Le
pétrole en baisse en Asie
Singapour - Les cours du pétrole repartaient à la
baisse jeudi en Asie, assommés par le bond des stocks de brut américains, qui
vient aggraver les inquiétudes sur l'excès de l'offre mondiale d'or noir.
Les cours avaient clôturé en hausse ces deux derniers jours,
les investisseurs espérant des mesures pour réduire la surabondance de brut,
avec des rumeurs sur un rapprochement entre l'Opep et Moscou pour discuter
d'une baisse de la production.
Les analystes préviennent toutefois que le rebond ne saurait
durer.
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light
sweet crude (WTI) pour livraison en mars cédait 41 cents, à 31,89 dollars, aux
environs de 03h15 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne
du brut, pour livraison à même échéance, reculait quant à lui de 33 cents, à
32,77 dollars.
Le ministère américain de l'Energie (DoE) a annoncé mercredi
un bond de plus de huit millions de barils des réserves de brut, à un niveau
sans précédent depuis plus de 85 ans, dans un contexte d'offre déjà largement
excessive.
Toute hausse des stocks est considérée comme le signe d'une
faiblesse de la demande aux Etats-Unis, premier consommateur de brut mondial.
Et même si le DoE a fait état d'une légère baisse de la
production américaine, elle reste élevée, car la résistance des compagnies
empêche toujours la faiblesse des cours de se traduire par un franc déclin de
l'offre.
Nous sommes sceptiques quant à une nouvelle hausse des cours
compte tenu des fondamentaux moroses actuels, a commenté Daniel Ang, analyste
chez Phillip Futures.
Le marché est plombé depuis la mi-2014 par le niveau élevé de
l'offre, que ce soit aux Etats-Unis, dans l'Organisation des pays exportateurs
de pétrole (Opep) ou en Russie, et il a glissé encore plus avant depuis la fin
2015.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé de maintenir en
l'état mercredi ses taux d'intérêt, ce qui a affaibli un peu le dollar, signe
positif pour les marchés pétroliers. Mais ce facteur ne devrait pas influencer
longtemps les cours, a également estimé M. Ang.
Le brut est libellé en dollars et tout renchérissement du
billet vert le rend moins attractif pour les investisseurs munis d'autres
devises.
Après la hausse de décembre, la Fed n'a certainement pas
exclu une nouvelle hausse des taux d'intérêt en mars, a relevé Capital
Economics.
Mercredi à la clôture, le WTI a pris 85 cents à 32,30 dollars
sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le Brent a gagné 1,30 dollar à 33,10 dollars sur
l'Intercontinental Exchange (ICE).
mba/ev/plh
INTERCONTINENTALEXCHANGE
GROUP
(©AFP / 28 janvier 2016 05h32) 
La Bourse de Tokyo en
petite hausse à mi-séance
jeudi
28 janvier 2016 03h55
TOKYO, 28
janvier (Reuters) - La Bourse de Tokyo
progresse modestement jeudi à la mi-séance en profitant de l'affaiblissement du
yen face au dollar après avoir perdu jusqu'à 1% durant la matinée dans le
sillage de Wall Street.
L'indice Nikkei gagne
0,19% (32,38 points) à 17.196,30 points.
Le Topix, plus large,
prend pour sa part 0,25% (3,57 points) à 1.404,27.
(Ayai
Tomisawa; Bertrand Boucey pour le service français)
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GB:
des aides pour l'industrie pétrolière de la mer du Nord, à la peine
Londres - La Grande-Bretagne a annoncé jeudi qu'elle allait débloquer 250 millions de livres (325 millions d'euros) pour soutenir l'industrie pétrolière dans le nord-est de l'Ecosse, qui pâtit de la chute des cours du brut.
Le Premier ministre doit se rendre dans la journée à Aberdeen pour évoquer la situation avec les dirigeants du secteur pétrolier.
Les cours du brut ont chuté de plus de 30% en 2015 et glissé encore de 20% en 2016, sur fond de surabondance de l'offre et de ralentissement de la demande.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en mars, s'échange actuellement à 33,10 dollars, loin des plus de 100 dollars atteints en 2014.
Le pétrole et le gaz est un secteur crucial non seulement pour le nord-est de l'Ecosse mais pour l'ensemble du Royaume-Uni, a déclaré le secrétaire d'Etat à l'Ecosse, David Mundell.
L'enveloppe de 250 millions de livres doit servir à aider les industriels du pétrole et du gaz à vendre leur expertise à l'étranger et promouvoir une diversification économique du nord-est de l'Ecosse.
Le gouvernement central à Londres et l'administration écossaise siégeant à Edimbourg et dirigée par les indépendantistes du Parti national écossais (SNP) doivent contribuer à parts égales.
A la Chambre des communes mercredi, le Premier ministre David Cameron a promis que la chute des cours du pétrole n'affecterait pas les Ecossais grâce aux larges épaules du Royaume-Uni.
Il a estimé que l'Ecosse aurait connu des jours très, très sombres si elle avait choisi l'indépendance lors du référendum de 2014.
(©AFP / 28 janvier 2016 03h29)

Samsung prévient que
2016 sera difficile à cause des smartphones
jeudi
28 janvier 2016 02h40
SEOUL, 28
janvier (Reuters) - Samsung Electronics a
prévenu jeudi que son bénéfice pourrait baisser en 2016 par rapport à l'an
dernier en raison d'un tassement des ventes d'appareils tels que les
smartphones, une tendance qui affecte également son concurrent Apple et par
ricochet les fabricants de semi-conducteurs.
Cet avertissement du géant
sud-coréen de l'électronique survient au lendemain d'un plongeon de plus de
6,5% de l'action Apple à la Bourse de New York, sa plus forte baisse en
pourcentage depuis deux ans, le fabricant de l'iPhone s'attendant à voir ses
ventes trimestrielles reculer pour la première fois en 13 ans sur la période
janvier-mars.
"En raison d'une
demande globalement plus faible dans le secteur technologique, il sera
difficile de maintenir les bénéfices en 2016 au niveau de ceux de l'an
dernier", déclare Samsung dans un communiqué accompagnant ses résultats du
quatrième trimestre, ajoutant que des "conditions d'activité
difficiles" perdureront durant le trimestre en cours.
Samsung a fait état pour
la période octobre-décembre d'un bénéfice opérationnel de 6.100 milliards de
wons (4,63 milliards d'euros), ce qui est conforme à ses propres prévisions
livrées début janvier. Le chiffre d'affaires a progressé de 1,1% à 53.300
milliards de wons contre une prévision de 53.000 milliards.
Le fabricant des
téléphones et des tablettes Galaxy a annoncé un bénéfice opérationnel annuel de
26.400 milliards de wons. Il avait été de
25.000 milliards en 2014.
Le ralentissement de la
croissance en Chine et la dépréciation des devises des économies émergentes
freinent les ventes de produits électroniques grand public, ce qui affecte non
seulement les grands fabricants mondiaux de smartphones comme Samsung et Apple
mais aussi leurs fournisseurs et tout le secteur.
Certains investisseurs et
analystes pensent que Samsung verra son bénéfice se contracter pour la deuxième
fois en trois ans en 2016, la faiblesse globale de la demande dans le secteur
technologique pesant sur le prix des mémoires et des écrans, deux types de
composants sur lesquels le groupe sud-coréen s'est appuyé l'an dernier pour
contrebalancer le recul de son bénéfice dans les appareils mobiles.
Le bénéfice opérationnel
de la division semi-conducteurs a grimpé sur les trois derniers mois de 2015 à
2.800 milliards de wons, contre 2.700 milliards un an plus tôt, ce qui fait de
cette division la principale contributrice aux bénéfices du groupe pour un
sixième trimestre consécutif.
Le bénéfice de la division
mobile est pour sa part passé de 1.960 milliards à 2.230 milliards de wons en
un an. Samsung s'attend à ce qu'il progresse durant le trimestre en cours par
rapport à la période octobre-décembre en raison du lancement de nouveaux
smartphones, même si les ventes dans leur ensemble devraient baisser.
Samsung a par ailleurs
annoncé un projet de rachat et d'annulation d'actions pour une valeur de 2.990
milliards de wons. Il s'agit de la deuxième tranche d'un plan de rachat
d'actions d'une valeur de 11.300 milliards de wons annoncé l'an dernier.
Le groupe va aussi verser
un dividende annuel de 20.000 wons par action. (Se Young Lee; Bertrand Boucey
pour le service français)
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Wall Street termine en
baisse après la Fed
mercredi
27 janvier 2016 22h33
NEW YORK (Reuters) - Wall
Street a terminé en baisse mercredi, à l'issue d'une séance extrêmement
volatile, prise entre les perspectives décevantes d'Apple et Boeing, un vif
rebond du pétrole et les déclarations de la Fed à l'issue de sa réunion de
politique monétaire.
La Réserve fédérale a
laissé, comme attendu, ses taux directeurs inchangés et déclaré qu'elle
"surveillait de près" l'évolution de l'économie et des marchés
mondiaux, tout en restant positive sur l'économie américaine.
Mais certains
investisseurs attendaient un signe plus fort de la banque centrale indiquant
qu'elle était prête à revoir à la baisse ses ambitions en matière de hausse des
taux.
Après avoir fluctué dans
les deux sens, l'indice Dow Jones a fini en repli de 222,77 points, soit 1,38%,
à 15.944,46 points. Le S&P-500, plus large, a abandonné 20,68 points, soit
1,09%, à 1.882,95 points. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 99,51
points (-2,18%) à 4.468,17 points.
La tendance avait été
soutenue en cours d'après-midi par une envolée du pétrole en réaction à
l'annonce par Moscou que la possibilité d'une coopération entre la Russie et
les grands pays producteurs de pétrole avait été étudiée.
Huit des 10 grands indices
sectoriels de l'indice S&P 500 ont fini dans le rouge, l'indice des valeurs
technologiques ayant accusé la plus forte perte, de 2,52%.
La confiance des
investisseurs avait été ébranlée dès l'ouverture par la publication de
perspectives de résultats décevantes de grands noms de la cote.
Apple, première
capitalisation mondiale, a abandonné 6,57% à 93,42 dollars après avoir dit
s'attendre pour le trimestre en cours à la première baisse de son chiffre
d'affaires depuis 13 ans, les ventes de l'iPhone marquant le pas.
De même, le constructeur
aéronautique Boeing a chuté de 8,93% à 116,58 dollars, plus forte baisse du
Dow, après des prévisions 2016 inférieures au consensus.
"Lorsque vous voyez
de grands groupes comme Apple et Boeing publier des prévisions décevantes, cela
a un profond impact sur le marché dans son ensemble", a souligné James
Abate, responsable de l'investissement chez Centre Funds.
Le concepteur de logiciels
VMware, filiale d'EMC, a également souffert, perdant 9,82%, là aussi en raison
de la publication d'un objectif 2016 inférieur aux attentes du marché.
A la hausse, le géant des
biotechnologies Biogen a gagné 5,15% après un bénéfice trimestriel meilleur
qu'attendu.
Facebook, Qualcomm et eBay
publiaient leurs comptes après la clôture du marché.
(Abhiram
Nandakumar et Chuck Mikolajczak, Juliette Rouillon pour le service français)
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La Fed laisse ses taux
inchangés, surveille le marché mondial
mercredi
27 janvier 2016 22h45
par Jason Lange et Howard Schneider
WASHINGTON (Reuters) - La
Réserve fédérale a laissé mercredi, comme attendu, ses taux directeurs
inchangés et a déclaré qu'elle "surveillait de près" l'évolution de
l'économie mondiale et des marchés financiers, tout en gardant une opinion
positive sur l'économie américaine.
Cette décision, prise à
l'issue d'une réunion de deux jours du comité de politique monétaire de la Fed,
était largement anticipée après un début d'année rude sur les marchés mondiaux,
qui a réveillé les craintes qu'un ralentissement brutal de la croissance
mondiale n'affecte l'économie américaine.
"Le comité surveille
de près les évolutions économiques et financières mondiales et cherche à
évaluer leur impact pour le marché du travail et l'inflation", a déclaré
la Fed dans un communiqué qui diminue la probabilité d'une hausse de taux lors
de la prochaine réunion de son comité prévue en mars.
La Fed a retiré de son
communiqué la référence à des risques équilibrés pour les perspectives
économiques du pays. Elle a plutôt choisi de dire qu'elle cherchait à voir
comment l'économie mondiale et les marchés financiers pourraient affecter les
perspectives pour l'économie des Etats-Unis.
Les responsables de la Fed
n'ont pas donné de nouvelles indications sur l'évolution à venir de la
politique monétaire mais ont dit qu'ils s'attendaient à ce que le marché de
l'emploi continue à se renforcer et l'économie à croître, même avec "des
ajustements progressifs de l'orientation de la politique monétaire".
"RIEN
DE TRÈS SURPRENANT"
La Fed a relevé ses taux
le mois dernier, pour la première fois depuis près de 10 ans, en exprimant sa
confiance dans le fait que l'économie des Etats-Unis avait désormais largement
surmonté les conséquences de la crise financière de 2007-2009.
Wall Street et les futures
sur taux ont effacé leurs gains en réaction à ces déclarations. Le Dow Jones
reculait de 1,44%, l'indice plus large S&P 500 perdait 1,22% et le Nasdaq
2,17% une heure et demi après les annonces.
Certains investisseurs en
Bourse de New York attendaient un signe plus fort de la Fed indiquant qu'elle
était prête à revoir à la baisse ses ambitions en matière de hausse des taux.
"Je pense qu'il n'y a
rien de très surprenant", souligne toutefois Scott Brown, économiste chez
Raymond James. "Il fallait bien qu'ils reconnaissent ce qui se passe dans
le reste du monde et ils continuent à pencher en faveur d'une hausse de taux à
un moment ou un autre, même si la question de savoir si cela se fera en mars,
juin ou septembre reste ouverte. "C'est comme cet été; on a le sentiment
qu'ils pourraient reporter la hausse des taux à cause des turbulences
financières."
Les futures sur taux
indiquent que les traders n'anticipent pas de nouvelle hausse de taux avant
juillet et parient sur le fait que la banque ne les relèvera encore qu'une
seule fois par la suite cette année. Quant aux investisseurs, selon une enquête
Reuters réalisée avant la réunion, ils n'attendaient qu'une seule hausse, d'un
quart de point, cette année, alors que la Fed avait évoqué au mois de décembre
quatre hausses sur l'année.
La Fed a ajouté mercredi
qu'une série de récents indicateurs sur le marché du travail reflétaient une
amélioration.
Les exportations
américaines ont été affectées par le dollar fort en 2015, mais la croissance
des dépenses de consommation s'est accélérée et le nombre d'embauches a
nettement augmenté.
De leur côté, les cours du
pétrole ont chuté lourdement, ce qui risque de maintenir plus longtemps le taux
d'inflation aux Etats-Unis sous l'objectif de 2% de la Fed, même si une récente
hausse de l'indice des prix à la consommation, hors alimentation et énergie,
pourrait refléter une amélioration des perspectives d'inflation à moyen terme.
(Jason
Lange et Howard Schneider, Juliette Rouillon pour le service français)
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La Russie évoque des
discussions avec l'Opep sur la production
mercredi
27 janvier 2016 19h27
MOSCOU (Reuters) - Des
responsables russes ont évoqué l'ouverture de discussions avec l'Arabie
saoudite et d'autres pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de
pétrole (Opep) sur une éventuelle réduction de la production afin de soutenir
les cours, a déclaré mercredi Nikolaï Tokarev, président de Transneft, le
monopole public des oléoducs.
Le ministère russe de
l'Energie a confirmé que la possibilité d'une coopération entre la Russie et
avait été évoquée lors d'une réunion avec des compagnies pétrolières russes.
Moscou avait jusqu'à présent refusé l'idée d'une coopération entre grands
producteurs de brut dans le but de réduire la production.
A New York, la hausse du
baril s'est accentuée après les déclarations russes, le brut léger américain
(West Texas Intermediate, WTI) gagnant 2,3% à 32,17 dollars et le Brent 3,46% à
32,90 dollars.
On est cependant encore
loin de décisions sur une diminution des extractions en Russie, des acteurs du
secteur expliquant qu'aucune mesure concrète n'a pour l'instant été évoquée,
qu'une telle diminution est techniquement très difficile à mettre en oeuvre et
pourrait se traduire par des pertes de parts de marché.
Nikolaï Tokarev a déclaré
que des dirigeants du secteur pétrolier et de responsables gouvernementaux
réunis à Moscou avaient conclu que des discussions avec l'Opep étaient
nécessaires pour endiguer la chute des cours.
"Lors de la réunion,
il a été question en particulier du prix du pétrole et des mesures que nous
pourrions prendre collectivement pour améliorer la situation, parmi lesquelles
des discussions dans le cadre de l'Opep dans son ensemble ou bilatérales",
a-t-il dit, selon des propos rapportés par l'agence de presse RIA.
"La principale
initiative revient, bien sûr, à nos partenaires saoudiens. Ce sont les
principaux négociateurs. Cela signifie que c'est avec eux que nous devons
discuter en premier", a-t-il ajouté.
Il a expliqué qu'une
réduction de la production constituait "l'un des leviers ou des mécanismes
qui nous permettraient de rééquilibrer le prix du pétrole".
Plusieurs pays membres de
l'Opep ont plaidé récemment en faveur d'une réduction coordonnée de la
production afin de faire remonter les cours du baril, divisés par trois depuis
la mi-2014 et tombés récemment à leur plus bas niveau depuis douze ans, en
soulignant que la Russie avait un rôle à jouer.
De fait, la production
russe a atteint en décembre son plus haut niveau depuis la fin de l'Union
soviétique, à 10,80 millions de barils par jour (bpj), contre un peu plus de 10
millions de bpj pour l'Arabie saoudite, premier exportateur du monde.
(Denis
Pinchuk, Margarita Papchenkova et Katya Golubkova, Marc Angrand pour le service
français, édité par Wilfrid Exbrayat)
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Clôture des marchés en
Europe en hausse grâce au pétrole
mercredi
27 janvier 2016 18h10
PARIS (Reuters) - Les
Bourses européennes ont terminé en hausse mercredi, un rebond du pétrole en fin
de séance leur ayant permis d'effacer in extremis leurs pertes des heures
précédentes.
Le cours du Brent a
repassé la barre des 32 dollars et celui du brut léger américain regagne plus
de 2% après les statistiques hebdomadaires des stocks pétroliers aux
Etats-Unis, qui montrent une nette hausse de la demande liée à la météo.
Des analystes estiment
toutefois que ce rebond de l'or noir pourrait être de courte durée, d'autant
que les réserves de brut américaines sont au plus haut et qu'aucun signe
concret d'évolution de la politique des pays producteurs n'est visible.
L'indice Stoxx européen du
pétrole et du gaz a pris 1,1%, celui des matériaux de base 0,78%.
À Paris, le CAC 40 a fini
sur un gain de 0,54% (23,55 points) à 4.380,36 points. Le Footsie britannique a
pris 1,33% et le Dax allemand 0,59%, tandis que l'indice EuroStoxx 50
progressait de 0,35% et le FTSEurofirst 300 de 0,07%.
Au moment de la clôture en
Europe, la tendance était incertaine à Wall Street, le Dow Jones cédant 0,05%
tandis que le Standard & Poor's 500 gagnait 0,17% et que le Nasdaq
abandonnait 0,5%.
Le Dow souffrait notamment
du recul d'Apple (-5,25%) et Boeing (-7,6%), après leurs résultats, et de la
prudence de mise avant le communiqué de politique monétaire de la Réserve
fédérale, attendu à 20h00.
En Europe, Novartis a
perdu 3,71% après l'annonce d'un bénéfice trimestriel courant inférieur aux
attentes et BASF a abandonné 1,82% en raison d'un avertissement sur ses
résultats 2015.
"Nous n'en sommes
qu'au début des publications de résultats en Europe mais pour l'instant, ils
ont été plutôt mitigés", constate Ion-Marc Valahu, gérant de Clairinvest,
en citant Novartis et BASF.
Signe de la prudence des
investisseurs, Ericsson a chuté de 6,27% malgré un bénéfice d'exploitation
supérieur au consensus, les analystes s'inquiétant pour les perspectives de
croissance et les marges du numéro un mondial des équipements de réseaux
mobiles.
Airbus (-3,41%), plus
forte baisse du CAC et de l'EuroStoxx 50, a souffert de la chute de Boeing.
Parmi les hausses notables
du jour, STMicroelectronics (+4,34%) a bénéficié de l'annonce de l'arrêt
prochain de son activité de décodeurs.
A Milan, Banca Monte dei
Paschi di Siena a rebondi de 1,14% après l'accord entre le gouvernement italien
et la Commission européenne sur le traitement des créances douteuses du secteur
bancaire, dont l'effet n'a pas bénéficié à ses rivales Banco Popolare (-7,8%)
et UBI Banca (-3,2%).
(Sudip
Kar-Gupta et Alistair Smout, Marc Angrand pour le service français, édité par
Wilfrid Exbrayat)
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Repsol passe E2,9 mds de
provisions sur ses réserves de pétrole
jeudi
28 janvier 2016 00h27
MADRID, 27 janvier (Reuters) - La
compagnie pétrolière espagnole Repsol a passé mercredi une provision de 2,9
milliards d'euros pour dépréciation de la valeur de ses réserves de pétrole à
la suite de la récente chute des cours du baril de brut.
Elle précise qu'à la suite
de cette provision, le groupe accusera une perte nette de 1,2 milliard d'euros
sur 2015.
Son bénéfice net ajusté
sur l'année, hors provisions, a augmenté de plus de 8% à 1,85 milliard d'euros,
a précisé la société dans un communiqué publié après la clôture de la Bourse.
"Repsol a dû
renforcer ses projets visant à dégager des économies de coûts, améliorer sa
rentabilité, vendre des investissements non-strategiques et réduire
l'investissement, dans le contexte actuel de baisse des cours du pétrole et du
gaz", a déclaré la société dans un communiqué. (Sonya Dowsett, Juliette
Rouillon pour le service français)
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