La Bourse de Tokyo en
forte hausse à mi-séance
vendredi
22 janvier 2016 04h04
TOKYO, 22
janvier (Reuters) - La Bourse de Tokyo était en
forte hausse vendredi à mi-séance, profitant d'un rebond des prix du pétrole et
des propos du président de la Banque centrale européenne Mario Draghi laissant
espérer aux investisseurs de nouvelles mesures de soutien monétaire en Europe.
Après avoir baissé la
veille de 2,4%, l'indice Nikkei affichait à la mi-journée un gain de 3,6%
(575,58 points) à 16.592,84 et le Topix, plus large, une progression de 3,4% à
1.345,43.
Les turbulences sur les
marchés financiers et les inquiétudes suscitées par les pays émergents, Chine
en tête, conduiront la Banque centrale européenne (BCE) à revoir sa politique
monétaire en mars, a annoncé jeudi son président Mario Draghi, alimentant
l'espoir de nouvelles mesures de soutien dans moins de deux mois.
En outre, la Banque du
Japon "envisage sérieusement" de nouvelles mesures d'assouplissement
monétaire au vu de la baisse des cours du pétrole qui rend son objectif
d'inflation encore plus difficile à atteindre, rapporte vendredi le journal
Nikkei.
Le rythme de croissance de
l'activité manufacturière au Japon a légèrement ralenti en janvier mais reste
solide, alors que les entrées de commandes à l'exportation ont accéléré,
montrent les résultats préliminaires de l'enquête auprès des directeurs d'achat
du secteur qui ont été publiés vendredi.
(Joshua
Hunt; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
© Thomson
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Japon-Le PMI
manufacturier en légère baisse en janvier
TOKYO, 22 janvier (Reuters) - Le
rythme de croissance de l'activité manufacturière au Japon a légèrement ralenti
en janvier mais reste solide, alors que les entrées de commandes à
l'exportation ont accéléré, montrent vendredi les résultats préliminaires de
l'enquête auprès des directeurs d'achat du secteur.
L'indice PMI Markit/Nikkei
est tombé en janvier à 52,4 en version "flash" contre 52,6 en
décembre. Pour le neuvième mois d'affilée, il reste supérieur au seuil de 50
qui sépare la contraction de la croissance de l'activité.
Le sous-indice des entrées
de commandes à l'export grimpe à 52,6 contre 52,2 en décembre mais celui des
nouvelles commandes, qui regroupe à la fois l'export et les commandes
intérieures - tombe à 52,7 contre 54,2, ce qui indique un probable
ralentissement de la demande intérieure.
Les prix à la production
ont sans doute baissé au Japon pour la première fois en plus de trois ans en
raison de la baisse du prix des ressources de base, du pétrole en particulier,
ce qui risque de poser des problèmes au gouvernement et à la Banque du Japon
qui cherchent à sortir définitivement le pays de la déflation.
L'économie japonaise
devrait croître modérément cette année grâce à l'augmentation des dépenses des
ménages et des investissements, une perspective toutefois perturbée par le
ralentissement en Chine et les déboires actuels des marchés financiers.
(Stanley White; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
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Le Japon envisage de
nouvelles mesures d'expansion monétaire -presse
vendredi
22 janvier 2016 00h24
SYDNEY, 22 janvier (Reuters) - La
Banque du Japon "envisage sérieusement" de nouvelles mesures
d'assouplissement monétaire au vu de la baisse des cours du pétrole qui rend
son objectif d'inflation encore plus difficile à atteindre, rapporte vendredi
le journal Nikkei.
La banque centrale, qui a
un objectif d'inflation de 2% à moyen terme, prendra aussi en compte le
raffermissement récent du yen et la baisse des marchés boursiers lors de sa
réunion de politique monétaire des 28 et 29 janvier, ajoute le quotidien.
Un haut responsable de la
BoJ cité par le Nikkei explique que la glissade des cours du brut pourrait se
répercuter sur les anticipations d'inflation des consommateurs. "Dans ce
cas il nous faudrait envisager des mesures d'assouplissement
additionnelles", dit-il. (Wayne Cole, Véronique Tison pour le service
français)
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Wall Street se reprend
un peu avec la BCE et le pétrole
jeudi
21 janvier 2016 23h26
par Noel Randewich
NEW YORK (Reuters) - Wall
Street a rebondi modestement jeudi après sa chute de la veille, profitant comme
les Bourses européennes un peu plus tôt de la remontée des cours du pétrole et
des espoirs de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire de la Banque
centrale européenne (BCE) dès le mois de mars.
L'indice Dow Jones des 30
grandes valeurs a repris 115,94 points, soit 0,74%, à 15.882,68 au lendemain
d'un recul de 1,17% et le Standard & Poor's 500, plus large, a gagné 9,66
points ou 0,52% à 1.868,99.
Le Nasdaq Composite a fini
stable à 4.472,06 points, soit un gain modique de 0,37 point (0,01%).
La BCE a comme attendu
maintenu ses taux lors de sa réunion de politique monétaire jeudi mais son
président Mario Draghi a déclaré que les turbulences sur les marchés financiers
et les inquiétudes suscitées par les pays émergents, Chine en tête, la
conduiraient à "revoir, et possiblement à reconsidérer" sa politique
lors de sa prochaine réunion du 10 mars.
Parallèlement, les cours
du pétrole ont rebondi avec le brut léger américain qui a repris 4,1% à New
York et le Brent de mer du Nord près de 5%, leur meilleure séance depuis le
début de l'année.
La baisse continue des
cours du pétrole et les inquiétudes sur la croissance mondiale avaient fait
clôturer la veille le S&P à son plus bas niveau depuis 2014.
Pour autant, les indices
de Wall Street ont fini sous leurs meilleurs niveaux du jour et n'ont franchi
aucun niveau technique signifiant, notent des intervenants en y voyant le signe
que le marché reste fragile.
"C'est une situation
différente des autres années quand on pouvait acheter l'esprit tranquille après
une forte baisse", juge Bruce Bittles, stratège chez Robert W. Baird &
Co à Nashville. "Là on a une tendance réellement négative et une Fed qui
est bien moins accommodante qu'en 2012, 2013 ou 2014."
Le financier George Soros
a dit à Bloomberg TV être à la vente sur S&P et s'est dit certain d'un
atterrissage brutal de l'économie chinoise, qu'il "observe déjà."
REBOND
DES VALEURS DE L'ÉNERGIE
Sept des dix grands
indices sectoriels S&P ont fini en hausse, emmenés par le compartiment de
l'énergie qui a bondi de 2,89% dans le sillage des cours du brut.
Home Depot, en hausse de
3,23%, a apporté la plus forte contribution à la progression du Dow Jones. Le
numéro un américain du bricolage a bénéficié d'une note de JP Morgan prédisant
de bons résultats trimestriels grâce au temps doux de la fin 2015.
Verizon, le premier
opérateur de téléphonie mobile aux Etats-Unis, s'est adjugé 3,26% après la
publication de résultats trimestriels meilleurs que prévu.
Egalement au sein du Dow
Jones, General Electric s'est octroyé 2,11% à la veille de la publication de ses
résultats, aidé par des commentaires positifs de Citigroup qui en a fait sa
valeur préférée au sein des groupes multi-industriels.
Parmi les valeurs de
second rang, l'opérateur d'oléoducs Kinder Morgan a bondi de 13,88% après avoir
annoncé un plan de réduction de sa dette qui laisse espérer un dividende
préservé, voire majoré.
Aux technologiques, le
fabricant de puces Xilinx a bondi de 8,59% à 46,78 dollars après des résultats
supérieurs aux attentes et sur fond de spéculations d'OPA, Qualcomm ou le chinois
Tsinghua Holdings pouvant faire office de prédateurs selon les analystes de
BMO. Lattice Semiconductor, également perçu comme une cible, a gagné 10,77%.
A la baisse, le groupe
ferroviaire Union Pacific a perdu 3,55% à 71,00 dollars après des résultats et
prévisions qui ont déçu les investisseurs. L'indice Dow Jones du transport
ferroviaire a cédé 2,15% dans la foulée pour porter son recul à 12% depuis le
début de l'année, conséquence de la baisse des cours des matières premières et
des volumes de fret.
(Abhiram
Nandakumar à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)
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La Bourse de New York a
fini en hausse
jeudi
21 janvier 2016 22h09
(Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse de 0,73% jeudi, l'indice
Dow Jones gagnant 115,74 points à 15.882,48.
Le S&P-500, plus
large, a repris 9,65 points, soit 0,52%, à 1.868,98.
Le Nasdaq Composite a fini
stable de son côté, grignotant 0,37 point (0,01%) à 4.472,06.
(Ces données sont
susceptibles de varier encore légèrement).
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Le rouble poursuit sa
glissade, nouveau plus bas record
jeudi
21 janvier 2016 19h45
MOSCOU (Reuters) - Le
rouble a touché jeudi de nouveaux plus bas historiques pour la deuxième journée
consécutive, ajoutant aux difficultés de l'économie russe déjà affaiblie par la
chute des cours du pétrole et les sanctions occidentales imposées après le conflit
en Ukraine.
La devise russe a enfoncé
pour la première fois le seuil des 83 pour un dollar et reculé jusqu'à 86, sa
plus forte baisse en une séance depuis près d'un an. Elle s'est reprise ensuite
pour s'établir à 82,33, en hausse de 1,1% par rapport à la veille, en profitant
d'un rebond des cours du brut.
Depuis 18 mois, le rouble
a perdu quelque 60% de sa valeur, pénalisé par la baisse des cours du pétrole
dont le pays est un important exportateur.
Le nouvel accès de
faiblesse de la monnaie a amené la présidente de la Banque centrale de Russie,
Elvira Nabiullina, a annulé son déplacement au Forum économique mondiale de
Davos où elle devait participer vendredi à une table-ronde.
Mercredi, la banque centrale
avait affirmé que l'affaiblissement du rouble avait un "caractère
objectif" et se déroulait de manière ordonnée.
(Elena Fabritchnaïa et Oksana Kobzeva; Véronique Tison
pour le service français)
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La BCE reverra sa
politique en mars face aux nouveaux risques
jeudi
21 janvier 2016 16h26
par Francesco Canepa et John O'Donnell
FRANCFORT (Reuters) - Les
turbulences sur les marchés financiers et les inquiétudes suscitées par les
pays émergents, Chine en tête, conduiront la Banque centrale européenne (BCE) à
revoir sa politique monétaire en mars, a annoncé jeudi son président Mario
Draghi, alimentant l'espoir de nouvelles mesures de soutien dans moins de deux
mois.
L'euro a cédé du terrain
face au dollar et les Bourses du Vieux Continent ont accentué leur progression
après cette promesse, faite au cours d'une conférence de presse tenue après la
réunion du Conseil des gouverneurs de la BCE, qui avait auparavant laissé ses
taux directeurs inchangés.
La monnaie unique se
traitait à 1,0840 dollar vers 14h50 GMT contre plus de 1,09 dollar en matinée.
Au même moment, l'indice CAC 40 de la Bourse de Paris, qui a cédé plus de 10%
en moins de trois semaines, regagnait 0,53% et l'EuroStoxx 50 0,75%.
Mario Draghi a également
assuré que les taux devraient rester "à leurs niveaux actuels ou à des
niveaux inférieurs pendant une période prolongée".
"Au commencement de
la nouvelle année, les risques baissiers se sont encore accrus dans un contexte
d'incertitude renforcée sur les perspectives de croissance des économies
émergentes, sur la volatilité des marchés financiers et de matières premières
et sur les risques géopolitiques", a-t-il expliqué.
"Il sera par
conséquent nécessaire de revoir et éventuellement de reconsidérer l'orientation
de notre politique monétaire lors de notre prochaine réunion, début mars
lorsque de nouvelles projections par les équipes macroéconomiques seront
disponibles."
Ces propos ont renforcé
les anticipations par les marchés de mesures supplémentaires de soutien à
l'issue de la prochaine réunion de politique monétaire, le 10 mars.
De nombreux analystes
s'attendaient jusqu'à présent à une nouvelle réduction de 10 points de base du
taux de dépôt, actuellement fixé à -0,30%, mais pas avant la réunion de juin.
En décembre, la BCE avait
abaissé son taux de dépôt, pénalisant un peu plus les banques qui choisissent
de déposer leurs liquidités auprès la banque centrale, et elle avait prolongé
jusqu'en mars 2017 son programme d'achats de titres (principalement des
emprunts d'Etat) sur les marchés.
"M. Draghi a
clairement ouvert la porte à des initiatives dès la prochaine réunion en mars.
Il a employé un ton préoccupé à propos de l'évolution de la situation mondiale
et de son impact sur une inflation déjà anémique", a commenté Joe Manimbo,
analyste senior de Western Union Business Solutions.
CONFIANCE
AFFICHÉE SUR LES BANQUES
Défendant ces décisions,
qui ont déçu les investisseurs, Mario Draghi a déclaré jeudi qu'elles étaient
alors "tout à fait appropriées et efficaces", rappelant que la
situation avait beaucoup évolué depuis, le prix du pétrole ayant chuté de 40%
en un mois et demi.
Les prévisions économiques
de décembre étaient fondées sur l'hypothèse d'un cours moyen du baril de 52,20
dollars cette année mais le Brent se traite actuellement sous les 28 dollars et
sur les marchés à terme, même les contrats d'échéance 2022 s'échangent sous 50
dollars, signe qu'un rebond est jugé peu probable.
Mario Draghi a noté que la
faiblesse des prix de l'énergie n'avait pas que des effets néfastes et qu'elle
devrait soutenir la consommation et l'investissement.
La banque centrale est en
fait confrontée à un dilemme: alors que la croissance reste limitée, la
faiblesse des prix de l'énergie a commencé à se répercuter sur ceux des biens
et des services, éloignant un peu plus l'inflation de l'objectif qu'elle s'est
fixé, à savoir un taux inférieur à mais proche de 2%, au risque de compromettre
la crédibilité de son action.
Mario Draghi a reconnu
jeudi que les taux d'inflation devraient rester "très bas voire négatifs
dans les prochains mois".
En dépit des turbulences
des dernières semaines sur les marchés financiers, liées en grande partie au
ralentissement de la croissance chinoise, il s'est montré relativement confiant
dans la solidité des banques de la zone euro.
"Jusqu'à présent,
nous avons observé qu'elles restaient assez résistantes", a-t-il dit.
"Nous n'avons pas observé de risque d'instabilité comparable à celui que
nous avions observé pendant la période précédant la crise."
Les cours des banques des
pays dont les secteurs bancaires sont jugés les plus exposés aux créances
douteuses souffrent d'un regain de défiance des investisseurs, provoqué par
l'initiative de la BCE de demander à certains établissements des précisions sur
leurs créances douteuses.
Ce mouvement a notamment
affecté les valeurs bancaires italiennes, dont l'indice de référence a chuté de
24% depuis le début du mois. Il reprenait toutefois près de 5% jeudi
après-midi.
(avec
Balazs Koranyi et Frank Siebelt; Marc Angrand pour le service français, édité
par Wilfrid Exbrayat)
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Bourses dans
le monde/ Les Bourses européennes rebondissent, soutenues par la BCE
Paris - Les marchés européens se sont repris jeudi, au lendemain d'un
plongeon, s'appuyant sur de nouvelles promesses du président de la Banque
centrale européenne, qui a promis si nécessaire d'augmenter son soutien à
l'activité dès le mois de mars.
Il sera nécessaire de réévaluer et peut-être revoir la politique monétaire lors de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs, le 10 mars, a déclaré M. Draghi dont les propos ont aussitôt mis du baume au coeur des investisseurs.
Il sera nécessaire de réévaluer et peut-être revoir la politique monétaire lors de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs, le 10 mars, a déclaré M. Draghi dont les propos ont aussitôt mis du baume au coeur des investisseurs.
Le marché a apprécié cette
indication même si aucune annonce concrète n'a été faite, souligne Frédéric
Rozier, conseiller de gestion chez Meeschaert Gestion Privée.
Selon lui, le discours de la BCE a été effectivement très accommodant mais il va falloir attendre la prochaine réunion prévue en mars pour en savoir plus.
A la clôture, Paris gagnait 1,97%, Londres 1,77% et Francfort 1,94%, tandis que Milan bondissait de 4,2%, portée par les valeurs bancaires, dont BMPS (Monte dei Paschi di Siena), qui s'envolait de 44% après trois séances de chute vertigineuse.
La BCE ne capitule pas et a le pouvoir, la volonté et la détermination d'agir pour remplir son mandat, à savoir ramener l'inflation en zone euro au niveau qu'elle souhaite, a martelé M. Draghi, alors que les prix ne décollent pas, notamment à cause de la baisse du cours du pétrole.
Après un mauvais début de semaine, Wall Street montait nettement jeudi à la mi-séance, aidée par des propos jugés encourageants de la Banque centrale européenne (BCE) et un rebond des cours pétroliers: le Dow Jones prenait 1,39% et le Nasdaq 1,05%.
Vers 17H00 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average gagnait 129,35 points à 15.986,09 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 46,86 points à 4.518,55 points.
- Le pétrole repart à la hausse -
Les cours du brut, tombés mercredi à leurs plus bas niveau depuis 12 ans et qui étaient de nouveau repartis à la baisse en Asie jeudi matin, repartaient en forte hausse en fin d'échanges européens, en dépit de l'augmentation plus forte qu'attendu des réserves américaines de brut la semaine dernière, les investisseurs préférant se réjouir de la baisse des stocks de produits distillés.
Vers 17H10 GMT (18H10 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 29,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,85 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 1,83 dollar à 30,18 dollars.
Depuis mi-2014, les cours se sont effondrés d'environ 70%, affectant sérieusement les économies émergentes et notamment les grands producteurs d'or noir du Golfe.
- Plongeon historique du rouble -
Plus tôt dans la journée en Asie, les principales Bourses avaient de nouveau piqué du nez jeudi: malgré une ouverture en hausse, Tokyo a perdu 2,44% à la clôture, à l'instar de Hong Kong qui a reculé de 1,82%.
