Le pétrole recule en
Asie avant les stocks américains
Singapour - Les cours du pétrole reculaient
mercredi en Asie dans l'attente de la publication des données sur les stocks
américains, les marchés s'attendant à une nouvelle augmentation.
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light
sweet crude (WTI) pour livraison en avril perdait 33 cents à 34,07 dollars vers
03H00 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne du
brut, pour livraison en mai, reculait de 12 cents à 36,69 dollars.
L'augmentation des stocks de brut américain devient quasiment
la norme. Les stocks sont déjà à un plus haut historique et les marchés se
montrent prudents, a commenté Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à
Singapour.
D'un autre côté, la production américaine est légèrement plus
intéressante car on assiste finalement à des corrections. Nous nous attendons à
voir la production américaine diminuer beaucoup plus maintenant que les cours
tournent autour de 30 dollars le baril,a-t-il cependant ajouté.
La veille, les cours avaient grimpé, les investisseurs
s'accrochant à leurs espoirs de voir une réduction concertée entre grands
producteurs.
Le marché, plombé depuis près de deux ans par la surabondance
générale, a été relancé en février par un accord sur un gel de l'offre entre
l'Arabie saoudite, meneur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole
(Opep), et Moscou, qui lui est extérieur, même si les marchés espèrent surtout
une vraie baisse de la production.
Mardi à la clôture, le WTI a pris 65 cents à 34,40 dollars
sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir changé plusieurs fois
de direction en cours de séance.
A Londres, le Brent a gagné 24 cents à 36,81 dollars sur
l'Intercontinental Exchange (ICE).
rc/tm/ev/mf
INTERCONTINENTALEXCHANGE
GROUP
(©AFP / 02 mars 2016 05h07)
La Bourse de Shanghai
ouvre en quasi-équilibre (+0,02%)
Shanghai (awp/afp) - La Bourse de
Shanghai ouvrait mercredi en quasi-équilibre à l'ouverture, après avoir gagné
1,68% la veille en réaction à l'annonce par la banque centrale chinoise d'un
nouvel abaissement des ratios de réserves obligatoires imposés aux banques.
Dans les premiers échanges, l'indice composite shanghaïen
gagnait 0,02%, ou 0,60 point, à 2.733,77 points.
Mais la Bourse de Shenzhen, deuxième place de Chine
continentale, était-elle en baisse de 0,24%, à 1.677,44 points.
jyq-ehl/mf
(AWP / 02.03.2016 03h08)
La Bourse de Tokyo en
forte hausse à la mi-séance
mercredi
2 mars 2016 04h44
TOKYO, 2 mars (Reuters) - La
Bourse de Tokyo était euphorique mercredi à la mi-séance, portée par les bonnes
statistiques de l'économie américaine.
En fin
de matinée, l'indice Nikkei bondissait de 4,01% à 16.731,13 points, à son plus
haut niveau depuis trois semaines, et le Topix gagnait 3,73% à 1.349,33 points.
Aux
Etats-Unis, les dépenses de construction ont fait un bond en avant en janvier
pour atteindre leur plus haut niveau depuis 2007 et l'activité dans le secteur
manufacturier s'est améliorée plus nettement qu'attendu en février, même si
elle reste en contraction. (voir et )
(Joshua
Hunt; Tangi Salaün pour le service français) )
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Les statistiques et le
pétrole ont porté Wall Street
mardi
1 mars 2016 22h20
par Noel Randewich
NEW YORK (Reuters) - La
Bourse de New York a fini en très forte hausse mardi, remontant à son niveau de
début janvier, à la faveur d'indicateurs supérieurs aux attentes attestant de
la bonne tenue de la première économie mondiale.
L'indice
Dow Jones a gagné 2,11%, soit 348,58 points, à 16.865,08. Le S&P-500, plus
large, a pris 46,12 points, soit 2,39%, à 1.978,35. Le Nasdaq Composite a
avancé de son côté de 131,65 points (+2,89%) à 4.689,60.
Les
dépenses de construction ont fait un bond en avant en janvier pour atteindre
leur plus haut niveau depuis 2007, selon les données publiées par le
département du Commerce, dernier signe en date du réveil de l'économie
américaine après son ralentissement au quatrième trimestre.
Et même
si elle reste en contraction, l'activité dans le secteur manufacturier
américain s'est améliorée plus nettement qu'attendu en février, montrent les
résultats de l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM).
A ce
coup de pouce du côté macro-économique s'ajoute la bonne tenue des cours du
pétrole, qui continuent de s'éloigner d'un creux de plus de 12 ans touché fin
janvier-début février à la faveur des tentatives des pays producteurs de mettre
un terme à une situation de surabondance de l'offre.
Marchés
actions et or noir sont fortement corrélés depuis quelques mois et la déprime
des cours du brut il y a un mois a largement été responsable du début d'année
désastreux des Bourses mondiales.
Signe
que les investisseurs commencent à reprendre confiance, l'indice de volatilité
CBOE, surnommé "l'indice de la peur", a perdu 13,92% pour tomber à
son plus bas niveau depuis fin 2015.
Le
S&P 500 est pour sa part repassé au-dessus de sa moyenne mobile sur 50
jours, ce qui est également perçu comme un signe de l'amélioration du sentiment
des acteurs de marché.
BONNES PERFORMANCES DU SECTEUR AUTO
"Qu'est-ce
qu'on disait en août ? Que le ralentissement chinois allait affecter le reste
du monde", a dit Donald Selkin, chargé de la stratégie chez National
Securities.
"Maintenant
nous constatons qu'il n'y pratiquement aucun risque que nous tombions en
récession."
Le
compartiment financier (+3,54%) a affiché la plus forte hausse sectorielle du
jour, avec notamment des gains de 6,23% à 41,27 dollars pour le titre Citigroup
et de 5,63% à 26,09 dollars pour l'action Morgan Stanley.
L'indice
technologique (+3,08%) vient juste derrière, tiré notamment par la hausse de
3,97% à 100,53 dollars du titre Apple.
Ce
dernier, qui a souffert sur les mois de décembre et de janvier, a ainsi repassé
la barre psychologique des 100 dollars et a largement contribué aux hausses du
Nasdaq et du S&P 500.
Les
constructeurs automobiles ont tiré parti de l'annonce de la poursuite de la
bonne tenue des ventes des voitures neuves aux Etats-Unis en février.
Le titre
General Motors a gagné 1,94% à 30,01 dollars, celui de Ford 4,64% à 13,09
dollars et l'action Fiat Chrysler cotée à New York 7,15% à 7,34 dollars.
(Benoit Van Overstraeten pour le service français)
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Les Bourses européennes
terminent en nette hausse
mardi
1 mars 2016 18h23
PARIS/LONDRES (Reuters) - Les
Bourses européennes ont terminé en nette progression mardi, prolongeant leur
rebond du mois de février, et l'euro a touché son plus bas niveau en près de
trois ans face au yen, la faiblesse des derniers indicateurs d'activité ayant
conforté les anticipations d'un nouvel assouplissement monétaire de la BCE.
Une
croissance manufacturière à son rythme le plus faible depuis un an dans la zone
euro en février, au lendemain de l'annonce d'une rechute en déflation,
renforcent la pression en faveur d'un nouvel assouplissement de la politique
monétaire de la Banque centrale européenne.
Son
président Mario Draghi a d'ailleurs déclaré que la BCE devrait tenir compte de
l'augmentation des risques et des incertitudes.
À Paris,
l'indice CAC 40 a terminé en hausse de 1,22% (53,29 points) à 4.406,84 points.
Le Footsie britannique a pris 0,92% et le Dax allemand 2,34%, dopé par le
secteur automobile, tandis que l'indice EuroStoxx 50 a gagné 1,72% et le
FTSEurofirst 300 1,38%.
A la
clôture en Europe, les grands indices américains prenaient de 1,5% à 2%, après
des indicateurs d'activité et immobiliers bien meilleurs qu'en Europe.
Tous les
indices sectoriels européens ont fini dans le vert.
Glencore
a perdu 2,06%, victime de prises de profits après avoir annoncé 5,8 milliards
de dollars (5,3 milliards d'euros) de charges en 2015, liées à la chute des
cours des matières premières.
La
hausse de l'indice bancaire (+0,99%) a été limitée de son côté par Barclays,
dont le titre a plongé de 8,11%.
La
banque britannique a annoncé une baisse de 2% de son bénéfice imposable en 2015
et une forte réduction du dividende. Elle va aussi mettre fin à plus d'un
siècle de présence en Afrique dans le cadre d'une restructuration lancée par le
nouveau directeur général Jes Staley.
L'automobile
(+3,06%) en revanche affiche la plus forte hausse sectorielle, soutenu par la
faiblesse de l'euro qui a touché un creux d'un mois face au dollar dans la
perspective d'un nouvel assouplissement de la BCE.
Le titre
BMW a pris 4,2%, PSA Peugeot Citroën 4,29%, Fiat Chrysler 5,28% et Volkswagen
4,55%.
L'action
London Stock Exchange (LSE) a bondi de 7,17% alors qu'Intercontinental Exchange
(ICE) a dit envisager une contre-offre sur l'opérateur boursier en vue de
contrer son projet de fusion avec Deutsche Börse, qui a avancé de 0,92%
seulement.
(Danilo Masoni et Atul
Prakash, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid
Exbrayat)
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Draghi souligne la
montée des risques avant la réunion de la BCE
mardi
1 mars 2016 18h35
FRANCFORT (Reuters) - Les
perspectives de croissance et d'inflation de la zone euro se sont altérées et
la Banque centrale européenne (BCE) devra en tenir compte la semaine prochaine
à l'occasion de sa réunion de politique monétaire, a déclaré mardi son
président, Mario Draghi.
L'inflation
dans la zone euro est devenue négative en février, décevant des attentes qui
étaient déjà faibles et confortant l'hypothèse de nouvelles mesures de soutien au
crédit le 10 mars prochain à l'issue du Conseil des gouverneurs de
l'institution, qui réexaminera la politique monétaire de l'institution.
"La
revue doit être considérée dans le contexte d'une augmentation des risques
baissiers sur les prévisions antérieures, sur fond d'incertitude accrue au
sujet des perspectives de croissance des économies émergentes, de volatilité
des marchés financiers et de matières premières et de risques
géopolitiques", a écrit Mario Draghi, dans une lettre à un député européen
datée du 1er mars.
"Dans
ce contexte, la dynamique inflationniste dans la zone euro reste plus faible
qu'attendu", ajoute-t-il.
Les
indices PMI des directeurs d'achats et plusieurs indicateurs du sentiment
économique ont tous surpris dans le mauvais sens du terme ces derniers temps.
Parallèlement, l'inflation de base, qui fait abstraction des prix alimentaires
et énergétiques, a fléchi, ce qui laisse penser que la chute des cours
pétroliers se répercute progressivement sur les prix d'autres biens et services,
créant ce que l'on appelle des effets de second tour, susceptibles de
pérenniser une inflation quasi inexistante.
Dans sa
lettre, Mario Draghi explique que la réunion du Conseil des gouverneurs de mars
inclura une analyse plus détaillée des possibles effets de second tour du
tassement de l'inflation et il ajoute que la BCE n'hésitera pas à agir en cas
de besoin.
"Le
Conseil des gouverneurs dispose de toute une panoplie d'instruments pour
réagir, si nécessaire, et il n'y a aucune limite au déploiement de ces
instruments dans le cadre de notre mandat pour atteindre notre objectif d'une
inflation inférieure à mais proche de 2% à moyen terme", poursuit Mario
Draghi.
Il
semble acquis aux yeux des économistes que la BCE abaissera encore son taux de
dépôt, de 10 points de base, à -0,4% le 10 mars mais les observateurs sont
partagés sur les autres mesures possibles.
Certains
prédisent une augmentation du montant mensuel des actifs rachetés dans le cadre
de son programme d'assouplissement quantitatif, actuellement de 60 milliards
d'euros par mois, mais d'autres n'anticipent que des modifications techniques
tandis qu'une troisième catégorie s'attend à la mise en oeuvre d'un système de
taux de dépôt à plusieurs niveaux.
(Balazs Koranyi; Marc
Angrand et Wilfrid Exbrayat pour le service français)
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Le Japon emprunte à dix
ans à taux négatif, une première
mardi
1 mars 2016 15h22
LONDRES/TOKYO (Reuters) - Le
Japon est devenu mardi le premier pays du G7 à émettre un emprunt d'Etat à dix
ans avec un rendement négatif, ce qui revient à faire payer ses créanciers,
mais ceux-ci sont prêts à un tel sacrifice face aux perspectives
déflationnistes.
Tokyo a
émis pour 2.400 milliards de yens (19,5 milliards d'euros) d'obligations à un
rendement de -0,015% au prix le plus bas accepté. Le ratio de couverture, c'est
à dire le rapport entre l'offre des investisseurs et le montant de l'opération,
a atteint 3,20 contre 3,14 lors de la précédente adjudication comparable en
janvier.
Sur le
marché secondaire, le rendement à dix ans japonais était devenu négatif il y a
trois semaines, ce qui constituait déjà une première au sein du G7.
Les
spécialistes du marché obligataire estiment que d'autres émetteurs souverains
de grande qualité pourraient emprunter à dix ans à des taux négatifs si les
perspectives d'inflation et de croissance ne s'amélioraient pas.
"L'Allemagne
y viendra aussi et les rendements vont continuer de baisser pour devenir
négatifs quand ce n'est pas déjà le cas", estime ainsi Steve Barrow,
responsable de la stratégie de Standard Bank à Londres.
Berlin
est en effet un candidat naturel pour ce type de scénario, le rendement de sa
dette à dix ans étant actuellement proche de 0,1% et tous ses emprunts jusqu'à
neuf ans d'échéance affichant déjà des rendements inférieurs à zéro.
6.400 MILLIARDS DE DOLLARS D'OBLIGATIONS À RENDEMENT
NÉGATIF
La
réduction des pressions inflationnistes, conséquence de la chute des cours du
pétrole, la volatilité des marchés financiers, le resserrement des conditions
de financement et le ralentissement de la croissance économique sont autant de
facteurs qui persuadent les investisseurs de continuer à acheter des
obligations bien qu'elles n'offrent que des rendements quasi-nuls, voire
négatifs.
L'encours
global des obligations d'Etat affichant un rendement négatif a atteint 6.400
milliards de dollars (5.880 milliards d'euros), a annoncé la banque JPMorgan
vendredi.
La
Banque du Japon (BoJ) a adopté fin janvier des taux d'intérêt négatifs sur les
dépôts effectués auprès d'elle par les banques commerciales, dans le but de les
inciter à prêter, donc de soutenir l'activité.
Les
obligations d'Etat japonaises (JGB) continuent donc d'attirer les banques
nippones car elles ont intérêt à acheter ces titres plutôt que de déposer leurs
liquidités à la banque centrale.
A terme,
des rendements très faibles et a fortiori négatifs pourraient toutefois inciter
les investisseurs à se tourner vers des placements plus rémunérateurs hors de
l'archipel.
Mais
leur quête risque d'être difficile, car les rendements diminuent aussi en
Europe: les rendements de tous les emprunts suisses jusqu'à 20 ans de maturité
sont déjà négatifs et la Banque centrale européenne (BCE) devrait encore
assouplir sa politique monétaire la semaine prochaine, en réduisant encore son
propre taux de dépôt, déjà abaissé à -0,3%.
(Jamie McGeever; Marc
Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)
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AGENDA ECONOMIQUE du
mercredi 2 mars
mercredi
2 mars 2016 06h00
** HEURE DE PARIS (GMT+1) **
BRUXELLES :
- 11h00 Prix à la production zone euro / janvier
WASHINGTON :
- 14h15 Enquête ADP sur l'emploi privé / février
- 20h00 Livre beige de la Fed
PARIS :
- 07h00 BioMérieux / résultats annuels
- Albioma / résultats annuels (avant Bourse)
- Manitou / résultats annuels (après Bourse)
GENEVE :
- Salon de l'automobile / dernière journée presse
www.salon-auto.ch/fr/
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Les informations économiques et financières en français
LE POINT sur les marchés
La BOURSE DE PARIS
Les VALEURS DU JOUR à Paris
LE POINT sur les changements de recommandations à Paris
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