestriel.
"En ce moment, on peut prédire la direction que vont prendre les actions en regardant les cours du pétrole", explique Brian Jacobsen, gérant de portefeuille pour Wells Fargo Funds Management.
LES INVESTISSEURS SONT NERVEUX
Les valeurs de l'énergie ont souffert mais aussi celles des ressources de base, dont l'indice a perdu 3,26%, pénalisé notamment par un recul de 4,95% pour Monsanto.
A la hausse, McDonald's a gagné 0,68% après ses résultats trimestriels, marqués par une hausse plus forte qu'attendu de ses ventes à périmètre comparable.
Tyco s'adjuge plus de 11% après avoir conclu son rachat par Johnson Controls, qui abandonne 3,9%.
A la baisse, Twitter a perdu 4,6% après l'annonce du départ prochain de quatre dirigeants. Le réseau social traverse une passe difficile en raison du ralentissement de la croissance de son nombre d'utilisateurs.
Les marchés actions américains avaient fini vendredi en hausse de plus de 1,3%, enregistrant ainsi leur première performance hebdomadaire positive de l'année.
La nervosité des investisseurs est aussi alimentée par le fait que la Réserve fédérale réunit son comité de politique monétaire mardi et mercredi et que la première estimation de la croissance américaine au quatrième trimestre de l'an dernier sera publiée vendredi.
La chute du brut a ravivé la crainte d'un impact des bas prix de l'énergie sur la croissance mondiale et poli l'attrait des valeurs refuges comme les Treasuries à 10 ans, dont les rendements ont perdu trois points de base à 2,01%.
La baisse du pétrole comme des actions a pesé sur le dollar, qui a perdu 0,3% face à un panier de devises de référence..
(Patrick Vignal pour le service français)

Premier recul de la production mondiale d'acier depuis 2009

lundi 25 janvier 2016 17h10

LONDRES (Reuters) - La production mondiale d'acier brut a baissé en 2015 de 2,8% à 1,623 milliard de tonnes, soit son premier repli annuel depuis 2009, montrent lundi les chiffres de l'organisation professionnelle World Steel Association.
Le secteur, considéré comme un baromètre de la santé économique mondiale, souffre de la chute des prix, tombés l'an dernier à un plus bas de 2003 pour cause de saturation du marché.
En Chine, premier producteur et premier consommateur mondial d'acier, la production de cet alliage a reculé de 2,3% à 803,8 millions de tonnes, soit la première baisse en plus de trois décennies.
La deuxième économie au monde fait face à un ralentissement et le gouvernement chinois cherche à éradiquer les surcapacités de la sidérurgie afin de faire remonter les prix.
"De nombreuses fonderies, y compris en Chine, sont en train de réduire leur production afin de soutenir les cours et cela marche", a déclaré Chris Houlden, directeur d'études du cabinet de conseil CRU.
"Cependant, toute reprise de la production en réponse à la hausse des prix mettra de nouveau les marges des producteurs d'acier sous une pression extrême".
On estime que les capacités inemployées de la Chine étaient de 300 à 400 millions de tonnes l'an passé, alors que les capacités non utilisées sur l'ensemble du globe étaient de 700 millions de tonnes environ.
L'Union européenne de son côté a enregistré un repli de 1,8% de sa production, à 166,2 millions de tonnes, et l'Amérique du Nord une baisse de 8,6% à 110,7 millions de tonnes.
(Maytaal Angel; Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Siemens relève ses prévisions après un bon début d'exercice

