mardi 19 janvier 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 18 AU 19 JANVIER 2016

Le pétrole englué en Asie sous les 30 dollars


Singapour - Les cours du brut demeuraient englués sous les 30 dollars en Asie mardi matin, après que l'Iran, bien décidé à profiter de la fin des sanctions, ait annoncé une augmentation majeure de sa production pétrolière.

L'or noir a plongé lundi à des niveaux qu'il n'avait plus atteint depuis 2003, après que les Etats-Unis et l'Union européenne eurent levé la plupart des sanctions internationales imposées à Téhéran dans le cadre d'un accord sur son programme nucléaire.

L'Iran a d'emblée annoncé une augmentation majeure de sa production pétrolière de 500.000 barils. Membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), la République islamique produit actuellement 2,8 millions de barils par jour et en exporte un peu plus d'un million de barils.

Vers 02H50 GMT mardi, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février cédait 30 cents à 29,12 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le Brent, référence européenne du brut, pour livraison en mars, gagnait quant à lui 24 cents à 28,79 dollars. Lundi, le Brent est tombé sous les 28 dollars pour la première fois depuis novembre 2003.

Le retour de l'Iran contribue à la situation de surabondance de l'offre, a estimé Sanjeev Gupta, du cabinet EY.

Les prix ont dégringolé depuis juin 2014, quand le baril se négociait à 100 dollars.

Les marchés ne parviennent plus à absorber une offre beaucoup trop abondante, dans un contexte de ralentissement économique global et de maintien des niveaux de production par les pays producteurs.



(©AFP / 19 janvier 2016 05h36) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=667947

La Bourse de Tokyo finit en hausse de 0,55%

mardi 19 janvier 2016 07h17

TOKYO, 19 janvier (Reuters) - La Bourse de Tokyo a fini mardi en hausse de 0,55%, les statistiques chinoises confirmant le ralentissement de la deuxième puissance économique mondiale ayant finalement eu un effet positif dans le sens où elle font espérer de nouvelles mesures de relance de la part de Pékin.
L'indice Nikkei a gagné 92,80 points à 17.048,37, interrompant ainsi une série de trois baisses consécutives. Depuis le début de l'année, il s'agit seulement de sa deuxième clôture dans le vert.
Le Topix, plus large, a pris 2,48 points (+0,18%) à 1.390,41.
En séance, dans la foulée de l'annonce d'un produit intérieur brut (PIB) chinois en hausse de 6,8% en rythme annuel au quatrième trimestre, le Nikkei a perdu jusqu'à 0,84%. (Bureau de Tokyo; Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

BCE et pétrole ont dopé les résultats des groupes européens

lundi 18 janvier 2016 16h53


par Joseph Sotinel
PARIS (Reuters) - Les analystes sont globalement confiants sur les résultats annuels que doivent publier les grands groupes européens, qui devraient faire nettement mieux que leurs homologues américains en profitant des politiques accommodantes de la Banque centrale européenne (BCE), de la force du dollar par rapport à l'euro et de la baisse des prix des matières premières.
Les sociétés de l'indice européen STOXX Europe 600 devraient enregistrer un record de croissance de 39% de leurs bénéfices au quatrième trimestre, selon des données Thomson Reuters, un rebond marqué après avoir perdu 5% au troisième trimestre.
Le soutien de la BCE et la baisse induite de l'euro expliquent la divergence entre les bénéfices attendus de l'Euro Stoxx 50, composé exclusivement d'entreprises de la zone euro, et le STOXX 600.
"Les marges sont désormais plus larges en Europe qu'aux Etats-Unis, et les avantages d'un dollar plus fort devraient continuer de soutenir les bénéfices des entreprises européennes", analyse Didier Duret, global chief investment officer chez ABN-AMRO Private Banking.
La croissance en zone euro devrait s'établir autour de 0,4% par trimestre en zone euro jusqu'au premier trimestre 2017, selon des économistes interrogés par Reuters.
LES TÉLÉCOMS ET L'AUTOMOBILE POUSSÉS PAR LA CROISSANCE
Cette reprise de l'économie interne a déjà aidé certains secteurs, comme les télécoms, dont les résultats sont attendus en hausse de 95,2%, ou les financières (+439,9%).
"Il y a un momentum macroéconomique qui leur est favorable", a analysé Laurent Denize, Global co-Chief Investment Officer d'Oddo Meriten Asset Management, qui pense également que le secteur automobile devrait sortir gagnant de cette saison de résultats.
En revanche, tous les secteurs ne devraient pas aussi bien s'en sortir. Les groupes pétroliers pourraient voir leurs bénéfices fondre de plus de 30%, selon les données Thomson Reuters, pénalisés par la chute du cours du pétrole.
"Il est évident que les groupes de certains secteurs vont avoir à couper leur dividende", a estimé Richard Dunbar, Deputy Head of Global Strategy d'Aberdeen.
Selon lui, cette saison de résultats permettra aussi de sonder les dirigeants du privé sur leur perception de l'environnement économique dans cette période incertaine.
"Je soupçonne qu'ils auront une vision prudente de l'avenir, mais en même temps, les fusions et acquisitions n'ont jamais été aussi nombreuses", a-t-il rappelé.
Oddo MidCap estime pour sa part que les chiffres d'affaires des Small et des Mid Caps vont croître de 4,5% au quatrième trimestre, moins bien qu'au troisième trimestre (+6,4%) et qu'au premier semestre (+7,8%). La marge opérationnelle devrait, elle, se fixer à 10,2% au deuxième semestre, contre 8,9% au premier et 10,3% au second semestre 2014, poussant Oddo Midcap à parler de résultats attendus "sans enthousiasme particulier".
(Avec Alexandre Boksenbaum-Granier, Atul Prakash à Londres, édité par Jean-Michel Bélot)