A Shanghai, au terme d'une séance en dents de scie, la Bourse a finalement chuté de 3,23% malgré des injections massives de liquidités par la banque centrale. Le marché est toujours affolé par le ralentissement persistant de l'économie chinoise, dont la croissance n'a atteint que 6,9% en 2015, sa plus faible depuis un quart de siècle.
En Russie,l'indice RTS a fini la journée en légère hausse, de 0,59%. Le rouble, après être passé mercredi sous son record des journées noires de décembre 2014, s'est enfoncé malgré une stabilisation en cours de journée des prix du baril de pétrole, principale source de revenus du pays avec le gaz, dont les cours suivent ceux de l'or noir.
Le dollar a bondi jusqu'à 85,99 roubles, du jamais vu depuis que les autorités russes ont retiré trois zéros à la monnaie pendant la banqueroute financière de 1998.
La Bourse de Sao Paulo affichait peu avant 18H00 GMT un gain de 0,61% tandis que celle de Buenos Aires, qui avait lourdement chuté mercredi, se reprenait en progressant de 4,43%.
bur-spi/ggy/boc/gib
BANCA MONTE DEI PASCHI DI SIENA
(©AFP / 21 janvier 2016 19h05)
Selon lui, le discours de la BCE a été effectivement très accommodant mais il va falloir attendre la prochaine réunion prévue en mars pour en savoir plus.
A la clôture, Paris gagnait 1,97%, Londres 1,77% et Francfort 1,94%, tandis que Milan bondissait de 4,2%, portée par les valeurs bancaires, dont BMPS (Monte dei Paschi di Siena), qui s'envolait de 44% après trois séances de chute vertigineuse.
La BCE ne capitule pas et a le pouvoir, la volonté et la détermination d'agir pour remplir son mandat, à savoir ramener l'inflation en zone euro au niveau qu'elle souhaite, a martelé M. Draghi, alors que les prix ne décollent pas, notamment à cause de la baisse du cours du pétrole.
Après un mauvais début de semaine, Wall Street montait nettement jeudi à la mi-séance, aidée par des propos jugés encourageants de la Banque centrale européenne (BCE) et un rebond des cours pétroliers: le Dow Jones prenait 1,39% et le Nasdaq 1,05%.
Vers 17H00 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average gagnait 129,35 points à 15.986,09 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 46,86 points à 4.518,55 points.
- Le pétrole repart à la hausse -
Les cours du brut, tombés mercredi à leurs plus bas niveau depuis 12 ans et qui étaient de nouveau repartis à la baisse en Asie jeudi matin, repartaient en forte hausse en fin d'échanges européens, en dépit de l'augmentation plus forte qu'attendu des réserves américaines de brut la semaine dernière, les investisseurs préférant se réjouir de la baisse des stocks de produits distillés.
Vers 17H10 GMT (18H10 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 29,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,85 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 1,83 dollar à 30,18 dollars.
Depuis mi-2014, les cours se sont effondrés d'environ 70%, affectant sérieusement les économies émergentes et notamment les grands producteurs d'or noir du Golfe.
- Plongeon historique du rouble -
Plus tôt dans la journée en Asie, les principales Bourses avaient de nouveau piqué du nez jeudi: malgré une ouverture en hausse, Tokyo a perdu 2,44% à la clôture, à l'instar de Hong Kong qui a reculé de 1,82%.
A Shanghai, au terme d'une séance en dents de scie, la Bourse a finalement chuté de 3,23% malgré des injections massives de liquidités par la banque centrale. Le marché est toujours affolé par le ralentissement persistant de l'économie chinoise, dont la croissance n'a atteint que 6,9% en 2015, sa plus faible depuis un quart de siècle.
En Russie,l'indice RTS a fini la journée en légère hausse, de 0,59%. Le rouble, après être passé mercredi sous son record des journées noires de décembre 2014, s'est enfoncé malgré une stabilisation en cours de journée des prix du baril de pétrole, principale source de revenus du pays avec le gaz, dont les cours suivent ceux de l'or noir.
Le dollar a bondi jusqu'à 85,99 roubles, du jamais vu depuis que les autorités russes ont retiré trois zéros à la monnaie pendant la banqueroute financière de 1998.
La Bourse de Sao Paulo affichait peu avant 18H00 GMT un gain de 0,61% tandis que celle de Buenos Aires, qui avait lourdement chuté mercredi, se reprenait en progressant de 4,43%.
bur-spi/ggy/boc/gib
BANCA MONTE DEI PASCHI DI SIENA
(©AFP / 21 janvier 2016 19h05)

Serge Poznanski
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