mardi 1 mars 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 29 FEVRIER AU 1 MARS 2016 ET AGENDA ECONOMIQUE du mardi 1er mars

Le pétrole sans direction en Asie


Singapour - Le pétrole était sans direction mardi en Asie, de nouvelles données confirmant l'essoufflement de l'économie chinoise venant contrebalancer les espoirs suscités par des mesures de relance de Pékin et des rumeurs sur une réduction concertée de la production d'or noir.

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril prenait deux cents à 33,77 dollars vers 04H45 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai et dont c'était le premier jour comme contrat de référence, reculait de trois cents à 36,54 dollars.

Selon un indice gouvernemental publié mardi, l'activité manufacturière s'est nettement contractée en février en Chine, enregistrant son plus fort repli depuis plus de quatre ans, nouveau signe du ralentissement de la deuxième économie mondiale.

La veille, les marchés avaient été confortés par de nouvelles mesures de relance de l'économie annoncées par les autorités chinoises.

La banque centrale chinoise (PBOC) a de nouveau abaissé le ratio de réserves obligatoires imposé aux banques, leur permettant ainsi d'accorder davantage de crédits.

Alors que le pétrole est tombé au plus bas depuis 2003 en début d'année, les marchés ont beaucoup varié ces derniers temps face aux rumeurs d'une baisse concertée de l'offre entre grands pays producteurs. 

Les investisseurs ont été encouragés par l'annonce d'une nouvelle réunion à la mi-mars entre l'Arabie saoudite, le Qatar, le Venezuela - tous trois membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) -, et la Russie, qui avaient déjà convenu de geler leur production une dizaine de jours plus tôt.

D'après Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à Singapour, ce genre de déclarations ne peut avoir qu'un effet à court terme.

On en revient aux fondamentaux de l'offre et de la demande. L'Arabie saoudite pèse lourd mais la vérité c'est que je vois rien de vraiment concret.

Le WTI a clôturé en hausse de 97 cents à 33,75 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a gagné 87 cents à 35,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).


str/rc/ev/plh

INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP


(©AFP / 01 mars 2016 06h16)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=681113 

Japon: la consommation des ménages recule encore fortement en janvier

Tokyo (awp/afp) - La consommation des ménages japonais a reculé de 3,1% en janvier sur un an, signant son cinquième mois de baisse d'affilée, sur fond de reprise hésitante de la troisième économie mondiale où le chômage reste toutefois au plus bas.


Trois ans après le lancement de la stratégie de relance "abenomics", les Japonais restent inquiets et réticents à dépenser dans un archipel marqué par des années de déflation.


Les analystes interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à un repli de 2,7%.


Sur la période passée en revue, les foyers de deux personnes et plus ont déboursé en moyenne 280.973 yens (2.285 euros), réduisant leurs frais dans le logement, l'électricité ou encore l'éducation, a annoncé mardi le ministère des Affaires intérieures.


Les dépenses des ménages dont le chef est salarié ont également diminué (-2,6%, à 312.331 yens), pour des revenus en repli de 1,3%. Les salaires peinent à augmenter suffisamment pour doper la consommation, et les négociations du printemps entre employeurs et syndicats, dont les premiers résultats devraient être connus à la mi-mars, ne devraient guère changer la donne.


Les revendications s'annoncent en effet modestes, alors que les représentants d'employés, très solidaires de leurs patrons, prennent acte du récent renforcement du yen, négatif pour les entreprises exportatrices, et des turbulences à la Bourse de Tokyo qui a connu son pire début d'année depuis 1949.


Dans ce contexte morose et sous l'effet de la chute des prix du pétrole, l'inflation est retombée à zéro en janvier, loin de l'objectif de 2% que s'est fixée la Banque du Japon (BoJ).


En revanche, la production industrielle a rebondi de 3,7% sur un mois, après avoir nettement diminué en novembre et décembre 2015, selon des données publiées lundi par le ministère de l'Industrie (Meti). Mais les firmes s'attendent à une rechute en février.


- Emploi au beau fixe -


"Il y a désormais de fortes chances que l'économie japonaise se contracte encore au premier trimestre 2016", après un recul du produit intérieur brut (PIB) de 0,4% au quatrième trimestre 2015, a pronostiqué dans une note Takuji Okubo, économiste de Japan Macro Advisors.


"Le déclin prononcé du marché boursier depuis janvier a en outre probablement pesé sur le moral des entreprises et consommateurs", a-t-il estimé.


"Si les décideurs politiques n'ont pas réussi à montrer des progrès au cours des trois dernières années (...), comment pourraient-ils atteindre leurs objectifs maintenant que l'environnement économique mondial se retourne contre eux", s'interroge l'analyste.


Autre statistique annoncée mardi, le taux de chômage est redescendu de 0,1 point en janvier sur un mois, à 3,2% de la population active, grâce à une baisse du ratio masculin de 0,2 point à 3,4% et au maintien de celui des femmes à 2,9%.


Les conditions d'emploi sont des plus favorables, avec 128 offres pour 100 demandes (contre 127 en décembre), du jamais vu en 24 ans, selon le ministère du Travail, mais il existe une grande hétérogénéité entre types de contrats de travail, régions et secteurs.


A venir, les données révisées du PIB du 4e trimestre seront annoncées dans une semaine, avant les résultats début avril de l'enquête trimestrielle Tankan de la Banque du Japon (BoJ) sur le moral des entrepreneurs, indicateur important de l'état d'esprit du monde des affaires.


afp/al


(AWP / 01.03.2016 06h41)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=681123 

Wall Street-Le S&P en deçà d'un important seuil technique

mardi 1 mars 2016 06h00

* Perte de 0,74% pour le Dow, de 0,81% pour le S&P, de 0,71% pour le Nasdaq
* Gain de 0,3% du Dow en février, perte de 0,5% du S&P, recul de 1,2% du Nasdaq (Répétition sans changement d'une dépêche transmise lundi soir)
par Abhiram Nandakumar et Noel Randewich
NEW YORK, 1er mars (Reuters) - Wall Street a fini la séance de lundi en baisse, le soutien apporté par la hausse modérée du marché pétrolier et par la dernière mesure monétaire annoncée par la Chine s'étant dissipé en fin d'après-midi.
La Banque populaire de Chine (BPC) a annoncé ce lundi une baisse du coefficient des réserves obligatoires (RO), la cinquième depuis février 2015, espérant donner ainsi un coup de pouce à une économie en phase de ralentissement.
Le pétrole lui a remonté dans l'espoir d'une action concertée des producteurs pétroliers mondiaux pour endiguer la volatilité du marché.
Après les gains de la semaine passée, le marché a été technique lundi, avec un indice S&P-500 repassé en dessous de sa moyenne mobile de 50 jours, un étalon très suivi par les investisseurs. Il l'avait dépassée jeudi, pour la première fois de l'année.
L'indice Dow Jones a perdu 123,47 points (0,74%) à 16.516,50. Le S&P-500, plus large, a cédé 15,82 points (0,81%) à 1.932,23 points. Le Nasdaq Composite a laissé 32,52 points (0,71%) à 4.557,95.
Sur l'ensemble du mois de février, le Dow enregistre un gain de 0,3%, tandis que le S&P-500 et le Nasdaq Composite perdent 0,4% et 1,2% respectivement.
Une bonne série d'indicateurs économiques publiée la semaine dernière relève la probabilité de voir la Réserve fédérale poursuivre la remontée des taux d'intérêt.
Cette probabilité est de 38% pour juin et de 57% pour décembre, au vu de l'évolution des futures du taux des Fed funds retracée par le programme FedWatch de CME Group.
Le secteur de la santé accuse le recul sectoriel le plus prononcé de l'indice S&P-500, de 1,58%, imputable à quelques valeurs telles que Valeant Pharmaceuticals .
Il est suivi par celui de l'énergie qui lâche 1,15%. Neuf des 10 grands indices sectoriels du S&P sont dans le rouge.
Le laboratoire pharmaceutique canadien a rétrogradé de 18,4%, ayant annoncé le retour de son directeur général Michael Pearson, qui avait été absent pour des raisons médicales, ainsi que le report de la publication de ses comptes trimestriels.
Ses pertes se sont aggravées en fin de séance, lorsqu'il a annoncé faire l'objet de plusieurs enquêtes, notamment de la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, et du Congrès.
Une autre valeur pharmaceutique, Endo International a décroché d'un peu plus de 21%, en raison d'une prévision de chiffre d'affaires de 2016 en deçà des attentes des analystes.
Icahn Enterprises a gagné 3,7%, l'investisseurs activiste ayant proposé de racheter le solde du capital de l'équipementier automobile Federal Mogul, lequel s'est envolé de 45,8%.
On compte 1.593 hausses contre 1.453 baisses sur le Nyse et 1.545 baisses pour 1.283 hausses sur le Nasdaq.
Le volume a tourné autour de huit milliards de titres échangés, en deçà de la moyenne quotidienne de 8,9 milliards des 20 dernières séances, selon des données de Thomson Reuters.
Sur le marché des changes, le yen a progressé sur un large front, avant de revenir à peu près inchangé, le communiqué publié par le Groupe des Vingt (G20) n'ayant révélé aucune mesure concrète pour s'attaquer à une croissance ralentie et à une inflation dans les abîmes.
Les Treasuries ont fini en hausse, et surtout les échéances longues, réagissant à une baisse inattendue des promesse de vente immobilières en janvier et à un indice PMI de Chicago revenu sous la barre des 50, deux indicateurs qui plaident pour un ralentissement du cycle de durcissement monétaire de la Réserve fédérale.
A cet égard, les investisseurs attendent avec impatience, comme il se doit, la statistique de l'emploi de février qui paraîtra vendredi prochain. (Avec Gertrude Chavez-Dreyfuss, Sam Forgione, Tariro Mzezewa, Wilfrid Exbrayat pour le service français)

 

Wall Street termine en baisse

lundi 29 février 2016 22h18

par Abhiram Nandakumar et Noel Randewich
NEW YORK (Reuters) - Wall Street a fini la séance de lundi en baisse, le soutien apporté par la hausse modérée du marché pétrolier et par la dernière mesure monétaire annoncée par la Chine s'étant dissipé en fin d'après-midi.
La Banque populaire de Chine (BPC) a annoncé ce lundi une baisse du coefficient des réserves obligatoires (RO), la cinquième depuis février 2015, espérant donner ainsi un coup de pouce à une économie en phase de ralentissement.
Le pétrole lui a remonté dans l'espoir d'une action concertée des producteurs pétroliers mondiaux pour endiguer la volatilité du marché.
Le marché a été technique lundi, avec un indice S&P-500 repassé en dessous de sa moyenne mobile de 50 jours, un étalon très suivi par les investisseurs. Il l'avait dépassée jeudi, pour la première fois de l'année.
L'indice Dow Jones a perdu 123,47 points (0,74%) à 16.516,50. Le S&P-500, plus large, a cédé 15,82 points (0,81%) à 1.932,23 points. Le Nasdaq Composite a laissé 32,52 points (0,71%) à 4.557,95.
Sur l'ensemble du mois de février, le Dow enregistre un gain de 0,3%, tandis que le S&P-500 et le Nasdaq Composite perdent 0,4% et 1,2% respectivement.
Une bonne série d'indicateurs économiques publiée la semaine dernière relève la probabilité de voir la Réserve fédérale poursuivre la remontée des taux d'intérêt.
Cette probabilité est de 38% pour juin et de 57% pour décembre, au vu de l'évolution des futures du taux des Fed funds retracée par le programme FedWatch de CME Group.
Le secteur de la santé accuse le recul sectoriel le plus prononcé de l'indice S&P-500, de 1,58%, imputable à quelques valeurs telles que Valeant Pharmaceuticals.
Il est suivi par celui de l'énergie qui lâche 1,15%.
Le laboratoire pharmaceutique canadien a rétrogradé de 18,4%, ayant annoncé le retour de son directeur général Michael Pearson, qui avait été absent pour des raisons médicales, ainsi que le report de la publication de ses comptes trimestriels.
Ses pertes se sont aggravées en fin de séance, lorsqu'il a annoncé faire l'objet de plusieurs enquêtes, notamment de la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, et du Congrès.
Une autre valeur pharmaceutique, Endo International a décroché d'un peu plus de 21%, en raison d'une prévision de chiffre d'affaires de 2016 en deçà des attentes des analystes.
Icahn Enterprises a gagné 3,7%, l'investisseurs activiste ayant proposé de racheter le solde du capital de l'équipementier automobile Federal Mogul, lequel s'est envolé de 45,8%.
(Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Wall Street termine en baisse

lundi 29 février 2016 22h05

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en baisse lundi, en dépit des éléments positifs constitués par la dernière mesure monétaire prise par la Chine, à savoir une nouvelle baisse du coefficient des réserves obligatoires, et l'espoir d'une inflexion du marché pétrolier à la faveur d'un engagement général des pays producteurs.
L'indice Dow Jones a perdu 123,88 points (0,74%) à 16.516,09. Le S&P-500, plus large, a cédé 15,88 points (0,82%) à 1.932,17 points.
Le Nasdaq Composite a laissé 32,52 points (0,71%) à 4.557,95.
(Ces données sont susceptibles de varier encore légèrement).

La zone euro retombe en déflation, pression accrue sur la BCE

lundi 29 février 2016 15h58


par Francesco Guarascio et Balazs Koranyi
BRUXELLES (Reuters) - L'inflation dans la zone euro a baissé plus vite que prévu en février pour retomber en territoire négatif, montre lundi la première estimation d'Eurostat, qui devrait renforcer la pression en faveur d'un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) la semaine prochaine.
Les prix à la consommation ont baissé de 0,2% en rythme annuel dans les 19 pays de la zone euro, après avoir progressé de 0,3% en janvier, a précisé l'office statistique de l'Union européenne. Il s'agit de la première inflation négative depuis le mois de septembre, lorsque le taux était tombé à -0,1%.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un taux d'inflation à zéro sur un an.
Associée à la faiblesse de la confiance et de l'activité, cette mauvaise surprise sur le plan de l'inflation suggère que la timide croissance dans la zone euro ralentit encore, renforçant la nécessité de mesures de soutien pour relancer la croissance.
"La déflation serait un désastre pour la zone euro car elle augmenterait le poids déjà élevé de la dette", dit l'économiste de Nordea, Holger Sandte. "C'est pourquoi la BCE va continuer à assouplir de façon significative sa politique monétaire."
"Mais quelle que soit la décision de la BCE à sa réunion du 10 mars, l'inflation devrait stagner autour de zéro dans les prochains mois avant de repartir à la hausse -- à condition que les prix du pétrole se comportent bien", ajoute-t-il.
L'euro est tombé à un creux de quatre semaines, de 1,0896 dollar, et le taux de rendement du Bund allemand à 10 ans, l'obligation de référence en Europe, à un plus bas de dix mois après la publication de l'estimation rapide d'Eurostat.
EFFET D'ENTRAÎNEMENT DU PÉTROLE
Plus alarmant encore, l'inflation de base, hors énergie et produits alimentaires frais, un indicateur suivi de près par la BCE, a également baissé plus rapidement que prévu, à +0,8% après +1,0% en janvier.
Cela semble montrer que la baisse du coût de l'énergie se répercute sur les prix des autres biens et sur ceux des services, créant un effet d'entraînement qui pourrait prolonger la phase d'inflation faible et plonger la zone dans une déflation durable.
Le consensus Reuters prévoyait un taux de +0,9% pour cette mesure de l'inflation.
De fait, le gouverneur de la Banque de France Villeroy de Galhau a averti dimanche que la BCE pourrait injecter plus de liquidités dans le système financier de la zone euro, expliquant que la faiblesse des cours du pétrole risquait d'avoir un impact négatif à long terme sur les économies de la région.
Les prix de l'énergie ont diminué de 8,0% sur un an en février, leur plus net repli depuis le mois d'octobre, nettement supérieur à la baisse de 5,4% enregistrée au mois de janvier.
Les prix des produits alimentaires, de l'alcool et du tabac ont augmenté de 0,7% après 1,0% en janvier. La décélération du mouvement de hausse de ce sous-indice a commencé en novembre.
Le sentiment économique en zone euro s'est encore détérioré en février, selon les données de la Commission européenne publiées la semaine dernière, avec une confiance du consommateur en baisse, ce qui augure mal des futures dépenses des ménages.
Les ministres des Finances du G20 réunis à Shanghai vendredi et samedi ont convenu d'utiliser "tous les instruments de politique" - monétaires, budgétaires et structurels - individuellement et collectivement" pour sortir l'économie mondiale de sa torpeur, sans pour autant annoncer de mesures concrètes.
Tous ces éléments plaident en faveur de nouvelles mesures de la BCE, qui réunit son conseil des gouverneurs le 10 mars.
"Les données en matière d'inflation exercent une pression supplémentaire sur eux pour faire quelque chose. Malheureusement, le nombre d'instruments disponibles n'augmente pas", note David Kohl, économiste chez Julius Baer.
"La BCE peut-elle y faire quelque chose? Pas trop ou en tout cas probablement pas", ajoute-t-il, en référence à l'éventail limité d'instruments encore à la disposition de la BCE, après la baisse des taux en territoire négatif et le programme massif de rachats d'actifs pour injecter des liquidités dans l'économie.
Selon les économistes, la BCE devrait abaisser de 10 points de base son taux de dépôt, à -0,4%, lors de sa prochaine réunion et élargir son programme de rachat d'actifs actuellement qui porte actuellement sur 60 milliards d'euros par mois. Elle a déjà annoncé qu'elle abaisserait ses prévisions d'inflation.
(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)

La Chine abaisse encore le ratio de réserves des banques

lundi 29 février 2016 15h30

PEKIN (Reuters) - La banque centrale chinoise a annoncé lundi avoir de nouveau abaissé le ratio des réserves des banques du pays, l'institut d'émission réduisant ainsi ce ratio pour la cinquième fois depuis février 2015 dans l'espoir de donner un coup de pouce à une économie en phase de ralentissement.
Sur son site internet, la Banque populaire de Chine (BPC) a précisé que ce ratio serait diminué de 50 points de base, le ramenant de ce fait à 17% pour la plupart des grands établissements du pays.
Le dernier abaissement de ce ratio de réserves, également de 50 points de base, remontait au 23 octobre, jour où la banque centrale avait aussi annoncé une sixième baisse de ses taux d'intérêt en 11 mois.
"Le gouvernement chinois continue de mettre en avant des mesures de réforme du côté de l'offre (...) Un environnement monétaire plus souple est ce dont nous avons besoin", a déclaré Li Huiyong, économiste chez Shenyin & Wanguo Securities.
"Nous pensons que le gouvernement central va continuer à adopter une politique d'assouplissement en vue de soutenir l'économie."
La Banque populaire de Chine a précisé que cette diminution du ratio de réserves, qui prendra effet mardi, visait à maintenir un niveau élevé de liquidités dans le système financier.
RECUL DES BOURSES ET DU YUAN
Des analystes ont souligné que des inquiétudes concernant une pénurie de liquidités avaient commencé à peser sur les marchés actions chinois.
Les Bourses chinoises ont d'ailleurs terminé en net recul lundi, à leurs plus bas niveaux depuis un mois, dans la crainte de voir les investisseurs se tourner vers l'immobilier au détriment des actions et après des résultats décevants parmi les petites capitalisations à forte croissance.
La nouvelle baisse du ratio des réserves des banques intervient quelques jours après que Zhou Xiaochuan, gouverneur de la BPC, a dit que cette dernière avait à sa disposition des marges des manoeuvre et des outils pour faire face à d'éventuels risques baissiers pesant sur l'économie.
Le yuan, dont la baisse inquiète les partenaires commerciaux de la Chine, a reculé à la suite de l'annonce sur le ratio de réserves. La devise chinoise a touché un plus bas niveau depuis trois semaines après cette annonce, à 6,5539 dans les cotations à Hong Kong ("offshore").
La Chine est engagée dans le cycle d'assouplissement monétaire le plus marqué depuis la crise financière de 2007-2009 afin de tenter d'endiguer le ralentissement de la deuxième puissance économique mondiale.
Sur l'ensemble de l'année 2015, la croissance du pays a été de 6,9%, contre 7,3% l'année précédente, soit son rythme de progression le plus faible depuis 25 ans.
Ces derniers mois, les autorités chinoises s'étaient abstenues de prendre d'autres mesures d'assouplissement afin de ne pas affaiblir davantage le yuan, se contentant jusqu'ici de mesures à court terme sur le marché monétaire pour maintenir le niveau de liquidités.
La semaine dernière, des responsables chinois ont exclu une dévaluation imminente du yuan afin de rassurer leurs partenaires sur leur capacité à assurer la stabilité des marchés tout en conduisant des réformes structurelles.
(Kevin Yao, Véronique Tison et Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

AGENDA ECONOMIQUE du mardi 1er mars

mardi 1 mars 2016 06h00

** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
 
   
 PARIS :
 - Immatriculations automobiles / février
 - 09h50 Indice PMI manufacturier / février (définitif)
 
 TOKYO :     
 - Indice PMI Markit manufacturier / février
    
 PEKIN :     
 - Indice PMI Markit manufacturier / février (définitif)
 - Indices PMI officiels / février
    
 BERLIN :    
 - 09h55 Indice PMI Markit manufacturier / février (définitif)
 - 09h55 Demandeurs d'emploi, taux de chômage / février
    
 LONDRES :   
 - 10h00 Indice PMI Markit manufacturier en zone euro / février (définitif)
 - 10h30 Indice PMI Markit manufacturier / février
    
 BRUXELLES : 
 - 11h00 Taux de chômage en zone euro / janvier
 
 WASHINGTON :
 - 16h00 Indice ISM manufacturier / février
 - 16h00 Dépenses de construction / janvier
 - Ventes de véhicules / février
    
    
                        SOCIÉTÉS :
    
 PARIS :
 - 07h00 Ipsen / résultats annuels 
 - Bonduelle / résultats du S1   
 
 GENEVE :
 - Salon de l'automobile / journée presse (également mercredi) 
         www.salon-auto.ch/fr/  
     
 
 FRANCFORT : 
 - Zalando / résultats annuels
    
 MILAN :     
 - Luxottica / résultats annuels 
  
 
      -----------------------------------------------------------------------   
  Les informations économiques et financières en français     
  LE POINT sur les marchés                                    
  La BOURSE DE PARIS                                          
  Les VALEURS DU JOUR à Paris                                 
  LE POINT sur les changements de recommandations à Paris     
  LE POINT sur la gestion d'actifs en France

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