 

Les Bourses européennes terminent en baisse une séance volatile

lundi 18 janvier 2016 18h09

PARISZ (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé lundi en légère baisse une séance très volatile, plombées par un secteur bancaire qui est plus que jamais l'objet des attentions d'une Banque centrale européenne (BCE) soucieuse d'analyser en profondeur le risque crédit cette année.
La volatilité des places européennes a pu également être amplifiée par la fermeture des marchés financiers américains pour cause de Martin Luther King's Day.
À Paris, le CAC 40 a cédé 20,59 points (0,49%) à 4.189,57. Le Footsie britannique a abandonné 0,42% et le Dax allemand 0,25%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a lâché 0,58% et le FTSEurofirst 300 0,29%.
Un porte-parole de la BCE a dit dimanche que celle-ci s'inquiétait auprès de certaines banques de la zone euro du niveau élevé de leurs créances douteuses et sollicitait des informations à ce sujet. Fin 2014, le stock de créances douteuses de la zone euro atteignait 932 milliards d'euros, soit 9,2% de son PIB, selon les dernières estimations du Fonds monétaire international (FMI).
Cet élément est l'un parmi d'autres cités par les traders pour expliquer le coup de bambou du secteur bancaire européen aujourd'hui mais ces derniers n'ont pas de diagnostic tout fait. Ils s'accordent toutefois sur le fait qu'un manque de liquidité du secteur amplifie sa faiblesse.
Un courtier remarque que le marché est nettement porté à la vente sur le secteur bancaire européen, seuls les fonds spéculatifs se positionnant pour racheter à bon compte. Un autre observe que la faiblesse du secteur bancaire est amplifiée par une grosse position à découvert sur les options de l'indice Stoxx 600 des bancaires.
Ce sont les établissements italiens qui ont été particulièrement ciblés ce lundi. Les banques italiennes ont surperformé leurs homologues l'an passé mais la question de leurs créances douteuses revient à présent sur le devant de la scène avec acuité.
L'indice bancaire italien termine sur une perte de 5,71% et son recul depuis le début de l'année dépasse à présent les 16%, amenant la Bourse de Milan à sous-performer ses homologues européennes avec un recul de 2,65%.
L'indice sectoriel des banques européennes est celui qui subit la plus forte perte de la journée, de 1,92%.
Les banques européennes sont bien placées également dans le classement des plus forts reculs de la journée. Elles occupent les quatre premières places de l'indice EuroStoxx 50 avec Unicredit qui laisse 5,37%, Intesa Sanpaolo 5%, Deutsche Bank 3,28% et Société Générale 2,99%. BNP Paribas arrive sixième, délestée de 2,31%.
Au sein du Stoxx 600, deux autres établissements italiens enregistrent eux aussi les plus grosses pertes du jour, Banca Monte dei Paschi di Siena dégringolant de 14,8% et Banca Popolare dell'Emilia Romagna lâchant 8,7%.
Elles sont suivies de Casino, qui descend de 8,44%, après que Standard & Poor's a menacé au cours du week-end de reléguer en catégorie "spéculative" la note de crédit du distributeur français.
(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire