mercredi 13 janvier 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 12 AU 13 JANVIER 2016 ET AGENDA ECONOMIQUE du mercredi 13 janvier

Les Bourses chinoises pratiquement inchangées à la mi-séance

mercredi 13 janvier 2016 06h15

SHANGHAI, 13 janvier (Reuters) - La banque centrale chinoise a poursuivi sa politique de soutien au yuan pour le quatrième jour consécutif, mercredi, mais ni cette intervention, ni des chiffres meilleurs que prévu du commerce extérieur chinois n'ont suffi à totalement rasséréner les investisseurs.
Les Bourses chinoises ont eu toutes les peines à conserver leurs gains initiaux et le composite de Shanghai était pratiquement inchangé à 3.022,47 points à la mi-séance, tandis que l'indice CSI300 des principales valeurs cotées à Shanghai et Shenzhen gagnait modestement 0,17% à 3.221,15 points.
A Hong Kong, l'indice Hang Seng était davantage à la fête, avec un gain de 2,4% à 20.180,15 points
L'intervention de la Banque populaire de Chine (BPC) a limité, au moins pour le moment, le risque d'une dépréciation accrue du yuan et la marge de manoeuvre des spéculateurs à Hong Kong.
"Il n'est pas prudent de lutter contre la BPC", souligne Yang Hai, analyste chez Kaiyuan Securities, selon lequel les fortes réserves en devises de la banque centrale et la résistance de l'économie chinoise devraient dissuader les spéculateurs de poursuivre leurs attaques contre le yuan.
"La stabilisation du yuan va contribuer à renforcer la confiance dans les Bourses chinoises", ajoute-t-il.
Confirmant sa politique de soutien massif à la monnaie initiale entamée vendredi, la BPC a fixé le cours pivot de la monnaie nationale, à 6,5630 pour un dollar, contre 6,5628 la veille.
Le yuan "onshore" a fléchi à 6,5783 pour un dollar sur le marché spot, contre 6,5756 en clôture mardi, mais le yuan "offshore" continuait à se renforcer à 6,5727 à la mi-journée.
"Nous pensons que la Chine a envoyé un message fort aux spéculateurs et qu'elle essaie de stabiliser les attentes de dépréciation du yuan", souligne HSBC dans une note.
Le résultat le plus visible de cette intervention de la banque centrale a été de réduire l'écart entre le cours du yuan "offshore" et "onshore".
HSBC dit s'attendre à ce que la BPC s'accommode d'un ajustement permanent du cours "onshore" du yuan par rapport au dollar, conformément à sa volonté affichée de favoriser une plus grande flexibilité du système monétaire, tout en intervenant ponctuellement pour décourager la spéculation lorsque l'écart se creuse trop avec le "offshore".
"La forte volatilité va rester la norme en 2016", estime la banque.
Les investisseurs restent en outre prudents en attendant la publication du taux de croissance de l'économie chinoise en 2015, le 19 janvier.
Mercredi, des chiffres meilleurs que prévu du commerce extérieur chinois ont laissé penser que l'objectif de 7% de croissance du gouvernement pourrait être atteint.
Les exportations se sont contractées de 1,4% sur un an en décembre et les importations de 7,6%, toutes deux beaucoup moins que prévu par les économistes, qui les attendaient à -8,0% et -11,5% respectivement.
(Lu Jianxin et Pete Sweeney; Tangi Salaün pour le service français)

 

Wall Street poursuit son rebond avec l'énergie et les "biotechs"

