La BCE laisse ses taux directeurs inchangés
LA VALETTE, 22 octobre (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) a, sans surprise, laissé jeudi ses taux directeurs inchangés.
Le taux de refinancement reste fixé à 0,05%, le taux de facilité de dépôt à -0,20% et le taux de prêt marginal à 0,30%.
La dernière modification -- à la baisse -- de ces trois taux directeurs remonte à septembre de l'an dernier.
Le président de la BCE, Mario Draghi, donnera une conférence de presse à 14h30 (12h30 GMT). Certains analystes s'attendent à ce qu'il conforte l'hypothèse d'une prolongation ou d'une amplification du programme du rachat massif de dette du service public lancé en mars dernier par l'institut d'émission.
Ce programme d'assouplissement quantitatif ("quantitative easing", QE), qui vise à soutenir le crédit et à favoriser la hausse des prix, se traduit pour l'instant par 60 milliards d'euros d'achats par mois et doit en principe s'achever en septembre 2016.
Mais la faiblesse de la croissance et de l'inflation, retombée en territoire négatif en septembre dans la zone euro, plaide pour de nouvelles initiatives des autorités monétaires.
Les marchés s'attendent à ce que la BCE laisse son QE en l'état pour l'instant tout préparant le terrain à une modification dans les prochains mois.
(Balazs Koranyi et Francesco Canepa; Patrick Vignal, édité par Marc Angrand)
Le taux de refinancement reste fixé à 0,05%, le taux de facilité de dépôt à -0,20% et le taux de prêt marginal à 0,30%.
La dernière modification -- à la baisse -- de ces trois taux directeurs remonte à septembre de l'an dernier.
Le président de la BCE, Mario Draghi, donnera une conférence de presse à 14h30 (12h30 GMT). Certains analystes s'attendent à ce qu'il conforte l'hypothèse d'une prolongation ou d'une amplification du programme du rachat massif de dette du service public lancé en mars dernier par l'institut d'émission.
Ce programme d'assouplissement quantitatif ("quantitative easing", QE), qui vise à soutenir le crédit et à favoriser la hausse des prix, se traduit pour l'instant par 60 milliards d'euros d'achats par mois et doit en principe s'achever en septembre 2016.
Mais la faiblesse de la croissance et de l'inflation, retombée en territoire négatif en septembre dans la zone euro, plaide pour de nouvelles initiatives des autorités monétaires.
Les marchés s'attendent à ce que la BCE laisse son QE en l'état pour l'instant tout préparant le terrain à une modification dans les prochains mois.
(Balazs Koranyi et Francesco Canepa; Patrick Vignal, édité par Marc Angrand)
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