vendredi 29 janvier 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 28 AU 29 JANVIER 2016

AGENDA ECONOMIQUE du vendredi 29 janvier

vendredi 29 janvier 2016 06h00


** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
 
        
 PARIS :
 - 07h30 PIB / T4 (1ère estimation)
 - 08h45 Indice des prix à la consommation / janvier (estimation provisoire) 
 - 08h45 Dépenses de consommation des ménages en biens / décembre 
 - 08h45 Indices de prix de production de l'industrie / décembre
 - 11h30 Voeux d'Emmanuel Macron à la presse
    
 TOKYO :     
 - Fin de la réunion de politique monétaire 
 - Inflation, ventes au détail, taux de chômage / décembre
    
 BERLIN :     
 - 08h00 Ventes au détail / décembre
    
 MADRID :    
 - 09h00 PIB / T4 (1ère estimation) 
    
 FRANCFORT : 
 - 10h00 Masse monétaire M3, crédit au secteur privé en zone euro / novembre
    
 BRUXELLES : 
 - 11h00 Inflation en zone euro / janvier (estimation flash) 
       
 WASHINGTON :
 - 14h30 PIB / T4 (1ère estimation) 
 - 15h45 Indice PMI de Chicago / janvier  
 - 16h00 Indice de confiance du Michigan / janvier (définitif) 

La BoJ surprend en adoptant des taux d'intérêt négatifs

vendredi 29 janvier 2016 05h57

TOKYO, 29 janvier (Reuters) - La Banque du Japon (BoJ) a surpris les marchés financiers, qui n'attendaient pas de décision majeure, en adoptant vendredi des taux d'intérêt négatifs.
La décision vise à prévenir le risque de voir la volatilité des marchés internationaux atteindre la confiance des milieux d'affaires et raviver un état d'esprit déflationniste.
La BoJ a maintenu son engagement d'accroître la base monétaire au rythme annuel de 80.000 milliards de yens (675 milliards de dollars), au moyen d'achats d'obligations d'Etat et d'actifs à risque, effectués en vertu de son programme d'assouplissement monétaire quantitatif et qualitatif.
Par cinq voix pour et quatre contre, la banque centrale a décidé de prélever 0,1% d'intérêt sur les comptes courants que les institutions financières détiennent à la BoJ.
"La BoJ réduira ses taux d'intérêt un peu plus en territoire négatif si elle le juge nécessaire", a déclaré la banque centrale dans un communiqué annonçant la décision.
Le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, doit tenir une conférence de presse à 15h30 locales (06h30 GMT) pour expliquer la décision. (Leika Kihara, Stanley White, Tetsushi Kajimoto et Kaori Kaneko; Eric Faye pour le service français)

La Banque du Japon choque en adoptant des taux d'intérêt négatifs

vendredi 29 janvier 2016 05h15

TOKYO, 29 janvier (Reuters) - La Banque du Japon (BoJ) a choqué les marchés financiers, vendredi, en adoptant des taux d'intérêt négatifs, dans le but de prévenir le risque de voir la volatilité des marchés internationaux atteindre la confiance des milieux d'affaires et raviver un état d'esprit déflationniste.
Par cinq voix pour et quatre contre, la banque centrale a décidé de prélever 0,1% d'intérêt sur les comptes courants que les institutions financières détiennent à la BoJ.
"La BoJ réduira ses taux d'intérêt un peu plus en territoire négatif si elle le juge nécessaire", a déclaré la banque centrale dans un communiqué annonçant la décision.
Le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, doit tenir une conférence de presse à 15h30 locales (06h30 GMT) pour expliquer la décision. (Leika Kihara, Stanley White, Tetsushi Kajimoto et Kaori Kaneko; Eric Faye pour le service français)


Wall Street portée par Facebook et le pétrole

vendredi 29 janvier 2016 06h00

* Le Dow a gagné 0,79%, le S&P 500 0,55% et le Nasdaq Composite 0,86%
* Le compartiment pétrolier a enregistré la plus forte hausse du jour
* Le titre Facebook a bondi de 15,5% (Répétition sans changement d'une dépêché initialement publiée jeudi)
par Noel Randewich
NEW YORK, 29 janvier (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse de près de 1%, à la faveur d'un secteur énergétique qui a tiré parti de la nouvelle progression du pétrole et d'un secteur technologique dopé par le bond de plus de 15% de l'action Facebook dans la foulée des résultats trimestriels du site communautaire.
L'indice Dow Jones a gagné 0,79%, soit 125,18 points à 16.069,64. Le S&P-500, plus large, a pris 10,41 points, soit +0,55%, à 1.893,36. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 38,51 points (+0,86%) à 4.506,68.
Suivant une trajectoire de montagnes russes depuis vendredi, le Dow est en recul de 0,15% à ce stade de la semaine, le S&P 500 de 0,71% et le Nasdaq de 1,84%. La semaine dernière, ces trois indices avaient enregistré leur première hausse hebdomadaire de l'année.
"Le marché est mûr pour un rebond, peut-être a-t-il même commencé. J'aimerais pouvoir dire qu'on va aller en progressant à partir de maintenant mais je ne suis pas sûr que cela va être le cas", a déclaré Chuck Carlson, directeur générak d'Horizon Investment Services.
Certains disent même que le mouvement baissier des Bourses, provoqué par le faible niveau des cours du pétrole et des inquiétudes au sujet de l'économie chinoise, n'est peut-être pas encore arrivé à son terme. Depuis le début de l'année, le S&P reste en baisse de 7%.
Le dollar a reculé face à un panier de devises internationales après l'annonce d'un net recul des commandes de biens durables.
Cette statistique va dans le sens d'un ralentissement de la croissance américaine, évolution qui peut amener la Réserve fédérale à poursuivre la remontée des taux à un rythme moins soutenu que prévu.
Les craintes de voir l'économie américaine ralentir ont par ailleurs entraîné une hausse des rendements des emprunts du Trésor à 10 ans.
CHUTE D'AMAZON EN APRÈS-BOURSE
Le titre Facebook a gagné 15,52% à 109,11 dollars au lendemain de la publication par le premier réseau social d'un chiffre d'affaires du quatrième trimestre meilleur que prévu. Il s'agit de sa plus forte hausse sur un jour depuis 2013.
Le compartiment technologique a également été porté par la hausse de 8,9% du titre Amazon.com. Ces gains ont toutefois été effacés dans des transactions d'après-Bourse, où l'action perdait quelque 12%, après que le géant du commerce électronique a fait état de résultats du quatrième trimestre inférieurs aux attentes.
Toujours en après-Bourse, le titre Microsoft gagnait 5% après que le géant technologique a annoncé des résultats trimestriels supérieurs aux attentes des analystes financiers, portés par les effets de drastiques mesures de réduction des coûts et par une demande soutenue pour les produits et les services d'informatique dématérialisée.
L'action eBay a de son côté plongé de 12,45% à 23,13 dollars au lendemain de l'annonce par le site de ventes aux enchères de perspectives décevantes.
L'indice S&P regroupant les valeurs énergétiques a avancé de 3,15%, plus forte hausse sectorielle du jour, après que les cours du pétrole ont enchaîné leur troisième progression d'affilée, toujours portés par la perspective d'un accord mondial sur une réduction coordonnée de la production de brut. (Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Les résultats trimestriels de Microsoft supérieurs aux attentes

