vendredi 4 mars 2016

INFOS BOURSE DE LA NUIT DU 3 AU 4 MARS 2016

L'euro stable face au dollar dans l'attente des chiffres de l'emploi américain

Tokyo (awp/afp) - L'euro restait quasiment stable vendredi face au dollar sur un marché prudent dans l'attente des chiffres de l'emploi américain pour février qui seront publiés dans la journée.


Vers 07H00 GMT (08H00 HEC), l'euro, qui avait nettement progressé jeudi, s'effritait à 1,0950 dollar contre 1,0957 dollar la veille à 22H00 GMT (et 1,0865 dollar mercredi soir).


La monnaie unique européenne montait un petit peu face à la devise nippone, à 124,64 yens contre 124,56 yens jeudi soir.


Le dollar gagnait aussi un peu de terrain face à la monnaie japonaise, à 113,83 yens contre 113,69 yens la veille au soir.


Le peu de variation des taux de change s'explique par le fait que les opérateurs sont prudents dans l'attente de la publication des chiffres mensuels sur l'emploi aux Etats-Unis pour le mois de février, qui donneront une bonne indication sur l'évolution de la croissance de la première économie de la planète, soulignaient les opérateurs.


Les analystes prévoient en moyenne pour février la création de 190.000 emplois et un taux de chômage stable à 4,9%.


Ces statistiques de l'emploi interviennent dans le sillage de bons chiffres sur le front de la croissance américaine depuis le début de la semaine même si jeudi une série d'indicateurs plus mitigés ont été publiés aux Etats-Unis. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont ainsi légèrement augmenté, alors que les analystes s'attendaient à une faible baisse.


"De nouveaux chiffres solides feraient beaucoup pour rassurer sur la santé de l'économie américaine et pourraient rehausser les attentes du marché quant à la possibilité d'un nouveau resserrement monétaire par la Réserve fédérale cette année", a relevé Omer Esiner, chez Commonwealth Foreign Exchange.


La Fed fait en effet de l'amélioration notable et pérenne de l'emploi et de l'accélération de l'inflation les deux éléments déclencheurs d'un resserrement monétaire.


Si en plus les chiffres de vendredi révèlent une progression du salaire horaire, "cela pourrait encourager le comité de politique monétaire à relever le loyer de l'argent, si la présidente Janet Yellen reste confiante dans les chances d'arriver à l'objectif de 2% d'inflation", a noté David Song, chez DailyFX.


Mais avec le mauvais début d'année sur les marchés financiers, "les conditions économiques mondiales agitées conduisent les marchés à penser qu'une hausse de taux est peu probable à court terme", rappelait Brenda Kelly, analyste chez London Capital Group.


Autre facteur de prudence sur le marché, la Banque centrale européenne (BCE) se réunira la semaine prochaine, et beaucoup attendent de nouvelles mesures d'assouplissement.


La BCE soutient déjà l'économie à hauteur de 60 milliards d'euros mensuels de rachats d'actifs, ce qui a pour effet collatéral de diluer la valeur de la monnaie unique. Toute extension de ce programme risquerait donc d'accentuer la pression sur l'euro.


Vers 07H00 GMT, la livre britannique était quasilent stable face à la monnaie européenne, à 77,33 pence pour un euro, et baissait un peu face au billet vert, à 1,4160 dollar pour une livre.


La devise suisse était en légère hausse face à l'euro, à 1,0860 franc pour un euro, ainsi que face au billet vert, à 0,9917 franc pour un dollar.


La monnaie chinoise progressait face au billet vert, s'affichant à 6,5231 yuans contre 6,5347 yuans pour un dollar à la fin des échanges jeudi à 15H30 GMT.


Cours de vendredi Cours de jeudi


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07H00 GMT 22H00 GMT


EUR/USD 1,0950 1,0957


EUR/JPY 124,64 124,56


EUR/CHF 1,0860 1,0873


EUR/GBP 0,7733 0,7730


USD/JPY 113,83 113,69


USD/CHF 0,9917 0,9924


GBP/USD 1,4160 1,4174


bur-pre/ggy


(AWP / 04.03.2016 08h19)
http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=682295 

 

Le pétrole à la hausse en Asie


Singapour - Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse en Asie vendredi, après des déclarations du ministre nigérian du Pétrole annonçant une prochaine réunion des producteurs de brut en Russie.

Les cours ont perdu plus de 60% depuis juin 2014, quand le baril se négociait à 100 dollars, et ce en raison d'une offre largement excédentaire, que ne parviennent plus à absorber des économies -notamment chinoise- en plein ralentissement.

Tout indice d'une prochaine baisse de la production est accueillie avec enthousiasme par les investisseurs.

Jeudi, le ministre nigérian du Pétrole Emmanuel Ibe Kachikwu a indiqué selon l'agence Bloomberg qu'une réunion interviendrait le 20 mars et prédit un mouvement spectaculaire des prix.

Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril prenait 24 cents à 34,81 dollars vers 04H00 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne du brut, pour livraison en mai, gagnait 11 cents 37,18 dollars.

Les deux contrats ont pris environ deux dollars depuis la semaine dernière, en raison des espoirs d'une réduction de la production.

Si les grands producteurs comme l'Arabie saoudite, l'Iran, l'Irak acceptent de geler la production, cela pourrait aider. Mais les fondamentaux du marché restent globalement inchangés, a déclaré Bernard Aw, d'IG Markets Singapour.

Le marché a été relancé ces derniers temps par un accord sur un gel de l'offre entre l'Arabie saoudite, meneur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et Moscou, qui lui est extérieur, même si les marchés espèrent surtout une vraie baisse de la production. 

Les cours bénéficient également du fait que le ministère américain de l'Energie (DoE) ait annoncé que la production avait reculé pour la sixième semaine consécutive, se rapprochant par le haut du seuil des neuf millions de barils par jour (bj).



(©AFP / 04 mars 2016 05h40) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=682257 

La Bourse de Tokyo finit en légère hausse

vendredi 4 mars 2016 08h06

TOKYO (Reuters) - La Bourse de Tokyo a bouclé vendredi une quatrième séance consécutive de hausse après avoir passé toute la matinée légèrement dans le rouge dans un climat de prudence à l'approche de la publication des chiffres de l'emploi aux Etats-Unis au mois de février.
L'indice Nikkei a gagné 54,62 points, soit 0,32%, pour repasser la barre des 17.000 points, à 17.014,78. Le Topix, plus large, a pris 0,46% à 1.375,35.
Sur l'ensemble de la semaine, le Nikkei progresse de 5,10%, enchaînant une troisième hausse hebdomadaire de suite.
L'appétit des investisseurs pour le risque a été émoussé par l'imminence de l'annonce des statistiques de l'emploi américain, déterminantes pour le calendrier que choisira la Réserve fédérale pour les hausses de taux à venir.
Du côté des valeurs, Sharp a bondi de 9,42% suite à un article du Nikkei évoquant des avancées en vue du rachat du groupe d'électronique par le taïwanais Foxconn, également appelé Hon Hai Precision Industry.
(Joshua Hunt; Patrick Vignal pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Hausse prudente à Wall Street avant les chiffres de l'emploi

jeudi 3 mars 2016 22h43

par Noel Randewich
NEW YORK (Reuters) - Wall Street a fini en légère hausse jeudi sous la conduite des banques et des valeurs de l'énergie qui ont poursuivi leur redressement récent dans le sillage des cours du pétrole, permettant à l'indice Standard & Poor's de revenir à son meilleur niveau depuis deux mois.
La séance a été plus hésitante toutefois, nombre d'investisseurs préférant rester sur la touche à la veille de la statistique mensuelle de l'emploi toujours déterminante pour l'évolution des taux d'intérêt de la Réserve fédérale.
L'indice Dow Jones des 30 grandes valeurs a pris 44,58 points, soit 0,26%, à 16.943,90 et le S&P-500, plus large, a gagné 6,95 points ou 0,35% à 1.993,40. Le Nasdaq Composite a de son côté grignoté 4,00 points (0,09%) à 4.707,42 après avoir passé l'essentiel de la séance dans le rouge.
La progression modeste du S&P-500 fait suite à quatre semaines de rebond qui ont permis à l'indice de limiter sa perte à 2,5% depuis le début de l'année, contre plus de 10% à la fin du mois de janvier.
"On reste sur un beau parcours grâce à la stabilisation des cours du pétrole et à des données macro-économiques positives", commente Art Hogan, stratège chez Wunderlich Securities à New York. "Aujourd'hui les investisseurs sont restés en mode d'attente à la veille des chiffres de l'emploi, et on a aussi eu des prises de bénéfice."
La statistique des créations d'emplois non agricoles de février sera publiée une heure avant l'ouverture vendredi. Les économistes tablent en moyenne sur un solde net de 190.000 postes créés, contre 151.000 en janvier, ce qui confirmerait la résilience du marché du travail et conforterait le scénario d'une remontée progressive des taux de la Fed cette année.
Pour autant, les indicateurs du jour ont montré que la Fed, dont la prochaine réunion de politique monétaire aura lieu les 15 et 16 mars, devrait rester prudente. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté alors qu'elles étaient attendues en baisse, et l'enquête ISM sur le secteur des services a montré une contraction de l'emploi pour la première fois en deux ans.
"La probabilité d'une hausse des taux de la Fed en mars est très faible", dit Jeff Powell, directeur général de Polaris Greystone Financial Group.
JOY GLOBAL TIRE CATERPILLAR
Huit des dix grands indices sectoriels S&P-500 ont fini en hausse, seuls ceux de la santé et des technologiques échouant à revenir en territoire positif. Johnson & Johnson, en repli de 0,4%, et Microsoft (-1,1%) ont notamment pesé sur leur indice respectif.
L'indice de l'énergie, en hausse de 1,28%, a réalisé la meilleure performance dans la foulée des cours du pétrole qui restaient bien orientés au moment de la clôture, après un violent rebond de quelque 35% en moins de deux mois.
L'indice des financières a pris de son côté 0,63%.
Parmi les valeurs en vue, le constructeur d'équipements pour l'industrie minière Joy Global a bondi de 20,8% à 16,09 dollars après avoir soulagé les investisseurs en maintenant ses prévisions de résultats pour 2016. Dans la foulée, Caterpillar a pris 3,42% pour signer la meilleure performance du Dow Jones.
SolarCity, le spécialiste de l'énergie solaire, a aussi brillé avec un gain de 15,6%, à 22,49 dollars, sur des rumeurs selon lesquelles l'entrepreneur Elon Musk, actionnaire à hauteur de 22,3%, pourrait racheter la totalité du groupe et le retirer de la cote.
Staples, le géant des fournitures de bureau, a gagné 1,75% à la veille de la publication de ses résultats.
A la baisse, le distributeur Kroger a chuté de 7% à 37,80 dollars. Le groupe de supermarchés, propriétaire des enseignes Ralphs, Smith's et Food E Less, a publié un bénéfice trimestriel meilleur que prévu mais la hausse de 3,7% de ses ventes à périmètre comparable a déçu les analystes.
Dans la pharmacie, Valeant a lâché 3,8% à 64,89 dollars après l'annonce du départ de sa vice-présidente exécutive Deb Jorn. Le groupe canadien coté sur le NYSE a dû préciser qu'elle démissionnait pour raisons personnelles et que ce départ n'avait aucun lien avec l'enquête en cours de la SEC, le gendarme de Wall Street, sur la comptabilisation des ventes d'une de ses filiales.
Aux technologiques, Hewlett-Packard Enterprise a cédé 2,2% avant la publication, à la clôture, de ses premiers résultats trimestriels depuis sa séparation de HP en novembre.
(avec Tanya Agrawal à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)

Le Dow Jones gagne 0,26% à la clôture, le Nasdaq grignote 0,09%

jeudi 3 mars 2016 22h05

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en hausse de 0,26% jeudi, l'indice Dow Jones gagnant 44,24 points à 16.943,56.
Le Standard & Poor's-500, plus large, a pris 6,94 points, soit 0,35%, à 1.993,39.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 4,00 points (0,09%) à 4.707,42.
(Ces données sont susceptibles de varier encore légèrement).

Les Bourses européennes clôturent sur une baisse modérée

jeudi 3 mars 2016 18h16

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes on terminé jeudi en baisse modérée, pénalisées par les secteurs de la chimie et de la pharmacie dans un environnement global apaisé par des indicateurs rassurants et un sursaut du pétrole.
Les cours du brut, dont les oscillations provoquent des remous sur les marchés actions, sont orientés à la hausse dans l'espoir d'un accord entre producteurs pour soutenir les prix.
Le chimiste allemand Evonik a pesé sur la tendance en reculant de près de 12% après avoir révisé à la baisse ses prévisions de bénéfice.
Les groupes pharmaceutiques ont également souffert, à l'image de Roche (-4,66%) et de Sanofi (-2,47%) après l'abaissement par Moody's de sa perspective pour l'ensemble du secteur, de "positive" à "stable". L'indice européen des valeurs pharmaceutiques a abandonné 2,43%.
À Paris, l'indice CAC 40 a cédé 0,2% (8,81 points) à 4.416,08 points. À Francfort, le Dax a reculé de 0,25% et à Londres, le FTSE a perdu 0,27%. L'EuroStoxx 50 de la zone euro a abandonné 0,31% et l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300, qui restait sur cinq séances consécutives de hausse, a fléchi de 0,56% en clôture.
Les Bourses européennes, en léger repli en début de séance, ont été rassurées un temps par les données définitives du PMI en Europe, qui montrent certes un ralentissement de la croissance mais pas aussi marqué que redouté. Et les ventes au détail dans la zone euro ont augmenté plus que prévu.
La cote a surtout été soutenue par l'indice regroupant les valeurs européennes liées aux matières premières, qui a gagné 1,44%, la plus forte hausse sectorielle en Europe, dans la foulée du pic de trois mois atteint par le cours du cuivre.
Glencore (+5,61%) et ArcelorMittal (+3,14%) figurent parmi les plus fortes hausses de l'indice Stoxx 600.
La plus forte hausse de l'Eurofirst 300 est pour Telecom Italia, qui a bondi de 5,67% sur des informations faisant état d'une rencontre entre Vivendi et des candidats potentiels au remplacement éventuel de l'actuel administrateur délégué de l'opérateur.
Sur le marché des changes, le dollar recule face à un panier de devises de référence et notamment face à l'euro, qui se traite autour de 1,0952 dollar vers 17h00 GMT.
A l'heure de la clôture en Europe, Wall Street évolue légèrement à la baisse dans un marché prudent à la veille de la publication des chiffres de l'emploi aux Etats-Unis au mois de février. Des données robustes laisseraient la porte ouverte à de nouvelles hausses de taux par la Réserve fédérale cette année.
(Patrick Vignal pour le service français)

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