mercredi 2 mars 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 1 AU 2 MARS 2016 ET AGENDA ECONOMIQUE du mercredi 2 mars

Le pétrole recule en Asie avant les stocks américains


Singapour - Les cours du pétrole reculaient mercredi en Asie dans l'attente de la publication des données sur les stocks américains, les marchés s'attendant à une nouvelle augmentation.

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril perdait 33 cents à 34,07 dollars vers 03H00 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne du brut, pour livraison en mai, reculait de 12 cents à 36,69 dollars.

L'augmentation des stocks de brut américain devient quasiment la norme. Les stocks sont déjà à un plus haut historique et les marchés se montrent prudents, a commenté Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à Singapour.

D'un autre côté, la production américaine est légèrement plus intéressante car on assiste finalement à des corrections. Nous nous attendons à voir la production américaine diminuer beaucoup plus maintenant que les cours tournent autour de 30 dollars le baril,a-t-il cependant ajouté.

La veille, les cours avaient grimpé, les investisseurs s'accrochant à leurs espoirs de voir une réduction concertée entre grands producteurs.

Le marché, plombé depuis près de deux ans par la surabondance générale, a été relancé en février par un accord sur un gel de l'offre entre l'Arabie saoudite, meneur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et Moscou, qui lui est extérieur, même si les marchés espèrent surtout une vraie baisse de la production.

Mardi à la clôture, le WTI a pris 65 cents à 34,40 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir changé plusieurs fois de direction en cours de séance.

A Londres, le Brent a gagné 24 cents à 36,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).


rc/tm/ev/mf

INTERCONTINENTALEXCHANGE GROUP



(©AFP / 02 mars 2016 05h07) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=681510 

La Bourse de Shanghai ouvre en quasi-équilibre (+0,02%)

Shanghai (awp/afp) - La Bourse de Shanghai ouvrait mercredi en quasi-équilibre à l'ouverture, après avoir gagné 1,68% la veille en réaction à l'annonce par la banque centrale chinoise d'un nouvel abaissement des ratios de réserves obligatoires imposés aux banques.


Dans les premiers échanges, l'indice composite shanghaïen gagnait 0,02%, ou 0,60 point, à 2.733,77 points.


Mais la Bourse de Shenzhen, deuxième place de Chine continentale, était-elle en baisse de 0,24%, à 1.677,44 points.


jyq-ehl/mf


(AWP / 02.03.2016 03h08)

La Bourse de Tokyo en forte hausse à la mi-séance

mercredi 2 mars 2016 04h44

TOKYO, 2 mars (Reuters) - La Bourse de Tokyo était euphorique mercredi à la mi-séance, portée par les bonnes statistiques de l'économie américaine.
En fin de matinée, l'indice Nikkei bondissait de 4,01% à 16.731,13 points, à son plus haut niveau depuis trois semaines, et le Topix gagnait 3,73% à 1.349,33 points.
Aux Etats-Unis, les dépenses de construction ont fait un bond en avant en janvier pour atteindre leur plus haut niveau depuis 2007 et l'activité dans le secteur manufacturier s'est améliorée plus nettement qu'attendu en février, même si elle reste en contraction. (voir et )
(Joshua Hunt; Tangi Salaün pour le service français) )

 

Les statistiques et le pétrole ont porté Wall Street

mardi 1 mars 2016 22h20

par Noel Randewich
NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en très forte hausse mardi, remontant à son niveau de début janvier, à la faveur d'indicateurs supérieurs aux attentes attestant de la bonne tenue de la première économie mondiale.
L'indice Dow Jones a gagné 2,11%, soit 348,58 points, à 16.865,08. Le S&P-500, plus large, a pris 46,12 points, soit 2,39%, à 1.978,35. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 131,65 points (+2,89%) à 4.689,60.
Les dépenses de construction ont fait un bond en avant en janvier pour atteindre leur plus haut niveau depuis 2007, selon les données publiées par le département du Commerce, dernier signe en date du réveil de l'économie américaine après son ralentissement au quatrième trimestre.
Et même si elle reste en contraction, l'activité dans le secteur manufacturier américain s'est améliorée plus nettement qu'attendu en février, montrent les résultats de l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM).
A ce coup de pouce du côté macro-économique s'ajoute la bonne tenue des cours du pétrole, qui continuent de s'éloigner d'un creux de plus de 12 ans touché fin janvier-début février à la faveur des tentatives des pays producteurs de mettre un terme à une situation de surabondance de l'offre.
Marchés actions et or noir sont fortement corrélés depuis quelques mois et la déprime des cours du brut il y a un mois a largement été responsable du début d'année désastreux des Bourses mondiales.
Signe que les investisseurs commencent à reprendre confiance, l'indice de volatilité CBOE, surnommé "l'indice de la peur", a perdu 13,92% pour tomber à son plus bas niveau depuis fin 2015.
Le S&P 500 est pour sa part repassé au-dessus de sa moyenne mobile sur 50 jours, ce qui est également perçu comme un signe de l'amélioration du sentiment des acteurs de marché.
BONNES PERFORMANCES DU SECTEUR AUTO
"Qu'est-ce qu'on disait en août ? Que le ralentissement chinois allait affecter le reste du monde", a dit Donald Selkin, chargé de la stratégie chez National Securities.
"Maintenant nous constatons qu'il n'y pratiquement aucun risque que nous tombions en récession."
Le compartiment financier (+3,54%) a affiché la plus forte hausse sectorielle du jour, avec notamment des gains de 6,23% à 41,27 dollars pour le titre Citigroup et de 5,63% à 26,09 dollars pour l'action Morgan Stanley.
L'indice technologique (+3,08%) vient juste derrière, tiré notamment par la hausse de 3,97% à 100,53 dollars du titre Apple.
Ce dernier, qui a souffert sur les mois de décembre et de janvier, a ainsi repassé la barre psychologique des 100 dollars et a largement contribué aux hausses du Nasdaq et du S&P 500.
Les constructeurs automobiles ont tiré parti de l'annonce de la poursuite de la bonne tenue des ventes des voitures neuves aux Etats-Unis en février.
Le titre General Motors a gagné 1,94% à 30,01 dollars, celui de Ford 4,64% à 13,09 dollars et l'action Fiat Chrysler cotée à New York 7,15% à 7,34 dollars.
(Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Les Bourses européennes terminent en nette hausse

mardi 1 mars 2016 18h23

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en nette progression mardi, prolongeant leur rebond du mois de février, et l'euro a touché son plus bas niveau en près de trois ans face au yen, la faiblesse des derniers indicateurs d'activité ayant conforté les anticipations d'un nouvel assouplissement monétaire de la BCE.
Une croissance manufacturière à son rythme le plus faible depuis un an dans la zone euro en février, au lendemain de l'annonce d'une rechute en déflation, renforcent la pression en faveur d'un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne.
Son président Mario Draghi a d'ailleurs déclaré que la BCE devrait tenir compte de l'augmentation des risques et des incertitudes.
À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en hausse de 1,22% (53,29 points) à 4.406,84 points. Le Footsie britannique a pris 0,92% et le Dax allemand 2,34%, dopé par le secteur automobile, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a gagné 1,72% et le FTSEurofirst 300 1,38%.
A la clôture en Europe, les grands indices américains prenaient de 1,5% à 2%, après des indicateurs d'activité et immobiliers bien meilleurs qu'en Europe.
Tous les indices sectoriels européens ont fini dans le vert.
Glencore a perdu 2,06%, victime de prises de profits après avoir annoncé 5,8 milliards de dollars (5,3 milliards d'euros) de charges en 2015, liées à la chute des cours des matières premières.
La hausse de l'indice bancaire (+0,99%) a été limitée de son côté par Barclays, dont le titre a plongé de 8,11%.
La banque britannique a annoncé une baisse de 2% de son bénéfice imposable en 2015 et une forte réduction du dividende. Elle va aussi mettre fin à plus d'un siècle de présence en Afrique dans le cadre d'une restructuration lancée par le nouveau directeur général Jes Staley.
L'automobile (+3,06%) en revanche affiche la plus forte hausse sectorielle, soutenu par la faiblesse de l'euro qui a touché un creux d'un mois face au dollar dans la perspective d'un nouvel assouplissement de la BCE.
Le titre BMW a pris 4,2%, PSA Peugeot Citroën 4,29%, Fiat Chrysler 5,28% et Volkswagen 4,55%.
L'action London Stock Exchange (LSE) a bondi de 7,17% alors qu'Intercontinental Exchange (ICE) a dit envisager une contre-offre sur l'opérateur boursier en vue de contrer son projet de fusion avec Deutsche Börse, qui a avancé de 0,92% seulement.
(Danilo Masoni et Atul Prakash, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)


Draghi souligne la montée des risques avant la réunion de la BCE

mardi 1 mars 2016 18h35

FRANCFORT (Reuters) - Les perspectives de croissance et d'inflation de la zone euro se sont altérées et la Banque centrale européenne (BCE) devra en tenir compte la semaine prochaine à l'occasion de sa réunion de politique monétaire, a déclaré mardi son président, Mario Draghi.
L'inflation dans la zone euro est devenue négative en février, décevant des attentes qui étaient déjà faibles et confortant l'hypothèse de nouvelles mesures de soutien au crédit le 10 mars prochain à l'issue du Conseil des gouverneurs de l'institution, qui réexaminera la politique monétaire de l'institution.
"La revue doit être considérée dans le contexte d'une augmentation des risques baissiers sur les prévisions antérieures, sur fond d'incertitude accrue au sujet des perspectives de croissance des économies émergentes, de volatilité des marchés financiers et de matières premières et de risques géopolitiques", a écrit Mario Draghi, dans une lettre à un député européen datée du 1er mars.
"Dans ce contexte, la dynamique inflationniste dans la zone euro reste plus faible qu'attendu", ajoute-t-il.
Les indices PMI des directeurs d'achats et plusieurs indicateurs du sentiment économique ont tous surpris dans le mauvais sens du terme ces derniers temps. Parallèlement, l'inflation de base, qui fait abstraction des prix alimentaires et énergétiques, a fléchi, ce qui laisse penser que la chute des cours pétroliers se répercute progressivement sur les prix d'autres biens et services, créant ce que l'on appelle des effets de second tour, susceptibles de pérenniser une inflation quasi inexistante.
Dans sa lettre, Mario Draghi explique que la réunion du Conseil des gouverneurs de mars inclura une analyse plus détaillée des possibles effets de second tour du tassement de l'inflation et il ajoute que la BCE n'hésitera pas à agir en cas de besoin.
"Le Conseil des gouverneurs dispose de toute une panoplie d'instruments pour réagir, si nécessaire, et il n'y a aucune limite au déploiement de ces instruments dans le cadre de notre mandat pour atteindre notre objectif d'une inflation inférieure à mais proche de 2% à moyen terme", poursuit Mario Draghi.
Il semble acquis aux yeux des économistes que la BCE abaissera encore son taux de dépôt, de 10 points de base, à -0,4% le 10 mars mais les observateurs sont partagés sur les autres mesures possibles.
Certains prédisent une augmentation du montant mensuel des actifs rachetés dans le cadre de son programme d'assouplissement quantitatif, actuellement de 60 milliards d'euros par mois, mais d'autres n'anticipent que des modifications techniques tandis qu'une troisième catégorie s'attend à la mise en oeuvre d'un système de taux de dépôt à plusieurs niveaux.
(Balazs Koranyi; Marc Angrand et Wilfrid Exbrayat pour le service français)


Le Japon emprunte à dix ans à taux négatif, une première

mardi 1 mars 2016 15h22

LONDRES/TOKYO (Reuters) - Le Japon est devenu mardi le premier pays du G7 à émettre un emprunt d'Etat à dix ans avec un rendement négatif, ce qui revient à faire payer ses créanciers, mais ceux-ci sont prêts à un tel sacrifice face aux perspectives déflationnistes.
Tokyo a émis pour 2.400 milliards de yens (19,5 milliards d'euros) d'obligations à un rendement de -0,015% au prix le plus bas accepté. Le ratio de couverture, c'est à dire le rapport entre l'offre des investisseurs et le montant de l'opération, a atteint 3,20 contre 3,14 lors de la précédente adjudication comparable en janvier.
Sur le marché secondaire, le rendement à dix ans japonais était devenu négatif il y a trois semaines, ce qui constituait déjà une première au sein du G7.
Les spécialistes du marché obligataire estiment que d'autres émetteurs souverains de grande qualité pourraient emprunter à dix ans à des taux négatifs si les perspectives d'inflation et de croissance ne s'amélioraient pas.
"L'Allemagne y viendra aussi et les rendements vont continuer de baisser pour devenir négatifs quand ce n'est pas déjà le cas", estime ainsi Steve Barrow, responsable de la stratégie de Standard Bank à Londres.
Berlin est en effet un candidat naturel pour ce type de scénario, le rendement de sa dette à dix ans étant actuellement proche de 0,1% et tous ses emprunts jusqu'à neuf ans d'échéance affichant déjà des rendements inférieurs à zéro.
6.400 MILLIARDS DE DOLLARS D'OBLIGATIONS À RENDEMENT NÉGATIF
La réduction des pressions inflationnistes, conséquence de la chute des cours du pétrole, la volatilité des marchés financiers, le resserrement des conditions de financement et le ralentissement de la croissance économique sont autant de facteurs qui persuadent les investisseurs de continuer à acheter des obligations bien qu'elles n'offrent que des rendements quasi-nuls, voire négatifs.
L'encours global des obligations d'Etat affichant un rendement négatif a atteint 6.400 milliards de dollars (5.880 milliards d'euros), a annoncé la banque JPMorgan vendredi.
La Banque du Japon (BoJ) a adopté fin janvier des taux d'intérêt négatifs sur les dépôts effectués auprès d'elle par les banques commerciales, dans le but de les inciter à prêter, donc de soutenir l'activité.
Les obligations d'Etat japonaises (JGB) continuent donc d'attirer les banques nippones car elles ont intérêt à acheter ces titres plutôt que de déposer leurs liquidités à la banque centrale.
A terme, des rendements très faibles et a fortiori négatifs pourraient toutefois inciter les investisseurs à se tourner vers des placements plus rémunérateurs hors de l'archipel.
Mais leur quête risque d'être difficile, car les rendements diminuent aussi en Europe: les rendements de tous les emprunts suisses jusqu'à 20 ans de maturité sont déjà négatifs et la Banque centrale européenne (BCE) devrait encore assouplir sa politique monétaire la semaine prochaine, en réduisant encore son propre taux de dépôt, déjà abaissé à -0,3%.
(Jamie McGeever; Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

AGENDA ECONOMIQUE du mercredi 2 mars

mercredi 2 mars 2016 06h00

** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
    
    
 BRUXELLES : 
 - 11h00 Prix à la production zone euro / janvier
 
 WASHINGTON :
 - 14h15 Enquête ADP sur l'emploi privé / février
 - 20h00 Livre beige de la Fed
  
        
 PARIS : 
 - 07h00 BioMérieux / résultats annuels 
 - Albioma / résultats annuels (avant Bourse)
 - Manitou / résultats annuels (après Bourse)
 
 GENEVE :
 - Salon de l'automobile / dernière journée presse 
         www.salon-auto.ch/fr/  
 
 
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