jeudi 28 janvier 2016 23h03

 (Reuters) - Microsoft a annoncé jeudi des résultats trimestriels supérieurs aux attentes des analystes financiers, portés par les effets de drastiques mesures de réduction des coûts et par une demande soutenue pour les produits et les services d'informatique dématérialisée du géant technologique.
Le groupe met de plus en plus l'accent sur le "cloud" (informatique dématérialisée) et sur les applications mobiles pour compenser le ralentissement de la croissance dans le domaine des logiciels, son métier historique.
Les revenus de la division "Intelligent Cloud", avec des produits tels que Windows Server et des plate-formes telles qu'Azure, ont augmenté de 5%, à 6,3 milliards de dollars (5,8 milliards d'euros).
Mais le chiffre d'affaires total a baissé de 10,1%, à 23,8 milliards, sous le coup de la vigueur du dollar et d'une diminution de la demande du système d'exploitation Windows due à la faiblesse du marché des micro-ordinateurs.
Sur une base ajustée, le chiffre d'affaires ressort à 25,7 milliards, ce qui est toutefois mieux que le consensus Thomson Reuters I/B/E/S de 25,26 milliards.
Le bénéfice net est revenu à 5,00 milliards de dollars, soit 0,62 dollar par action, sur les trois mois à fin décembre, deuxième trimestre de l'exercice 2015-2016, contre 5,86 milliards (0,71 dollar/action) il y a un an.
Hors éléments exceptionnels, le résultat par action ressort à 0,78 dollar contre un consensus de 0,71.
(Abhirup Royà Bangalore, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Clôture en recul des marchés européens malgré le rebond du brut

jeudi 28 janvier 2016 18h32

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en baisse jeudi malgré la poursuite du rebond du pétrole dans l'espoir d'un accord de baisse de la production, dans un climat d'incertitude sur le calendrier des prochaines hausse de taux américains.
À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en repli de 1,33% (58,20 points) à 4.322,16 points. Le Footsie britannique a perdu 0,98% et le Dax allemand 2,44%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 recule de 2,1% et le FTSEurofirst 300 de 1,68%.
Les grands indices américains sont en repli de 0,13% à 0,37% une demi-heure après la clôture en Europe, après la publication d'indicateurs mitigés sur la conjoncture dans l'industrie et sur le marché immobilier américains.
Mercredi, la Réserve fédérale américaine n'a guère rassuré les investisseurs en laissant ses taux inchangés et en expliquant surveiller de près l'évolution de la situation économique et financière mondiale sans pour autant remettre clairement en cause le scénario d'une poursuite du relèvement des taux.
De son côté, le pétrole est reparti à la hausse, à plus de 33 dollars le baril pour le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) et plus de 34 dollars pour le Brent, les investisseurs semblant croire au scénario évoqué d'une coopération entre grands pays producteurs pour réduire la production et interrompre la glissade des cours.
L'indice Stoxx du pétrole et du gaz (+1,59%) affiche une des deux seules hausses sectorielles, avec les ressources de base (+0,19%).
Les valeurs de la pharmacie, en revanche, ont abandonné 3,2%, plus forte baisse sectorielle, plombées par le géant suisse Roche (-3,84%), dont les résultats ont raté le consensus.
Les banques (-2,29%) sont également à la peine avec notamment une baisse de 5,44% pour Deutsche Bank après ses résultats.
Le compartiment continue en outre de souffrir des interrogations sur les créances douteuses des banques italiennes.
Parmi les hausses marquantes, ArcelorMittal a pris 2,75%, deuxième meilleure performance du CAC après Technip (+6,15%) qui profite de l'embellie sur les valeurs liées à l'énergie. L'action ArcelorMittal a été dopée par une information de Reuters selon lesquelles la Commission européenne va imposer des droits sur des importations d'acier laminé chinois et russe.
Le titre a aussi bénéficié du bond de 8,73% d'Anglo American, qui a fait état d'une hausse de sa production de minerai de fer en 2015.
Sur le marché des changes, le dollar a touché un plus bas d'une semaine face à l'euro, la chute des commandes de biens durables tendant à valider les anticipations que la Fed attendra pour relever encore ses taux.
(Sudip Kar-Gupta, Alistair Smout et Danilo Masoni, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Patrick Vignal)

jeudi 28 janvier 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 27 AU 28 JANVIER 2016

Le pétrole en baisse en Asie


Singapour - Les cours du pétrole repartaient à la baisse jeudi en Asie, assommés par le bond des stocks de brut américains, qui vient aggraver les inquiétudes sur l'excès de l'offre mondiale d'or noir.

Les cours avaient clôturé en hausse ces deux derniers jours, les investisseurs espérant des mesures pour réduire la surabondance de brut, avec des rumeurs sur un rapprochement entre l'Opep et Moscou pour discuter d'une baisse de la production. 

Les analystes préviennent toutefois que le rebond ne saurait durer.

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars cédait 41 cents, à 31,89 dollars, aux environs de 03h15 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison à même échéance, reculait quant à lui de 33 cents, à 32,77 dollars.

Le ministère américain de l'Energie (DoE) a annoncé mercredi un bond de plus de huit millions de barils des réserves de brut, à un niveau sans précédent depuis plus de 85 ans, dans un contexte d'offre déjà largement excessive.

Toute hausse des stocks est considérée comme le signe d'une faiblesse de la demande aux Etats-Unis, premier consommateur de brut mondial. 

Et même si le DoE a fait état d'une légère baisse de la production américaine, elle reste élevée, car la résistance des compagnies empêche toujours la faiblesse des cours de se traduire par un franc déclin de l'offre.

Nous sommes sceptiques quant à une nouvelle hausse des cours compte tenu des fondamentaux moroses actuels, a commenté Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures.

Le marché est plombé depuis la mi-2014 par le niveau élevé de l'offre, que ce soit aux Etats-Unis, dans l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ou en Russie, et il a glissé encore plus avant depuis la fin 2015.

La Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé de maintenir en l'état mercredi ses taux d'intérêt, ce qui a affaibli un peu le dollar, signe positif pour les marchés pétroliers. Mais ce facteur ne devrait pas influencer longtemps les cours, a également estimé M. Ang.

Le brut est libellé en dollars et tout renchérissement du billet vert le rend moins attractif pour les investisseurs munis d'autres devises.

Après la hausse de décembre, la Fed n'a certainement pas exclu une nouvelle hausse des taux d'intérêt en mars, a relevé Capital Economics.

Mercredi à la clôture, le WTI a pris 85 cents à 32,30 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le Brent a gagné 1,30 dollar à 33,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

mba/ev/plh

INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP


(©AFP / 28 janvier 2016 05h32)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=671016

La Bourse de Tokyo en petite hausse à mi-séance

jeudi 28 janvier 2016 03h55

TOKYO, 28 janvier (Reuters) - La Bourse de Tokyo progresse modestement jeudi à la mi-séance en profitant de l'affaiblissement du yen face au dollar après avoir perdu jusqu'à 1% durant la matinée dans le sillage de Wall Street.
L'indice Nikkei gagne 0,19% (32,38 points) à 17.196,30 points.
Le Topix, plus large, prend pour sa part 0,25% (3,57 points) à 1.404,27.
(Ayai Tomisawa; Bertrand Boucey pour le service français)

GB: des aides pour l'industrie pétrolière de la mer du Nord, à la peine

Samsung prévient que 2016 sera difficile à cause des smartphones

jeudi 28 janvier 2016 02h40

SEOUL, 28 janvier (Reuters) - Samsung Electronics a prévenu jeudi que son bénéfice pourrait baisser en 2016 par rapport à l'an dernier en raison d'un tassement des ventes d'appareils tels que les smartphones, une tendance qui affecte également son concurrent Apple et par ricochet les fabricants de semi-conducteurs.
Cet avertissement du géant sud-coréen de l'électronique survient au lendemain d'un plongeon de plus de 6,5% de l'action Apple à la Bourse de New York, sa plus forte baisse en pourcentage depuis deux ans, le fabricant de l'iPhone s'attendant à voir ses ventes trimestrielles reculer pour la première fois en 13 ans sur la période janvier-mars.
"En raison d'une demande globalement plus faible dans le secteur technologique, il sera difficile de maintenir les bénéfices en 2016 au niveau de ceux de l'an dernier", déclare Samsung dans un communiqué accompagnant ses résultats du quatrième trimestre, ajoutant que des "conditions d'activité difficiles" perdureront durant le trimestre en cours.
Samsung a fait état pour la période octobre-décembre d'un bénéfice opérationnel de 6.100 milliards de wons (4,63 milliards d'euros), ce qui est conforme à ses propres prévisions livrées début janvier. Le chiffre d'affaires a progressé de 1,1% à 53.300 milliards de wons contre une prévision de 53.000 milliards.
Le fabricant des téléphones et des tablettes Galaxy a annoncé un bénéfice opérationnel annuel de 26.400 milliards de wons. Il avait été de 25.000 milliards en 2014.
Le ralentissement de la croissance en Chine et la dépréciation des devises des économies émergentes freinent les ventes de produits électroniques grand public, ce qui affecte non seulement les grands fabricants mondiaux de smartphones comme Samsung et Apple mais aussi leurs fournisseurs et tout le secteur.
Certains investisseurs et analystes pensent que Samsung verra son bénéfice se contracter pour la deuxième fois en trois ans en 2016, la faiblesse globale de la demande dans le secteur technologique pesant sur le prix des mémoires et des écrans, deux types de composants sur lesquels le groupe sud-coréen s'est appuyé l'an dernier pour contrebalancer le recul de son bénéfice dans les appareils mobiles.
Le bénéfice opérationnel de la division semi-conducteurs a grimpé sur les trois derniers mois de 2015 à 2.800 milliards de wons, contre 2.700 milliards un an plus tôt, ce qui fait de cette division la principale contributrice aux bénéfices du groupe pour un sixième trimestre consécutif.
Le bénéfice de la division mobile est pour sa part passé de 1.960 milliards à 2.230 milliards de wons en un an. Samsung s'attend à ce qu'il progresse durant le trimestre en cours par rapport à la période octobre-décembre en raison du lancement de nouveaux smartphones, même si les ventes dans leur ensemble devraient baisser.
Samsung a par ailleurs annoncé un projet de rachat et d'annulation d'actions pour une valeur de 2.990 milliards de wons. Il s'agit de la deuxième tranche d'un plan de rachat d'actions d'une valeur de 11.300 milliards de wons annoncé l'an dernier.
Le groupe va aussi verser un dividende annuel de 20.000 wons par action. (Se Young Lee; Bertrand Boucey pour le service français)

Wall Street termine en baisse après la Fed

mercredi 27 janvier 2016 22h33

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a terminé en baisse mercredi, à l'issue d'une séance extrêmement volatile, prise entre les perspectives décevantes d'Apple et Boeing, un vif rebond du pétrole et les déclarations de la Fed à l'issue de sa réunion de politique monétaire.
La Réserve fédérale a laissé, comme attendu, ses taux directeurs inchangés et déclaré qu'elle "surveillait de près" l'évolution de l'économie et des marchés mondiaux, tout en restant positive sur l'économie américaine.
Mais certains investisseurs attendaient un signe plus fort de la banque centrale indiquant qu'elle était prête à revoir à la baisse ses ambitions en matière de hausse des taux.
Après avoir fluctué dans les deux sens, l'indice Dow Jones a fini en repli de 222,77 points, soit 1,38%, à 15.944,46 points. Le S&P-500, plus large, a abandonné 20,68 points, soit 1,09%, à 1.882,95 points. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 99,51 points (-2,18%) à 4.468,17 points.
La tendance avait été soutenue en cours d'après-midi par une envolée du pétrole en réaction à l'annonce par Moscou que la possibilité d'une coopération entre la Russie et les grands pays producteurs de pétrole avait été étudiée.
Huit des 10 grands indices sectoriels de l'indice S&P 500 ont fini dans le rouge, l'indice des valeurs technologiques ayant accusé la plus forte perte, de 2,52%.
La confiance des investisseurs avait été ébranlée dès l'ouverture par la publication de perspectives de résultats décevantes de grands noms de la cote.
Apple, première capitalisation mondiale, a abandonné 6,57% à 93,42 dollars après avoir dit s'attendre pour le trimestre en cours à la première baisse de son chiffre d'affaires depuis 13 ans, les ventes de l'iPhone marquant le pas.
De même, le constructeur aéronautique Boeing a chuté de 8,93% à 116,58 dollars, plus forte baisse du Dow, après des prévisions 2016 inférieures au consensus.
"Lorsque vous voyez de grands groupes comme Apple et Boeing publier des prévisions décevantes, cela a un profond impact sur le marché dans son ensemble", a souligné James Abate, responsable de l'investissement chez Centre Funds.
Le concepteur de logiciels VMware, filiale d'EMC, a également souffert, perdant 9,82%, là aussi en raison de la publication d'un objectif 2016 inférieur aux attentes du marché.
A la hausse, le géant des biotechnologies Biogen a gagné 5,15% après un bénéfice trimestriel meilleur qu'attendu.
Facebook, Qualcomm et eBay publiaient leurs comptes après la clôture du marché.
(Abhiram Nandakumar et Chuck Mikolajczak, Juliette Rouillon pour le service français)


La Fed laisse ses taux inchangés, surveille le marché mondial

mercredi 27 janvier 2016 22h45

par Jason Lange et Howard Schneider
WASHINGTON (Reuters) - La Réserve fédérale a laissé mercredi, comme attendu, ses taux directeurs inchangés et a déclaré qu'elle "surveillait de près" l'évolution de l'économie mondiale et des marchés financiers, tout en gardant une opinion positive sur l'économie américaine.
Cette décision, prise à l'issue d'une réunion de deux jours du comité de politique monétaire de la Fed, était largement anticipée après un début d'année rude sur les marchés mondiaux, qui a réveillé les craintes qu'un ralentissement brutal de la croissance mondiale n'affecte l'économie américaine.
"Le comité surveille de près les évolutions économiques et financières mondiales et cherche à évaluer leur impact pour le marché du travail et l'inflation", a déclaré la Fed dans un communiqué qui diminue la probabilité d'une hausse de taux lors de la prochaine réunion de son comité prévue en mars.
La Fed a retiré de son communiqué la référence à des risques équilibrés pour les perspectives économiques du pays. Elle a plutôt choisi de dire qu'elle cherchait à voir comment l'économie mondiale et les marchés financiers pourraient affecter les perspectives pour l'économie des Etats-Unis.
Les responsables de la Fed n'ont pas donné de nouvelles indications sur l'évolution à venir de la politique monétaire mais ont dit qu'ils s'attendaient à ce que le marché de l'emploi continue à se renforcer et l'économie à croître, même avec "des ajustements progressifs de l'orientation de la politique monétaire".
"RIEN DE TRÈS SURPRENANT"
La Fed a relevé ses taux le mois dernier, pour la première fois depuis près de 10 ans, en exprimant sa confiance dans le fait que l'économie des Etats-Unis avait désormais largement surmonté les conséquences de la crise financière de 2007-2009.
Wall Street et les futures sur taux ont effacé leurs gains en réaction à ces déclarations. Le Dow Jones reculait de 1,44%, l'indice plus large S&P 500 perdait 1,22% et le Nasdaq 2,17% une heure et demi après les annonces.
Certains investisseurs en Bourse de New York attendaient un signe plus fort de la Fed indiquant qu'elle était prête à revoir à la baisse ses ambitions en matière de hausse des taux.
"Je pense qu'il n'y a rien de très surprenant", souligne toutefois Scott Brown, économiste chez Raymond James. "Il fallait bien qu'ils reconnaissent ce qui se passe dans le reste du monde et ils continuent à pencher en faveur d'une hausse de taux à un moment ou un autre, même si la question de savoir si cela se fera en mars, juin ou septembre reste ouverte. "C'est comme cet été; on a le sentiment qu'ils pourraient reporter la hausse des taux à cause des turbulences financières."
Les futures sur taux indiquent que les traders n'anticipent pas de nouvelle hausse de taux avant juillet et parient sur le fait que la banque ne les relèvera encore qu'une seule fois par la suite cette année. Quant aux investisseurs, selon une enquête Reuters réalisée avant la réunion, ils n'attendaient qu'une seule hausse, d'un quart de point, cette année, alors que la Fed avait évoqué au mois de décembre quatre hausses sur l'année.
La Fed a ajouté mercredi qu'une série de récents indicateurs sur le marché du travail reflétaient une amélioration.
Les exportations américaines ont été affectées par le dollar fort en 2015, mais la croissance des dépenses de consommation s'est accélérée et le nombre d'embauches a nettement augmenté.
De leur côté, les cours du pétrole ont chuté lourdement, ce qui risque de maintenir plus longtemps le taux d'inflation aux Etats-Unis sous l'objectif de 2% de la Fed, même si une récente hausse de l'indice des prix à la consommation, hors alimentation et énergie, pourrait refléter une amélioration des perspectives d'inflation à moyen terme.
(Jason Lange et Howard Schneider, Juliette Rouillon pour le service français)

La Russie évoque des discussions avec l'Opep sur la production

mercredi 27 janvier 2016 19h27

MOSCOU (Reuters) - Des responsables russes ont évoqué l'ouverture de discussions avec l'Arabie saoudite et d'autres pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une éventuelle réduction de la production afin de soutenir les cours, a déclaré mercredi Nikolaï Tokarev, président de Transneft, le monopole public des oléoducs.
Le ministère russe de l'Energie a confirmé que la possibilité d'une coopération entre la Russie et avait été évoquée lors d'une réunion avec des compagnies pétrolières russes. Moscou avait jusqu'à présent refusé l'idée d'une coopération entre grands producteurs de brut dans le but de réduire la production.
A New York, la hausse du baril s'est accentuée après les déclarations russes, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) gagnant 2,3% à 32,17 dollars et le Brent 3,46% à 32,90 dollars.
On est cependant encore loin de décisions sur une diminution des extractions en Russie, des acteurs du secteur expliquant qu'aucune mesure concrète n'a pour l'instant été évoquée, qu'une telle diminution est techniquement très difficile à mettre en oeuvre et pourrait se traduire par des pertes de parts de marché.
Nikolaï Tokarev a déclaré que des dirigeants du secteur pétrolier et de responsables gouvernementaux réunis à Moscou avaient conclu que des discussions avec l'Opep étaient nécessaires pour endiguer la chute des cours.
"Lors de la réunion, il a été question en particulier du prix du pétrole et des mesures que nous pourrions prendre collectivement pour améliorer la situation, parmi lesquelles des discussions dans le cadre de l'Opep dans son ensemble ou bilatérales", a-t-il dit, selon des propos rapportés par l'agence de presse RIA.
"La principale initiative revient, bien sûr, à nos partenaires saoudiens. Ce sont les principaux négociateurs. Cela signifie que c'est avec eux que nous devons discuter en premier", a-t-il ajouté.
Il a expliqué qu'une réduction de la production constituait "l'un des leviers ou des mécanismes qui nous permettraient de rééquilibrer le prix du pétrole".
Plusieurs pays membres de l'Opep ont plaidé récemment en faveur d'une réduction coordonnée de la production afin de faire remonter les cours du baril, divisés par trois depuis la mi-2014 et tombés récemment à leur plus bas niveau depuis douze ans, en soulignant que la Russie avait un rôle à jouer.
De fait, la production russe a atteint en décembre son plus haut niveau depuis la fin de l'Union soviétique, à 10,80 millions de barils par jour (bpj), contre un peu plus de 10 millions de bpj pour l'Arabie saoudite, premier exportateur du monde.
(Denis Pinchuk, Margarita Papchenkova et Katya Golubkova, Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Clôture des marchés en Europe en hausse grâce au pétrole

mercredi 27 janvier 2016 18h10

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en hausse mercredi, un rebond du pétrole en fin de séance leur ayant permis d'effacer in extremis leurs pertes des heures précédentes.
Le cours du Brent a repassé la barre des 32 dollars et celui du brut léger américain regagne plus de 2% après les statistiques hebdomadaires des stocks pétroliers aux Etats-Unis, qui montrent une nette hausse de la demande liée à la météo.
Des analystes estiment toutefois que ce rebond de l'or noir pourrait être de courte durée, d'autant que les réserves de brut américaines sont au plus haut et qu'aucun signe concret d'évolution de la politique des pays producteurs n'est visible.
L'indice Stoxx européen du pétrole et du gaz a pris 1,1%, celui des matériaux de base 0,78%.
À Paris, le CAC 40 a fini sur un gain de 0,54% (23,55 points) à 4.380,36 points. Le Footsie britannique a pris 1,33% et le Dax allemand 0,59%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 progressait de 0,35% et le FTSEurofirst 300 de 0,07%.
Au moment de la clôture en Europe, la tendance était incertaine à Wall Street, le Dow Jones cédant 0,05% tandis que le Standard & Poor's 500 gagnait 0,17% et que le Nasdaq abandonnait 0,5%.
Le Dow souffrait notamment du recul d'Apple (-5,25%) et Boeing (-7,6%), après leurs résultats, et de la prudence de mise avant le communiqué de politique monétaire de la Réserve fédérale, attendu à 20h00.
En Europe, Novartis a perdu 3,71% après l'annonce d'un bénéfice trimestriel courant inférieur aux attentes et BASF a abandonné 1,82% en raison d'un avertissement sur ses résultats 2015.
"Nous n'en sommes qu'au début des publications de résultats en Europe mais pour l'instant, ils ont été plutôt mitigés", constate Ion-Marc Valahu, gérant de Clairinvest, en citant Novartis et BASF.
Signe de la prudence des investisseurs, Ericsson a chuté de 6,27% malgré un bénéfice d'exploitation supérieur au consensus, les analystes s'inquiétant pour les perspectives de croissance et les marges du numéro un mondial des équipements de réseaux mobiles.
Airbus (-3,41%), plus forte baisse du CAC et de l'EuroStoxx 50, a souffert de la chute de Boeing.
Parmi les hausses notables du jour, STMicroelectronics (+4,34%) a bénéficié de l'annonce de l'arrêt prochain de son activité de décodeurs.
A Milan, Banca Monte dei Paschi di Siena a rebondi de 1,14% après l'accord entre le gouvernement italien et la Commission européenne sur le traitement des créances douteuses du secteur bancaire, dont l'effet n'a pas bénéficié à ses rivales Banco Popolare (-7,8%) et UBI Banca (-3,2%).
(Sudip Kar-Gupta et Alistair Smout, Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)


 

Repsol passe E2,9 mds de provisions sur ses réserves de pétrole

jeudi 28 janvier 2016 00h27

MADRID, 27 janvier (Reuters) - La compagnie pétrolière espagnole Repsol a passé mercredi une provision de 2,9 milliards d'euros pour dépréciation de la valeur de ses réserves de pétrole à la suite de la récente chute des cours du baril de brut.
Elle précise qu'à la suite de cette provision, le groupe accusera une perte nette de 1,2 milliard d'euros sur 2015.
Son bénéfice net ajusté sur l'année, hors provisions, a augmenté de plus de 8% à 1,85 milliard d'euros, a précisé la société dans un communiqué publié après la clôture de la Bourse.
"Repsol a dû renforcer ses projets visant à dégager des économies de coûts, améliorer sa rentabilité, vendre des investissements non-strategiques et réduire l'investissement, dans le contexte actuel de baisse des cours du pétrole et du gaz", a déclaré la société dans un communiqué. (Sonya Dowsett, Juliette Rouillon pour le service français)


mercredi 27 janvier 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 26 AU 27 JANVIER 2016

Toyota garde son 1er rang mondial en 2015 avec 10,15 mio de véhicules vendus

Tokyo (awp/afp) - Le géant japonais Toyota a de nouveau dominé le secteur automobile mondial en 2015, se classant au premier rang pour la quatrième année de suite avec 10,15 mio de véhicules vendus sur la période, selon des chiffres publiés mercredi.


Un temps menacé par Volkswagen, qui l'avait même doublé au premier semestre, le groupe Toyota a finalement réussi à maintenir son hégémonie face à un colosse allemand fragilisé par le scandale de ses moteurs truqués et le ralentissement en Chine, son premier marché. VW, qui regroupe douze marques dont Audi, Skoda, Porsche ou Scania, a écoulé 9,93 mio d'unités l'an dernier.


L'américain General Motors (GM), numéro un mondial pendant 70 ans avant d'être détrôné par Toyota, arrive troisième avec 9,8 mio d'unités.


Toyota, qui avait franchi en 2014 pour la première fois de l'histoire la barre des 10 mio (10,23 mio) grâce à l'ensemble de ses marques (Toyota, voitures de luxe Lexus, mini-véhicules Daihatsu, poids lourds Hino), persiste et signe, malgré un recul de ses ventes (-0,8%).


Il a notamment connu des difficultés au Japon (-6,5%) sur fond de reprise fragile de la troisième économie mondiale.


En 2016, le fabricant de la citadine Yaris et des berlines Crown et Corolla vise des ventes de 10,11 mio d'unités, d'après des prévisions fournies mi-décembre.


Toyota avait conquis en 2008, au début de la crise financière internationale, la première place mondiale, alors monopolisée par GM, et a conservé ce titre depuis, à l'exception d'un intermède d'un an en 2011, à cause du séisme et du tsunami du 11 mars dans le nord-est du Japon.


afp/ol


(AWP / 27.01.2016 06h30)
Le pétrole repart à la baisse en Asie
Singapour - Les cours du pétrole sont repartis à la baisse, les préoccupations quant à l'excès d'offre reprenant le dessus après les spéculations des investisseurs sur d'éventuelles mesures pour limiter l'abondance d'or noir.

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars cédait 59 cents, à 30,86 dollars, aux environs de 03h00 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison à même échéance, reculait quant à lui de 43 cents, à 31,37 dollars.

La veille, les deux contrats avaient terminé en nette haute, portés par les espoirs des marchés sur l'ouverture de négociations entre la Russie et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour réduire l'offre.

Après avoir chuté au plus bas depuis 2003, le marché pétrolier évolue de manière erratique depuis la fin de la semaine dernière, avec un bond de près de 10% vendredi, une nette baisse lundi, puis une franche reprise mardi.

Mais pour Daniel Ang, il va être difficile d'ajuster la production pour soutenir les prix en ce moment.

Il y a eu ces derniers 18 mois beaucoup de discussions sur le fait de se concerter pour soutenir les cours mais rien ne s'est concrétisé, a-t-il dit.

Pour le moment, les discours officiels restent prudents au sein de l'Opep, dont deux acteurs importants, l'Irak et le Koweït, se sont contentés mardi de redire que le cartel ne réduirait pas sa production sans coopération des producteurs extérieurs.

L'Opep a refusé lors de sa réunion ministérielle de novembre 2014 de réduire sa production pour préserver ses parts de marché.

Les marchés attendent également les chiffres hebdomadaires du département de l'Energie (DoE) des Etats-Unis sur les stocks américains, qui donneront une idée sur la demande dans la première économie mondiale.

Ils ont également l'oeil rivé sur la réunion de la Réserve fédérale américaine. Toute nouvelle hausse des taux d'intérêts américains aurait pour effet, entre autres, le renforcement du dollar.

Or le brut est libellé en dollars et tout renchérissement du billet vert le rend moins attractif pour les investisseurs munis d'autres devises.

Depuis mi-2014, les cours se sont effondrés d'environ 75%, frappés par une conjoncture adverse: surabondance de l'offre, demande faiblissante et ralentissement de l'économie mondiale, et en particulier de l'économie chinoise, premier consommateur d'énergie.

Mardi à la clôture, le WTI pour livraison en mars a pris 1,11 dollar à 31,45 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le Brent à même échéance a gagné 1,30 dollar à 31,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).


(©AFP / 27 janvier 2016 05h05) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=670622 
Apple: la croissance des ventes de l'iPhone tombe presque au point mort
San Francisco (awp/afp) - Le groupe informatique américain Apple a annoncé mardi un nouveau bénéfice net trimestriel historique de 18,4 milliards de dollars, mais la croissance des ventes de l'iPhone, son produit clé, est tombée pratiquement au point mort.


Au premier trimestre de son exercice décalé entamé début octobre, la marque à la pomme a écoulé 74,8 millions d'iPhone, soit à peine plus que les 74,5 millions enregistrés un an plus tôt. C'est la plus faible croissance jamais enregistrée depuis le lancement de la première version du smartphone en 2007.


Même si la marque à la pomme a d'autres produits emblématiques comme l'ordinateur Mac, la tablette iPad ou depuis plus récemment la montre connectée Apple Watch, l'iPhone reste le produit vedette et la première source de revenus et de bénéfices du groupe.


L'évolution des ventes du smartphone est donc suivie de très près, et beaucoup d'analystes anticipent d'ores et déjà une baisse sur le trimestre en cours entamé début janvier, ce qui serait du jamais vu.


Cette hypothèse semble confirmée par les prévisions livrées mardi par l'entreprise: Apple table sur un chiffre d'affaires compris entre 50 et 53 milliards de dollars sur son deuxième trimestre. C'est inférieur aux 55,6 milliards qu'attendaient jusqu'ici en moyenne les analystes, et cela représenterait un net recul comparé aux 58 milliards de dollars comptabilisés un an plus tôt.


Au premier trimestre, le chiffre d'affaires a encore progressé de 2% pour atteindre 75,9 milliards de dollars, un niveau toutefois un peu inférieur aux attentes du marché.


Cela n'a pas empêché Apple d'augmenter encore de 2% son bénéfice net sur son premier trimestre par rapport à la période octobre-décembre 2014, où en dépassant les 18 milliards de dollars il avait déjà affiché le bénéfice net le plus élevé jamais enregistré par une entreprise dans le monde.


Et son bénéfice par action, la référence pour Wall Street, a dépassé les attentes de 5 cents pour ressortir à 3,28 dollars.


Dans les échanges électroniques d'après séance à Wall Street, l'action Apple perdait 0,29% à 99,70 dollars vers 22H00 GMT.


afp/rp


(AWP / 27.01.2016 06h22)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=670629 

Pétrole et résultats ont dopé Wall Street

mardi 26 janvier 2016 23h30

par Abhiram Nandakumar et Noel Randewich
NEW YORK (Reuters) - Wall Street a fini en nette hausse mardi, stimulée par de solides résultats de société et par une reprise des cours pétroliers portée par l'espoir que l'Opep et les producteurs extérieurs à l'organisation s'entendent pour régler le problème d'un marché saturé.
Le Qatar, pays membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a dit mardi s'attendre à une remontée des prix de l'or noir avant la fin de l'année en raison de la baisse des investissements dans le secteur et de la multiplication du nombre d'entreprises sur le point de faire faillite.
Des responsables de l'Opep estimaient la veille que le marché pétrolier allait bientôt amorcer son rééquilibrage après avoir chuté à des niveaux sans précédent depuis 2003, ce qui implique que l'organisation n'entend pas revenir sur politique de non réduction de la production si les producteurs concurrents n'y mettent pas du leur.
Le début d'année est très agité pour Wall Street. Il a même été le pire que le New York Stock Exchange (Nyse) ait connu. La reprise survenue à la fin de la semaine passée a été pour l'essentiel annihilée lundi avec le recul des valeurs de l'énergie et des ressources naturelles.
"C'est un marché schizophrène: il plonge un jour et remonte en force le lendemain; aucune vraie direction dans tout cela", a lancé Tim Ghriskey (Solaris Group).
"Nous avons un rally et ce n'est pas à cause d'un événement particulier", a dit Jeffrey Saut (Raymond James Financial). "Je pense que le marché est juste survendu, sur une base de court terme".
L'indice Dow Jones a gagné 282,01 points (1,78%) à 16.167,23 points. Le S&P-500 a pris 26,55 points (1,41%) à 1.903,63 points. Le Nasdaq Composite a avancé de 49,18 points (1,09%) à 4.567,67.
Les 10 grands indices sectoriels de l'indice S&P-500 terminent tous en hausse notable et surtout celui de l'énergie, qui avance de 3,78%.
La Réserve fédérale a entamé ce mardi sa réunion de politique monétaire qui se terminera demain mercredi. Le statu quo est considéré comme acquis mais les investisseurs étudieront son communiqué pour voir si les dernières déconvenues économiques et financières mondiales ont des répercussions sur ses objectifs et perspectives.
Quant aux sociétés qui ont publié leurs comptes trimestriels aujourd'hui, elles ont souvent dépassé le consensus.
C'est le cas de 3M, fabricant, entre autres, du Scotch et des Post-it, qui a aussi confirmé sa prévision annuelle de résultats.
L'action gagne 5,24% à 144,78 dollars, plus forte hausse de l'indice Dow Jones.
Même chose pour Sprint, le quatrième opérateur américain de téléphonie mobile, et ce grâce à la réduction des coûts et à l'augmentation du nombre de ses nouveaux abonnés.
L'action bondit de 18,65% à 2,99 dollars.
Le constat s'applique aussi au chimiste DuPont qui a accéléré ses réductions de coûts avant la fusion annoncée avec son concurrent Dow Chemical.
L'action a beaucoup moins monté toutefois, de 0,9% à 53,46 dollars.
C'est le cas aussi de Procter & Gamble, à la faveur des mesures de réduction des coûts mises en oeuvre dans le cadre de son plan de recentrage sur ses marques les plus rentables, et de Johnson & Johnson, principal contributeur à la hausse de l'indice S&P-500.
Procter & Gamble gagne 2,55% à 78,81 dollars et J&J près de 5% à 101,18 dollars.
Apple, qui a publié ses trimestriels après la clôture, a vendu moins d'iPhone que prévu au premier trimestre de son exercice, la firme à la pomme commençant à ressentir les effets du tassement économique du très important marché chinois, et prévoit pour le trimestre en cours un chiffre d'affaires en deçà du consensus de Wall Street.
L'action était en légère hausse en après-Bourse mais dans des échanges très heurtés.
Les prévisions ne sont pas très optimistes pour l'ensemble de la "saison" des résultats. Selon des données de Thomson Reuters, les bénéfices des sociétés du S&P-500 sont attendus en baisse de 4,9% en moyenne. En faisant abstraction du secteur de l'énergie, ils sont en revanche attendus en hausse de 1,1%.
Quelque 7,9 milliards de titres ont changé de mains, en deçà de la moyenne quotidienne de 8,2 milliards des 20 dernières séances, selon des données de Thomson Reuters.
On compte sur le Nyse 2.591 hausses contre 507 baisses et sur le Nasdaq 2.010 hausses pour 809 baisses.
La remontée du pétrole a poussé le dollar à la hausse face à des monnaies considérée comme des valeurs refuge telles que le yen et le franc suisse.
Mais, face à un panier de devises de référence, le billet vert a fléchi en raison de la progression du sterling et du dollar canadien, une monnaie très dépendante des évolutions des cours de l'or noir et qui avait souffert ces dernières semaines.
Les Treasuries ont modérément progressé, anticipant une réunion monétaire de la Fed sans grande conséquence. Mais leur progression a été freinée par la remontée des cours pétroliers.
Le Trésor a vendu 26 milliards de dollars de notes à deux ans avec un certain succès.
(Wilfrid Exbrayat pour le service français)

UE et Rome s'entendent sur les créances bancaires italiennes

mercredi 27 janvier 2016 06h00

(Répétition sans changement d'une dépêche transmise mardi soir)
par Francesco Guarascio
BRUXELLES, 27 janvier (Reuters) - La Commission européenne (CE) et l'Italie ont conclu mardi soir un accord sur des mesures permettant aux banques italiennes de céder une partie de leurs quelque 200 milliards d'euros de créances douteuses, mettent ainsi un terme à près d'un an de négociations parfois tendues.
Ces créances douteuses, qui se sont accumulées durant une période de récession qui s'est étalée de 2012 à 2014, ont immobilisé le capital des banques et ont réprimé une activité de crédit qui serait bien utile pour étayer une reprise économique fragile.
Le ministre italien de l'Economie, Pier Carlo Padoan, a dit à la presse, à l'issue d'une réunion d'environ cinq heures avec la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager, que les modalités de l'accord étaient en cours de finalisation.
Il a précisé que le compromis reposait sur "un mécanisme de garantie, qui est un instrument très utile pour traiter les créances douteuses".
Ce mécanisme permettra aux banques italiennes de transférer les créances douteuses de leur bilan dans des structures de défaisance distinctes au sein desquelles elles seront titrisées pour être revendues.
Les banques bénéficieront d'une garantie de l'Etat sur les tranches prioritaires (senior) des créances titrisées. "Les garanties doivent être fixées au prix du marché et ne constituent donc pas une aide publique", a observé Margrethe Vestager dans un communiqué.
La Commission a déclaré dans un communiqué qu'avec l'aide d'un comité de surveillance, elle vérifierait la bonne exécution de la procédure afin de s'assurer qu'elle n'implique pas d'aide publique.
Conformément aux règles plus strictes introduites en Europe après la crise financière et destinées à protéger le contribuable, une aide publique ne peut être apportée à un établissement financier défaillant qu'une fois les actionnaires mis à contribution.
Les négociations entre Rome et Bruxelles ont buté des mois durant précisément sur cette question de savoir si le mécanisme à l'étude comporterait ou pas un élément d'aide publique.
Les actions des banques italiennes ont subi un sévère coup de tabac cette année, de crainte que ces négociations n'aboutissent pas. Mais elles ont rebondi mardi, dans l'espoir du contraire.
C'est surtout Monte dei Paschi di Siena, la troisième banque italienne, qui a souffert de cet état de choses, chutant de quelque 43% depuis le début de l'année, soit deux fois les pertes de l'ensemble du secteur bancaire italien. (Avec Gavin Jones, Jan Strupczewski et Foo Yun Chee, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Apple a moins vendu d'iPhones que prévu au T1

mercredi 27 janvier 2016 06h00

(Répétition sans changement d'une dépêche transmise mardi soir)
par Julia Love
SAN FRANCISCO, 27 janvier (Reuters) - Apple a vendu moins d'iPhones que prévu au premier trimestre de son exercice, la firme à la pomme commençant à ressentir les effets du tassement économique du très important marché chinois, et s'attend à voir son chiffre d'affaires diminuer pour la première fois depuis 13 ans.
L'action, qui a perdu 5% depuis le début de l'année, jouait aux montagnes russes en après-Bourse, déclinant de plus de 2% dans le même temps que se tenait une téléconférence avec des analystes.
"C'est décevant de le voir rater le coche sur un chiffre d'affaires qui avait déjà été revu en baisse et le fait est qu'avec le ralentissement de la croissance de l'iPhone, il aurait fallu un produit qui soit vraiment intéressant", observe J.J. Kinahan (TD Ameritrade). "La pression continuera de s'exercer sur l'action sans un véritable plan de croissance des ventes ou un nouveau produit".
Apple a annoncé mardi avoir vendu 74,8 millions d'iPhones sur les trois mois clos au 26 décembre, premier trimestre complet de vente des iPhone 6S et 6S Plus. La croissance de 0,4% des livraisons est la plus faible depuis le lancement du smartphone en 2007.
Les analystes, qui s'attendaient à ce coup de frein à la croissance du marché des iPhones, anticipaient 75,5 millions de combinés vendus, selon le cabinet spécialisé FactSet StreetAccount.
Apple projette pour le deuxième trimestre un chiffre d'affaires de 50 à 53 milliards de dollars, alors que les analystes attendent 55,5 milliards. Sur le trimestre comparable de l'exercice antérieur, Apple avait dégagé un C.A. de 58 milliards de dollars.
La prévision d'Apple sur le trimestre en cours implique 40 à 50 millions d'iPhones vendus, ce qui serait la toute première baisse des ventes du smartphone, dit l'analyste Daniel Ives (FBR Capital Markets). Sur le trimestre comparable de l'exercice précédent, Apple avait vendu 61,2 millions d'iPhones.
De fait, le directeur général Tim Cook a dit, lors de la téléconférence, qu'une baisse des ventes d'iPhones sur le trimestre en cours, par rapport au trimestre comparable un an auparavant, était prévisible.
Alors que le chiffre d'affaires en Chine continentale a crû de 14% durant le trimestre, Apple commence à ressentir les retombées d'un changement de la situation économique, surtout à Hong Kong, a dit le directeur financier Luca Maestri à Reuters.
"A mesure que nous évoluons dans le trimestre à fin mars, il devient plus manifeste qu'il y a des signes de tassement économique", a-t-il déclaré. "Nous commençons à observer quelque chose qui est nouveau pour nous".
Le C.A. de 18,37 milliards réalisé en Chine continentale a représenté 24,2% du C.A. total. Les ventes faites dans ce marché avaient presque doublé au quatrième trimestre du précédent exercice.
Le bénéfice net d'Apple a lui augmenté de 1,9% au premier trimestre, à 18,36 milliards de dollars, tandis que le chiffre d'affaires a progressé de 1,7% à 75,87 milliards de dollars, tous deux des records. Le C.A. est inférieur au consensus des analystes qui anticipaient 76,54 lilliards de dollars.
Le bénéfice par action trimestriel, de 3,28 dollars, dépasse le consensus des analystes qui le donnaient à 3,23 dollars.
La performance globale d'Apple est "un peu meilleure qu'on ne le craignait", a dit Daniel Ives.
Le directeur financier Luca Maestri a également évoqué des effets de change défavorables, qui ont amputé le C.A. de quelque cinq milliards de dollars. (Avec Anya George Tharakan à Bangalore, Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Procter & Gamble renoue avec la croissance organique

mardi 26 janvier 2016 18h26

par Yashaswini Swamynathan
(Reuters) - Procter & Gamble a annoncé mardi avoir renoué avec la croissance organique de ses ventes sur les trois derniers mois de 2015, grâce à la hausse des prix et au recentrage de son portefeuille de marques.
Le numéro un mondial des produits de grande consommation a également publié un bénéfice meilleur qu'attendu, grâce à des réductions de coûts. A Wall Street, l'action P&G gagnait près de 3% à la mi-séance, une performance supérieure à celle de l'indice S&P du secteur.
Les ventes en données organiques, c'est-à-dire hors effets de change et changements de périmètre, ont augmenté de 2% sur le trimestre clos le 31 décembre, alors qu'elles avaient reculé de 1% sur les trois mois précédents, leur première baisse depuis 2008.
Procter & Gamble a accéléré la hausse de ses prix au cours des derniers trimestres, une stratégie qui a payé en termes de chiffre d'affaires même si elle freiné les volumes.
Critiqué pour sa lenteur de réaction à l'évolution de la consommation, le groupe s'est lancé dans une stratégie d'allègement de son portefeuille d'activités pour se concentrer sur les marques les plus dynamiques, comme les produits de rasage Gillette, les couches Pampers ou la lessive Tide.
Pour Nik Modi, analyste de RBC Capital Markets, les résultats publiés mardi montrent que le nouveau directeur général du groupe, David Taylor, semble capable de corriger les erreurs du passé, même si P&G est encore loin d'avoir achevé sa transformation.
LE DOLLAR FORT FREINE LE CHIFFRE D'AFFAIRES
Le directeur financier du groupe, Jon Moeller, a quant à lui déclaré vouloir atteindre cette année, donc avec un an d'avance, l'objectif d'une baisse de 25% à 30% des coûts hors fabrication.
Il a assuré que l'appréciation du dollar ne découragerait pas P&G d'investir, précisant que le budget médias devrait augmenter d'au moins 10% au second semestre.
Mais il a reconnu que la capacité de l'entreprise à augmenter ses prix serait quelque peu réduit par la dégradation du contexte macroéconomique.
Sur le trimestre octobre-décembre, le dollar fort a amputé le chiffre d'affaires de 9% et cet impact devrait être de 7% sur l'ensemble de l'exercice 2016, contre 5% à 6% prévu initialement.
Le groupe prévoit toujours une baisse à un chiffre seulement du chiffre d'affaires annuel.
Au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires a reculé de 8,5% à 16,92 milliards de dollars (15,60 milliards d'euros), un peu en dessous du consensus Thomson Reuters I/B/E/S (16,94 milliards).
Le bénéfice net trimestriel a lui bondi de 35% à 3,21 milliards de dollars, soit 1,12 dollar par action, contre 2,37 milliards (82 cents/action) un an auparavant.
Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action (BPA) ressort à 1,04 dollar, alors que les analystes financiers l'attendaient en moyenne à 98 cents.
(Yashaswini Swamynathan; Marc Angrand pour le service français, édité par Patrick Vignal)