lundi 25 janvier 2016 21h30

par Georgina Prodhan
MUNICH (Reuters) - Siemens a annoncé lundi avoir revu à la hausse sa prévision de bénéfice par action (BPA) annuel après un premier trimestre meilleur qu'attendu.
Le conglomérat industriel allemand table désormais sur un BPA de 6,00 à 6,40 euros pour l'exercice 2016, entamé le 1er octobre dernier, contre une fourchette de 5,90 à 6,20 euros auparavant.
"Nous avons réalisé un bon trimestre et nous sommes en bonne voie dans la mise en oeuvre de notre plan Vision 2020. C'est pourquoi nous relevons notre prévision de bénéfice pour 2016, même si l'évolution de la situation macroéconomique et géopolitique reste un sujet de préoccupation pour nos marchés", déclare le président du directoire, Joe Kaeser, dans un communiqué.
Au premier trimestre, clos fin décembre, le chiffre d'affaires du conglomérat industriel a progressé de 8% à 18,9 milliards d'euros et les prises de commandes de 27% à 22,8 milliards.
Le bénéfice trimestriel des activités industrielles a augmenté de 10% à 1,99 milliard d'euros et leur marge s'est améliorée à 10,4% contre 10,2% un an plus tôt. Hors coûts liés aux réductions d'effectifs, la marge ressort à 10,7%.
Les profits ont tiré parti d'une forte croissance des activités de santé, de gestion de l'énergie et de mobilité, qui ont bénéficié du bas niveau de l'euro et des effets de la restructuration en cours, explique le groupe.
Les analystes financiers attendaient en moyenne un chiffre d'affaires de 18,4 milliards d'euros, des commandes de 21,3 milliards et un bénéfice des activités industrielles de 1,87 milliard.
L'ACTION MONTE
L'action Siemens, qui a été portée par une politique de rachats d'actions et de versements de dividende, prenait 2,3% dans les échanges d'après-Bourse à Francfort.
Comme son rival américain General Electric, le groupe allemand s'est engagé sur la voie de réductions de coûts et de suppressions d'emploi tout en se recentrant sur les hautes technologies.
Dans le cadre de cette stratégie, Siemens a confirmé lundi le rachat du spécialiste américain des logiciels CD-adapco, non coté, pour un montant de 970 millions d'euros.
General Electric a annoncé vendredi qu'il allait doubler cette année le budget alloué aux restructurations afin de combattre les effets de la chute des cours du pétrole et la faiblesse de la croissance mondiale, qui ont pesé sur ses résultats l'an dernier.
Le géant américain a toutefois dégagé sur le quatrième trimestre une marge industrielle de 18,3%, soit près du double de celle de Siemens, en excluant les effets de l'acquisition de la branche énergie du français Alstom.
Comme GE, Siemens, qui produit aussi bien du matériel ferroviaire que des turbines électriques, tente de réagir par une politique d'économies au ralentissement de la croissance chinoise et à la déprime des cours du pétrole qui obscurcissent les prévisions pour ses activités industrielles.
Sous la direction de Joe Kaeser, le conglomérat s'est dégagé du secteur des biens de consommation et s'est renforcé dans les équipements pétroliers et gaziers, avec notamment le rachat l'an dernier de l'américain Dresser-Rand pour 7,8 milliards de dollars.
Sous l'effet de la chute des cours du pétrole, la division Energie et Gaz de Siemens, qui contribue pour un cinquième au chiffre d'affaires du groupe, a vu son bénéfice baisser de 9,5% sur le trimestre après un repli de 11,3% un an plus tôt.
(Marc Angrand et Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Patrick Vignal)

Deutsche Bank va réduire ses bonus après sa perte record

lundi 25 janvier 2016 16h15

par Kathrin Jones
FRANCFORT (Reuters) - Deutsche Bank, qui s'apprête à publier une perte annuelle record en raison de dépréciations, du coût des litiges et de celui de sa restructuration, va réduire fortement les bonus accordés à ses salariés, a-t-on appris de trois sources proches du dossier.
Les salariés ne connaîtront qu'en mars le montant de leur rémunération variable mais ils ont déjà été informés du fait que les enveloppes globales attribuées à chaque division seraient réduites d'au moins 25% à 30%, ont précisé ces sources.
"Pour les salariés, 2015 sera probablement l'une des pires années de toutes", a dit un cadre du groupe bancaire qui a requis l'anonymat.
Une autre source a déclaré que la réduction des bonus concernerait tous les employés dont le salaire excède le niveau prévu par la convention collective négociée avec les syndicats, donc entre autres ceux de la division de banque d'investissement.
Deutsche Bank a refusé de commenter ces informations.
Au cours des cinq dernières années, la première banque allemande n'a pratiquement pas modifié les rémunérations et versait généralement aux salariés entre 38,5 à 40 centimes pour chaque euro de Produit net bancaire (PNB).
Dès sa prise de fonction le 1er juillet dernier, le président du directoire de la banque John Cryan avait prévenu les salariés qu'il fallait redorer un blason terni par des comportements blâmables.
En exposant la stratégie du groupe en octobre, marquée par l'annonce de 9.000 suppressions de postes, il avait aussi annoncé que les primes seraient réduites afin que les salariés assument eux aussi leur part des pertes.
A la fin du mois de novembre, John Cryan avait même déclaré publiquement que les banquiers en général étaient encore trop payés.
La semaine dernière, Deutsche Bank a dit s'attendre à accuser une perte nette record de l'ordre de 6,7 milliards d'euros sur l'année 2015, ce qui a fait chuter son cours de Bourse de 10% et raviver l'inquiétude des analystes qui pensent que la banque pourrait devoir renforcer davantage ses fonds propres.
Deutsche Bank avait annoncé par le passé qu'elle prévoyait d'augmenter la partie fixe des salaires tandis que les primes dépendraient à l'avenir non seulement de la performance individuelle des salariés mais aussi de la performance globale de la banque.
Selon des sources, pour retenir ses salariés les plus performants, Deutsche Bank envisage cependant de leur accorder un supplément. Le groupe bancaire allemand a récemment vu certains de ses banquiers comme Marc Pandraud, vice-président Europe pour la banque d'investissement et la banque, partir chez JPMorgan.
(Marc Angrand et Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

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