Le
pétrole sans direction en Asie
Singapour - Le pétrole était sans direction mardi en Asie, de
nouvelles données confirmant l'essoufflement de l'économie chinoise venant
contrebalancer les espoirs suscités par des mesures de relance de Pékin et des
rumeurs sur une réduction concertée de la production d'or noir.
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light
sweet crude (WTI) pour livraison en avril prenait deux cents à 33,77 dollars
vers 04H45 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai et
dont c'était le premier jour comme contrat de référence, reculait de trois
cents à 36,54 dollars.
Selon un indice gouvernemental publié mardi, l'activité
manufacturière s'est nettement contractée en février en Chine, enregistrant son
plus fort repli depuis plus de quatre ans, nouveau signe du ralentissement de
la deuxième économie mondiale.
La veille, les marchés avaient été confortés par de nouvelles
mesures de relance de l'économie annoncées par les autorités chinoises.
La banque centrale chinoise (PBOC) a de nouveau abaissé le
ratio de réserves obligatoires imposé aux banques, leur permettant ainsi
d'accorder davantage de crédits.
Alors que le pétrole est tombé au plus bas depuis 2003 en
début d'année, les marchés ont beaucoup varié ces derniers temps face aux
rumeurs d'une baisse concertée de l'offre entre grands pays producteurs.
Les investisseurs ont été encouragés par l'annonce d'une
nouvelle réunion à la mi-mars entre l'Arabie saoudite, le Qatar, le Venezuela -
tous trois membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) -,
et la Russie, qui avaient déjà convenu de geler leur production une dizaine de
jours plus tôt.
D'après Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à
Singapour, ce genre de déclarations ne peut avoir qu'un effet à court terme.
On en revient aux fondamentaux de l'offre et de la demande.
L'Arabie saoudite pèse lourd mais la vérité c'est que je vois rien de vraiment
concret.
Le WTI a clôturé en hausse de 97 cents à 33,75 dollars sur le
New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour
livraison en avril a gagné 87 cents à 35,97 dollars sur l'Intercontinental
Exchange (ICE).
str/rc/ev/plh
INTERCONTINENTALEXCHANGE
GROUP
(©AFP / 01 mars 2016 06h16)
Japon:
la consommation des ménages recule encore fortement en janvier
Tokyo (awp/afp) - La consommation
des ménages japonais a reculé de 3,1% en janvier sur un an, signant son
cinquième mois de baisse d'affilée, sur fond de reprise hésitante de la
troisième économie mondiale où le chômage reste toutefois au plus bas.
Trois ans après le lancement de la stratégie de relance
"abenomics", les Japonais restent inquiets et réticents à dépenser
dans un archipel marqué par des années de déflation.
Les analystes interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient
à un repli de 2,7%.
Sur la période passée en revue, les foyers de deux personnes
et plus ont déboursé en moyenne 280.973 yens (2.285 euros), réduisant leurs
frais dans le logement, l'électricité ou encore l'éducation, a annoncé mardi le
ministère des Affaires intérieures.
Les dépenses des ménages dont le chef est salarié ont
également diminué (-2,6%, à 312.331 yens), pour des revenus en repli de 1,3%.
Les salaires peinent à augmenter suffisamment pour doper la consommation, et
les négociations du printemps entre employeurs et syndicats, dont les premiers
résultats devraient être connus à la mi-mars, ne devraient guère changer la
donne.
Les revendications s'annoncent en effet modestes, alors que
les représentants d'employés, très solidaires de leurs patrons, prennent acte
du récent renforcement du yen, négatif pour les entreprises exportatrices, et
des turbulences à la Bourse de Tokyo qui a connu son pire début d'année depuis
1949.
Dans ce contexte morose et sous l'effet de la chute des prix
du pétrole, l'inflation est retombée à zéro en janvier, loin de l'objectif de
2% que s'est fixée la Banque du Japon (BoJ).