mardi 12 janvier 2016 23h11

par Caroline Valetkevitch
NEW YORK (Reuters) - Un rebond tardif des secteurs de l'énergie et des biotechnologies a permis mardi à l'indice Standard & Poor's 500 de la Bourse de New York de terminer dans le vert pour la deuxième séance consécutive, tandis qu'Apple et d'autres poids lourds des hautes technologies favorisaient la hausse du Nasdaq.
Au terme d'une journée en dents de scie, l'indice Dow Jones a clôturé sur un gain de 117,65 points, soit 0,72%, à 16.516,22 tandis que l'indice large Standard & Poor's 500 prenait 15,01 points (+0,78%) à 1.938,68. Le Nasdaq Composite a quant à lui progressé de 47,93 points (+1,03%) à 4.685,92, après huit séances consécutives de pertes.
Plusieurs indicateurs techniques suggèrent qu'un rebond était logique même s'il peut être de courte durée, ont dit des analystes. Le S&P 500 s'est ainsi maintenu, comme lundi, au-dessus du seuil clé des 1.900 points.
"On a réussi à clôturer au-dessus (lundi) et ça a déclenché des achats (...) dans un contexte très survendu", a commenté Peter Cardillo, chef économiste de marché de First Standard Financial.
Les prix du pétrole ont fini en baisse sur le Nymex et le baril de brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) est brièvement passé en séance sous la barre des 30 dollars, mais cela n'a pas empêché le S&P de l'énergie de retrouver le chemin de la hausse dans l'après-midi, pour terminer sur un gain de 0,37%.
Exxon Mobil a pris 2,05% et Chevron 1,71%.
L'indice Nasdaq Biotech du secteur des biotechnologies a quant à lui rebondi de 1,47% après huit séances consécutives de baisse, malgré la chute de Regeneron (-1,21%), dont les nouvelles prévisions ont déçu. Celgene a gagné 3,71%, Shire 6,8%.
Plus largement, le rebond de ce mardi pourrait indiquer que les investisseurs sur le marché actions mettent de côté pour l'instant les doutes liés au pétrole et à la Chine, estime Eric Kuby, responsable de la stratégie d'investissement de North Star Investment Management.
L'ATTENTION POURRAIT SE PORTER VERS LES RÉSULTATS
"L'accent va être mis davantage sur les résultats qui arrivent (...) et moins sur la Chine et le pétrole, ce qui permettra aux investisseurs de réorienter leurs actifs vers certaines valeurs qui semblent raisonnablement valorisées", a-t-il dit.
Apple a pris 1,45% et Intel 1,93% après des recommandations favorables, de Bank of America Merrill Lynch et JPMorgan respectivement.
A la baisse, Alcoa a chuté de 9% au lendemain de la publication de ses comptes trimestriels, considérée comme le coup d'envoi de la saison des résultats à Wall Street. Le titre a touché en séance son plus bas niveau depuis près de sept ans.
Les analystes financiers prévoient en moyenne un recul de 4,7% des profits du S&P 500 pour le quatrième trimestre, selon les données Thomson Reuters.
"Les attentes en matière de croissance des bénéfices et des chiffres d'affaires sont pour l'instant plutôt basses, donc il sera très facile de faire mieux qu'attendu", estime Jack Ablin, responsable de la stratégie d'investissement de BMO Private Bank.
Dans l'actualité des fusions-acquisitions, Halliburton et Baker Hughes ont cédé respectivement 0,25% et 1,13% après l'annonce par la Commission européenne de l'ouverture d'une enquête approfondie sur leur projet de mariage, annoncé en novembre 2014.
Les volumes sont restés élevés avec environ 9,0 milliards d'actions échangées sur l'ensemble des marchés actions américains, contre 7,5 milliards en moyenne sur les 20 dernières séances, selon les données Thomson Reuters.
La hausse de Wall Street et plus largement les signes de regain d'appétit pour le risque ont profité au dollar, qui a terminé en hausse de plus de 0,2% face à un panier de devises de référence. L'euro se traitait en fin de journée autour de 1,0855 dollar, en repli de 0,1%.
Sur le marché obligataire, les rendements des emprunts d'Etat américains ont touché leurs plus bas niveaux depuis fin octobre en réaction à la baisse du pétrole et aux incertitudes sur l'évolution des marchés actions. Le rendement à dix ans est revenu à 2,08% contre 2,158% lundi soir.
(avec Chuck Mikolajczak et Abhiram Nandakumar; Marc Angrand pour le service français)


Le pétrole brièvement sous 30$ pour la première fois depuis 2003

mardi 12 janvier 2016 22h12

NEW YORK (Reuters) - Les cours du pétrole à New York sont brièvement tombés mardi sous le seuil de 30 dollars le baril pour la première fois depuis plus de 12 ans, poursuivant un mouvement de baisse qui les ont fait chuter de près de 18% depuis le début du mois.
Le contrat février sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) perdait 97 cents, soit 3,1%, à 30,44 dollars le baril en fin de séance après être brièvement tombé à 29,93 dollars, son plus bas niveau depuis décembre 2003.
Le Brent a quant à lui fini à 30,86 dollars, en repli de 69 cents, soit 2,19%, après un plus bas à 30,34 dollars.
Les cours affichent ainsi leur septième séance consécutive de baisse, un mouvement alimenté principalement par les doutes sur la demande chinoise et l'absence de diminution de l'offre mondiale.
"Le mouvement à la baisse est trop puissant même si, fondamentalement, rien n'a changé", a expliqué Dominick Chirichella, associé de l'Energy Management Institute.
L'annonce d'un attentat suicide qui a fait au moins dix morts à Istanbul et les déclarations du ministre nigérian du Pétrole sur la volonté de "quelques" pays membres de l'Opep d'organiser une réunion d'urgence du cartel ont provoqué une séance une brève remontée des cours mais la tendance s'est vite inversée.
Le ministre du Pétrole des Emirats arabes unis (EAU) a écarté l'hypothèse d'une initiative de l'Opep, jugeant que la stratégie actuelle fonctionnait.
UN REBOND SOLIDE JUGÉ PEU PROBABLE AVANT FIN 2017
L'organisation, malgré l'opposition de certains de ses membres, poursuit une politique de production maximale pour défendre ses parts de marché, dans l'espoir notamment de faire baisser la production nord-américaine de pétrole de schiste et de sables bitumineux, plus coûteux à exploiter.
La baisse ininterrompue du prix du baril sur les sept dernières séances, qui peut aussi s'expliquer en partie par l'appréciation du dollar américain, est sans précédent depuis la crise financière.
Ajoutant aux motifs d'inquiétude des investisseurs, des sources de marché ont rapporté que l'Irak, deuxième producteur de l'Opep, prévoyait d'exporter un volume record d'environ 3,63 millions de barils par jour (bpj) en février.
De son côté, l'Energy Information Administration (EIA) américaine a dit s'attendre à ce que la production mondiale augmente encore jusqu'à la fin de l'an prochain, notamment avec la probable levée des sanctions occidentales contre l'Iran.
L'agence fédérale table sur un cours moyen du Brent de 40 dollars en 2016 et 50 dollars en 2017 et sur un prix du brut américain inférieur de deux dollars environ à celui du Brent cette année et de trois dollars l'an prochain.
"S'il ne se passe rien d'énorme et si la situation des économies émergentes ne s'améliore pas, le prix du pétrole ne semble pas en mesure de remonter avant la fin 2017", a estimé Kevin Book, analyste spécialisé du cabinet ClearView Energy Partners.
(Catherine Ngai; Marc Angrand pour le service français)

Rebond des Bourses européennes

mardi 12 janvier 2016 18h14

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont rebondi mardi, soutenues par un éphémère sursaut des cours du pétrole et des annonces positives de sociétés, notamment dans les secteurs de l'automobile, des télécoms et de la distribution.
Les principaux indices ont atténué leurs gains en fin de séance dans le sillage du pétrole, reparti à la baisse, mais ont quand même fini nettement dans le vert.
À Paris, le CAC 40 s'est adjugé 66,01 points, soit 1,53%, à 4.378,75 points. Le Dax a repris 1,63% à Francfort et le FTSE-100 a gagné 0,98% à Londres.
L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro a regagné 1,23% et le FTSEurofirst 300 est remonté de 1,08% à 1.349,55, s'éloignant de son plus bas depuis septembre de 1.331 points touché en début de séance.
A l'heure de la clôture en Europe, Wall Street se cherche une tendance après un énième plongeon des cours du brut, très volatils.
Le Brent a ainsi perdu jusqu'à 3% pendant la nuit puis effacé ses pertes avant de repartir à la baisse. A 16h45 GMT, il était repassé sous la barre de 31 dollars et accusait un repli de 2,8%.
La plupart des indices sectoriels européens ont fini dans le vert avec en tête le compartiment automobile qui s'est adjugé 2,39%. PSA Peugeot Citroën a bondi de 4,76%, la meilleure performance du CAC à Paris, après la publication de ses résultats commerciaux de 2015 qui confirment son redressement en Europe.
Aux télécoms, Orange a grimpé de 4,15%, la meilleure performance de l'EuroStoxx 50. Le PDG Stéphane Richard a indiqué que les discussions avec Bouygues en vue d'un rapprochement avec Bouygues Télécom étaient entrées dans une phase approfondie.
Dans la distribution, Tesco a pris 6,70%, la meilleure performance du Footsie à Londres, dans l'espoir de bons chiffres de ventes jeudi au vu de ceux, meilleurs que prévu, publiés mardi par son concurrent Morrisons, lequel s'est envolé de 8,67%.
Sur le marché des changes, la livre sterling a reculé de 1% pour passer sous 1,44 dollar pour la première fois depuis juin 2010 après l'annonce d'un net recul de la production industrielle britannique en novembre.
(Patrick Vignal pour le service français)

AGENDA ECONOMIQUE du mercredi 13 janvier

mercredi 13 janvier 2016 06h00

** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
    
    
 PARIS :
 - 08h45 Indice des prix à la consommation / décembre 
 - 08h45 Balance des paiements / novembre
    
 BRUXELLES : 
 - 11h00 Production industrielle en zone euro / novembre
    
 WASHINGTON :
 - 03h00 Discours de Barack Obama sur l'Etat de l'Union 
 - 20h00 Livre beige de la Réserve fédérale 
 - 20h00 Budget fédéral / décembre
    
        
                  SOCIÉTÉS :
    
 PARIS :
    Avant Bourse :
 - Sodexo / CA du T1 
      
    Après Bourse :
 - 17h50 Mercialys / CA annuel
 - Aéroports de Paris / trafic de décembre
 - Stentys / CA annuel 
    
    Egalement : 
 - 10h00 Fédération des entreprises du médicament (Leem)/ perspectives 2016
    
    
 DETROIT :
 - Salon automobile / 2e journée presse 

         naias.com/
www.jascapital.com

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire