jeudi 28 janvier 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 27 AU 28 JANVIER 2016

Le pétrole en baisse en Asie


Singapour - Les cours du pétrole repartaient à la baisse jeudi en Asie, assommés par le bond des stocks de brut américains, qui vient aggraver les inquiétudes sur l'excès de l'offre mondiale d'or noir.

Les cours avaient clôturé en hausse ces deux derniers jours, les investisseurs espérant des mesures pour réduire la surabondance de brut, avec des rumeurs sur un rapprochement entre l'Opep et Moscou pour discuter d'une baisse de la production. 

Les analystes préviennent toutefois que le rebond ne saurait durer.

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars cédait 41 cents, à 31,89 dollars, aux environs de 03h15 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison à même échéance, reculait quant à lui de 33 cents, à 32,77 dollars.

Le ministère américain de l'Energie (DoE) a annoncé mercredi un bond de plus de huit millions de barils des réserves de brut, à un niveau sans précédent depuis plus de 85 ans, dans un contexte d'offre déjà largement excessive.

Toute hausse des stocks est considérée comme le signe d'une faiblesse de la demande aux Etats-Unis, premier consommateur de brut mondial. 

Et même si le DoE a fait état d'une légère baisse de la production américaine, elle reste élevée, car la résistance des compagnies empêche toujours la faiblesse des cours de se traduire par un franc déclin de l'offre.

Nous sommes sceptiques quant à une nouvelle hausse des cours compte tenu des fondamentaux moroses actuels, a commenté Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures.

Le marché est plombé depuis la mi-2014 par le niveau élevé de l'offre, que ce soit aux Etats-Unis, dans l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ou en Russie, et il a glissé encore plus avant depuis la fin 2015.

La Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé de maintenir en l'état mercredi ses taux d'intérêt, ce qui a affaibli un peu le dollar, signe positif pour les marchés pétroliers. Mais ce facteur ne devrait pas influencer longtemps les cours, a également estimé M. Ang.

Le brut est libellé en dollars et tout renchérissement du billet vert le rend moins attractif pour les investisseurs munis d'autres devises.

Après la hausse de décembre, la Fed n'a certainement pas exclu une nouvelle hausse des taux d'intérêt en mars, a relevé Capital Economics.

Mercredi à la clôture, le WTI a pris 85 cents à 32,30 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le Brent a gagné 1,30 dollar à 33,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

mba/ev/plh

INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP


(©AFP / 28 janvier 2016 05h32)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=671016

La Bourse de Tokyo en petite hausse à mi-séance

jeudi 28 janvier 2016 03h55

TOKYO, 28 janvier (Reuters) - La Bourse de Tokyo progresse modestement jeudi à la mi-séance en profitant de l'affaiblissement du yen face au dollar après avoir perdu jusqu'à 1% durant la matinée dans le sillage de Wall Street.
L'indice Nikkei gagne 0,19% (32,38 points) à 17.196,30 points.
Le Topix, plus large, prend pour sa part 0,25% (3,57 points) à 1.404,27.
(Ayai Tomisawa; Bertrand Boucey pour le service français)

GB: des aides pour l'industrie pétrolière de la mer du Nord, à la peine

Samsung prévient que 2016 sera difficile à cause des smartphones

jeudi 28 janvier 2016 02h40

SEOUL, 28 janvier (Reuters) - Samsung Electronics a prévenu jeudi que son bénéfice pourrait baisser en 2016 par rapport à l'an dernier en raison d'un tassement des ventes d'appareils tels que les smartphones, une tendance qui affecte également son concurrent Apple et par ricochet les fabricants de semi-conducteurs.
Cet avertissement du géant sud-coréen de l'électronique survient au lendemain d'un plongeon de plus de 6,5% de l'action Apple à la Bourse de New York, sa plus forte baisse en pourcentage depuis deux ans, le fabricant de l'iPhone s'attendant à voir ses ventes trimestrielles reculer pour la première fois en 13 ans sur la période janvier-mars.
"En raison d'une demande globalement plus faible dans le secteur technologique, il sera difficile de maintenir les bénéfices en 2016 au niveau de ceux de l'an dernier", déclare Samsung dans un communiqué accompagnant ses résultats du quatrième trimestre, ajoutant que des "conditions d'activité difficiles" perdureront durant le trimestre en cours.
Samsung a fait état pour la période octobre-décembre d'un bénéfice opérationnel de 6.100 milliards de wons (4,63 milliards d'euros), ce qui est conforme à ses propres prévisions livrées début janvier. Le chiffre d'affaires a progressé de 1,1% à 53.300 milliards de wons contre une prévision de 53.000 milliards.
Le fabricant des téléphones et des tablettes Galaxy a annoncé un bénéfice opérationnel annuel de 26.400 milliards de wons. Il avait été de 25.000 milliards en 2014.
Le ralentissement de la croissance en Chine et la dépréciation des devises des économies émergentes freinent les ventes de produits électroniques grand public, ce qui affecte non seulement les grands fabricants mondiaux de smartphones comme Samsung et Apple mais aussi leurs fournisseurs et tout le secteur.
Certains investisseurs et analystes pensent que Samsung verra son bénéfice se contracter pour la deuxième fois en trois ans en 2016, la faiblesse globale de la demande dans le secteur technologique pesant sur le prix des mémoires et des écrans, deux types de composants sur lesquels le groupe sud-coréen s'est appuyé l'an dernier pour contrebalancer le recul de son bénéfice dans les appareils mobiles.
Le bénéfice opérationnel de la division semi-conducteurs a grimpé sur les trois derniers mois de 2015 à 2.800 milliards de wons, contre 2.700 milliards un an plus tôt, ce qui fait de cette division la principale contributrice aux bénéfices du groupe pour un sixième trimestre consécutif.
Le bénéfice de la division mobile est pour sa part passé de 1.960 milliards à 2.230 milliards de wons en un an. Samsung s'attend à ce qu'il progresse durant le trimestre en cours par rapport à la période octobre-décembre en raison du lancement de nouveaux smartphones, même si les ventes dans leur ensemble devraient baisser.
Samsung a par ailleurs annoncé un projet de rachat et d'annulation d'actions pour une valeur de 2.990 milliards de wons. Il s'agit de la deuxième tranche d'un plan de rachat d'actions d'une valeur de 11.300 milliards de wons annoncé l'an dernier.
Le groupe va aussi verser un dividende annuel de 20.000 wons par action. (Se Young Lee; Bertrand Boucey pour le service français)

Wall Street termine en baisse après la Fed

mercredi 27 janvier 2016 22h33

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a terminé en baisse mercredi, à l'issue d'une séance extrêmement volatile, prise entre les perspectives décevantes d'Apple et Boeing, un vif rebond du pétrole et les déclarations de la Fed à l'issue de sa réunion de politique monétaire.
La Réserve fédérale a laissé, comme attendu, ses taux directeurs inchangés et déclaré qu'elle "surveillait de près" l'évolution de l'économie et des marchés mondiaux, tout en restant positive sur l'économie américaine.
Mais certains investisseurs attendaient un signe plus fort de la banque centrale indiquant qu'elle était prête à revoir à la baisse ses ambitions en matière de hausse des taux.
Après avoir fluctué dans les deux sens, l'indice Dow Jones a fini en repli de 222,77 points, soit 1,38%, à 15.944,46 points. Le S&P-500, plus large, a abandonné 20,68 points, soit 1,09%, à 1.882,95 points. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 99,51 points (-2,18%) à 4.468,17 points.
La tendance avait été soutenue en cours d'après-midi par une envolée du pétrole en réaction à l'annonce par Moscou que la possibilité d'une coopération entre la Russie et les grands pays producteurs de pétrole avait été étudiée.
Huit des 10 grands indices sectoriels de l'indice S&P 500 ont fini dans le rouge, l'indice des valeurs technologiques ayant accusé la plus forte perte, de 2,52%.
La confiance des investisseurs avait été ébranlée dès l'ouverture par la publication de perspectives de résultats décevantes de grands noms de la cote.
Apple, première capitalisation mondiale, a abandonné 6,57% à 93,42 dollars après avoir dit s'attendre pour le trimestre en cours à la première baisse de son chiffre d'affaires depuis 13 ans, les ventes de l'iPhone marquant le pas.
De même, le constructeur aéronautique Boeing a chuté de 8,93% à 116,58 dollars, plus forte baisse du Dow, après des prévisions 2016 inférieures au consensus.
"Lorsque vous voyez de grands groupes comme Apple et Boeing publier des prévisions décevantes, cela a un profond impact sur le marché dans son ensemble", a souligné James Abate, responsable de l'investissement chez Centre Funds.
Le concepteur de logiciels VMware, filiale d'EMC, a également souffert, perdant 9,82%, là aussi en raison de la publication d'un objectif 2016 inférieur aux attentes du marché.
A la hausse, le géant des biotechnologies Biogen a gagné 5,15% après un bénéfice trimestriel meilleur qu'attendu.
Facebook, Qualcomm et eBay publiaient leurs comptes après la clôture du marché.
(Abhiram Nandakumar et Chuck Mikolajczak, Juliette Rouillon pour le service français)


La Fed laisse ses taux inchangés, surveille le marché mondial

mercredi 27 janvier 2016 22h45

par Jason Lange et Howard Schneider
WASHINGTON (Reuters) - La Réserve fédérale a laissé mercredi, comme attendu, ses taux directeurs inchangés et a déclaré qu'elle "surveillait de près" l'évolution de l'économie mondiale et des marchés financiers, tout en gardant une opinion positive sur l'économie américaine.
Cette décision, prise à l'issue d'une réunion de deux jours du comité de politique monétaire de la Fed, était largement anticipée après un début d'année rude sur les marchés mondiaux, qui a réveillé les craintes qu'un ralentissement brutal de la croissance mondiale n'affecte l'économie américaine.
"Le comité surveille de près les évolutions économiques et financières mondiales et cherche à évaluer leur impact pour le marché du travail et l'inflation", a déclaré la Fed dans un communiqué qui diminue la probabilité d'une hausse de taux lors de la prochaine réunion de son comité prévue en mars.
La Fed a retiré de son communiqué la référence à des risques équilibrés pour les perspectives économiques du pays. Elle a plutôt choisi de dire qu'elle cherchait à voir comment l'économie mondiale et les marchés financiers pourraient affecter les perspectives pour l'économie des Etats-Unis.
Les responsables de la Fed n'ont pas donné de nouvelles indications sur l'évolution à venir de la politique monétaire mais ont dit qu'ils s'attendaient à ce que le marché de l'emploi continue à se renforcer et l'économie à croître, même avec "des ajustements progressifs de l'orientation de la politique monétaire".
"RIEN DE TRÈS SURPRENANT"
La Fed a relevé ses taux le mois dernier, pour la première fois depuis près de 10 ans, en exprimant sa confiance dans le fait que l'économie des Etats-Unis avait désormais largement surmonté les conséquences de la crise financière de 2007-2009.
Wall Street et les futures sur taux ont effacé leurs gains en réaction à ces déclarations. Le Dow Jones reculait de 1,44%, l'indice plus large S&P 500 perdait 1,22% et le Nasdaq 2,17% une heure et demi après les annonces.
Certains investisseurs en Bourse de New York attendaient un signe plus fort de la Fed indiquant qu'elle était prête à revoir à la baisse ses ambitions en matière de hausse des taux.
"Je pense qu'il n'y a rien de très surprenant", souligne toutefois Scott Brown, économiste chez Raymond James. "Il fallait bien qu'ils reconnaissent ce qui se passe dans le reste du monde et ils continuent à pencher en faveur d'une hausse de taux à un moment ou un autre, même si la question de savoir si cela se fera en mars, juin ou septembre reste ouverte. "C'est comme cet été; on a le sentiment qu'ils pourraient reporter la hausse des taux à cause des turbulences financières."
Les futures sur taux indiquent que les traders n'anticipent pas de nouvelle hausse de taux avant juillet et parient sur le fait que la banque ne les relèvera encore qu'une seule fois par la suite cette année. Quant aux investisseurs, selon une enquête Reuters réalisée avant la réunion, ils n'attendaient qu'une seule hausse, d'un quart de point, cette année, alors que la Fed avait évoqué au mois de décembre quatre hausses sur l'année.
La Fed a ajouté mercredi qu'une série de récents indicateurs sur le marché du travail reflétaient une amélioration.
Les exportations américaines ont été affectées par le dollar fort en 2015, mais la croissance des dépenses de consommation s'est accélérée et le nombre d'embauches a nettement augmenté.
De leur côté, les cours du pétrole ont chuté lourdement, ce qui risque de maintenir plus longtemps le taux d'inflation aux Etats-Unis sous l'objectif de 2% de la Fed, même si une récente hausse de l'indice des prix à la consommation, hors alimentation et énergie, pourrait refléter une amélioration des perspectives d'inflation à moyen terme.
(Jason Lange et Howard Schneider, Juliette Rouillon pour le service français)

La Russie évoque des discussions avec l'Opep sur la production

mercredi 27 janvier 2016 19h27

MOSCOU (Reuters) - Des responsables russes ont évoqué l'ouverture de discussions avec l'Arabie saoudite et d'autres pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une éventuelle réduction de la production afin de soutenir les cours, a déclaré mercredi Nikolaï Tokarev, président de Transneft, le monopole public des oléoducs.
Le ministère russe de l'Energie a confirmé que la possibilité d'une coopération entre la Russie et avait été évoquée lors d'une réunion avec des compagnies pétrolières russes. Moscou avait jusqu'à présent refusé l'idée d'une coopération entre grands producteurs de brut dans le but de réduire la production.
A New York, la hausse du baril s'est accentuée après les déclarations russes, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) gagnant 2,3% à 32,17 dollars et le Brent 3,46% à 32,90 dollars.
On est cependant encore loin de décisions sur une diminution des extractions en Russie, des acteurs du secteur expliquant qu'aucune mesure concrète n'a pour l'instant été évoquée, qu'une telle diminution est techniquement très difficile à mettre en oeuvre et pourrait se traduire par des pertes de parts de marché.
Nikolaï Tokarev a déclaré que des dirigeants du secteur pétrolier et de responsables gouvernementaux réunis à Moscou avaient conclu que des discussions avec l'Opep étaient nécessaires pour endiguer la chute des cours.
"Lors de la réunion, il a été question en particulier du prix du pétrole et des mesures que nous pourrions prendre collectivement pour améliorer la situation, parmi lesquelles des discussions dans le cadre de l'Opep dans son ensemble ou bilatérales", a-t-il dit, selon des propos rapportés par l'agence de presse RIA.
"La principale initiative revient, bien sûr, à nos partenaires saoudiens. Ce sont les principaux négociateurs. Cela signifie que c'est avec eux que nous devons discuter en premier", a-t-il ajouté.
Il a expliqué qu'une réduction de la production constituait "l'un des leviers ou des mécanismes qui nous permettraient de rééquilibrer le prix du pétrole".
Plusieurs pays membres de l'Opep ont plaidé récemment en faveur d'une réduction coordonnée de la production afin de faire remonter les cours du baril, divisés par trois depuis la mi-2014 et tombés récemment à leur plus bas niveau depuis douze ans, en soulignant que la Russie avait un rôle à jouer.
De fait, la production russe a atteint en décembre son plus haut niveau depuis la fin de l'Union soviétique, à 10,80 millions de barils par jour (bpj), contre un peu plus de 10 millions de bpj pour l'Arabie saoudite, premier exportateur du monde.
(Denis Pinchuk, Margarita Papchenkova et Katya Golubkova, Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Clôture des marchés en Europe en hausse grâce au pétrole

mercredi 27 janvier 2016 18h10

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en hausse mercredi, un rebond du pétrole en fin de séance leur ayant permis d'effacer in extremis leurs pertes des heures précédentes.
Le cours du Brent a repassé la barre des 32 dollars et celui du brut léger américain regagne plus de 2% après les statistiques hebdomadaires des stocks pétroliers aux Etats-Unis, qui montrent une nette hausse de la demande liée à la météo.
Des analystes estiment toutefois que ce rebond de l'or noir pourrait être de courte durée, d'autant que les réserves de brut américaines sont au plus haut et qu'aucun signe concret d'évolution de la politique des pays producteurs n'est visible.
L'indice Stoxx européen du pétrole et du gaz a pris 1,1%, celui des matériaux de base 0,78%.
À Paris, le CAC 40 a fini sur un gain de 0,54% (23,55 points) à 4.380,36 points. Le Footsie britannique a pris 1,33% et le Dax allemand 0,59%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 progressait de 0,35% et le FTSEurofirst 300 de 0,07%.
Au moment de la clôture en Europe, la tendance était incertaine à Wall Street, le Dow Jones cédant 0,05% tandis que le Standard & Poor's 500 gagnait 0,17% et que le Nasdaq abandonnait 0,5%.
Le Dow souffrait notamment du recul d'Apple (-5,25%) et Boeing (-7,6%), après leurs résultats, et de la prudence de mise avant le communiqué de politique monétaire de la Réserve fédérale, attendu à 20h00.
En Europe, Novartis a perdu 3,71% après l'annonce d'un bénéfice trimestriel courant inférieur aux attentes et BASF a abandonné 1,82% en raison d'un avertissement sur ses résultats 2015.
"Nous n'en sommes qu'au début des publications de résultats en Europe mais pour l'instant, ils ont été plutôt mitigés", constate Ion-Marc Valahu, gérant de Clairinvest, en citant Novartis et BASF.
Signe de la prudence des investisseurs, Ericsson a chuté de 6,27% malgré un bénéfice d'exploitation supérieur au consensus, les analystes s'inquiétant pour les perspectives de croissance et les marges du numéro un mondial des équipements de réseaux mobiles.
Airbus (-3,41%), plus forte baisse du CAC et de l'EuroStoxx 50, a souffert de la chute de Boeing.
Parmi les hausses notables du jour, STMicroelectronics (+4,34%) a bénéficié de l'annonce de l'arrêt prochain de son activité de décodeurs.
A Milan, Banca Monte dei Paschi di Siena a rebondi de 1,14% après l'accord entre le gouvernement italien et la Commission européenne sur le traitement des créances douteuses du secteur bancaire, dont l'effet n'a pas bénéficié à ses rivales Banco Popolare (-7,8%) et UBI Banca (-3,2%).
(Sudip Kar-Gupta et Alistair Smout, Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)


 

Repsol passe E2,9 mds de provisions sur ses réserves de pétrole

jeudi 28 janvier 2016 00h27

MADRID, 27 janvier (Reuters) - La compagnie pétrolière espagnole Repsol a passé mercredi une provision de 2,9 milliards d'euros pour dépréciation de la valeur de ses réserves de pétrole à la suite de la récente chute des cours du baril de brut.
Elle précise qu'à la suite de cette provision, le groupe accusera une perte nette de 1,2 milliard d'euros sur 2015.
Son bénéfice net ajusté sur l'année, hors provisions, a augmenté de plus de 8% à 1,85 milliard d'euros, a précisé la société dans un communiqué publié après la clôture de la Bourse.
"Repsol a dû renforcer ses projets visant à dégager des économies de coûts, améliorer sa rentabilité, vendre des investissements non-strategiques et réduire l'investissement, dans le contexte actuel de baisse des cours du pétrole et du gaz", a déclaré la société dans un communiqué. (Sonya Dowsett, Juliette Rouillon pour le service français)


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