En revanche, la production industrielle a rebondi de 3,7% sur
un mois, après avoir nettement diminué en novembre et décembre 2015, selon des
données publiées lundi par le ministère de l'Industrie (Meti). Mais les firmes
s'attendent à une rechute en février.
- Emploi au beau fixe -
"Il y a désormais de fortes chances que l'économie
japonaise se contracte encore au premier trimestre 2016", après un recul
du produit intérieur brut (PIB) de 0,4% au quatrième trimestre 2015, a
pronostiqué dans une note Takuji Okubo, économiste de Japan Macro Advisors.
"Le déclin prononcé du marché boursier depuis janvier a
en outre probablement pesé sur le moral des entreprises et consommateurs",
a-t-il estimé.
"Si les décideurs politiques n'ont pas réussi à montrer
des progrès au cours des trois dernières années (...), comment pourraient-ils
atteindre leurs objectifs maintenant que l'environnement économique mondial se
retourne contre eux", s'interroge l'analyste.
Autre statistique annoncée mardi, le taux de chômage est
redescendu de 0,1 point en janvier sur un mois, à 3,2% de la population active,
grâce à une baisse du ratio masculin de 0,2 point à 3,4% et au maintien de
celui des femmes à 2,9%.
Les conditions d'emploi sont des plus favorables, avec 128
offres pour 100 demandes (contre 127 en décembre), du jamais vu en 24 ans,
selon le ministère du Travail, mais il existe une grande hétérogénéité entre
types de contrats de travail, régions et secteurs.
A venir, les données révisées du PIB du 4e trimestre seront
annoncées dans une semaine, avant les résultats début avril de l'enquête
trimestrielle Tankan de la Banque du Japon (BoJ) sur le moral des
entrepreneurs, indicateur important de l'état d'esprit du monde des affaires.
afp/al
(AWP / 01.03.2016 06h41)
Wall Street-Le S&P
en deçà d'un important seuil technique
mardi
1 mars 2016 06h00
* Perte de 0,74% pour le Dow, de 0,81% pour le S&P,
de 0,71% pour le Nasdaq
* Gain de 0,3% du Dow en
février, perte de 0,5% du S&P, recul de 1,2% du Nasdaq (Répétition sans
changement d'une dépêche transmise lundi soir)
par Abhiram Nandakumar et
Noel Randewich
NEW YORK, 1er mars
(Reuters) - Wall Street a fini la séance de lundi en baisse, le soutien apporté
par la hausse modérée du marché pétrolier et par la dernière mesure monétaire
annoncée par la Chine s'étant dissipé en fin d'après-midi.
La Banque populaire de
Chine (BPC) a annoncé ce lundi une baisse du coefficient des réserves
obligatoires (RO), la cinquième depuis février 2015, espérant donner ainsi un
coup de pouce à une économie en phase de ralentissement.
Le pétrole lui a remonté
dans l'espoir d'une action concertée des producteurs pétroliers mondiaux pour
endiguer la volatilité du marché.
Après les gains de la
semaine passée, le marché a été technique lundi, avec un indice S&P-500
repassé en dessous de sa moyenne mobile de 50 jours, un étalon très suivi par
les investisseurs. Il l'avait dépassée jeudi, pour la première fois de l'année.
L'indice Dow Jones a perdu
123,47 points (0,74%) à 16.516,50. Le S&P-500, plus large, a cédé 15,82
points (0,81%) à 1.932,23 points. Le Nasdaq Composite a laissé 32,52 points
(0,71%) à 4.557,95.
Sur l'ensemble du mois de
février, le Dow enregistre un gain de 0,3%, tandis que le S&P-500 et le
Nasdaq Composite perdent 0,4% et 1,2% respectivement.
Une bonne série
d'indicateurs économiques publiée la semaine dernière relève la probabilité de
voir la Réserve fédérale poursuivre la remontée des taux d'intérêt.
Cette probabilité est de
38% pour juin et de 57% pour décembre, au vu de l'évolution des futures du taux
des Fed funds retracée par le programme FedWatch de CME Group.
Le secteur de la santé
accuse le recul sectoriel le plus prononcé de l'indice S&P-500, de 1,58%,
imputable à quelques valeurs telles que Valeant Pharmaceuticals .
Il est suivi par celui de
l'énergie qui lâche 1,15%. Neuf des 10 grands indices sectoriels du S&P
sont dans le rouge.
Le laboratoire
pharmaceutique canadien a rétrogradé de 18,4%, ayant annoncé le retour de son
directeur général Michael Pearson, qui avait été absent pour des raisons
médicales, ainsi que le report de la publication de ses comptes trimestriels.
Ses pertes se sont
aggravées en fin de séance, lorsqu'il a annoncé faire l'objet de plusieurs
enquêtes, notamment de la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme
boursier américain, et du Congrès.
Une autre valeur
pharmaceutique, Endo International a décroché d'un peu plus de 21%, en raison
d'une prévision de chiffre d'affaires de 2016 en deçà des attentes des
analystes.
Icahn Enterprises a gagné
3,7%, l'investisseurs activiste ayant proposé de racheter le solde du capital
de l'équipementier automobile Federal Mogul, lequel s'est envolé de 45,8%.
On compte 1.593 hausses
contre 1.453 baisses sur le Nyse et 1.545 baisses pour 1.283 hausses sur le
Nasdaq.
Le volume a tourné autour
de huit milliards de titres échangés, en deçà de la moyenne quotidienne de 8,9
milliards des 20 dernières séances, selon des données de Thomson Reuters.
Sur le marché des changes,
le yen a progressé sur un large front, avant de revenir à peu près inchangé, le
communiqué publié par le Groupe des Vingt (G20) n'ayant révélé aucune mesure
concrète pour s'attaquer à une croissance ralentie et à une inflation dans les
abîmes.
Les Treasuries ont fini en
hausse, et surtout les échéances longues, réagissant à une baisse inattendue
des promesse de vente immobilières en janvier et à un indice PMI de Chicago
revenu sous la barre des 50, deux indicateurs qui plaident pour un ralentissement
du cycle de durcissement monétaire de la Réserve fédérale.
A cet égard, les
investisseurs attendent avec impatience, comme il se doit, la statistique de
l'emploi de février qui paraîtra vendredi prochain. (Avec Gertrude
Chavez-Dreyfuss, Sam Forgione, Tariro Mzezewa, Wilfrid Exbrayat pour le service
français)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
Wall Street termine en
baisse
lundi
29 février 2016 22h18
par Abhiram Nandakumar et Noel Randewich
NEW YORK (Reuters) - Wall
Street a fini la séance de lundi en baisse, le soutien apporté par la hausse
modérée du marché pétrolier et par la dernière mesure monétaire annoncée par la
Chine s'étant dissipé en fin d'après-midi.
La Banque populaire de
Chine (BPC) a annoncé ce lundi une baisse du coefficient des réserves
obligatoires (RO), la cinquième depuis février 2015, espérant donner ainsi un
coup de pouce à une économie en phase de ralentissement.
Le pétrole lui a remonté
dans l'espoir d'une action concertée des producteurs pétroliers mondiaux pour
endiguer la volatilité du marché.
Le marché a été technique
lundi, avec un indice S&P-500 repassé en dessous de sa moyenne mobile de 50
jours, un étalon très suivi par les investisseurs. Il l'avait dépassée jeudi,
pour la première fois de l'année.
L'indice Dow Jones a perdu
123,47 points (0,74%) à 16.516,50. Le S&P-500, plus large, a cédé 15,82
points (0,81%) à 1.932,23 points. Le Nasdaq Composite a laissé 32,52 points
(0,71%) à 4.557,95.
Sur l'ensemble du mois de
février, le Dow enregistre un gain de 0,3%, tandis que le S&P-500 et le
Nasdaq Composite perdent 0,4% et 1,2% respectivement.
Une bonne série
d'indicateurs économiques publiée la semaine dernière relève la probabilité de
voir la Réserve fédérale poursuivre la remontée des taux d'intérêt.
Cette probabilité est de
38% pour juin et de 57% pour décembre, au vu de l'évolution des futures du taux
des Fed funds retracée par le programme FedWatch de CME Group.
Le secteur de la santé
accuse le recul sectoriel le plus prononcé de l'indice S&P-500, de 1,58%,
imputable à quelques valeurs telles que Valeant Pharmaceuticals.
Il est suivi par celui de
l'énergie qui lâche 1,15%.
Le laboratoire
pharmaceutique canadien a rétrogradé de 18,4%, ayant annoncé le retour de son
directeur général Michael Pearson, qui avait été absent pour des raisons
médicales, ainsi que le report de la publication de ses comptes trimestriels.
Ses pertes se sont
aggravées en fin de séance, lorsqu'il a annoncé faire l'objet de plusieurs
enquêtes, notamment de la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme
boursier américain, et du Congrès.
Une autre valeur
pharmaceutique, Endo International a décroché d'un peu plus de 21%, en raison
d'une prévision de chiffre d'affaires de 2016 en deçà des attentes des
analystes.
Icahn Enterprises a gagné
3,7%, l'investisseurs activiste ayant proposé de racheter le solde du capital
de l'équipementier automobile Federal Mogul, lequel s'est envolé de 45,8%.
(Wilfrid
Exbrayat pour le service français)
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés
Wall Street termine en
baisse
lundi
29 février 2016 22h05
NEW YORK (Reuters) - La
Bourse de New York a fini en baisse lundi, en dépit des éléments positifs
constitués par la dernière mesure monétaire prise par la Chine, à savoir une
nouvelle baisse du coefficient des réserves obligatoires, et l'espoir d'une
inflexion du marché pétrolier à la faveur d'un engagement général des pays
producteurs.
L'indice Dow Jones a perdu
123,88 points (0,74%) à 16.516,09. Le S&P-500, plus large, a cédé 15,88
points (0,82%) à 1.932,17 points.
Le Nasdaq Composite a
laissé 32,52 points (0,71%) à 4.557,95.
(Ces données sont
susceptibles de varier encore légèrement).
© Thomson
Reuters 2016 Tous droits réservés.
La zone euro retombe en
déflation, pression accrue sur la BCE
lundi
29 février 2016 15h58
par Francesco Guarascio et
Balazs Koranyi
BRUXELLES (Reuters) -
L'inflation dans la zone euro a baissé plus vite que prévu en février pour
retomber en territoire négatif, montre lundi la première estimation d'Eurostat,
qui devrait renforcer la pression en faveur d'un nouvel assouplissement de la
politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) la semaine
prochaine.
Les prix à la consommation
ont baissé de 0,2% en rythme annuel dans les 19 pays de la zone euro, après
avoir progressé de 0,3% en janvier, a précisé l'office statistique de l'Union
européenne. Il s'agit de la première inflation négative depuis le mois de
septembre, lorsque le taux était tombé à -0,1%.
Les économistes interrogés
par Reuters prévoyaient en moyenne un taux d'inflation à zéro sur un an.
Associée à la faiblesse de
la confiance et de l'activité, cette mauvaise surprise sur le plan de
l'inflation suggère que la timide croissance dans la zone euro ralentit encore,
renforçant la nécessité de mesures de soutien pour relancer la croissance.
"La déflation serait
un désastre pour la zone euro car elle augmenterait le poids déjà élevé de la
dette", dit l'économiste de Nordea, Holger Sandte. "C'est pourquoi la
BCE va continuer à assouplir de façon significative sa politique
monétaire."
"Mais quelle que soit
la décision de la BCE à sa réunion du 10 mars, l'inflation devrait stagner
autour de zéro dans les prochains mois avant de repartir à la hausse -- à
condition que les prix du pétrole se comportent bien", ajoute-t-il.
L'euro est tombé à un
creux de quatre semaines, de 1,0896 dollar, et le taux de rendement du Bund
allemand à 10 ans, l'obligation de référence en Europe, à un plus bas de dix
mois après la publication de l'estimation rapide d'Eurostat.
EFFET
D'ENTRAÎNEMENT DU PÉTROLE
Plus alarmant encore,
l'inflation de base, hors énergie et produits alimentaires frais, un indicateur
suivi de près par la BCE, a également baissé plus rapidement que prévu, à +0,8%
après +1,0% en janvier.
Cela semble montrer que la
baisse du coût de l'énergie se répercute sur les prix des autres biens et sur
ceux des services, créant un effet d'entraînement qui pourrait prolonger la
phase d'inflation faible et plonger la zone dans une déflation durable.
Le consensus Reuters
prévoyait un taux de +0,9% pour cette mesure de l'inflation.
De fait, le gouverneur de
la Banque de France Villeroy de Galhau a averti dimanche que la BCE pourrait
injecter plus de liquidités dans le système financier de la zone euro,
expliquant que la faiblesse des cours du pétrole risquait d'avoir un impact
négatif à long terme sur les économies de la région.
Les prix de l'énergie ont
diminué de 8,0% sur un an en février, leur plus net repli depuis le mois
d'octobre, nettement supérieur à la baisse de 5,4% enregistrée au mois de
janvier.
Les prix des produits
alimentaires, de l'alcool et du tabac ont augmenté de 0,7% après 1,0% en
janvier. La décélération du mouvement de hausse de ce sous-indice a commencé en
novembre.
Le sentiment économique en
zone euro s'est encore détérioré en février, selon les données de la Commission
européenne publiées la semaine dernière, avec une confiance du consommateur en
baisse, ce qui augure mal des futures dépenses des ménages.
Les ministres des Finances
du G20 réunis à Shanghai vendredi et samedi ont convenu d'utiliser "tous
les instruments de politique" - monétaires, budgétaires et structurels -
individuellement et collectivement" pour sortir l'économie mondiale de sa
torpeur, sans pour autant annoncer de mesures concrètes.
Tous ces éléments plaident
en faveur de nouvelles mesures de la BCE, qui réunit son conseil des
gouverneurs le 10 mars.
"Les données en
matière d'inflation exercent une pression supplémentaire sur eux pour faire
quelque chose. Malheureusement, le nombre d'instruments disponibles n'augmente
pas", note David Kohl, économiste chez Julius Baer.
"La BCE peut-elle y
faire quelque chose? Pas trop ou en tout cas probablement pas",
ajoute-t-il, en référence à l'éventail limité d'instruments encore à la
disposition de la BCE, après la baisse des taux en territoire négatif et le
programme massif de rachats d'actifs pour injecter des liquidités dans
l'économie.
Selon les économistes, la
BCE devrait abaisser de 10 points de base son taux de dépôt, à -0,4%, lors de
sa prochaine réunion et élargir son programme de rachat d'actifs actuellement
qui porte actuellement sur 60 milliards d'euros par mois. Elle a déjà annoncé
qu'elle abaisserait ses prévisions d'inflation.
(Juliette
Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)
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Reuters 2016 Tous droits réservés.
La Chine abaisse encore
le ratio de réserves des banques
lundi
29 février 2016 15h30
PEKIN (Reuters) - La
banque centrale chinoise a annoncé lundi avoir de nouveau abaissé le ratio des
réserves des banques du pays, l'institut d'émission réduisant ainsi ce ratio
pour la cinquième fois depuis février 2015 dans l'espoir de donner un coup de
pouce à une économie en phase de ralentissement.
Sur son site internet, la
Banque populaire de Chine (BPC) a précisé que ce ratio serait diminué de 50
points de base, le ramenant de ce fait à 17% pour la plupart des grands
établissements du pays.
Le dernier abaissement de
ce ratio de réserves, également de 50 points de base, remontait au 23 octobre,
jour où la banque centrale avait aussi annoncé une sixième baisse de ses taux
d'intérêt en 11 mois.
"Le gouvernement
chinois continue de mettre en avant des mesures de réforme du côté de l'offre
(...) Un environnement monétaire plus souple est ce dont nous avons
besoin", a déclaré Li Huiyong, économiste chez Shenyin & Wanguo
Securities.
"Nous pensons que le
gouvernement central va continuer à adopter une politique d'assouplissement en
vue de soutenir l'économie."
La Banque populaire de
Chine a précisé que cette diminution du ratio de réserves, qui prendra effet
mardi, visait à maintenir un niveau élevé de liquidités dans le système
financier.
RECUL
DES BOURSES ET DU YUAN
Des analystes ont souligné
que des inquiétudes concernant une pénurie de liquidités avaient commencé à
peser sur les marchés actions chinois.
Les Bourses chinoises ont
d'ailleurs terminé en net recul lundi, à leurs plus bas niveaux depuis un mois,
dans la crainte de voir les investisseurs se tourner vers l'immobilier au
détriment des actions et après des résultats décevants parmi les petites
capitalisations à forte croissance.
La nouvelle baisse du
ratio des réserves des banques intervient quelques jours après que Zhou
Xiaochuan, gouverneur de la BPC, a dit que cette dernière avait à sa
disposition des marges des manoeuvre et des outils pour faire face à
d'éventuels risques baissiers pesant sur l'économie.
Le yuan, dont la baisse
inquiète les partenaires commerciaux de la Chine, a reculé à la suite de
l'annonce sur le ratio de réserves. La devise chinoise a touché un plus bas
niveau depuis trois semaines après cette annonce, à 6,5539 dans les cotations à
Hong Kong ("offshore").
La Chine est engagée dans
le cycle d'assouplissement monétaire le plus marqué depuis la crise financière
de 2007-2009 afin de tenter d'endiguer le ralentissement de la deuxième
puissance économique mondiale.
Sur l'ensemble de l'année
2015, la croissance du pays a été de 6,9%, contre 7,3% l'année précédente, soit
son rythme de progression le plus faible depuis 25 ans.
Ces derniers mois, les
autorités chinoises s'étaient abstenues de prendre d'autres mesures
d'assouplissement afin de ne pas affaiblir davantage le yuan, se contentant
jusqu'ici de mesures à court terme sur le marché monétaire pour maintenir le
niveau de liquidités.
La semaine dernière, des
responsables chinois ont exclu une dévaluation imminente du yuan afin de
rassurer leurs partenaires sur leur capacité à assurer la stabilité des marchés
tout en conduisant des réformes structurelles.
(Kevin
Yao, Véronique Tison et Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité
par Bertrand Boucey)
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AGENDA ECONOMIQUE du
mardi 1er mars
mardi
1 mars 2016 06h00
** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
PARIS :
- Immatriculations automobiles / février
- 09h50 Indice PMI manufacturier / février (définitif)
TOKYO :
- Indice PMI Markit manufacturier / février
PEKIN :
- Indice PMI Markit manufacturier / février (définitif)
- Indices PMI officiels / février
BERLIN :
- 09h55 Indice PMI Markit manufacturier / février (définitif)
- 09h55 Demandeurs d'emploi, taux de chômage / février
LONDRES :
- 10h00 Indice PMI Markit manufacturier en zone euro / février (définitif)
- 10h30 Indice PMI Markit manufacturier / février
BRUXELLES :
- 11h00 Taux de chômage en zone euro / janvier
WASHINGTON :
- 16h00 Indice ISM manufacturier / février
- 16h00 Dépenses de construction / janvier
- Ventes de véhicules / février
SOCIÉTÉS :
PARIS :
- 07h00 Ipsen / résultats annuels
- Bonduelle / résultats du S1
GENEVE :
- Salon de l'automobile / journée presse (également mercredi)
www.salon-auto.ch/fr/
FRANCFORT :
- Zalando / résultats annuels
MILAN :
- Luxottica / résultats annuels
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Les informations économiques et financières en français
LE POINT sur les marchés
La BOURSE DE PARIS
Les VALEURS DU JOUR à Paris
LE POINT sur les changements de recommandations à Paris
LE POINT sur la gestion d'actifs en France
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Serge Poznanski
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