Wall St tiré par la perspective d'une hausse des taux
Le Dow Jones a gagné 1,13%, le S&P 500 1,18% et le Nasdaq Composite 1,3%
Le secteur financier a été porté par les déclarations de la Fed
L'action Apple a bondi de plus de 4% après ses résultats (Actualisé avec d'autres actifs financiers)
par Caroline Valetkevitch
NEW YORK, 28 octobre (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse de plus 1% mercredi, portée notamment par la bonne tenue d'un compartiment financier dopé par les déclarations de la Réserve fédérale faisant explicitement référence à une possible hausse des taux d'intérêt en décembre.
L'indice Dow Jones a gagné 1,13%, soit 198,09 points, à 17.779,52. Le S&P-500, plus large, a pris 24,46 points, soit 1,18%, à 2.090,35. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 65,55 points (+1,3%) à 5.095,69.
La place boursière américaine a également été tirée vers le haut par les valeurs pétrolières, qui ont bénéficié du bond de plus de 6% du cours du brut léger américain.
Et les trois indices ont également tiré parti de la hausse de 4,13% à 119,28 dollars du titre Apple, première capitalisation boursière mondiale, après que le fabricant d'iPhone a rassuré les investisseurs avec ses résultats trimestriels.
Deux heures avant la clôture de Wall Street, la Fed a, comme attendu, laissé ses taux directeurs inchangés mais elle a nuancé les risques internationaux menaçant l'économie des Etats-Unis et a explicitement laissé la porte ouverte à un resserrement de sa politique monétaire lors de sa prochaine réunion en décembre.
Wall Street, dont la progression de ces dernières années a surtout été le fait de la politique ultra-accommodante de la Fed, avait initialement effacé une partie de ses gains dans la foulée de la publication du communiqué de la banque centrale américaine avant de repartir de l'avant.
"La Fed essaie résolument de rendre probable la possibilité d'une hausse des taux. Mais elle ne fait que garder la porte ouverte. A mes yeux, elle n'insiste pas excessivement sur le fait qu'elle a l'intention de relever ses taux en décembre", a déclaré Aneta Markowska, économiste chez Société générale.
RECUL DU COMPARTIMENT DES "UTILITIES"
Quoi qu'il en soit, comme les banques et les sociétés financières dans leur ensemble sont favorisées par des taux plus élevés, l'indice S&P regroupant le secteur financier a gagné 2,41%, plus forte hausse du jour. L'indice KBW réunissant les seules banques a bondi de 3,51%.
Derrière le compartiment financier, le secteur énergétique a affiché la deuxième plus forte progression de la séance, avec un gain de 2,22%.
A l'inverse, les entreprises spécialisés dans les services aux collectivités pâtissant de taux d'intérêt plus élevés, le secteur des "utilities" a perdu 1,13%, l'un des rares à terminer dans le rouge.
Si le statu quo monétaire n'a guère surpris les investisseurs, ces derniers n'avaient pas anticipé cette référence aussi claire à la possibilité d'un premier relèvement des taux d'intérêt depuis 2006 lors de sa prochaine réunion.
Cela explique le vif retournement à la hausse du dollar face à un panier de devises internationales. Alors qu'il reculait de quelque 0,4% avant les déclarations de la Fed, le billet vert a gagné 0,7%.
Les rendements des emprunts du Trésor, surtout ceux du papier à échéance courte, ont bondi dans l'anticipation d'un tour de vis monétaire.
L'action Apple a enregistré la plus forte hausse du Dow Jones, suivi des titres Merck (+3,05%), JPMorgan Chase (+2,92%), Goldman Sachs (+2,69%) et Chevron (+2,38%).
Avec leurs gains de ce mercredi, le Dow Jones et le S&P 500 mettent fin à une série de deux séances consécutives de pertes.
Depuis le début de la semaine, la progression est de 0,75% pour le Dow, de 0,73% pour le S&P et de 1,27% pour le Nasdaq. Si cette tendance se confirme, les trois indices inscriraient leur cinquième progression hebdomadaire de suite. (Benoit Van Overstraeten pour le service français)
jascapital.com/fr
NEW YORK, 28 octobre (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse de plus 1% mercredi, portée notamment par la bonne tenue d'un compartiment financier dopé par les déclarations de la Réserve fédérale faisant explicitement référence à une possible hausse des taux d'intérêt en décembre.
L'indice Dow Jones a gagné 1,13%, soit 198,09 points, à 17.779,52. Le S&P-500, plus large, a pris 24,46 points, soit 1,18%, à 2.090,35. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 65,55 points (+1,3%) à 5.095,69.
La place boursière américaine a également été tirée vers le haut par les valeurs pétrolières, qui ont bénéficié du bond de plus de 6% du cours du brut léger américain.
Et les trois indices ont également tiré parti de la hausse de 4,13% à 119,28 dollars du titre Apple, première capitalisation boursière mondiale, après que le fabricant d'iPhone a rassuré les investisseurs avec ses résultats trimestriels.
Deux heures avant la clôture de Wall Street, la Fed a, comme attendu, laissé ses taux directeurs inchangés mais elle a nuancé les risques internationaux menaçant l'économie des Etats-Unis et a explicitement laissé la porte ouverte à un resserrement de sa politique monétaire lors de sa prochaine réunion en décembre.
Wall Street, dont la progression de ces dernières années a surtout été le fait de la politique ultra-accommodante de la Fed, avait initialement effacé une partie de ses gains dans la foulée de la publication du communiqué de la banque centrale américaine avant de repartir de l'avant.
"La Fed essaie résolument de rendre probable la possibilité d'une hausse des taux. Mais elle ne fait que garder la porte ouverte. A mes yeux, elle n'insiste pas excessivement sur le fait qu'elle a l'intention de relever ses taux en décembre", a déclaré Aneta Markowska, économiste chez Société générale.
RECUL DU COMPARTIMENT DES "UTILITIES"
Quoi qu'il en soit, comme les banques et les sociétés financières dans leur ensemble sont favorisées par des taux plus élevés, l'indice S&P regroupant le secteur financier a gagné 2,41%, plus forte hausse du jour. L'indice KBW réunissant les seules banques a bondi de 3,51%.
Derrière le compartiment financier, le secteur énergétique a affiché la deuxième plus forte progression de la séance, avec un gain de 2,22%.
A l'inverse, les entreprises spécialisés dans les services aux collectivités pâtissant de taux d'intérêt plus élevés, le secteur des "utilities" a perdu 1,13%, l'un des rares à terminer dans le rouge.
Si le statu quo monétaire n'a guère surpris les investisseurs, ces derniers n'avaient pas anticipé cette référence aussi claire à la possibilité d'un premier relèvement des taux d'intérêt depuis 2006 lors de sa prochaine réunion.
Cela explique le vif retournement à la hausse du dollar face à un panier de devises internationales. Alors qu'il reculait de quelque 0,4% avant les déclarations de la Fed, le billet vert a gagné 0,7%.
Les rendements des emprunts du Trésor, surtout ceux du papier à échéance courte, ont bondi dans l'anticipation d'un tour de vis monétaire.
L'action Apple a enregistré la plus forte hausse du Dow Jones, suivi des titres Merck (+3,05%), JPMorgan Chase (+2,92%), Goldman Sachs (+2,69%) et Chevron (+2,38%).
Avec leurs gains de ce mercredi, le Dow Jones et le S&P 500 mettent fin à une série de deux séances consécutives de pertes.
Depuis le début de la semaine, la progression est de 0,75% pour le Dow, de 0,73% pour le S&P et de 1,27% pour le Nasdaq. Si cette tendance se confirme, les trois indices inscriraient leur cinquième progression hebdomadaire de suite. (Benoit Van Overstraeten pour le service français)
jascapital.com/fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire